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INVENTAIRE DES HÉRONNIÈRES DU QUÉBEC

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INVENTAIRE DES HÉRONNIÈRES DU QUÉBEC ÉTÉ 2001 et 2002

par Alain Desrosiers

Société de la faune et des parcs du Québec Québec, avril 2003

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Référence à citer :

DESROSIERS, A. 2003. Inventaire des héronnières du Québec. Société de la faune et des parcs du Québec, Direction de la recherche sur la faune, Québec. 32 p.

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Les héronnières font partie des habitats fauniques qui sont protégés en vertu de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune et de ses habitats. En 1989, un premier plan des habitats fauniques à protéger était dressé à l'échelle 1:50 000 et comprenait 183 héronnières connues. Un premier inventaire réalisé en 1992 constituait la première mise à jour complète de la cartographie de ces héronnières. Une deuxième tournée réalisée en 1997 permettait un portrait complémentaire de la situation des héronnières au Québec. En 2001, l’inventaire a été effectué pour une partie des héronnières du Québec soit les régions à l’est, alors qu’en 2002, les héronnières à l’ouest ont été couvertes. Dans l’ensemble, nous avons couvert toutes les colonies présentes sur la cartographie des habitats fauniques, ainsi que les sites nouvellement trouvés à partir de différentes sources d’informations. L'inventaire aérien des héronnières fut donc réalisé du 18 au 29 juin 2001 et du 18 au 29 juin 2002.

Lors de l'inventaire aérien et terrestre, 313 sites ont été inventoriés. De ce nombre, 139 répondent à la définition réglementaire, soit un site où se trouvent au moins cinq nids actifs au cours d’au moins une des cinq dernières saisons de reproduction. En comparant le nombre de héronnières entre 1989, 1992, 1997 et 2001-2202, on enregistre une diminution de 20 % entre 1989 et 1992, une augmentation de 7 % entre 1992 et 1997 et à nouveau une diminution de 11

% entre 1997 et 2001-2002. En plus de la diminution du nombre de héronnières, le nombre total de nids, qui avait déjà diminué de 8 % entre 1989 et 1992, et de 17 % entre 1992 et 1997, a également diminué de 2 % entre 1997 et 2001-2002. Cette baisse du nombre de nids est beaucoup plus importante lorsque l’on compare 1989 avec 2001-2002. En effet, pour sept régions administratives, la diminution du nombre de nids s’échelonne entre 54 % et 82 % durant cette période. Il y a une légère augmentation du nombre de nids par héronnière de 10 % entre 1997 et 2001-2002 mais celle-ci est uniquement due à la héronnière de Grande Île qui est passée de 800 nids à 1310 durant cette période.

Les pertes de héronnières ont été notées dans tous les types d’habitat avec une diminution de 5 % sur les étangs à castor, de 10 % sur les îles et de 30 % en milieu riverain et forestier.

Les classes d’abondance A (5 à 10 nids) et B (11 à 25 nids) ont connu les baisses les plus importantes soit de 7 % et 27 % respectivement. Seule la classe D (51 nids et plus) a connu une hausse de deux colonies.

On observe maintenant la Grande Aigrette dans trois héronnières au Québec soit la Grande Île (14), l’île Dickerson (16) et l’île aux Hérons (06).

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RÉSUMÉ... iii

TABLE DES MATIÈRES... iv

LISTE DES TABLEAUX... v

1. INTRODUCTION... 1

2. MÉTHODOLOGIE ... 3

2.1 Procédure d'inventaire ... 3

2.2 Équipage et aéronef ... 4

2.3 Plan de vol ... 4

2.4 Localisation de la héronnière... 5

2.5 Dénombrement ... 5

2.6 Renseignements supplémentaires ... 6

2.7 Période d'inventaire ... 7

2.8 Analyses par type d’habitat et classe d’abondance ... 7

3. RÉSULTATS ... 9

3.1 Nombre de héronnières et de nids ... 9

3.2 Héronnières par type d'habitat et par classe d’abondance ... 10

4. DISCUSSION ET CONCLUSION ... 12

4.1 Tendances des héronnières ... 12

4.2 Considérations sur les techniques et recommandations... 14

5. REMERCIEMENTS... 18

LISTE DES RÉFÉRENCES ... 19

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Page

Tableau 1. Nombre de sites, ainsi que les budgets prévus et utilisés pour l'inventaire

des héronnières en 2001-2002...21 Tableau 2. Nombre de héronnières apparaissant au plan des habitats en 1989,en

comparaison avec le nombre de sites inventoriés et le nombre de héronnières répondant à la définition réglementaire en 1992, en 1997 et

en 2001-2002...22 Tableau 3. Nombre total de nids et nombre moyen de nids occupés par héronnière,

par région administrative, en 1989, 1992, 1997 et 2001-2002. ...23 Tableau 3a. Comparaison des données sur toutes les héronnières (un nid et plus)

entre 1992, 1997 et 2001-2002. Moyenne du nombre de nids occupés

par héronnière. ...24 Tableau 4. Distribution des héronnières de plus de cinq nids en 1989, 1992, 1997 et

2001-2002, par type d'habitat et par classe d’abondance. ...25 Tableau 5. Nombre de héronnières de plus de cinq nids en 1989, 1992, 1997 et

2001-2002, par classe d’abondance et par région administrative...26 Tableau 6. Nombre de héronnières de plus de cinq nids en 1989, 1992, 1997 et

2001-2002, par type d’habitat et par région administrative...27 Tableau 7. Nombre de jeunes par nid en 1992, 1997 et 2001-2002, pour l’ensemble

des régions, par type d’habitat et par classe d’abondance pour toutes les

héronnières. ...28 Tableau 8. Nombre de nids en 1992, 1997 et 2001-2002, pour l’ensemble des

régions, par type d’habitat, pour les héronnières de plus de cinq nids. ...29

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Page

Figure 1. Régions administratives du Québec en 2001-2002 ...30 Figure 2. Constance annuelle du Grand Héron selon ÉPOQ...31 Figure 3. Constance annuelle du Bihoreau gris selon ÉPOQ ...31

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1. INTRODUCTION

En vertu de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune et de ses habitats, le Gouvernement du Québec a le pouvoir de protéger certains habitats fauniques dont les héronnières. Pour être ainsi protégées, les héronnières doivent apparaître au plan des habitats fauniques et répondre à la définition réglementaire suivante :

« Un site où se trouvent au moins cinq nids tous utilisés par le Grand Héron, le Bihoreau gris (Bihoreau à couronne noire) ou la Grande Aigrette au cours d'au moins une des cinq dernières saisons de reproduction et la bande de 500 mètres de largeur qui l'entoure, ou un territoire moindre là où la configuration des lieux empêche la totale extension de cette bande. »

En 1989, un premier plan des habitats fauniques était dressé à l'échelle 1:50 000 et comprenait 183 héronnières cartographiées. Celles-ci étaient localisées par un point entouré de deux bandes de protection, l’une de 200 mètres et l’autre de 500 mètres (Desrosiers 1993).

Plusieurs localisations provenaient des tournées d'inspection des héronnières du Québec effectuées par le Service canadien de la faune au début des années 1980 (DesGranges et Laporte 1983). D'autres colonies ont été localisées lors des inventaires aériens du gros gibier effectués en hiver par le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche (MLCP). Pour celles- ci, il était impossible de différencier le nombre de nids occupés et non occupés. De plus, certaines n'avaient pas été visitées au cours d'une des cinq dernières saisons de reproduction.

L'inventaire de 1992 constituait donc la première mise à jour complète de la cartographie des héronnières apparaissant à l'édition 1989 du plan des habitats fauniques. Lors de cet inventaire, 285 sites ont été visités et 147 héronnières ayant plus de cinq nids actifs ont été localisées. Cette première tournée permettait également de tracer un périmètre pour chacune des héronnières sur des cartes à l’échelle 1:20 000. La technique d’inventaire, qui avait été proposée et testée une première fois à l’été 1990, a été mise à l’essai à l’été 1992 pour toutes les héronnières du Québec. L’inventaire de 1997 représentait la seconde tournée des héronnières du Québec. La même méthodologie avait été utilisée et un total de 323 sites ont

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été survolés alors que 157 héronnières répondaient à la définition réglementaire.

Comme l’inventaire des héronnières est prévu aux cinq ans pour répondre à la définition réglementaire, l’ensemble des sites auraient dû être survolés en 2002. Toutefois, le budget total d’inventaire requis n’étant pas disponible pour cette année, nous avons convenu qu’il serait plus facile d’effectuer l’inventaire sur deux ans. Ainsi la troisième tournée d’inventaire des héronnières s’est réalisée en 2001 pour les régions 01, 02, 03, 04, 05, 06, 09, 11, 12, 13, 14 et 16 alors qu’en 2002, les régions 07, 08 et 15 ont été couvertes. Nous avons survolé 313 sites et de ce nombre, 139 répondent à la définition réglementaire.

Dans l’ensemble, toutes les colonies présentes sur la cartographie des habitats fauniques ont été couvertes, ainsi que les sites nouvellement trouvés à partir de différentes sources d’informations. Nous avons visité également les héronnières de moins de cinq nids lorsque nous considérions qu’il y avait une possibilité qu’elles aient accru le nombre de nids au-delà de cinq.

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2. MÉTHODOLOGIE

En 1990, plusieurs intervenants du Ministère de l’Environnement et de la Faune (MEF) ont élaboré une méthodologie d'inventaire qui a été utilisée à titre expérimental dans les régions du Bas St-Laurent-Gaspésie et de l’Outaouais au cours du même été (Chabot et St-Hilaire 1991). Les résultats d'inventaire ont été présentés lors de l'atelier sur l'avifaune et le petit gibier de 1991 (Alain 1991) et une norme d'inventaire a été développée et utilisée pour inventorier toutes les héronnières à Grand Héron (Ardea herodias) au Québec en 1992. Les résultats ont démontré que cette technique permet de bien inventorier nos héronnières, à l’exception des bihoraies qui doivent être dénombrées au sol (Desrosiers 1993). En effet, comme il est difficile d'observer les Bihoreaux gris (Nycticorax nycticorax) et leurs nids lors d'un survol aérien, les inventaires doivent s’effectuer au sol; ainsi la méthodologie proposée ne s'applique pas à cette espèce. Lors de l’inventaire, nous pouvons également compter les nids de Grande Aigrette (Ardea alba) une espèce récemment installée au Québec.

2.1 Procédure d'inventaire

En 1992, le Québec a été divisé en deux blocs d'inventaire. En 1997, chacune des régions administratives avait la possibilité de procéder à l’inventaire de ses colonies de façon autonome ou bien de se joindre à une des tournées provinciales. Il y avait, pour ce faire, trois périodes d’inventaire selon les dates les plus propices pour chacune des régions. En 2001- 2002, nous sommes revenus à la formule des deux blocs pour minimiser les coûts. Le bloc est a été inventorié en 2001 et le bloc ouest en 2002.

La première tournée en 2001 a débuté le 18 juin et comprenait, en ordre de réalisation, les régions 12 (partielle), 05, 16, 06, 14, 04, 02 et 03. La seconde tournée, toujours en 2001, a commencé le 26 juin et couvrait les régions 12 (partielle), 01, 11 et 09. En 2002, les régions 07 et 15 ont réalisé conjointement leurs inventaires les 18, 19 et 28 juin. La région 08, pour sa part, a réalisé l’inventaire du 27 au 29 juin 2002. Le même aéronef fut utilisé pour l’inventaire de 2001 dans les régions du bloc est et couvrait l'ensemble des héronnières de façon continue

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pour minimiser les déplacements. En 2002, la couverture des régions de l’Outaouais (07), des Laurentides (15) et de l’Abitibi-Témiscamingue (08) a été assurée séparément.

2.2 Équipage et aéronef

Pour l’inventaire de 2001 supervisé par la Direction de la recherche sur la faune (DRF), l'équipage se composait d'une personne de la DRF, qui agissait comme navigateur- observateur, alors que chacune des Directions régionales fournissait un observateur qui prenait place dans l'aéronef à une limite territoriale de sa région pour être ensuite laissé à l'autre limite du territoire d'inventaire de sa région. Un hélicoptère de type Bell 206B (Jet Ranger) muni de patins, de la compagnie Essor Hélicoptères, fut l'aéronef utilisé. La présence de fenêtres latérales avec bulles à l’arrière permettait une meilleure visibilité à l’observateur. Le navigateur, assis à l'avant, dirigeait le pilote vers les sites d'inventaire en suivant le plan de vol.

Lorsqu’une héronnière active était localisée, ce dernier traçait son périmètre sur la carte topographique (1:20 000) et participait au dénombrement. L'observateur, assis derrière le navigateur, prenait la photo (lorsque requise), remplissait la fiche d'inventaire (annexe 1) et participait également au dénombrement.

En 2002, la région de l’Abitibi a procédé de la même façon avec un appareil de type Robinson 44 alors que les régions de L’Outaouais et des Laurentides ont utilisé un Bell 206B (Jet Ranger). La procédure d’inventaire pour les régions 07 et 15 a quelque peu varié. Le navigateur, placé à l’avant, dirige le vol, localise le site et les nids et remplit la fiche d’inventaire. L’observateur est assis derrière le pilote et procède au décompte du nombre de nids.

2.3 Plan de vol

Toutes les héronnières à survoler avaient été cartographiées sur une carte à l'échelle 1:250 000 afin de faciliter la préparation du plan de vol. Les coordonnées longitude et latitude étant disponibles; elles ont pu être inscrites au système de navigation GPS de l'aéronef, permettant de se diriger directement sur une colonie. Chacune des héronnières était

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numérotée sur le plan de vol et sur la carte à l'échelle 1:20 000. Lorsque d’autres héronnières étaient trouvées lors des déplacements, leurs localisations étaient immédiatement saisies sur le GPS et inscrites sur une nouvelle fiche d’inventaire.

2.4 Localisation de la héronnière

Chacune des héronnières doit faire l'objet d'une localisation précise pour être cartographiée, et son périmètre doit être tracé pour permettre de délimiter ensuite la bande de cinq cents mètres qui l'entoure. Pour le tracé du périmètre de la colonie, une altitude moyenne de cent mètres a été maintenue. La carte à l'échelle 1:20 000 a servi à définir clairement le périmètre et la localisation de la héronnière. Occasionnellement, une photo a été prise pour certaines des héronnières et le numéro de la photo indiqué sur la fiche d'inventaire (annexe 1). Cette photo pourrait servir comme validation supplémentaire de la présence d'une héronnière à ce site.

2.5 Dénombrement

Le nombre de survols au-dessus des héronnières était variable et dépendait du nombre de nids et de la qualité des données recueillies par les observateurs. Le premier survol servait à compter le nombre de nids occupés dans la colonie. Les critères utilisés sont la présence d'oeufs, de jeunes ou de parents sur le nid. Lors du décompte, l'altitude de vol était de cinquante à cent mètres du sol, et une distance latérale de cent à deux cents mètres était maintenue. Lors de l'inventaire d'une grosse colonie, il fallait parfois survoler directement la héronnière, et une altitude plus élevée (75 à 100 mètres) était alors choisie. Un premier dénombrement était effectué simultanément par le navigateur et l'observateur. Les résultats de chacun étaient notés et confrontés. Dans une colonie de moins de dix nids, les résultats devaient être identiques, sinon un survol supplémentaire était nécessaire. S'il y avait encore une différence, on retenait le chiffre le plus élevé. Dans une colonie de plus de dix nids, une différence de moins de 20 % entre les deux observateurs était considérée acceptable, sinon un survol supplémentaire était également nécessaire. S'il y avait encore une différence supérieure à 20 %, on retenait le nombre le plus élevé. Dans les grosses colonies (soit plus de

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50 nids), plus d'un survol était parfois nécessaire pour dénombrer tous les nids occupés, et parfois, devant l'impossibilité de compter tous les nids, une estimation du nombre de nids était effectuée.

Le décompte des nids non occupés s'effectuait lors d’un survol supplémentaire lorsque nécessaire. Dans ce cas, quelle que soit la différence entre les deux observateurs, il n'y avait pas de passage supplémentaire et le plus grand nombre était retenu.

Pour la région 07, la présence d’œufs au nid était rare. L’altitude de vol était à cent mètres du sol alors que la distance latérale était de moins de cent mètres. Les deux décomptes, nids occupés et non occupés, étaient effectués par l’observateur seulement. Pour les colonies de moins de trente nids, un deuxième survol n’était habituellement pas nécessaire.

2.6 Renseignements supplémentaires

Lors du survol effectué pour le décompte des nids non occupés, certains autres renseignements ont aussi été notés et n'ont pas fait l'objet d'un passage supplémentaire. Ces renseignements, bien que facultatifs, constituent néanmoins des informations intéressantes dans le cadre d'analyses subséquentes ou pour des prises de décision requises lors de l'évaluation d'une activité pouvant modifier l'habitat. Les informations notées étaient les suivantes :

– la composition végétale des arbres utilisés et de la végétation générale;

– le pourcentage de mortalité des arbres supportant les nids;

– la vulnérabilité de cette colonie au dérangement et à la perturbation d'habitat ainsi que la source de dérangement potentielle;

– la perturbation notée chez les hérons lors du survol.

Les données de dénombrement ainsi que les renseignements supplémentaires ont été notés sur la « Fiche d'inventaire d'une héronnière » par l'observateur assis à l'arrière de l'appareil (annexe 1).

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Pour la majorité des colonies de Grand Héron de moins de 20 nids, le nombre de jeunes ou d'oeufs présents dans chacun des nids a été noté (à l’exception des régions 07 et 15). Pour une colonie de plus grande taille, un certain nombre de nids (entre 15 et 40), servait d’échantillon pour le décompte du nombre de jeunes ou d’oeufs. À quelques reprises, le dénombrement des jeunes ou des œufs n’a pas été effectué, puisque, après le premier passage (et parfois le second, lorsque nécessaire), nous constations qu’un survol supplémentaire risquerait d’augmenter le dérangement ou la prédation des oeufs par les goélands présents.

2.7 Période d'inventaire

Suite au projet expérimental de 1990 (Chabot et St-Hilaire 1991), la période d'élevage des jeunes a été proposée pour réaliser ces inventaires. La présence de jeunes au nid semble être l'indice le plus facile pour identifier un nid occupé. Les dénombrements ont donc eu lieu durant la période d'élevage des jeunes, soit de la mi-juin au début juillet. À ces dates, les jeunes sont, selon les régions, au début ou au milieu de leur développement et seraient alors moins enclins à se jeter en bas du nid (Gray et al. 1980).

L'inventaire aérien des héronnières fut donc réalisé du 18 au 29 juin 2001 et du 18 au 29 juin 2002. Les héronnières des Îles-de-la-Madeleine n’ont pas été inventoriées par manque de budget. Le Service canadien de la faune a effectué un décompte en avion le 20 mai 2002 dans le cadre d’un travail sur d’autres espèces d’oiseaux et les données nous ont été transmises.

2.8 Analyses par type d’habitat et classe d’abondance

À des fins d’analyses de tendances et de répartition, les héronnières ont été catégorisées selon le type d’habitat où elles étaient localisées, de même que selon leur classe d’abondance.

Trois grands types d'habitat ont été déterminés : (1) les étangs à castor, (2) les îles et (3) le milieu forestier (regroupant les héronnières situées en milieu riverain autre que les étangs à castor, et les autres situées à plus de 500 mètres d'une rive). Quatre classes d’abondance ont

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été utilisées pour distribuer les héronnières selon le nombre de nids (Bélanger et Tremblay 1989). Les classes sont (A) de 5 à 10 nids; (B) de 11 à 25 nids; (C) de 26 à 50 nids et (D) 51 nids et plus. Cependant, lorsque les analyses couvrent l’ensemble des héronnières (un nid et plus), la classe A comprend de 1 à 10 nids.

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3. RÉSULTATS

3.1 Nombre de héronnières et de nids

Au cours des inventaires aériens et terrestres, 313 sites ont été couverts selon la procédure décrite (tableau 1). De ce nombre, 139 répondent à la définition réglementaire (tableau 2). Le nombre total d’heures d’inventaire a été de 77 h 25 min, pour un coût global de 60 714 $. Le Service canadien de la faune, qui utilise le Grand Héron comme espèce indicatrice de l’état du Saint-Laurent, a défrayé une partie des coûts, soit un montant de 6 000 $, pour la réalisation de l’inventaire des héronnières du couloir fluvial localisées en aval de Québec (tableau 1).

Entre 1989 et 1992, il y a eu une diminution de 20 % des héronnières répondant à la définition réglementaire, tandis qu’une augmentation de 7 % a été obtenue entre 1992 et 1997. Entre 1997 et 2001-2002, on observe une diminution de 11 % (tableau 2). Neuf régions sur seize ont connu une diminution et trois régions sont demeurées stables. En plus de la baisse du nombre de héronnières depuis 1997, le nombre de nids total dans les héronnières de plus de cinq nids, qui avait déjà diminué de 8 % entre 1989 et 1992, et de 17 % entre 1992 et 1997, a de nouveau diminué de 2 % en 2001-2002 (tableau 3). Cette diminution aurait été plus importante n’eut été d’une augmentation du nombre de nids dans la plus grosse colonie au Québec soit celle de Grande Île. En 1997, le nombre de nids était estimé à 800 alors qu’en 2002 le décompte était de 1310 nids. Cette fois les nids ont été comptés et non estimés. Malgré tout, le nombre de nids total est à la baisse dans l’ensemble du Québec ainsi que pour huit régions.

Cette diminution est très importante depuis 1989. On note pour sept régions administratives du Québec des baisses variant de 54 % à 82 % du nombre de nids total.

Pour l'ensemble des régions administratives, il y a une augmentation du nombre moyen de nids par héronnière entre 1989 et 1992 (15 %), une diminution de 22 % entre 1992 et 1997 et une augmentation de 10 % entre 1997 et 2001-2002 (tableau 3). Malgré tout, en 2001-2002, sept régions ont connu une diminution du nombre moyen de nids par héronnière, alors qu’en 1997 dix régions avaient connu le même sort. On observe une tendance similaire si on considère toutes les héronnières au Québec soit celles de plus de un nid actif (tableau 3a).

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3.2 Héronnières par type d'habitat et par classe d’abondance

De 1989 à 1992, une diminution importante du nombre de héronnières est notée pour les colonies sur étang à castor dans la classe d’abondance A. Les autres diminutions se situent en milieu riverain/forestier pour les classes d’abondance A, C et D. En 1997, il y a eu une augmentation des héronnières de classe A et B sur des îles et de classe A, B et C en milieu riverain/forestier. Une diminution des héronnières de classe D est notée sur tous les types d’habitat. En 2001-2002, il y a une diminution des héronnières de classe A et surtout de classe B sur tous les types d’habitat. On note également, pour la première fois, une augmentation dans la classe D mais de deux colonies seulement. En 2001-2002, pour l’ensemble du Québec, les trois types d’habitat sont en diminution particulièrement pour le milieu riverain forestier où la baisse est de 30 % (tableau 4).

Au tableau 5, les résultats recueillis dans les héronnières de la cartographie 1989 sont comparés avec ceux des inventaires de 1992, 1997 et de 2001-2002 par classe d’abondance et pour chacune des régions administratives. Les variations les plus importantes au niveau de la classe d’abondance se situent dans les classes A et B, soit les héronnières ayant de 5 à 25 nids. Ce sont les colonies de l’Outaouais et des Laurentides qui ont diminué le plus en 1992. En 1997 la principale baisse du nombre des héronnières de cette classe a eu lieu dans la région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. En 2001-2002 la diminution se situe en Estrie pour la classe A, en Outaouais pour les classes B et C, en Abitibi pour les classes C et D, alors qu’il y a augmentation de la classe B pour cette région. Au Saguenay-Lac St-Jean, toutes les classes ont diminué sauf la classe C qui a augmenté. La région des Laurentides a vu la classe d’abondance D passée de une à cinq colonies. Toute l’augmentation de cette classe se situe dans cette région.

Au tableau 6, les comparaisons sont effectuées selon le type d'habitat où les héronnières se situent. Les héronnières sur étang à castor ont diminué en 1992, principalement dans la région de l'Outaouais. En 1997, les données sont légèrement à la baisse pour cette région et pour ce même habitat tout comme en 2001-2002. Sur les îles, il y a une diminution du nombre de héronnières depuis 1997 pour presque toutes les régions à l’exception des régions de Chaudière-Appalaches et Laurentides, ce qui contraste avec l’augmentation constatée au

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cours des précédentes tournées. Le nombre de héronnières situées en milieu riverain/forestier a de nouveau diminué en 2001-2002 dans la plupart des régions, tandis que l’on notait une légère augmentation en 1997.

En 1992, 1997 et 2001-2002, nous avons compté le nombre de jeunes par nid dans un certain nombre de régions. Le nombre moyen de jeunes par nid pour 1992 est de 2,55, en 1997 il est de 2,61 alors qu’en 2001-2002 il se situe à 2,48. Ce résultat est également présenté par type d’habitat et par classe d’abondance au tableau 7. Il est plus difficile d’expliquer les variations pour cette moyenne. On observe que la moyenne est très comparable quel que soit le type d’habitat où se situe la colonie et que, pour l’ensemble des années, la classe C est toujours la plus élevée, alors que la classe D est souvent la plus faible.

Au tableau 8, on compare le nombre de nids par héronnière selon le type d’habitat. Les colonies sur des îles ont toujours eu un nombre moyen de nids nettement plus élevé que les deux autres types d’habitat. Probablement parce que les héronnières sur les îles sont plus permanentes et permettent une augmentation graduelle de la colonie. Même en enlevant les données de Grande Île (1310 nids en 2002) la moyenne pour ce type d’habitat demeure nettement plus élevée que pour les autres habitats. Les héronnières sur étang à castor ont le nombre moyen le plus faible et est en légère diminution depuis 1992.

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4. DISCUSSION ET CONCLUSION

4.1 Tendances des héronnières

Dans le précédent rapport, les auteurs indiquaient une stabilité relative des héronnières pendant la période 1989-1992 et une baisse entre les inventaires réalisés en 1992 et 1997 (Desrosiers et al. 1998). Avec les résultats observés en 2001 et 2002 on peut affirmer que la tendance à la baisse se poursuit pour l’ensemble des régions. Seulement deux régions ont une hausse, et il s’agit d’une hausse de quatre colonies pour les deux régions ensemble. Trois régions sont stables alors que neuf régions sont en diminution. Cependant, ces résultats ne reflètent pas nécessairement les données réelles des héronnières dans leur ensemble, puisque aucune recherche systématique de nouvelles héronnières n'a été effectuée lors de cet inventaire tout comme les autres années. C'est ainsi que les héronnières abandonnées depuis 1989, 1992 et 1997, et possiblement relocalisées ailleurs, ont pu échapper au présent inventaire.

Le nombre de nids de hérons pour l’ensemble du Québec est également à la baisse (2 %) pour une troisième période de suite. Cette baisse serait d’autant plus marquée n’eut été de la colonie de Grande Île qui, à elle seule, est passée d’une estimation de 800 nids en 1997 à un décompte de 1310 nids en 2002. Sans cette augmentation la baisse pour l’ensemble du Québec aurait été de 13 %. La diminution est d’autant plus marquée lorsque l’on compare les données entre 1989 et 2001-2002. Les diminutions sont de 54 % à 82 % pour sept régions administratives. Pourtant le nombre d’héronnières durant cette période et pour ces mêmes régions a soit augmenté, soit diminué de l’ordre de 27 % à 63 %. Seul le nombre de nids moyen par héronnière est à la hausse passant de 29,6 en 1997 à 32,7 en 2001-2002. Il n’a toutefois pas atteint les moyennes observées en 1989 (33,0) et en 1992 (37,9). Encore ici, si on compare 2001-2002 avec 1989, on observe une stabilité pour la moyenne provinciale mais une baisse importante de la moyenne du nombre de nids par héronnière pour six régions administratives.

En 1997, la diminution du nombre de colonies de Grand Héron était la plus marquée pour

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la classe d’abondance D soit les héronnières de plus de 51 nids occupés. En 2001-2002, cette classe d’abondance est légèrement en hausse avec deux colonies de plus. Toutefois la diminution est la plus notée (27 %) pour la classe B soit les colonies de 11 à 25 nids occupés et de 8 % pour la classe A.

Tous les types d’habitat ont perdu des sites de nidification du Grand Héron entre la période de 1997 et 2001-2002. Les diminutions sont de l’ordre de 5 % sur les étangs à castor, de 10 % sur les îles et de 30 % sur les milieux riverain et forestier. Les colonies sur des îles nous paraissaient plus stables en 1997, voire même en augmentation et cette observation était attribuée à l’isolement d’une colonie située sur une île face au dérangement. La diminution qui affecte aussi les colonies sur ce type d’habitat nous laisse penser que la tendance à la baisse est valable pour l’ensemble de la population de Grand Héron au Québec.

La diminution généralisée des colonies de Grand Héron au Québec serait encore plus marquée si on n’avait pas des informations nous permettant de localiser de nouvelles colonies de nidification. En effet, en Outaouais, sur 41 héronnières réglementaires en 1992, seulement 18 sont encore réglementaires en 2002. Toutefois la région a pu ajouter 12 nouveaux sites de reproduction jusqu’alors inconnus. La présence de ces héronnières avait été livrée lors des inventaires de la grande faune ou par les partenaires de la FAPAQ (D. St-Hilaire, comm. pers.)

En 1997, on notait que les colonies localisées dans les Appalaches indiquaient une tendance constante à la baisse. On mentionnait qu’une attention particulière devrait probablement être accordée aux héronnières de cette région pour mieux comprendre les facteurs qui contribuent à la dynamique de celles-ci et de bien orienter les interventions de protection. En 2001-2002, la tendance à la baisse est valable pour toutes les régions à l’exception de la région de Chaudière-Appalaches (12) et des Laurentides (15).

Il est possible de croire que la diminution du nombre de nids actifs dans les héronnières observée entre 1992 et 1997 et entre 1997 et 2001-2002 puisse être attribuable en grande partie aux héronnières localisées sur des étangs à castor. Ces héronnières sont caractérisées par une dynamique particulière, les nids étant rapidement abandonnés à

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mesure que les conditions d’habitat à ces étangs se détériorent. Mais la tendance à la baisse pendant ces périodes a aussi été notée dans les héronnières localisées sur des îles et est plus marquée en milieu forestier.

La tendance à la baisse constatée lors des derniers inventaires semble également se confirmer avec les données de ÉPOQ (Étude des populations d’oiseaux du Québec). En effet, les données d’ÉPOQ de 1980 à 2002 montrent une tendance à la baisse pour le Grand Héron (figure 2) depuis 1995 et pour le Bihoreau gris (figure 3) depuis 1984, (Jacques Larivée, coordonnateur ÉPOQ, comm. pers.). L’information présente la constance annuelle qui est la fréquence d’observation d’une espèce exprimée en pourcentage, soit le nombre de mentions de l’espèce divisée par le nombre de feuillets d’observations quotidiennes des oiseaux du Québec pour les périodes du 1er avril au 31 octobre de chaque année.

Une analyse des tendances des populations d’oiseaux à partir des relevés des oiseaux nicheurs (BBS, Breeding Birds Survey) de 1974 à 1998 montre également une tendance à la baisse du Grand Héron pour l’écozone du bouclier boréal. La diminution serait de 4,4 % entre 1989 et 1998, et de 14,1 % de 1994 à 1998 (Dunn et al. 2000). Une étude similaire, mais de 1967 à 2000, montre une diminution de 2,3 % entre 1971 et 1980, de 1,5 % de 1981 à 1990 et de 4,6 % de 1991 à 2000 (Downes et Collins, 2003).

4.2 Considérations sur les techniques et recommandations

La technique d'inventaire qui avait été proposée et testée une première fois à l'été 1990, et mise à l'essai à l'été 1992, a été reprise en 1997 et en 2001-2002 pour toutes les héronnières de la province. Les résultats démontrent que cette technique permet de bien inventorier les héronnières connues au Québec à l'exception des bihoraies qui doivent faire l’objet d’un dénombrement au sol. Cette façon de procéder permet de mettre à jour les données sur toutes les héronnières du plan des habitats fauniques et de couvrir toutes les héronnières prévues au plan de vol. De plus, une localisation précise du périmètre de chacune des héronnières est disponible sur une carte à l'échelle 1:20 000.

La procédure d'inventaire utilisée permet de couvrir rapidement toutes les héronnières à survoler en minimisant les déplacements et les coûts. Le choix d’affréter un aéronef pour

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l’ensemble des régions en 2001 et de couvrir celles-ci de façon continue permet de diminuer les coûts de location pour les héronnières du bloc est.

Le système de navigation GPS a été utilisé en tout temps pour minimiser le temps de déplacement. La localisation de la héronnière sur l’échelle 1:20 000 s'effectue facilement en aéronef. Dans de rares cas, l'emplacement a dû être modifié par la suite, principalement là où la topographie n'offrait que très peu de repères. L'altitude de vol lors du dénombrement, laquelle a varié entre 50 et 100 m, semblait satisfaisante; alors que la distance latérale a régulièrement diminué en deçà des 100 à 200 m proposés. Nous recommandons tout de même de conserver le minimum proposé soit 100 m. Toutefois, la région 07 a survolé les héronnières à cent mètres d’altitude avec une distance latérale de moins de 100 m, sans observer de dérangement à la colonie. Il est donc possible de travailler plus près de la héronnière si on augmente légèrement l’altitude. En respectant les normes d'inventaire proposées, peu de dérangements ont été notés lors du survol. Nous avons observé des adultes quitter le nid seulement lorsque nous étions à moins de 50 m. Les dénombrements lorsque les jeunes sont présents au nid donnent de bons résultats. Il est alors plus facile d'identifier un nid occupé. La période que nous avons retenue, soit de la mi-juin au début juillet, nous apparaît toujours comme un excellent temps pour déterminer un nombre de nids occupés, sans risques de causer trop de dérangement. Le décompte du nombre de jeunes par nid n’a pas été effectué dans toutes les régions. Pour la prochaine tournée, nous proposerons un protocole d’échantillonnage pour uniformiser cette prise d’information.

Pour les régions du sud du Québec, il faut effectivement débuter à la mi-juin parce qu’à cette période les jeunes sont déjà très développés. Il serait même possible de commencer à la deuxième semaine de juin.

Le décompte fait par les deux observateurs était souvent comparable et, lors de divergences, dans plusieurs cas c'est le chiffre le plus élevé qui a été retenu, puisque parfois un des deux observateurs n'avait pu observer une partie de la héronnière. En Outaouais, le décompte fait par un seul observateur a aussi donné des résultats satisfaisants et peut très bien être applicable pour les colonies de plus petite taille.

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Malgré des résultats relativement satisfaisants au niveau des héronnières connues, la procédure retenue ne permet pas d’obtenir des connaissances pour l’ensemble des héronnières du Québec puisque nous ne couvrons sans doute pas l’ensemble des colonies existantes. En effet, aucune recherche n’est effectuée pour tenter de déterminer si les oiseaux d’une colonie disparue se relocalisent ailleurs. Nous survolons uniquement les colonies qui sont sur le plan des habitats fauniques ainsi que celles qui ont été découvertes à l’occasion par d’autres équipes d’inventaire de la faune. Les tendances récentes que nous avons détectées pour les héronnières ne sont donc pas nécessairement représentatives des tendances qui prévalent dans l’ensemble de la province. Elles ne s’appliquent effectivement qu’aux héronnières connues. Compte tenu de la durée de vie limitée des arbres supportant des nids, il est facile de croire qu’une certaine dynamique puisse exister, les oiseaux pouvant délaisser graduellement les colonies vieillissantes pour en établir de nouvelles ailleurs (voir DesGranges et Desrosiers 1998). Ce phénomène semble prévaloir particulièrement dans les héronnières situées sur les étangs à castor, ces dernières ayant connu une baisse particulièrement marquée entre 1989 et 1992. Compte tenu de la difficulté de localiser les nouvelles héronnières sur l’ensemble du vaste territoire québécois, la tendance réelle de la population de Grand Héron est pratiquement impossible à établir de façon claire. Cependant, la possibilité qu’un déclin réel des populations de hérons soit en cours ne doit pas être écartée. Les indices relevés par le fichier ÉPOQ et par l’analyse des BBS tendent à confirmer les résultats des inventaires. Cette tendance souligne le besoin de continuer à procéder à un suivi périodique des héronnières existantes et d’identifier des moyens pour détecter la présence de nouvelles héronnières. Il serait avantageux de prévoir un budget supplémentaire pour effectuer une courte recherche sur un territoire d’un kilomètre autour d’une colonie disparue pour tenter de localiser une nouvelle colonie de remplacement.

Ce rapport présente tout de même un portrait assez complet de la situation des héronnières au Québec. Il serait surprenant que des colonies de grande taille puissent échapper longtemps aux différents survols effectués par les équipes d’inventaire de la FAPAQ ou par les différents utilisateurs de la forêt.

La région du Nouveau-Québec n’a jamais été couverte dans le programme d’inventaire des héronnières du Québec. Pourtant, dans le cadre d’études d’impact du développement hydroélectrique de la région, plusieurs colonies y ont été découvertes (Pierre Mousseau,

(23)

comm. pers.). DesGranges et Desrosiers (1998) suggéraient même que la population de Grands Hérons était en expansion au Québec et que celle-ci s’effectuait via une extension de l’aire de répartition de l’espèce vers le nord.

Une somme de 54 000 $ avait été prévue en 2002 pour l'inventaire de l'habitat du héron dans 14 régions du Québec. Nous avons utilisé 77 heures d'aéronef pour survoler l'ensemble des héronnières pour un budget de 60 000 $ (tableau 1). Nous n’avons pas dépassé les sommes disponibles puisque le Service canadien de la faune a défrayé une partie des coûts d’inventaire des colonies du couloir fluvial. Toutefois, il faudrait prévoir pour l’an 2006-2007, prochaines années d’inventaire, un budget d’environ 65 000 $ compte tenu que les coûts de location d’aéronef seront sûrement à la hausse, et que l’on devrait inclure le sud de la région 10.

(24)

5. REMERCIEMENTS

Cet inventaire a été réalisé en collaboration avec le personnel des directions régionales de l'aménagement de la faune suivantes: Guy Verreault de la région 01; Gilles Lupien, région 02;

Jean-Luc Brisebois, région 03; Daniel Dolan, région 04; Alain Lussier, région 05; Pierre Bilodeau, région 06; Bruno Beaudoin et Daniel St-Hilaire, région 07; Pierre Fournier et Jocelyn Mercier, région 08; Daniel Dorais, région 09 ; François Landry, région 11 ; Mario Leclerc, région 12 ; Réjean Dumas, région 14 ; Michel Bédard et François Renaud, région 15 et Martin Léveillé, région 16. À toutes ces personnes, nous adressons nos remerciements. Daniel St- Hilaire et Héloïse Bastien ont également commenté et enrichi le présent rapport, je les en remercie grandement. Nous voudrions également souligner la participation de Jean-François Rail et François Shaffer du Service canadien de la faune pour les données fournies lors de l’inventaire des héronnières des Îles-de-la-Madeleine ainsi que Louise Champoux pour le financement d’une partie des coûts d’inventaire de colonies le long du fleuve.

(25)

LISTE DES RÉFÉRENCES

ALAIN, G. 1991. Compte rendu du sixième atelier sur l'avifaune et le petit gibier tenu à Beauport (région 03) du 22 au 24 avril 1991, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Direction de la gestion des espèces et des habitats. 123 p.

BÉLANGER, L. et S. TREMBLAY. 1989. Distribution et caractéristiques forestières des héronnières du Québec. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. 57 p.

CHABOT, J. et D. ST-HILAIRE. 1991. Inventaire aérien des héronnières de la région de l'Outaouais en juin 1990. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Service de l’aménagement de la faune. 23 p.

DESGRANGES J.-L. et P. LAPORTE. 1983. Quatrième et cinquième tournées d'inspection des héronnières du Québec 1980-1981. Environnement Canada. Service canadien de la faune. 11 p.

DESGRANGES J.L. et A. DESROSIERS. 1998. Breeding distribution and population trends of the Great Blue Heron in Quebec, with special reference to the St. Lawrence River heronries. Environment Canada, CWS. Ministère de l’Environnement et de la Faune Service de la faune terrestre. 23 p.

DESROSIERS, A, C. MAISONNEUVE et R. McNICOLL, 1998. Inventaire des héronnières du Québec, été 1997. Ministère de l’Environnement et de la Faune , Direction de la faune et des habitats, SFT. 39 p.

DESROSIERS, ALAIN. 1993. Inventaire des héronnières du Québec, été 1992. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Direction de la faune et des habitats. Service de la faune terrestre. 40 p.

DOWNES, C.M. et B. T. COLLINS, 2003. The Canadian Breeding Bird Survey, 1967-2000.

Canadian Wildlife Service, Environnement Canada, Ottawa. Progress Notes No. 219 DUNN, E.H., C.M. DOWNES and B.T. COLLINS, 2000. The Canadian Breeding Bird Survey,

1967-1998. Canadian Wildlife Service, Environnement Canada, Ottawa. Progress Note No. 216.

GRAY, P.A., J.W. GRIER, G.D. HAMILTON, D.P. EDWARDS, 1980. Great Blue Heron colonies in northwestern Ontario, Canadian Field-Naturalist 94(2): 182-184.

LARIVÉE, J. 2003. Étude des populations d’oiseaux du Québec (ÉPOQ). Base de données ornithologiques. Rimouski : association québécoise des groupes d’ornithologues.

(26)

héronnières en 2001 et 2002

Prévision Réalisation Région nombre de

sites budget nombre de sites

nombre

d’heures budget

01 14 15 5h05 3,813*

02 9 11 3h45 2,804

03 8 8 2h05 1,570

04 12 13 4h35 3,439

05 18 20 3h10 2,392

06 2 2 0h50 600

07 80 12,0 80 11h05 10,000

08 36 12,0 36 16h00 12,007

09 26 27 8h25 6,280*

11 4 6a 3h00 2,243*

12 10 10 3h50 2,841*

14 13 8 2h20 1,742

15 58 8,0 55 8h55 7,746

16 20 22 4h20 3,237

TOTAL 310 54,000 313 77h25 60,714

a Deux héronnières aux IDLM ont été couvertes par le SCF.

* Le Service canadien de la faune a défrayé la moitié des coûts pour les régions 01, 09 et 11 ainsi qu’une partie pour la région 12.

(27)

comparaison avec le nombre de sites inventoriés et le nombre de héronnières répondant à la définition réglementaire en 1992, en 1997 et en 2001-2002 (plus de cinq nids actifs)

Nombre de héronnières

Inventoriées Réglementaires Région

1989

1992 1997 2001-02 1992 1997 2001-02

01 11 11 14 15 9 9 8

02 10 12 16 11 7 7 5

03 2 2 7 8 1 2 2

04 7 10 12 13 6 8 7

05 4 19 19 20 4 7 3

06 1 1 1 2 1 1 1

07 73 95 85 80 41 39 31

08 20 38 39 36 27 28 26

09 3 11 20 27 9 10 8

11 11 15 14 6a 8 4 4a

12 5 5 13 10 4 3 6

14 2 3 8 8 2 4 3

15 29 52 55 55 21 26 27

16 5 11 20 22 7 9 8

TOTAL 183 285 323 313 147 157 139

a Deux héronnières aux IDLM ont été couvertes par le SCF

(28)

Tableau 3. Nombre total de nids et nombre moyen de nids occupés par héronnière, par région administrative, en 1989, 1992, 1997 et 2001-2002

Nombre de héronnières Nombre de nids Nombre de nids/héronnière Région

1989 1992 1997 2001-02 1989 1992 1997 2001-02 1989 1992 1997 2001-02

01 11 9 9 8 656 292 176 218 59,6 32,4 19,6 27,3 02 10 7 7 5 797 545 369 177 79,7 77,9 52,7 35,4 03 2 1 2 2 160 103 19 40 80,0 103,0 9,5 20,0 04 7 6 8 7 287 364 376 333 41,0 60,7 47,0 47,6 05 4 4 7 3 99 83 105 59 24,7 20,7 15,0 19,7 06 1 1 1 1 463 200 251 170 463,0 200,0 251,0 170,0 07 73 41 39 31 852 722 566 389 11,7 17,6 14,5 12,5 08 20 27 28 26 352 671 847 639 17,6 24,8 30,3 24,6 09 3 9 10 8 120 238 176 192 40,0 26,4 17,6 24,0 11 11 8 4 4 432 134 92 76 39,3 16,7 23,0 19,0 12 5 4 3 6 81 179 89 161 16,2 44,7 29,7 26,8 14 2 2 4 3 871 1310 828* 1362 435,5 655,0 207,0 454 15 29 21 26 27 438 286 393 529 15,1 13,6 15,1 19,6 16 5 7 9 8 431 450 353 198 86,2 64,3 39,2 24,8

TOTAL 183 147 157 139 6039* 5577 4640* 4543 33,0 37,9 29,6 32,7

*Décompte partiel et estimation du nombre total de nids pour la héronnière de Grande Île.

(29)

Tableau 3a. Comparaison des données sur toutes les héronnières (un nid et plus) entre 1992, 1997 et 2001-2002. Moyenne du nombre de nids occupés par héronnière.

Nombre de héronnières Nombre de nids Nombre de nids/héronnière Région

1992 1997 2001-02 1992 1997 2001-02 1992 1997 2001-02

01 10 11 10 296 181 223 29,6 16,5 22,3

02 7 8 5 545 371 177 77,9 46,4 35,4

03 1 3 2 103 21 40 103,0 7,0 20,0

04 7 11 8 368 380 335 52,6 34,5 41,9

05 7 11 11 88 113 75 12,6 10,3 6,8

06 1 1 1 200 251 170 200,0 251,0 170,0

07 59 61 55 766 611 461** 13,0 10,0 8,38

08 30 32 28 678 857 642 22,6 26,8 22,9

09 9 10 9 238 176 195 26,4 17,6 21,7

11 8 5 5 134 96 80 16,7 19,2 16,0

12 4 5 6 179 94 161 44,7 18,8 26,8

14 3 6 5 1311 833* 1367 437,0 138,8 273,4

15 31 36 35 306 423 545 9,9 11,7 15,6

16 8 10 11 451 354 203 56,4 35,4 18,4

TOTAL 185 210 191 5663 4761 4674 30,6 22,7 24,5

*Décompte partiel et estimation du nombre total de nids pour la héronnière de Grande Île.

**Évaluation du nombre de nids dans les colonies de moins de cinq nids pour la région 07.

(30)

25 d’abondance.

Classe d’abondance

A B C D Total

Type

Habitat 1989 1992 1997 2001 2002

1989 1992 1997 2001 2002

1989 1992 1997 2001 2002

1989 1992 1997 2001 2002

1989 1992 1997 2001 2002 Étang à

castor

54 29 31 33 24 25 23 16 6 4 6 5 1 2 - 2 85

(47%)

60

(41%)

59

(38%)

56

(40%)

Île 12 11 14 10 21 20 28 22 15 17 16 19 13 16 13 13 61

(33%)

64

(44%)

71

(45%)

64

(46%)

Riverain/

Forestier

11 7 10 7 9 7 9 6 7 4 6 4 10 5 2 2 37

(20%)

23

(15%)

27

(17%)

19

(14%)

Total 77

(42%) )

47

(32%)

54

(34%)

50

(36%)

54

(30%)

52

(35%)

60

(38%)

44

(32%)

28

(15%)

24

(16%)

28

(18%)

28

(20%)

24

(13%)

23

(16%)

15

(10%)

17

(12%)

183 147 157 139

Classe d’abondance A = 5 à 10 nids B = 11 à 25 nids C = 26 à 50 nids D = 51 nids et plus

(31)

26 Classe d’abondance

A B C D Total

Région

1989 1992 1997 2001 2002

1989 1992 1997 2001 2002

1989 1992 1997 2001 2002

1989 1992 1997 2001 2002

1989 1992 1997 2001 2002 01 1 2 2 2 4 1 6 2 3 4 - 3 3 2 1 1 11(6%) 9(6%) 9(6%) 8(6%) 02 - - 2 - - 2 2 1 5 - 1 3 5 5 2 1 10(5%) 7(5%) 7(4%) 5(4%) 03 - - 1 1 - - 1 - - - - 1 2 1 - - 2(1%) 1(1%) 2(1%) 2(1%) 04 1 - 1 1 4 2 2 3 1 1 3 1 1 3 2 2 7(4%) 6(4%) 8(5%) 7(5%)

05 1 1 4 1 - 2 2 1 2 1 1 1 1 - - - 4(2%) 4(3%) 7(4%) 3(2%)

06 - - - - - - - - - - - - 1 1 1 1 1(1%) 1(1%) 1(1%) 1(1%)

07 45 21 20 19 24 13 14 9 3 5 5 3 1 2 - - 73(40%) 41(28%) 39(25%) 31(22%)

08 6 5 4 4 10 12 9 12 2 8 10 7 2 2 5 3 20(11%) 27(18%) 28(18%) 26(19%)

09 - 2 3 1 - 5 5 3 3 - 2 4 - 2 - - 3(1%) 9(6%) 10(7%) 8(6%) 10 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 11 1 5 - 2 3 2 3 1 3 - 1 - 4 1 - 1 11(6%) 8(5%) 4(2%) 4(3%)

12 3 - 1 2 1 1 1 2 1 2 - 1 - 1 1 1 5(3%) 4(3%) 3(2%) 6(4%)

14 - 1 2 - 1 - 1 1 - - - 1 1 1 1 1 2(1%) 2(1%) 4(2%) 3(2%)

15 18 9 14 14 8 9 8 7 3 3 3 1 - - 1 5 29(16%) 21(14%) 26(17%) 27(19%)

16 1 1 1 3 - 2 5 2 2 2 2 2 2 2 1 1 5(3%) 7(5%) 9(6%) 8(6%)

TOTAL 77 (42%)

47 (32%)

55 (35%)

50 (36%)

54 (30%)

52 (35%)

59 (38%)

44 (32%)

28 (15%)

25 (17%)

28 (18%)

28 (20%)

24 (13%)

23 (16%)

15 (9%)

17 (12%)

183 147 157 139

(32)

27 Type d’habitat

Étang à castor Île Riverain/forestier Total

Région

1989 1992 1997 2001 2002

1989 1992 1997 2001 2002

1989 1992 1997 2001 2002

1989 1992 1997 2001 2002 01 - - - - 11 9 9 8 - - - - 11(6%) 9(6%) 9(6%) 8(6%)

02 - - - - 3 2 4 3 7 5 3 2 10(5%) 7(5%) 7(4%) 5(4%)

03 - - - - 1 1 1 1 1 - 1 1 2(1%) 1(1%) 2(1%) 2(1%)

04 - - - - 6 5 6 6 1 1 2 1 7(4%) 6(4%) 8(5%) 7(5%)

05 1 3 5 1 - - - - 3 1 2 2 4(2%) 4(3%) 7(4%) 3(2%)

06 - - - - 1 1 1 1 - - - - 1(1%) 1(1%) 1(1%) 1(1%)

07 62 36 33 28 5 2 3 1 6 3 3 2 73(40%) 41(28%) 39(25%) 31(22%)

08 - - 1 - 20 25 26 23 - 2 1 3 20(11%) 27(18%) 28(18%) 26(19%)

09 - - - - 3 8 8 8 - 1 2 - 3(1%) 9(6%) 10(7%) 8(6%)

10 - - - - - - - - - - - - - - 11 - - - - 1 1 1 1 10 7 3 3 11(6%) 8(5%) 4(2%) 4(3%)

12 1 1 - 1 2 2 3 4 2 1 - 1 5(3%) 4(3%) 3(2%) 6(4%)

14 - - - 1 2 1 3 2 - 1 1 - 2(1%) 2(1%) 4(2%) 3(2%)

15 20 17 17 20 4 4 3 4 5 - 6 3 29(16%) 21(14%) 26(17%) 27(19%)

16 1 3 4 5 2 3 3 2 2 1 2 1 5(3%) 7(5%) 9(6%) 8(6%)

TOTAL 85 60 60 56 61 64 71 64 37 23 26 19 183 147 157 139

(47%) (41%) (38%) (40%) (33%) (44%) (45%) (46%) (20%) (15%) (17%) (14%)

(33)

28 Nombre de jeunes/

Nid par type d’habitat

Nombre de jeunes/

Nid par classe d’abondance Année Jeunes Nids Jeunes/

Nids Étang à

castor Île Riverain/

Forestier A B C D

1992 1758 690 2,55 2,40 2,58 2,44 2,59 2,48 2,67 2,54

1997 3002 1152 2,61 2,62 2,59 2,69 2,44 2,60 2,84 2,47

2001-2002 3011 1212 2,48 2,52 2,48 2,53 2,54 2,48 2,59 2,43

(34)

29 héronnières de plus de cinq nids

Type d’habitat (nids total) Type d’habitat (nid par héronnière) Année Héronnières Nids

Étang à

castor Île Riverain/

Forestier

Étang à

castor Île Riverain/

Forestier 1992 161* 6021 925 4309 787 15,7 55,2 32,8

1997 157 4624 833 3269 522 14,1 46,0 19,3

2001-2002 139 4543 773 3352 418 13,8 52,4 22,0

*Comprenant certaines colonies localisées après l’inventaire.

(35)

Figure 1. Régions administratives du Québec en 2001-2002

(36)

Figur e 2 Cons tan ce annue lle du Gr and Hé r on s e lon ÉPOQ Données du 1er av ril au 31 oc tobre

2 0 ,0 0 2 2 ,0 0 2 4 ,0 0 2 6 ,0 0 2 8 ,0 0 3 0 ,0 0 3 2 ,0 0 3 4 ,0 0 3 6 ,0 0

Anné e

Constance

Figure 3. Constance annuelle du Bihoreau gris selon ÉPOQ Données du 1er avril au 31 octobre

0,00 2,00 4,00 6,00 8,00 10,00 12,00 14,00

1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Année

Constance

(37)

ANNEXE

Fiche d’inventaire d’une héronnière

Numéro d’habitat :03 _____ ________ _____ Numéro d’inventaire:__________

Date d’inventaire :_______ _______ 1997 Carte : _______________________

Toponymie : _____________________________

Localisation Mercator _________________

Coordonnées : latitude : __________________

longitude : _____________________

Altitude de vol :______________ Distance latérale: _________________

Photo no : _______________

Dénombrement Observateur 1 Observateur 2 Résultat retenu

1er 2e 1er 2e

Nombre de nids occupés : _____ _____ _____ _____ __________

Nombre de nids non-occ.: _____ _____ _____ _____ __________

Total de nids _____ _____ _____ _____ __________

Espèce(s)présente(s) _____________ ______________ ______________

Description habitat

Composition végétale: Feuillus ____% Résineux ____% Arbres morts _____%

Emplacement : Étang à castor ! Île ! Riverain ! Forestier ! Vulnérabilité au dérangement : Faible ! Moyen ! Fort ! Source de dérangement : ________________________________

Perturbation lors du survol : ________________________________

Nombre de jeunes par nid :

_____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____

_____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____

_____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____

_____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____

_____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____ _____

Nom navigateur : _____________________ Nom observateur : ____________________

Nom pilote : ______________________ Compagnie : ____________________

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