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INVENTAIRE AÉRIEN DE L’ORIGNAL (ALCES ALCES) DANS LA ZONE DE CHASSE 17 À L’HIVER 2009

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INVENTAIRE AÉRIEN DE L’ORIGNAL (ALCES ALCES) DANS LA ZONE DE CHASSE 17 À L’HIVER 2009

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INVENTAIRE AÉRIEN DE L’ORIGNAL (ALCES ALCES) DANS LA ZONE DE CHASSE 17 À L’HIVER 2009

par Mathieu Morin Andrée-Anne Tremblay

Stéphane Rivard

Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Chibougamau, novembre 2009

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Référence à citer :

MORIN, M., A.-A TREMBLAY et S. RIVARD. 2009. Inventaire aérien de l’orignal (Alces alces) dans la zone de chasse 17 à l’hiver 2009. Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Nord-du-Québec, Direction de l’expertise, Chibougamau. 26 p.

Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec, 2009 ISBN 978-2-550-57374-6 (version imprimée)

ISBN 978-2-550-57367-8 (PDF)

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ÉQUIPE DE RÉALISATION

Responsable de l'inventaire,

et rédaction Mathieu Morin, biologiste

Coordination Mathieu Morin, biologiste

Stéphane Rivard, technicien de la faune

Préparation Lyna Lambert, technicienne de la faune Stéphane Rivard, technicien de la faune

Andrée-Anne Tremblay, technicienne de la faune

Cartographie Lyna Lambert, technicienne de la faune

Andrée-Anne Tremblay, technicienne de la faune

Équipages Pilotes Jean-François Sénéchal (Cessna 337, GTEL) Antoine Terme (Cessna 337, FDPQ)

Gaétan Thibeault (Astar 350BA, FHVH) David Weyman (Cessna 337, GYOB) Navigateurs Pierre Fournier, technicien de la faune

Louis Jourdain, technicien de la faune Lyna Lambert, technicienne de la faune Pascal Ouellet, technicien de la faune Stéphane Rivard, technicien de la faune

Andrée-Anne Tremblay, technicienne de la faune Observateurs Sylvie Beaudet, biologiste

Marc Bélanger, technicien de la faune Anne-Marie Bouchard, biologiste Vincent Brodeur, biologiste

Pierre-Luc Fortin, technicien forestier Pierre Fournier, technicien de la faune Jean-Yves Grenier, technicien de la faune Daniel Guérin, technicien de la faune Louis Jourdain, technicien de la faune Mike Laforge, technicien de la faune Lyna Lambert, technicienne de la faune Mathieu Morin, biologiste

Sylvain Ranger, agent de protection de la faune Stéphane Rivard, technicien de la faune

Andrée-Anne Tremblay, technicienne de la faune

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RÉSUMÉ

La population d’orignaux de la zone de chasse 17, située entre le 49e et le 50e parallèle, est sujette à une chasse sportive et une chasse de subsistance par les Cris. Selon les résultats d’inventaire de population obtenus en 1996, l’estimation du niveau maximal de récolte que cette population pouvait soutenir se chiffrait à 140 orignaux. Comme ce nombre se situe en deçà du niveau de récolte de 158 orignaux garanti aux Cris, par la Convention de la Baie- James et du Nord québécois (CBJNQ), le potentiel de récolte dans un cadre durable leur appartient totalement. À la suite d’une forte augmentation du succès de chasse chez les sportifs, le niveau de la population d’orignaux devait être vérifié par un inventaire afin de réajuster le tableau de chasse. L’inventaire s’est donc déroulé du 15 février au 12 mars 2009 et a généré les résultats suivants :

1. La densité estimée à l’échelle de la zone est de 0,78 orignal/10 km2 (± 0,1). C’est une augmentation de près de 76 % par rapport à 2003. Ceci revient à une croissance annuelle de 9,86 %. Comme la superficie d’habitats disponibles est de 20 170 km2, la population estimée à l’échelle de la zone est de 1 581 orignaux (± 218). Cette forte croissance est certainement due à l’effet conjugué de la protection des femelles et de la disponibilité d’habitats favorables qui est en augmentation dans la zone.

2. La croissance s’est principalement observée dans les parcelles de la strate faible, compte tenu de la dominance du couvert résineux dans les parcelles associées à cette strate, les modifications apportées pour l’activité forestière ont eu plus d’effets positifs sur la qualité et la quantité de l’habitat.

3. La proportion de femelles dans la population a augmenté significativement depuis 1996, passant de 44,9 % à 55,6 %, augmentant ainsi le potentiel de croissance.

4. La productivité en 2009 (45,9 faons/100 femelles) est semblable à 2003 (42,2 faons/100 femelles), mais plus faible qu’en 1996 (70,5 faons/100 femelles) qui fut sans doute une année d’exception. La productivité en 2009 semble plus représentative de la valeur en milieu nordique et en présence de prédateur. La proportion de faons dans la population est de 25,5 %, soit dans les valeurs moyennes attendues (20 % - 25 %).

5. Le taux d’exploitation en 2008 est estimé entre 10 % et 12 %, soit un prélèvement de 176 orignaux.

La population d’orignaux dans la zone 17 est donc en forte croissance en raison de 13 années de protection des femelles.

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TABLE DES MATIÈRES

Page

ÉQUIPE DE RÉALISATION... iii

RÉSUMÉ ...v

TABLE DES MATIÈRES...vii

LISTE DES TABLEAUX...ix

LISTE DES ANNEXES ...xi

1. INTRODUCTION ...1

2. MÉTHODES ...3

3. RÉSULTATS...5

4. DISCUSSION ...9

5. RECOMMANDATIONS...15

REMERCIEMENTS ...17

LISTE DES RÉFÉRENCES ...19

ANNEXES ...21

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LISTE DES TABLEAUX

Page

Tableau 1. Caractéristique de l'échantillonnage utilisé lors de l’inventaire

de l’orignal de la zone 17 à l’hiver 2009 et densité estimée par strate. ...5 Tableau 2. Résultat du test de Student pour échantillons appariés

(α = 5 %) entre les parcelles inventoriées à la fois en 1996 et 2009. ...6 Tableau 3. Structure de la population d’orignaux de la zone 17 à l’hiver

2009. ...6 Tableau 4. Comparaison du taux d’exploitation de l’orignal dans la zone

de chasse 17 estimé suite aux trois derniers inventaires. Le

taux entre parenthèses inclut une majoration de 15 % pour les

orignaux récoltés mais non enregistrés. ...13

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LISTE DES ANNEXES

Page

Annexe 1. Résumé des paramètres d’inventaire et des résultats. ... 23 Annexe 2. Estimation du taux d'exploitation pour la saison de chasse 2008. ... 23 Annexe 3. Conditions prévalant lors de l’inventaire aérien de l’orignal

dans la zone 17 à l’hiver 2009... 24 Annexe 4. Ressources humaines investies pour l’inventaire aérien de

l’orignal dans la zone de chasse 17 à l’hiver 2009... 24 Annexe 5. Ventilation des ressources financières nécessaires à la

réalisation de l’inventaire aérien de l’orignal dans la zone de chasse 17 à l’hiver 2009... 25 Annexe 6. Localisation des parcelles de l’inventaire aérien de l’orignal

dans la zone de chasse 17 à l’hiver 2009... 25

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1. INTRODUCTION

La population d’orignaux de la zone de chasse 17, située entre le 49e et le 50e parallèle, fait l’objet d’une chasse sportive et d’une chasse de subsistance par les Cris.

Selon les résultats d’inventaire de population obtenus en 1996, l’estimation du niveau maximal de récolte que cette population pouvait soutenir se chiffrait à 140 orignaux.

Comme ce nombre se situe en deçà du niveau de récolte de 158 orignaux garanti aux Cris, par la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ), le potentiel de récolte dans un cadre durable leur appartient totalement.

Cependant, après des discussions et échanges de correspondance entre les autorités gouvernementales et les Cris en 1996, ces derniers prirent la décision d’allouer un nombre de 40 orignaux pour la chasse sportive par les non-autochtones au lieu de se réserver totalement le tableau de chasse. Pour s’assurer que ce nombre octroyé par les Cris ne soit pas dépassé, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (alors le ministère de l’Environnement et de la Faune) a alors mis en place des mesures particulières pour contrôler la récolte sportive en restreignant la chasse uniquement aux mâles adultes et en réduisant la période de chasse sportive de 23 à 16 jours.

De 1996 à 2002, ces mesures ont été très efficaces et la récolte sportive a varié annuellement entre 20 et 42 orignaux. Cependant, de 2003 à 2008, le prélèvement par la chasse sportive a dépassé la valeur de 40 orignaux, en variant entre 60 et 89. Le nombre de permis vendus a également augmenté, passant de 545 en 2003 à 745 en 2008. Le succès de chasse moyen est également nettement plus élevé depuis 2003, passant de 6 % entre 1997 et 2002 à 11,4 % entre 2003 et 2008.

En réaction à l’augmentation de la récolte par la chasse sportive, les représentants cris au Comité conjoint de chasse, de pêche et de piégeage (CCCPP) ont alors demandé au Ministère d’envisager la mise en place d’autres modalités de contrôle pour respecter la limite de 40 orignaux attribuée aux chasseurs sportifs en 1996. Avant d’élaborer de nouvelles modalités de gestion, un examen approfondi des données sur la récolte, sur l’évolution du couvert forestier et sur les inventaires aériens de 2003 et

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1996 a été réalisé par Leblanc (2007). Cet exercice a fourni plusieurs pistes sur les causes à l’origine de la hausse récente de la récolte sportive dans la zone 17. En effet, plusieurs paramètres examinés pointaient vers une plus grande disponibilité d’orignaux dans la zone de chasse 17, à la fois pour les chasseurs sportifs et pour les Cris, tendance non perceptible dans la comparaison des inventaires aériens de 1996 et 2003. Pour le MRNF, il semblait donc possible à ce moment de penser à augmenter et maintenir la limite du tableau de chasse pour les chasseurs sportifs et les chasseurs cris au niveau actuel. Un inventaire complet de la zone de chasse s’avérait toutefois nécessaire afin de confirmer cette tendance et son ampleur, et d’envisager correctement les mesures à prendre pour la gestion de cette ressource dans le contexte particulier de la zone de chasse 17.

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2. MÉTHODES

Compte tenu du partage de la ressource orignal entre Cris et chasseurs sportifs dans la zone 17, et de l’absence de différences significatives entre les résultats d’inventaire de 2003 et ceux 1996 (St-Pierre et al, 2005), la stratégie d’échantillonnage devait permettre d’améliorer la capacité de détecter sur le plan statistique une faible variation dans les effectifs de population.

Ainsi, il a été convenu de comparer les résultats de 1996 à 2009 en inventoriant à nouveau un certain nombre de parcelles de 1996 (annexe 6). La même stratification fut également appliquée pour réduire la variance intra strate. Tel que proposé dans les normes d’inventaire, le découpage utilisait les unités Mercator comme parcelles de base. Les strates forte, moyenne et faible comprenaient respectivement 13, 74 et 245 parcelles de 60 km2 (voir Lapointe et Rivard [1996] pour les détails de la stratification).

Les parcelles de la strate forte ont toutes été sélectionnées, alors que 46 et 68 parcelles des strates moyenne et faible furent tirées au hasard en s’assurant qu’environ 50 % de parcelles étaient identiques à celles survolées en 1996. Ceci dans le but de procéder à une analyse de données appariées sur le nombre d’orignaux présents à l’intérieur des mêmes parcelles survolées en 1996 et 2009. Cette approche statistique permet en effet de détecter de plus petites différences statistiques, car la variance intragroupe se trouve ainsi réduite considérablement.

L’inventaire s’est déroulé du 15 février au 12 mars 2009 à partir de trois bases d’opération situées à Chibougamau, Lebel-sur-Quévillon et Matagami. Trois avions de type Cessna 337 et un hélicoptère de type Astar 350BA furent utilisés pour le survol des parcelles, le décompte et le sexage des orignaux.

Les données furent analysées en utilisant le logiciel INVENT.ORI (Leblanc et al, 1996). Toutefois, on a dû éliminer au hasard l’équivalent de 20 km2 des parcelles de la strate forte qui avaient été survolées pour transformer les huit parcelles de 100 km2 en 13 parcelles de 60 km2.

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Un test de Kruskall-Wallis a été utilisé pour vérifier la validité de la stratification et pour comparer le nombre d’orignaux dans les parcelles selon la base d’opération. Ce test fut sélectionné en raison de l’hétérogénéité des variances détectée par un test de Bartlett. Un test de Student pour échantillons appariés a été appliqué pour comparer les parcelles identiques à celles de 1996. L’approximation normale a été utilisée pour les autres comparaisons statistiques.

Le taux de visibilité appliqué est de 0,73 (Crête et al, 1986) alors que le seuil de signification (α) a été établi à 10 % pour l’ensemble des résultats, sauf pour le test de Student pour échantillons appariés où un seuil de signification de 5 % fut appliqué.

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3. RÉSULTATS

La densité d’orignaux estimée à l’hiver 2009 s’élève à 0,78 orignal/10 km2 (IC = 13,5 %). Pour la zone inventoriée, la population estimée serait ainsi de 1 562 ± 215 orignaux à l’hiver 2009. Selon la superficie en habitats disponibles dans la zone de chasse (20 170 km2), les effectifs d’orignaux atteindraient le nombre de 1 581 ± 218 individus. La précision obtenue des estimés est très élevée (13,8 %) et elle dépasse les objectifs visés par les normes d’inventaire (Courtois 1991).

La densité estimée en 2009 est significativement plus élevée que celles obtenues en 1996 (Z = 4,85; P < 0,10) et 2003 (Z = 4,22; P < 0,10), qui se chiffraient respectivement à 0,42 (Lapointe et Rivard, 1996) et 0,45 (St-Pierre et al, 2005) orignal/10 km2. Ceci équivaut à un accroissement de 9,86 % annuellement depuis 2003.

La densité moyenne des strates forte, moyenne et faible (tableau 1) fut estimée respectivement à 1,46 ± 30,1 %, 0,53 ± 26,4 % et 0,54 ± 22,2 % orignal/10km2 en 2009. Une différence significative fut décelée entre les strates forte et faible (Zh = 5,98;

P < 0,067). Toutefois, il n’y avait aucune différence entre les valeurs moyennes obtenues pour les strates moyenne et faible.

Tableau 1. Caractéristique de l'échantillonnage utilisé lors de l’inventaire de l’orignal de la zone 17 à l’hiver 2009 et densité estimée par strate.

Strate Nbre parcelles

Nbre parcelles survolées

Taux de sondage

(%)

Densité estimée (ori/10km2)

IC % (α = 0,10)

Faible 245 68 27,8 0,54 22,2

Moyenne 74 46 62,2 0,53 26,4

Forte 13 13 100,0 1,46 30,1

Total 332 127 38,25 0,784 13,53

Taux de visibilité de 0,73

Suite au tirage des parcelles à survoler, 76 parcelles se sont avérées communes à celles inventoriées en 1996; soit 36 dans la strate faible, 33 dans la strate moyenne et 6 dans la strate forte. Le nombre total d’orignaux détectés dans les parcelles

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inventoriées à la fois en 2009 et 1996 a augmenté significativement (test de Student pour échantillons appariés, Z = 2,955; P < 0,0016). L’augmentation s’est d’ailleurs chiffrée à 76,8 %, soit un taux de croissance annuel moyen de 4,5 %. Une augmentation significative des effectifs a été détectée pour la strate faible seulement (tableau 2). La tendance était également à la hausse pour les parcelles de la strate moyenne, mais cette différence n’était pas statistiquement significative au seuil de 10 %. Aucune tendance ne fut décelée dans les résultats de la strate forte.

Tableau 2. Résultat du test de Student pour échantillons appariés (α = 5 %) entre les parcelles inventoriées à la fois en 1996 et 2009.

Strate D.L. Différence

moyenne Statistique Probabilité

Faible 35 1,25 1,833 0,038 *

Moyenne 32 1,15 1,372 0,09

Forte 5 9,00 1,788 0,067

Total 75 1,79 2,955 0,0021*

* : indique une différence significative.

Le nombre de faons par 100 femelles en 2009 (tableau 3) est estimé à 45,9 ± 7,1, ce qui est similaire à la valeur obtenue en 2003 (42,1 ± 9,3 faons par 100 femelles) (Z = 0,534; P = 0,70). Par contre, cet indice de productivité est nettement inférieur à celui estimé en 1996 (Z = 3,366; P < 0,0004) qui s’élevait alors à 70,5 ± 9,7 faons par 100 femelles. Le pourcentage de faons en 2009 (25,5 ± 3 %) ne différait pas de celui estimé en 2003 (22,6 ± 4,3 %, Z = 0,910; P = 0,82), mais il était inférieur à celui évalué en 1996 (31,6 ± 3,3 %, Z = 2,250; P < 0,012).

Tableau 3. Structure de la population d’orignaux de la zone 17 à l’hiver 2009.

Orignaux par 100 femelles

Pourcentage de mâles adultes

Pourcentage dans la population (Moy. ± IC)

Mâles Faons Mâles Femelles Faons

34 ± 6,7 45,9 ± 7,1 25,4 ± 3,7 18,9 ± 3 55,6 ± 3,1 25,5 ± 3 (α = 0,10)

Le rapport des sexes observé en 2009 favorise les femelles (55,6 ± 3,1 %). Aucune différence ne fut observée par rapport à 2003 (53,7 ± 4,2 % femelles, Z = 0,599;

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P = 0,73). Par contre, la proportion de femelles a augmenté de près de 24 % depuis 1996 alors qu’elle comptait pour 44,9 ± 3,1 % de la population (Z = 4,015; P < 0,10).

Les résultats d’inventaire montrent également des différences dans l’abondance d’orignaux selon les bases d’opération (test de Kruskal-Wallis, Hc = 16,8; P < 0,0002).

Pour déterminer les bases d’opération qui sont responsables de cette hétérogénéité, un test non paramétrique de comparaison multiple pour échantillons d’effectifs inégaux fut appliqué (Scherrer, 1984). Les parcelles inventoriées dans le secteur de Chibougamau avaient moins d’orignaux que celles inventoriées à partir de Matagami (test non paramétrique de comparaison multiple pour échantillons d’effectifs inégaux, Scherrer 1984, Zh = -3,31; P < 0,067) et de Lebel-sur-Quévillon (Zh = -4,73; P < 0,067).

À titre comparatif, on détectait environ 5,7 orignaux en moyenne par parcelle dans le secteur de Lebel-sur-Quévillon comparativement à 3,80 pour Matagami et 2,34 pour Chibougamau.

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4. DISCUSSION

Les résultats de l’inventaire aérien de 2009 confirment l’augmentation appréhendée du cheptel d’orignaux à la suite de l’examen de différents indices issus de la récolte, sportive et de subsistance, et des modifications du couvert forestier dans la zone 17 (voir Leblanc 2007). En effet, en utilisant l’estimation des effectifs totaux pour la zone, l’augmentation se chiffrerait à 74 % depuis 2003, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de l’ordre de 9,86 %. Dans l’hypothèse où les effectifs de population estimés en 2003 et 2009 correspondraient aux valeurs estimées les plus faibles, c’est-à-dire les bornes inférieures en considérant l’intervalle de confiance de l’estimateur, le taux de croissance des effectifs aurait atteint 10,6 %.

Cette croissance notable de la population d’orignaux s’est fort probablement amorcée au début des années 2000, sans toutefois qu’il soit possible de la détecter dans les résultats d’inventaire de 2003, compte tenu des limites des outils statistiques. Comme ce fut observé dans d’autres zones de chasse, la protection des femelles est un des principaux facteurs responsables de cette augmentation. Même si la productivité des femelles semble inférieure à la moyenne des autres zones de chasse, un nombre croissant de femelles en âge de se reproduire contribue inexorablement à une croissance de la productivité. L’augmentation concomitante du succès de chasse, davantage que le nombre total de bêtes récoltées par la chasse sportive, témoigne bien de cette augmentation de la disponibilité d’orignaux durant cette période.

L’estimation de la productivité obtenue en 2009 se compare étroitement aux valeurs estimées dans la zone 17 en 2003 (42,1 ± 22,1 %), 1991 (35,4 ± 5 %) et 1985 (41,0 ± 16 %) (St-Pierre et al, 2005). Une productivité variant entre 35 et 45 faons par 100 femelles semble donc caractériser cette population. Elle est inférieure à la valeur moyenne estimée pour le Québec, soit 53,5 faons par 100 femelles (Lefort, 2009, comm. pers.)1. Dans la zone 16 directement au sud, la productivité est d’ailleurs plus élevée, car elle se chiffre à environ 66 faons par 100 femelles (Paré, 2003 dans Lamontagne et Lefort, 2004). Crête et Dussault (1986) considèrent qu’un ratio

1 Ministère des Ressources naturelles et de la Faune.

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supérieur à 60 faons par 100 femelles indique une productivité excellente; moyenne lorsque entre 40 et 60, et déficiente lorsque inférieur à 40. La productivité dans la zone 17 pourrait donc être qualifiée de faible. La forte productivité mesurée en 1996 (70,5 faons/100 femelles) pourrait être attribuée à une plus grande proportion de femelles matures, plus productives et plus méfiantes, donc moins sujettes à l’abattage, alors que les modalités de chasse avant 1996 permettaient la récolte de femelles. Bien que l’hypothèse d’un aléa de l’échantillon ne peut être écartée, l’explication précédente semble plus plausible dans une situation où la population était en décroissance à cette époque.

Courtois et al (1993) ont observé un taux de survie très élevé chez les faons sur la Côte-Nord en raison de l’impact marginal de la prédation, ce qui compenserait pour la productivité moindre des milieux nordiques. Le taux de mortalité naturelle annuel mesuré lors de cette étude était de 8,9 % et est considéré comme moyen en Amérique du Nord (Courtois et al 1993). Bien qu’on ne connaisse pas le taux de mortalité naturelle engendré par le loup ou l’ours noir dans la zone 17, on peut penser qu’il se situe dans le même ordre de grandeur, soit entre 8 % et 10 %.

La comparaison des parcelles inventoriées à la fois en 1996 et 2009 indique que l’augmentation des effectifs d’orignaux se serait manifestée particulièrement dans les portions du territoire associées à la strate faible (tableau 1). En effet seule cette strate montre une différence significative dans le nombre d’orignaux observés entre 1996 et 2009 bien que dans la strate moyenne, on se rapproche du seuil de signification indiquant une tendance à la hausse.

La strate faible représente la majeure partie de l’habitat disponible dans la zone 17.

Or, compte tenu de la dominance du couvert résineux dans les parcelles associées à cette strate, les modifications apportées par l’activité forestière ont eu plus d’effets positifs sur la qualité et la quantité de l’habitat pour l’orignal que les parcelles classées dans la strate forte relativement bien pourvues en peuplements feuillus et mixtes, , jeunes ou matures ou en régénération. Les effets d’une augmentation de la disponibilité de peuplements feuillus, mixtes ou en régénération plus favorables à

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l’orignal seraient donc plus importants dans les strates dont la qualité des habitats, et par conséquent le potentiel, pour l’orignal était moindre avant les perturbations.

Dans l’ouest de la zone de chasse, l’examen des données d’inventaire forestier a démontré que les peuplements feuillus et mixtes ont remplacé des peuplements résineux durant les années 70, tendance qui est moins marquée dans l’est de la zone.

Globalement, les superficies occupées par les peuplements feuillus et mixtes ont presque doublé durant les trente dernières années, passant de 8,6 % dans les années 70 à 16,2 % dans les années 90 (Leblanc, 2007). Enfin, lors de l’inventaire en 2003, l’équipe avait observé un grand nombre de sites à bon potentiel d’habitat pour l’orignal, mais qui n’étaient pas fréquentés au moment de l’inventaire (St-Pierre et al, 2005), probablement à cause de la plus faible densité d’orignaux présente à ce moment. Avec la croissance des effectifs, ces sites sont colonisés par des jeunes adultes en dispersion. Une étude plus approfondie de l’évolution de l’habitat sera effectuée à partir de données écoforestières pour documenter davantage cet aspect.

La proportion de femelles dans la population a augmenté entre 1996 et 2009, ce qui reflète bien les résultats des mesures prises en 1996 visant à protéger les femelles dans le cadre de la chasse sportive. Les chasseurs cris ont également redirigé de façon volontaire leur effort de chasse vers le segment mâle. Durant cette même période, le nombre de mâles par 100 femelles est passé de 52,4 à 34,0. Cette baisse est également perceptible dans la proportion de mâles dans la population. En effet, les mâles comprenaient 23,5 % des effectifs observés en 1996 comparativement à 18,9 % en 2009. Il est généralement reconnu que pour maintenir une bonne productivité, la proportion de mâles adultes devrait se maintenir à plus de 30 % (Lamontagne et Lefort, 2004). Toutefois, Taquet et al (1999) ont démontré qu’un rapport des sexes fortement débalancé (19 % de mâles adultes) n’avait pas d’effets sur la survie des faons en raison d’une fécondation tardive des femelles. Or, comme la productivité de 2009 est similaire à celle 2003, soit près de 45 faons par 100 femelles, rien n’indique qu’une proportion insuffisante de mâles caractérise cette population. En d’autres termes, il y aurait suffisamment de mâles pour assurer la reproduction dans ce cheptel dont les effectifs sont fortement représentés par des femelles.

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Les résultats de la chasse sportive ont démontré une augmentation de la récolte entre 2002 et 2006. Cette hausse s’est poursuivie en 2007 et 2008 où on a enregistré respectivement 89 et 82 orignaux alors que les Cris présentaient une récolte de 106 orignaux en 2007-2008 et de 120 orignaux en 2008-20092. Cette augmentation de la récolte s’est traduite par une hausse de 2,5 % du taux d’exploitation global (chasse sportive et de subsistance) calculé pour 2008 comparativement à la valeur calculée pour 2002 (tableau 4). La hausse est concentrée sur les mâles, car c’est sur ce segment de la population que la pression de chasse est orientée.

Bien que la déclaration de la récolte de subsistance de gros gibier soit encadrée en vertu d’une entente administrative, il est admis qu’une proportion de la récolte ne soit pas déclarée par les maîtres de trappe. St-Pierre et al (2005) ont majoré le taux d’exploitation de 15 % pour tenir compte des orignaux récoltés, mais non déclarés.

Cette valeur demeure une évaluation sommaire, car il n’y a pas de données disponibles pour l’estimer.

Dans un objectif de croissance d’une population exploitée, Timmerman et Buss (1998) indiquent que le taux d’exploitation ne devrait pas dépasser 12 %. Or, si on ajoute à l’estimé du taux d’exploitation majoré de 2008 (12,2 %), le taux d’accroissement des effectifs, à l’échelle de la zone, estimé à 9,7 % entre 2003 et 2009, la productivité de cette population serait autour de 21,9 %. Cette valeur se situe dans les valeurs moyennes au Québec, soit entre 20 % et 25 % annuellement (Claude Dussault, comm. pers.)3. Évidemment, le taux d’exploitation ne devrait pas dépasser cette valeur afin d’éviter la décroissance de la population. Dans le cas présent, depuis l’application des mesures visant la protection des femelles, le taux d’exploitation se maintient entre 8 % et 12 %, favorisant ainsi la croissance de cette population.

2 La période chasse de subsistance s’étend généralement de l’automne au printemps suivant

3 Ministère des Ressources naturelles et de la Faune.

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Tableau 4. Comparaison du taux d’exploitation de l’orignal dans la zone de chasse 17 estimé suite aux trois derniers inventaires. Le taux entre parenthèses inclut une majoration de 15 % pour les orignaux récoltés mais non enregistrés.

Taux exploitation (%)

Segment 1995a 2002 2008

Mâles 40 22,9 (26,4) 35,2 (40,5)

Femelles 19 2,9 (4,5) 3,5 (4,1)

Faons 11 2,1 (2,5) 2,7 (3,1)

Total adultes 27 9,7 (11,2) 13,1 (15,1)

Total 22 8,1 (9,3) 10,6 (12,2)

a : calculé à partir de la moyenne des récoltes de 1994 et 1995 alors que le scénario de l’alternance était en application.

Il faut toutefois demeurer prudent compte tenu de l’incertitude reliée au taux d’exploitation découlant de la récolte déclarée et de la variation interannuelle qui sont difficiles à estimer. On devra également chercher à préciser davantage la récolte de subsistance afin de réduire l’incertitude sur le taux d’exploitation combiné.

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5. RECOMMANDATIONS

La principale lacune de la stratégie d’échantillonnage reposait sur le fait d’avoir utilisé en 1996 des parcelles de 100 km2 pour la strate forte. En effet, il a été nécessaire de transformer les résultats observés dans les parcelles de 100 km2 pour permettre la saisie dans INVENT.ORI qui ne compile que des parcelles de 60 km2. Cinq parcelles théoriques ont donc été crées en distribuant de façon aléatoire des blocs de 20 km2 pour obtenir 13 parcelles de 60 km2. Un bloc de 20 km2 ne pouvait donc être affecté et a dû être éliminé des résultats. Compte tenu de la densité estimée dans la strate forte (0,146 orignaux/km2 ± 0,044), ceci revient à éliminer moins de trois orignaux, soit 0,2 % de la population. Cette valeur est nettement sous la précision de la densité dans cette strate qui est de 30 %. La surestimation engendrée est donc sans effet sur l’interprétation globale des résultats d’inventaire. Il y aurait lieu, toutefois, d’éviter de recréer une telle situation en utilisant un découpage parcellaire de 60 km2 plutôt que de 100 km2.

Lors des inventaires de 1996 et 2003, on a utilisé trois strates pour élaborer le plan d’échantillonnage. Compte tenu qu’aucune différence de densité n’a été décelée entre les strates faible et moyenne, et entre les strates moyenne et forte, et ce autant en 2003 que 2009, il y aurait lieu de n’utiliser que deux strates, soit une forte et une faible.

Il avait été planifié de débuter vers le 9 février afin d’éviter les grands froids de janvier, ce qui aurait pu garder au sol les aéronefs utilisés en phase 1 (Cessna 377). Bien que certains problèmes relatifs au réchauffement des moteurs soient survenus, la plupart des journées ensoleillées ont pu être mises à profit. En raison de la mauvaise météo en début d’inventaire, un troisième appareil fut nolisé pour permettre de compléter le survol des parcelles dans les délais prévus. En phase 2, les activités se sont étirées pratiquement jusqu’à la mi-mars. Près de 74 heures d’hélicoptère furent nécessaires pour compléter le sexage, soit environ vingt de plus que ce qui avait été planifié. La principale raison est le nombre important de réseaux de piste identifiés. En effet, le nombre d’orignaux sexés en 2009 lors de la phase 2 s’élève à 479 comparativement à 244 en 1996 et 241 en 2003. Aussi, le confinement des orignaux a également rendu la recherche des bêtes plus difficile en fin d’inventaire. En ce sens, il serait préférable de

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devancer les dates d’inventaires de quelques semaines, mais de s’assurer que des systèmes efficaces de préchauffage des moteurs soient exigés au transporteur. On pourra également réduire la précision à 20 % en réduisant le nombre de parcelles, ce qui permettrait peut-être de préférer l’utilisation de l’hélicoptère à l’avion en phase 1.

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REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier l’équipe d’inventaire de la Direction de l’expertise du Nord-du- Québec pour leur professionnalisme et leur enthousiasme à réaliser les travaux : Andrée-Anne Tremblay, Stéphane Rivard, Lyna Lambert, Anne-Marie Bouchard, Pascal Ouellet, Vincent Brodeur, Sylvie Beaudet et Mike Laforge. Merci également à nos collègues des autres régions et d’autres directions pour leur grande disponibilité : Louis Jourdain, Pierre Fournier, Jean-Yves Grenier, Marc Bélanger, Daniel Guérin, Pierre-Luc Fortin et Sylvain Ranger.

Enfin, merci à Yves Leblanc, Claude Dussault, Sébastien Lefort et Claude Daigle pour leurs nombreux commentaires et suggestions tout au long des travaux.

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LISTE DES RÉFÉRENCES

COURTOIS, R., M. CRÊTE et F. BARNARD. 1993. Productivité et dynamique d’une population d’orignaux du sud de la Taïga québécoise. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction de la faune et des habitats et Direction régionale de la Côte-Nord. 52 p.

CRÊTE, M., L-P. RIVEST, H. JOLICOEUR, J-M. BRASSARD et F. MESSIER. 1986.

Predicting and correcting helicopter counts of moose with observations made from fixed-wing aircraft in southern Québec. J. Appl. Ecol. 23:751-761.

CRÊTE, M. et C. DUSSAULT. 1986. Interprétation des statistiques de chasse de l'orignal. Ministère du Loisir de la Chasse et de la Pêche, Direction générale de la faune. 27 p.

LAMONTAGNE, G. et S. LEFORT. 2004. Plan de gestion de l’orignal 2004-2010.

Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs, Direction du développement de la faune, Québec. 265 p.

LAPOINTE, J. et S. RIVARD. 1996. Inventaire aérien de l’orignal dans la zone de chasse 17 à l’hiver 1996. Chibougamau, ministère de l’Environnement et de la Faune, Direction régionale du Nord-du-Québec, p. 13-24, in St-Onge, S., R.

Courtois et D. Banville (éd). 1998. Rapport annuel des inventaires aériens de l’orignal à l’hiver 1996 (incluant celui des zecs Batiscan-Neilson et de la Rivière-Blanche en 1995). Ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, Direction de la faune et des habitats, Service de la faune terrestre.

61 p.

LEBLANC, Y. 2007. Increasing sport hunting kills in hunting zone 17 in 2003, 2004, 2005 et 2006 : Why? Tecsult, pour le compte du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. 19 p.

LEBLANC, Y., D. COUTLÉE et R. COURTOIS. 1996. Programme dBASE et SAS pour l’analyse des données d’inventaire aérien d’orignaux : Guide d’utilisation du logiciel INVENT.ORI, version 4.0. Ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec. Direction de la faune et des habitats, Service de la faune terrestre.

29 p.

PARÉ, M. 2003. Zone 16. p. 173-180 in Lamontagne, G. et S. Lefort. 2004. Plan de gestion de l’orignal 2004-2010. Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs, Direction du développement de la faune, Québec. 265 p.

SCHERRER, B. 1984. Biostatistique. Gaëtan Morin éditeur. 850 p.

ST-PIERRE, D., M. BÉLANGER et J. LAPOINTE. 2005. Inventaire aérien de l’orignal dans la zone de chasse 17 à l’hiver 2003. Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Direction de l’aménagement de la faune du Nord-du-Québec.

8 p. et annexe.

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TAQUET, M., J-P. OUELLET, R. COURTOIS et C. LAURIAN. 1999. Does unbalenced sex ratio in adult moose affect calf size in the fall. Alces 35: 203-211.

TIMMERMAN, H. R. et BUSS, M. E. 1998. Population and Harvest Management in Franzmann A.W et C.C Schwartz (Ed.). Ecology and management of the North American moose. First Edition. Wildlife management Institute. 733 p.

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ANNEXES

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Annexe 1. Résumé des paramètres d’inventaire et des résultats.

Date de l'inventaire 16 février au 12 mars 2009

Taux de visibilité 0,730

Méthode d'échantillonnage Aléatoire stratifiée Population estimée dans le secteur

inventorié (19 920 km2)

1 562 ± 215

Erreur relative 13,8 %

Densité corrigée (orignal/10km2) 0,784 ± 0,106 Superficie d'habitat dans la zone 17 20 170 km2

Population totale estimée dans la zone 17 (orignaux)

1 581 ± 218

Annexe 2. Estimation du taux d'exploitation pour la saison de chasse 2008.

Taux d'exploitation Segment

Population à l'automne

Récolte sportive

Population à l'hiver

Récolte de

subsistance Déclaré 15 % non déclaration 20 % non déclaration

Mâles 381 82 299 52 35 % 40 % 42 %

Femelles 879 0 879 31 4 % 4 % 4 %

Faons 403 0 403 11 3 % 3 % 3 %

Total adulte 1 260 82 1 178 83 13 % 15 % 16 %

Total 1 663 82 1 581 94 11 % 12 % 13 %

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Annexe 3. Conditions prévalant lors de l’inventaire aérien de l’orignal dans la zone 17 à l’hiver 2009.

Nombre de parcelles 127 Faible : 68 Moyenne : 46 Forte : 13

Phase 1 Phase 2

Dates d’inventaire Équipe A Équipe B Équipe C Équipe D

Début 16-02-2009 16-02-2009 21-02-2009 17-02-2009

Fin 10-03-2009 10-03-2009 10-03-2009 12-03-2009

Durée

Nbre jours de vol 15 16 12 13

Nbre jours au sol 8 7 5 11

Jours affrètement 23 23 17 24

Types aéronefs Cessna 337 Cessna 337 Cessna 337 Astar 350 BA Neige au sol Minimum Maximum Moy. ± ET n

Profondeur (cm) 57 115 94,8 ± 10,8 9

Texture 78 % poudreuse Temps moyen

depuis la dernière chute de neige

2,5 jours

Présence de

croûte 100 %

Ensoleillement n/d

Vents Fort : n/d Moyen : n/d Faible : n/d

Durée des survols Phase 1 Phase 2

Total parcelle 66,5 min 33,7 min

Transit

Total km2 1,1 min 0,6 min

Transit Altitude moyenne 100 mètres

Vitesse moyenne 160 km/h

Annexe 4. Ressources humaines investies pour l’inventaire aérien de l’orignal dans la zone de chasse 17 à l’hiver 2009.

Planification

Personnes 2

Jours-personne 40

Inventaire Phase 1 Phase 2 Total

Nombre de parcelles 127 112

Personnes 9 2 11

Jours-personne 192 40 232

Jours-personne / parcelle

1,5 0,4 1,9

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Annexe 5. Ventilation des ressources financières nécessaires à la réalisation de l’inventaire aérien de l’orignal dans la zone de chasse 17 à l’hiver 2009.

Phase 1 Phase 2 Total

Heures Coût Heures Coût Heures Coût Positionnement

/ Retrait

5 070$ 5 070$

Aéronefs 142,7 40 256,80$ 71,4 74 184,60$ 214,1 114 441,40$

Carburant 33 822,39$

Surtemps 15 863,94$

Frais voyage 27 704,38$

Autres fraisa 9 037,01$

Total 205 939,12$

Total / parcelle 1 621,57$

a : incluant les frais du Service aérien gouvernemental (SAG).

Annexe 6. Localisation des parcelles de l’inventaire aérien de l’orignal dans la zone de chasse 17 à l’hiver 2009.

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