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Université Paris Sud Année 2019–2020 L3/S6 M305 Algèbre II

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Texte intégral

(1)

Université Paris Sud Année 2019–2020

L3/S6 M305 Algèbre II

Corrigé de l’examen du 12 juin 2020

Exercice A : 1) Parmi les groupes suivants, lesquels sont isomorphes (vous devez justifier votre réponse) : G 1 = Z /9 Z × Z /49 Z

G 2 =Z/7Z × Z/3Z × Z/3Z × Z/7Z G 3 =Z/7Z × Z/9Z × Z/7Z

Lesquels sont cycliques ?

Solution : Même si dans certains cas simples d’autres arguments peuvent être utilisés, (nombre d’éléments, ordre des élé- ments . . . ,) le corollaire II.10.7 du cours apporte toujours une réponse systématique à la question des classes d’isomorphismes de groupes abéliens. Cependant, pour pouvoir lutiliser, il faut connaître les facteurs invariants du groupe et pour cela déterminer sa décomposition canonique (cf. cours II.10.5.i).)

G 1 Ainsi le groupe G 1 = Z /9 Z × Z /49 Z n’est pas décomposé sous sa forme canonique, puisque 9 6 |49 et 49 6 |9 .

Cependant le théorème chinois des restes assure que

G 1 ∼ = Z/441Z

qui est une décomposition canonique de paramètres r = 1 et d 1 = 441. Ce groupe est cyclique.

G 2 De même G 2 = Z/7Z × Z/3Z × Z/3Z × Z/7Z n’est pas donné non plus sous sa forme canonique, laquelle est, en vertu du théorème chinois des restes

G 2 ∼ = Z/21Z × Z/21Z de paramètres r = 2 , d 1 = 21 et d 2 = 21 . Ce groupe n’est pas cyclique.

G 3 Par les mêmes arguments que ci-dessus,

G 3 ∼ = Z /7 Z × Z /63 Z de paramètres r = 2 , d 1 = 63 et d 2 = 7 qui n’est pas non plus cycliques.

Aucun des groupes G 1 , G 2 , G 3 ne sont isomorphes entre eux puisque leurs séquences de paramètres sont toutes deux à deux distinctes.

2) Déterminer les classes d’isomorphisme de groupes abéliens de cardinal 441.

Solution : Puisque 441 = 3 2 ∗ 7 2 , on a déjà (cf. question 1),) identifié les classes d’isomorphismes des groupes G 1 = Z/441Z , G 2 = Z/21Z × Z/21Z et G 3 = Z/7Z × Z/63Z .

La seule autre classe qu’on n’a pas déterminée est celle de

G 4 := Z/3Z × Z/147Z .

3) On rappelle que deux matrices A et B ∈ M n ( Q ) sont semblables ou conjuguées s’il existe une matrice P ∈ GL n (Q) telle que B = P −1 AP .

La classe de similitude ou de conjugaison de A est alors l’ensemble des matrices semblables ou conjuguées à A.

Déterminer les classes de conjugaison de matrices A ∈ M 4 (Q) dont le polynôme caractéristique P car A est P car A = (X 2 − 5X + 6) 2 ∈ Q[X ] .

Solution : On sait (cf. cours IV.11.8,) que deux matrices A et B ∈ M 4 (Q) sont semblables si et seulement si elles ont

les mêmes invariants de similitude. Déterminer les classes de similitude équivaut donc à déterminer les invariants de similitude

(2)

µ i , 1≤i≤r ∈ Q [X ] correspondant à des matrices dont le polynôme caractéristique est (X 2 − 5X + 6). Or on sait qu’alors (cf.

cours IV.11.11,) que

P min A = µ 1 , P car A =

Y

i=1

µ i et ∀1 ≤ i ≤ r − 1, µ i+1 |µ i .

Pour déterminer les suites µ i , 1≤i≤r répondant aux conditions ci(-dessus, il est, bien entendu, beaucoup plus facile de raison- ner sur des polynômes factorisés en produit d’irréductibles. Ainsi

P car · = (X 2 − 5X + 6) 2 = [(X − 2)(X − 3)] 2 = (X − 2) 2 (X − 3) 2 . Les suites d’invatirant d’invariants de similitude qu’on peut alors obtenir sonts :

µ 1 µ 2

(X − 2) 2 (X − 3) 2 1 (X − 2)(X − 3) (X − 2)(X − 3) (X − 2) 2 (X − 3) (X − 3) (X − 2)(X − 3) 2 (X − 2) .

4) Soient p et q deux nombres premiers distincts, (resp. deux polynômes irréductibles distincts dans Q[X ].)

a) Déterminer le nombre de classes d’isomorphismes de groupes abéliens de cardinal p 2 q 2 (resp. de classes de similitude de matrices A ∈ M deg(p)+deg(q) (Q) de polynôme caractéristique P car A = p 2 q 2 .)

Solution : On a en fait répondu à cette question (cf. question 1) , question 3).) En effet les seuls arguments qu’on a utilisés, en dehors des théorèmes de structure (cf. cours II.10.5 , IV.11.5, ) sont le fait que 3 et 7 (resp. X − 2 et X − 3 ) sont premiers entre eux. Ainsi ici on trouvera 4 classes d’isomorphismes de groupes abéliens (resp. de similitude de matrices) correspondant aux suites de facteurs invariants

(P 2 q 2 ) , (p 2 q, q) , (pq 2 , p) , (pq, pq) .

b) Même question pour les groupes abéliens de cardinal p 4 q 3 (resp. les matrices de polynôme caractéristique p 4 q 3 .) Solution : Il s’agit de déterminer des suites µ i , 1≤i≤r ∈ Z( resp. Q[X]) telles que :

∀1 ≤ i ≤ r, µ i = p α

i

q β

i

;

∀1 ≤ i ≤ r − 1, α i+1 ≤ α i et β i+1 ≤ β i ;

— r

X

i=1

α i = 4 et

r

X

i=1

β i = 3 .

Il s’ensuit qu’une telle suite est entièrement déterminée par un couple formé d’une partition de 4 et une partition de 3. Les premières

(4) , (3, 1) , (2, 2) , (2, 1, 1) , (1, 1, 1, 1) sont au nombre de 5 tandis que les seconde

(3) , (2, 1) , (1, 1, 1) sont au nombre de 3.

Il y a donc 15 classes d’isomorphismes de groupes abéliens de cardinal (resp. classes de similitude de polynome caractéris- tique) p 4 q 3 .

Exercice B : On considère dans Z 4 le sous-ensemble G suivant :

G := {(x, y, z, t) ∈ Z 4 ; x + 2y + 3z = 0 et 2y + 5t = 0} . Montrer que G est un groupe libre de rang 2. Déterminer Z 4 /G.

Solution : Voici une solution théorique. Considèrons l’application f : Z 4 −→ Z 2

(x, y, z, t) 7−→ (x + 2y + 3z, 2y + 5t) On a

Ker f ⊂ Z 4 et Im f ⊂ Z 2 :

(3)

ce sont des sous-groupes de groupes libres de type fini, donc ils sont libres de type fini. Notons f Q : Q 4 → Q 2 l’application linéaire telle que f Q |Z

4

= f : on a

rg(Ker f ) = dim Q Ker f Q rg(Im f ) = dim Q Im f Q = 2, Donc

G ∼ = Ker f ∼ = Z 2 et Z 4 /G ∼ = Im f ∼ = Z 2 . Et voici une solution moins théorique.

On résoud en faisant attention de ne pas diviser par des entiers non inversibles : La deuxième équation implique que 5 divise y : y = 5u , t = −2u avec u ∈ Z . On pose pour faire joli z = v . Le système dans Z est donc équivalent à

 x y z t

= u

−5 5 0

−2

 + v

−3 0 1 0

 .

Autrement dit, G est un groupe libre de rang 2 et de base (−5, 5, 0, −2) et (−3, 0, 1, 0) .

Peut-on compléter en une base de Z 4 ? On va d’abord le faire en essayant ! Il s’agit de trouver une matrice de déterminant

±1 de la forme

−5 5 0 −2

−3 0 1 0

∗ ∗ ∗ ∗

∗ ∗ ∗ ∗

. On se ramène à trouver une matrice de la forme

−5 5 −2

∗ ∗ ∗

∗ ∗ ∗

 . Cela est possible car les

entiers (−5, 5, 2) sont premiers entre eux : par exemple,

−5 5 −2

∗ −2 1

1 0 0

 ( 5 − 2 × 2 = 1 par B ÉZOUT !). Ainsi, les matrices

−5 5 0 −2

−3 0 1 0

∗ −2 0 1

1 0 0 0

conviennent. Les éléments f 1 = (−5, 5, 0, −2) , f 2 = (−3, 0, 1, 0) , f 3 = (0, −2, 0, 1) et f 4 = (1, 0, 0, 0)

forment une base de Z 4 . Le quotient Z 4 /G est donc libre de rang 2 : soit ϕ le morphisme de groupes de Z 4 dans Z 2 tel que ϕ(f 1 ) = 0 , ϕ(f 2 ) = 0 , ϕ(f 3 ) = (1, 0) , ϕ(f 4 ) = (0, 1) est surjectif de noyau G . Il se factorise donc en un isomorphisme de Z 4 /G sur Z 2 .

Exercice C : Soit p ∈ N un nombre premier, k := F p = (Z/pZ, +, ∗) le corps à p éléments et A := k[X] l’anneau des polynômes à une indéterminée à coefficients dans k.

Pour tout n ∈ N, on note U (n) (resp. I(n)) l’ensemble des éléments unitaires (resp. unitaires irréductibles) de degré n de A et u(n) (resp. i(n)) le cardinal de U (n) (resp. I(n).)

1) a) Calculer u(0), i(0), u(1) et i(1).

Solution : On a U (0) = {1} d’où u(0) = 1, I (0) = {1} d’où i(0) = 1.

Les polynômes unitaire de degré 1 sont de la forme X + a , a ∈ F

p

et ils sont tous irréductibles d’où u(1) = i(1) = p .

b) Calculer u(2) et montrer que i(2) = p(p − 1) 2 .

Indication : On pourra remarquer que I(2) est le complémentaire dans U (2) des polynômes qui se factorisent.

Solution : Un polynôme unitaire de degré 2 s’écrit

X 2 + aX + b avec (a, b) ∈ F p × F p . Il s’ensuit que

u(2) = #(U (2)) = p 2 . Pour tout P ∈ U(2), P / ∈ I(2),

P = (X + a)(X + b) , (a,b) ∈ F

p

×F

p

. L’ensemble des polynômes de la forme

(X + a)(X + b) avec a 6= b est en bijection avec les parties à 2 éléments de I(1) et il y a donc

p 2

tels éléments. Il y a en outre p polynômes de la forme (X + a) 2 . Il s’ensuit que

i(2) = u(2) − p

2

− p = p 2 − p(p − 1)

2 − p = 1

2 (2p 2 − p 2 + p − 2p) = p(p − 1)

2 .

(4)

c) Calculer u(3) et i(3).

Solution : Un polynomes unitaire de degré 3 s’écrit X 3 + aX 2 + bX + c d’où il vient, pour les même raisons que ci-dessus que

u(3) = #(U (3)) = p 3 .

Introduisons les sous-ensembles suivants de U (3) \ I(3) qui en forment en fait une partition : U (2,1) (3) := {P ∈ U(3) ; ∃(Q, R) ∈ I(2) × I(1), P = QR}

U (1,1,1) (3) := {P ∈ U(3) ; ∃(Q, R, T ) ∈ I(1) × I(1) × I(1), Q 6= R , Q 6= T , R 6= T , P = QRT } U (2) (3) := {P ∈ U(3) ; ∃(Q, R) ∈ I(1) × I(1), Q 6= R , P = QR}

U (3) (3) := {P ∈ U(3) ; ∃Q ∈ I(1), P = Q 3 } .

1

On a alors :

u (2,1) (3) := # U (2,1) (3)

= i(1)i(2) u (1,1,1) (3) := # U (1,1,1) (3)

= i(1)

3

u (2) (3) := # U (2) (3)

= i(1)

2

u (3) (3) := # U (3) (3)

= i(1) .

2

Comme :

U (3) = I(3) ∪ U (2,1) (3) ∪ U (1,1,1) (3) ∪ U (2) (3) ∪ U (3) (3) les unions étant disjointes, 3 Il vient (cf. b) :)

i(3) = u(3) − u (2,1) (3) − u (1,1,1) (3) − u (2) (3) − u (3) (3)

= u(3) − i(1)i(2) − i(1)

3

− i(1)

2

− i(1)

= p 3 − p p(p − 1)

2 − p(p − 1)(p − 2)

6 − p(p − 1) 2 − p

= p 3 − 1

6 3p 2 (p − 1) + p(p − 1)(p − 2) + 3p(p − 1) + 6p

= p 3 − 1

6 3p 3 − 3p 2 + p 3 − 3p 2 + 2p + 3p 2 − 3p + 6p

= p 3 − 1

6 4p 3 − 3p 2 + 5p

= 1

6 2p 3 + 3p 2 − 5p .

4

2) Remarque 2).1 Notons S l’ensemble des suites finies

µ i , 1≤i≤r ∈ A telles que ∀1 ≤ i ≤ r − 1, µ i+1 |µ i , ∀1 ≤ i ≤ r, µ i ∈ / A × . 1

Notons :

π n : M n (k) −→ U (n) ⊂ A M 7−→ P car M

χ : S −→ A

µ i , 1≤i≤r 7−→

Y

i=1

µ i

σ n : M n (k) −→ S

M 7−→ la suite des invariants de similitude (cf. cours IV.11.9.) On a (cf. cours IV.11.11,)

π n = χ ◦ σ n . 2

De plus (cf. cours IV.11.8,) les applications π n et σ n sont constantes sur les classes de similitude de matrices. si donc on note Γ(n) l’ensemble des classes de similitude de matrices dans M n (k), on a encore, à un abus de notation près, des application π n

et σ n :

π n : Γ(n) −→ U (n)

C 7−→ π n (M ) , ∀M ∈ C,

σ n : Γ(n) −→ S

C 7−→ σ n (M ) , ∀M ∈ C,

vérifiant encore π n = χ ◦ σ n

i.e. le diagramme suivant est commutatif : Γ(n) −−−−→ Σ

n

S ց π n

 y χ U (n) .

3

(5)

On peut donner les propriétés suivantes des applications π n et σ n qui traduisent les résultats de la théorie (cf. cours IV.11,) de réduction de F ROBENIUS :

Lemme 2).1.4 L’application σ n est injective ou de manière équivalente induit une bijection (cf. IV.11.8,) σ n : Γ(n) ∼ = σ n (Γ(n)) = σ n (M n (k)) .

Lemme 2).1.5 L’application π n est surjective puisqu’à tout polynôme unitaire de degré n, P ∈ U (n) on peut associer une matrice compagnon (cf. IV.4.4,) dont P est le polynôme caractéristique.

On a ainsi :

Γ(n) ∼ = σ n (Γ(n)) = a

p ∈ U(n)

χ −1 ({P}) ; 6

d’où il résulte, tous les ensembles considérés étant finis dès que k l’est :

# Γ(n)

= X

P ∈ U(n)

# χ −1 ({P })

. 7

Il découle de la définition de χ et de celle de S (cf. 1,) que pour tout polynôme unitaire irréductible P ∈ I(n) χ −1 ({P }) est un singleton. Il en résulte alors que d’une part :

Lemme 2).1.8 Pour tout P ∈ I(n) π −1 n ({P }) = σ −1 n ({χ −1 ({P })}) est cyclique.

# Γ(n)

= X

P ∈ U(n)

# χ −1 ({P})

= X

P ∈ I(n)

# χ −1 ({P})

+ X

P ∈ U (n) \ I(n)

# χ −1 ({P })

= #(I(n)) + X

P ∈ U(n) \ I(n)

# χ −1 ({P })

= i(n) + X

P ∈ U(n) \ I(n)

# χ −1 ({P })

9

On constate encore que :

Lemme 2).1.10 Pour tout C ∈ Γ(n) C est cyclique si et seulement si

σ n (C) = (π n (C)) (cf. IV.11.11 ;) ce qui établit une bijection entre les classes cycliques et U (n).

a) Déterminer le nombre de classes de similitude dans M 2 (k). Caractériser celle qui correspondent à des endomorphismes cycliques.

Solution : On a établit

# Γ(2)

= # I(2)

+ X

P ∈ U(2) \ I(2)

# χ −1 ({P})

. (cf. 2).1.9 .)

Or U (2) \ I(2) = V (2) ∪ W (2) avec

V (2) := {P ∈ U(2) ; ∃(Q, R) ∈ I(1) × I(1), q 6= R , P = QR}

et W (2) := {P ∈ U(2) ; ∃q ∈ I(1), P = Q 2 } . Il en résulte que

v(2) := # V (2)

=

i(1) 2

= p(p − 1) 2 w(2) := # W (2)

= # I(1)

= p . De plus :

∀P = QR ∈ V (2),

χ −1 ({P }) = {(P)} ;

∀P = Q 2 ∈ W (2),

χ −1 ({P }) = {(Q 2 ), (Q, Q)} .

(6)

Il s’ensuit que :

# Γ(2)

= # I(2)

+ X

P ∈ V (2)

# χ −1 ({P})

+ X

P ∈ W (2)

# χ −1 ({P })

= i(2) + v(2) + 2w(2) . Il vient alors (cf. question 1), b) :)

# Γ(2)

= i(2) + v(2) + 2w(2)

= p(p − 1)

2 + p(p − 1) 2 + 2p

= p(p + 1) .

b) Même question dans M 3 (k).

Solution : Le raisonement est le même qu’en a) en particulier on peut encore écrire :

# Γ(3)

= X

P ∈ I(3)

# χ −1 ({P })

+ X

P ∈ U(3) \ I(3)

# χ −1 ({P })

= i(3) + X

P ∈ U (3) \I(3)

# χ −1 ({P})

. 1

La seule complication vient du fait que la combinatoire des polynômes unitaire non irréductibles de degré 3 est un peut plus complexe. On a, en effet

U (3) \ I(3) = U (2,1) (3) ∪ U (1,1,1) (3) ∪ U (2) (3) ∪ U (3) (3) l’union étant disjointe. (cf. question 1), c).1 .)

Or :

∀P = QR ∈ U (2,1) (3), Q étant irréductible R 6 |Q et

χ −1 ({P }) = {(P)} ;

∀P = QRT ∈ U (1,1,1) (3), les polynômes Q, R et T étant deux à deux premiers entre eux, χ −1 ({P }) = {(P)} ;

∀P = Q 2 R ∈ U (2) (3), Q et R étant premiers entre eux,

χ −1 ({P }) = {(Q 2 R)(QR, Q)} ;

∀P = Q 3 ∈ U (3) (3),

χ −1 ({P }) = {(Q 3 ), (Q 2 , Q), (Q, Q, Q)} . Il en résulte que :

# Γ(3)

= # I(3)

+ # U (2,1) (3)

+ # U (1,1,1) (3)

+ 2# U (2) (3)

+ 3# U (3) (3) . Ceci se réécrit (cf. question 1), c).2 question 1), c).4 :)

# Γ(3)

= i(3) + u (2,1) (3) + u (1,,1,1) (3) + 2u (2) (3) + 3u (3) (3)

= i(3) + u (2,1) (3) + u (1,,1,1) (3) + u (2) (3) + u (3) (3) + u (2) (3) + 2u (3) (3)

= u(3) + u (2) (3) + 2u (3) (3)

= u(3) + i(1)i(2) + 2i(1)

= p 3 + p p(p − 1) 2 + 2p

= 1

2 2p 3 − p 2 + 2p

.

(7)

Exercice D : (Puissances d’une matrice nilpotente)

Soit A une matrice à coefficients dans un corps K dont les invariants de similitude sont (X 5 , X 4 , X 4 , X 3 , X 3 , X 3 , X 2 , X, X, X) .

1) Quels sont les invariants de similitude de A 2 . Solution : Le tableau de Y OUNG de A est :

∗ ∗ ∗ ∗ ∗

∗ ∗ ∗ ∗

∗ ∗ ∗ ∗

∗ ∗ ∗

∗ ∗ ∗

∗ ∗ ∗

∗ ∗

 .

Ceci entraîne que le tableau de Y OUNG de A 2 est :

∗ ∗ ∗

∗ ∗

∗ ∗

∗ ∗

∗ ∗

∗ ∗

∗ ∗

∗ ∗

∗ ∗

si bien que les invariants de similitude de A 2 sont :

(X 3 , X 2 , X 2 , X 2 , X 2 , X 2 , X 2 , X 2 , X 2 , X, X, X, X, X, X, X, X ) .

2) Quels sont les invariants de similitude de A 3 ?

(8)

Solution : En utilisant le tableau de Y OUNG de A (cf. question 1),) on détermine celui de A 3 qui et alors :

∗ ∗

∗ ∗

∗ ∗

∗ ∗

si bien que les invariants de similitude de A 3 sont

(X 2 , X 2 , X 2 , X 2 , X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X) .

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