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Université Paris Sud Année 2019–2020 L3/S6 M305 Algèbre II TD n

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Texte intégral

(1)

Université Paris Sud Année 2019–2020

L3/S6 M305 Algèbre II

TD n I

Groupes abéliens

Exercice A : (Torsion dans un groupe abélien)

Soit A un groupe abélien noté additivement. Pour tout entier n ≥ 1, on note A[n] := {x ∈ A ; nx = 0} et Tor(A) := [

n≥1

A[n] .

1) Montrer que les

A[n] ,

n∈N

et Tor(A) sont des sous-groupes de A.

2) Soit f : A → B un homomorphisme de groupes. Montrer que pour tout n ≥ 1, f (A[n]) ⊂ B[n] puis que f (Tor(A)) ⊂ f (Tor(B)) avec égalité si f est un isomorphisme.

3) Si p et q sont des entiers premiers entre eux, montrer que tout élément de A[pq] s’écrit de manière unique comme somme d’un élément de A[p] et d’un élément de A[Q] ; autrement dit que

A[pq] = A[p] ⊕ A[q] .

4) Montrer que A/Tor(A) est sans torsion i.e.

∀(n, x) ∈ N × A/Tor(A), n · x = 0 ⇔ n = 0 ou x = 0 .

On suppose désormais que A est fini, on note n le cardinal de A et n = p

e11

p

e22

· · · p

err

la décomposition de n en facteurs irréductibles (donc e

i

≥ 1 pour tout i = 1, · · · , r ).

5) Pour tout entier m ∈ N , si v

p

(m) dénote la valuation p-adique de m, alors A[m] = M

p|m

A[p

vp(m)

] .

Si p est un nombre premier, on note A[p

] le sous-ensemble de A des éléments dont l’ordre est une puissance de p.

A[p

] = {a ∈ A ; ∃s ∈ N , , |< a >

A

| = p

s

} .

6) Montrer que A[p

] est un sous-groupe de A.

7) Montrer que A[p

] 6= {0} si et seulement si p est l’un des p

i

.

8) Plus généralement, montrer que A[p

] est l’unique p-Sylow de A. En déduire le cardinal de A[p

].

Soit

π : L

p

A[p

] −→ A (x

p

)

p

7−→ P

p

x

p

.

9) a) Soit (x

p

)

p

∈ Ker π et soit q un nombre premier. Montrer qu’il existe k ∈ N tel que x

q

∈ A[q

k

] et k

premier à q tel que x

q

∈ A[k

].

1

(2)

b) En déduire que π est injective.

10) Montrer que π est surjective et en déduire que A ∼ =

M

r

i=1

A[p

i

]

Exercice B : Soient A et B deux groupes abéliens et Hom(A, B) l’ensemble des morphismes de A dans B.

1) Vérifier rapidement que Hom(A, B) a une structure de groupe abélien.

2) Montrer que

Hom( Z /m Z , A) ∼ = A[m] := {a ∈ A ; ma = 0}

(on donnera explicitement un isomorphisme.) 3) Montrer que

Hom( Z /p Z , Z /q Z ) ∼ = Z /d Z où d = (p ∧ q) .

4) Montrer que Hom( Z /m Z , Z ) = 0.

5) Montrer que Hom( Z , Z /m Z ) est isomorphe à Z /m Z . 6) Si

A = Y

k

i=1

A

i

et B = Y

j=1

B

j

sont des groupes abéliens, montrer que Hom(A, Y

j=1

B

j

) est isomorphe à Y

j=1

Hom(A, B

j

) et que Hom(

Y

k

i=1

A

i

, B) est isomorphe

à Y

k

i=1

Hom(A

i

, B).

Indication : On pourra se borner à le montrer pour deux facteurs.

Exercice C : 1) Comment l’exercice B permet-il de retrouver le résultat de l’exercice A, question 3) ? 2) De quel énoncé connu peut-on rapprocher ce dernier résultat ?

Exercice D : Soient

0 → N −−−−→

i

M −−−−→

p

Q → 0

une suite exacte courte de groupes abéliens, R un groupe abélien et f : R → Q un morphisme de groupes.

On note

r : R × M → R , (x, y) 7→ x et q : R × M → M , (x, y) 7→ y . Enfin on note

P := {(x, y) ∈ R × M ; f [r(x, y)] = p[q(x, y)]} .

1) R × M étant muni de sa structure produit, montrer que P en est un sous-groupe.

2) Montrer que, si f est injectif,

q

|P

: P → M induit un isomorphisme

P ∼ = p

−1

[f (R)] .

3) Montrer que r

|P

est un morphisme surjectif de noyau isomorphe à N et qu’on a donc une suite exacte 0 → N −→ P −−−−→

r|P

R → 0 .

2

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