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Québec INVENTAIRE AERIEN DE L'ORIGNALDANS LA ZONE DE CHASSE 16EN JANVIER 1990

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(1)

INVENTAIRE AERIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 16

EN JANVIER 1990

par Marcel Paré

Avril 1991

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Québec

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(2)

Direction régionale de l'Abitibi-Témiscamingue Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune

INVENTAIRE AÉRIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 16 EN JANVIER 1990

par

Marcel Paré

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Rouyn-Noranda, avril 1991

(3)

Référence à citer:

PARÉ, M. 1991. Inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 16, en janvier 1990. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Direction régionale de l'Abitibi-Témiscamingue, Rouyn-Noranda, Québec. 49 pages.

(4)

iii

RÉSUMÉ

Un inventaire aérien de l'Orignal (Alces alces) a été réalisé dans la zone de chasse 16 en janvier 1990 par échantillonnage double. La densité de l'Orignal a été évaluée à 1,1 orignal/10 km . La précision sur cette estimation a été de 23% ( = 0,10).

La population d'orignaux de cette zone semble plafonner à ce niveau depuis au moins 10 ans malgré une exploitation sportive moyenne (14% en 1989-90 et 10% en 1979-80) et une productivité élevée (31% ± 9% en 1990 et 25% en 1980). La proportion de mâles adultes a été estimée à 32% ± 7 et le rapport du nombre de faons par 100 femelles est de 62 (pondéré selon l'importance des strates). Nous expliquons cette situation par le fait que la chasse de subsistance est probablement plus importante que ce qu'on avait supposé.

L'application du permis de zone en 1989 a fait diminuer la récolte sportive. Compte tenu des grandes étendues de territoire en régénération, des nouvelles normes d'exploitation forestière et d'une productivité élevée, cette population d'orignaux pourrait connaître une expansion au cours de la prochaine décennie.

(5)

TABLE DES MATIERES

Page RÉSUMÉ iii TABLE DES MATIERES v LISTE DES TABLEAUX vii LISTE DES FIGURES ix LISTE DES ANNEXES , xi 1. INTRODUCTION 1 2 . AIRE D ' ÉTUDE 3 3. MÉTHODE 7

3.1 Stratification 7 3.2 Plan d'échantillonnage .. 9 3.3 Estimation de la population totale, de la densité et

de là précision 14 3.4 Validation de la stratification 15 3.5 Composition de la population 15 3.6 Survol 15 3.7 Equipes d'inventaire 16 4. RÉSULTATS .... 17

4.1 Conditions d'inventaire, réseaux de pistes et

orignaux observés 17 4.2 Coûts de 1' inventaire 20 4.3 Population totale et composition de la population 20 4.4 Comparaison de la stratification 26 5. DISCUSSION 30 6. CONCLUSION 36 REMERCIEMENTS 37 LISTE DES RÉFÉRENCES 38 ANNEXES 41

(6)

vii

LISTE DES TABLEAUX

Page Tableau 1. Allocation optimale de Neyman pour l'inventaire

aérien de l'orignal dans la zone de chasse 16,

janvier 1990 ,. 12 Tableau 2. Superficie des réseaux de pistes trouvés en

avion lors de l'inventaire de l'Orignal dans la

zone de chasse 16, janvier 1990 18 Tableau 3. Nombre d'orignaux vus par parcelle selon les

strates, lors du survol en hélicoptère dans la

zone de chasse 16, janvier 1990 19 Tableau 4. Répartition des dépenses affectées à l'inven-

taire aérien de l'Orignal de la zone de

chasse 16, janvier 1990 22 Tableau 5. Investissements réalisés en Abitibi-

Témiscamingue pour les inventaires aériens de

l'Orignal depuis 1987 23 Tableau 6. Modèles de régression utilisés pour l'estimation

de la population totale d'orignaux de la zone

de chasse 16, janvier 1990 24 Tableau 7. Population totale d'orignaux dans la zone de

chasse 16, janvier 1990, selon le modèle de

régression offrant la meilleure précision 25 Tableau 8. Composition de la population d'orignaux d'après

les observations faites en hélicoptère lors de l'inventaire de l'Orignal dans la zone de chasse

16, janvier 1990 27 Tableau 9. Productivité et taux d'exploitation par la

chasse sportive de la population d'orignaux dans

la zone de chasse 16, en 1989-90 28 Tableau 10. Relation (Tau de Kendall) entre l'abondance de

l'orignal (superficie des réseaux de pistes et orignaux observés en hélicoptère) et diverses variables susceptibles de prédire la distribu- tion de l'orignal dans la zone de chasse

16 (Sherrer 1984) , 29

(7)

ix

LISTE DES FIGURES

Figure 1. Localisation de la zone de chasse 16

Figure 2. Distribution de la récolte d'orignaux par 100 km2 en fonction du nombre d'unités d'échan- tillonnage, moyenne de 1984 à 1988, zone

16 et le couvert forestier

Figure 3. Stratification de la zone de chasse 16, basée sur la récolte annuelle d'orignaux par 100 km

(moyenne de 1984 à 1988) et la pression de

chasse 11

Figure 4. Distribution des parcelles-échantillons de 60 km survolées pour l'inventaire de l'Orignal de

la zone de chasse 16, janvier 1990 13

(8)

xi

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1. Liste du personnel ayant participé à l'inven- taire de l'Orignal dans la zone de chasse 16,

janvier 1990 41

Annexe 2. Résultats de l'inventaire aérien de l'Orignal

dans la zone de chasse 16 en janvier 1990 42

Annexe 3. Données utilisées pour la sélection des parcel- les à survoler en hélicoptère durant 1'inven- taire de l'Orignal dans la zone de chasse 16,

janvier 1990 46

(9)

1. INTRODUCTION

La zone 16 occupe la portion sud de la municipalité de la Baie James.

En 1989, la récolte sportive d'orignaux a été de 298 et la récolte par 10 Ion2 d'habitat, de 0,17 orignal/10 km2. Cette exploitation varie fortement entre le sud et le nord de la zone, passant de 0,96 orignal/10 km2 à 0.

Contrairement à ce qui a été observé dans la plupart des autres zones de chasse au Québec, la récolte sportive de l'Orignal dans ce territoire a connu depuis 1977 une augmentation suivie d'une stabilisation. De 1977 à 1980, 190 orignaux chassés étaient enregistrés annuellement en moyenne; de 1982 à 1988, 361. Avec l'application du permis de zone en 1989, la récolte sportive a diminué à 298. Le rapport des sexes des adultes abattus est en faveur des mâles et se situe autour de 1,5 depuis 1983. Depuis 1988, le rapport des sexes des faons abattus à la chasse est nettement en faveur des femelles (23 mâles : 43 femelles).

Le nombre de chasseurs actifs ayant séjourné dans cette zone en 1984 était de 5300 (IQOP 1985). En 1989, ce nombre était de 4760, une diminution résultant de l'application du permis de zone. Puisque la saison de chasse dans la zone 16 débute deux semaines avant celle dans la zone 13 située juste au sud, un nombre relativement élevé de sportifs pratiquaient leur activité dans ces deux territoires avant 1989.

Les travaux antérieurs qui ont permis d'inventorier une partie de cette zone ont été réalisés dans le cadre des plans provinciaux d'inventaire aérien de l'Orignal (Brassard et Bouchard 1968, Brassard 1972, Lachapelle 1980) et de travaux sur le territoire de la Baie James (Brassard et Joly 1981). Le plus récent inventaire touchant une grande partie de cette zone a été réalisé en 1980 (Lachapelle 1980). La densité de l'Orignal a été évaluée à 1,0 orignal/10 km2 (Crête et Dussault 1986) et le taux d'exploitation par la chasse sportive a été évalué à 16%. En 1981, dans le cadre d'un "inventaire de suivi", la

(10)

densité a été évaluée à 1,1 orignal/10 km2 (Crête et Dussault 1986).

Nous estimons que le taux d'exploitation de cette population par la chasse sportive était de 10% durant ces deux années, pour l'ensemble du territoire à l'étude.

Le Caribou est présent dans cette zone mais à un niveau de densité très faible puisque durant les inventaires aériens (Brassard 1972, Brassard et Audet 1976, Brassard et Joly 1981, Brassard et Bouchard 1968) aucune observation n'a été enregistrée. Toutefois, des chasseurs et des pêcheurs en aperçoivent à l'occasion et deux caribous ont été abattus accidentellement dans la partie ouest de la zone, entre 1986 et 1989 (SIFG). Aussi, des chasseurs Cris de la communauté de Waskaganish ont abattu au moins 54 caribous de 1986-87 à 1989-90 sur les deux terrains de piégeage situés à la bordure nord-ouest de la zone 16 (terrains de piégeage A-4 et N-8) (M. Leclerc, SAEF 10, comm. pers.).

Le but de ce travail est d'estimer la population d'orignaux de cette zone, d'en connaître la composition et de vérifier la présence du Caribou. La précision recherchée sur l'estimation de la population est de 20% avec un seuil de probabilité de 10%.

(11)

2. AIRE D'ÉTUDE

La zone 16 s'étend sur 19 402 km2 dont 17 630 km2 représentent un habitat potentiel pour l'Orignal. Elle est délimitée au sud par la latitude 49 00' N, à l'ouest par l'Ontario, au nord par une ligne parallèle joignant l'Ontario et le lac Matagami. La rivière Bell borde cette zone au centre; de là, une bande de 16 à 22 km de largeur se prolonge vers l'est jusqu'à la réserve Ashuapmushuan (Figure 1 ) . Ce territoire fait partie de la municipalité de la Baie James et représente environ la moitié de la superficie de la zone sud de la convention de la Baie James et du Nord québécois (Québec 1980). Aucune réglementation particulière issue de la signature de ladite convention ne s'applique à cette zone.

La gestion faunique dans ce territoire est assurée par la direction régionale de l'Abitibi-Témiscamingue. L'extrémité est de la zone est située dans la région administrative de Trois-Rivières.

Quatre régions naturelles du Québec recouvrent cette unité territoriale (MLCP 1986a). A l'ouest, la plaine argileuse est occupée par la ceinture argileuse de l'Abitibi et les basses terres de la Baie James.

De vastes pessières noires à mousses et à sphaignes y sont entrecoupées de tourbières immenses. Au centre, le plateau de la Rupert prend place et la forêt boréale, composée de pessières, prévaut. A l'est, c'est la partie septentrionale des Laurentides méridionales où le sapin et l'épinette noire dominent. Un peu partout dans cette zone, les tremblaies et les bouleaux blancs parsèment les boisés de conifères.

La topographie des secteurs ouest et centre est très peu accidentée, quelques massifs de colline surgissant à quelques endroits; à l'est, le relief est moutonné.

Sur l'ensemble de cette aire, le terrain classé improductif couvre 4320 km (25%); les lacs et cours d'eau représentent 4%. Le couvert forestier y est composé principalement d'épinettes noires (50% du

(12)

6 0 »

52'

ZONES DE PÊCHE DE CHASSE ET

DE PIEGEAGE

48'

6 8 "

Figure 1. Localisation de la zone de chasse 16.

(13)

volume) et de pins gris (20%). Le peuplier faux-tremble occupe 15% et le bouleau à papier, 3%. Au total, les essences résineuses représentent 82% du volume marchand et les essences feuillues, 18%. Près de 3000 km de la superficie des terrains productifs (23%) de cette zone est en régénération. Les parterres de coupe s'étendaient, avant 1988, sur de grandes superficies, de 900 à 1000 hectares, parfois même 2000 hectares.

L'accessibilité du territoire est développée surtout dans la partie sud de la zone, à l'exception de la partie est où le réseau routier est inexistant (MLCP 1987). Ce territoire est constitué presque totalement de territoire libre. Quelques municipalités, telles que Lebel-sur- Quévillon, Joutel, Matagami, Val-Paradis, Villebois et Beaucanton y sont localisées. Un seul pourvoyeur concessionnaire est présent dans ce territoire et occupe une aire de 19 km seulement.

L'intensification de l'exploration et de l'exploitation minière au cours des années 1980 et l'exploitation forestière ont favorisé un plus grand accès au territoire.

L'accumulation nivale normale annuelle s'établit à près de 250 cm (Wilson 1971).

Depuis l'opération de zonage intégré amorcée en 1984, ce territoire est identifié zone 16. De 1971 à 1974, une grande partie de cette zone était désignée K. De 1975 à 1983, cette aire a été scindée en deux par Kl et K2. Les travaux d ' inventaires aériens des ongulés dans cette région ont toujours démontré la présence de l'Orignal (Brassard et Bouchard 1968, Brassard 1972, Brassard et Joly 1981) mais la méthode utilisée et le territoire survolé diffèrent de ce travail, de sorte qu'il est difficile de les utiliser. Le plus récent inventaire réalisé en avion et en hélicoptère en 1980 (Lachapelle 1980) portait sur la partie ouest et centre de la zone 16 (anciennement K l ) .

(14)

La saison de chasse à l'Orignal avec arme à feu dure 23 jours et débute

le 41 m e samedi de septembre. La saison de chasse avec arc débute le

1er samedi de septembre pour se terminer le 3 e dimanche du même mois.

(15)

3. MÉTHODE

3.1 Stratification

La stratification de la zone de chasse a été réalisée en classant les unités Mercator couvrant 60 km et plus, en fonction du nombre d'orignaux abattus par 100 km2 d'habitat durant la période de 1984 à 1988, du couvert forestier et de la pression de chasse.

A l'aide du programme informatique utilisant le progiciel SAS (Paré 1989), nous avons représenté la récolte sportive annuelle moyenne de l'Orignal par 100 km , par unité de sondage (Figure 2 ) . Trois strates ont été choisies: faible (récolte moyenne inférieure ou égale à 1,0 orignal/100 k m2) ; moyenne (récolte moyenne supérieure à 1,0 et inférieure à 3,3 orignaux/100 k m2) ; élevée (récolte moyenne supérieure à 3,3 orignaux/100 k m2) .

Nous avons décrit le couvert forestier pour chaque unité d'échantillonnage à l'aide de la banque d'informations sur les inventaires forestiers du ministère des Forêts du Québec (MFO) (TELEMER 1985). L'importance relative des essences feuillues et de la régénération servait à classer l'habitat. Dans ce système, nous avons compilé les informations pour les feuillets cartographiques à l'échelle 1:20 000 qui représentent plus de la moitié de l'unité Mercator de 100 km2.

L'accessibilité routière a été évaluée en mesurant la longueur de routes carrossables pour chaque unité de sondage sur les feuillets cartographiques à l'échelle 1:250 000. Le nombre de camps de chasse a été compilé à partir des dossiers du ministère de l'Energie et des Ressources (MER).

Pour chacune de ces quatre variables, nous avons créé trois strates et avons façonné la stratification initiale obtenue à partir de la récolte

(16)

UJ

I m

O

o

<

3 1 O

CO UJ

20-

2 o

0

oo

0,0

0J5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0 5,5 6,0 6,5 7,0 7,5 8,0 8,5 9,0 9,5

RECOLTE D'ORIGNAUX / 1 0 0 KM2

FIGURE-! 2. DISTRIBUTION DE LA RECOLTE D'ORIGNAUX PAR 100 KM2 EN FONCTION DU NOMBRE

D'UNiTES D'ECHANTILLONNAGE, MOYENNE DE 1984 A 1988, ZONE 16

(17)

moyenne (Figure 3 ) . Par exemple, si la récolte est faible mais que l'accessibilité routière et le nombre de camps de chasse sont classés faibles, que le couvert forestier est classé élevé, la densité était classée moyenne. Par contre, si la récolte est élevée mais que l'accessibilité routière est élevée ou le nombre de camps de chasse est élevé, la densité de l'Orignal était classée moyenne.

Aussi, nous avons épuré la base de données en soustrayant les unités couvertes à plus de 50% par des lacs.

3.2 Plan d'échantillonnage

La méthode d'inventaire consiste à survoler 72 parcelles de 60 km à bord d'un aéronef. Puisque le relief est peu accidenté dans cette région et que l'aire d'étude est relativement étendue, nous avons choisi d'utiliser l'avion pour réaliser la première phase de l'inventaire.

Trois avions monomoteurs de modèle BEAVER ont été nolisés. Deux observateurs et un navigateur y prenaient place pour cartographier les réseaux de pistes d'orignal (MLCP 1986b). Consécutivement, 24 de ces parcelles sont survolées en hélicoptère pour dénombrer les orignaux dans chaque ravage. Un navigateur et un observateur réalisent cette deuxième phase.

Le nombre de parcelles à survoler dans chacune des trois strates a été calculé selon l'allocation optimale de Neyman (Snedecor et Cochran 1971) à partir de l'écart-type de la récolte moyenne par unité de sondage.

L'allocation optimale et le tirage au sort des parcelles à survoler par strate ont été déterminés à l'aide du programme informatique mentionné précédemment (Paré 1989) (Tableau 1 ) .

Finalement, parmi l'ensemble des parcelles choisies pour le sondage, des groupes de trois parcelles ont été formés indépendamment de la stratification (Figure 4 ) . Le choix de la parcelle à survoler en

(18)

10

Finalement, parmi l'ensemble des parcelles choisies pour le sondage, des groupes de trois parcelles ont été formés indépendamment de la stratification (Figure 4 ) . Le choix de la parcelle à survoler en

(19)

77'

46'

•V

I MATAGAMI

m

- L E G E N D E -

Territoire non retenu pour le plan d'inventaire

STRATE FAIBLE STRATE MOYENNE STRATE ELEVEE

4 £

NORMETAL

LEBEL SUR QUEVILLON

0

UA SARRE

:1 250 000

100KM

77"

FIGURE 3 Stratification de la zone de chasse 16, basée sur la récolte annuelle d'orignaux par 100 km (moyenne de 1984 à 1988), la pression de chasse et le couvert forestier.

(20)

Tableau 1. Allocation optimale de Neyman pour l'inventaire aérien de l'orignal dans la zone de chasse 16, janvier 1990.

STRATE NB D'UNITÉ RÉCOLTE STATISTIQUE MOYENNE

Nh Nb/lOO km2

ECART-TYPE PONDÉRATION EFFECTIF ESTIMÉ RELATIF

EFFECTIF TAUX

RÉEL D'ÉCHANTILLONNAGE f

Faible Moyenne Elevée TOTAL

112 122 60 294

0,41 2,00 4,28 1,84

0,57 1,06 1,81 1,81

4 1 ,

8 2 ,

6 7 ,

190 37

34

08

,79

0,22 0,43 0,35

1,00

16 31 25 72

0,14 0,25 0,42 0,25

(21)

MATAGAMI

- L E G E N D E -

U . . . Parcelle inventoriée

• ... Parcelle vérifiée (hélicoptère) LJ ... Numéro de groupe

F ... STRATE FAIBLE ( 4 1,0 or.a.*) M ... STRATE MOYENNE (1,0 <or .a ^3,3) e ... STRATE ELEVEE ( > 3 , 3 or.a.)

* or.a. : Orignal abattu par 100 km2

NORMETAL

• LA SARRE

LEBEL SUR QUEVILLON

0 100 KM

•AMOS 1: 1 250 000

Figure 4. Distribution des parcelles-échantillons de 60 km2 survolées pour l'inventaire de l'Orignal de la zone de chasse 16, janvier 1990.

(22)

14

hélicoptère a été effectué en allouant une probabilité proportionnelle à la surface totale des réseaux de pistes dans la parcelle (Annexe 2 ) . Celles qui ne présentaient aucun réseau de pistes n'étaient pas retenues dans ce tirage. Une valeur minimale était attribuée dans le but de réduire la variance (Rivest et al. 1990). Nous avons survolé 11 parcelles en avion avant de débuter les vérifications en hélicoptère.

La valeur médiane de la superficie totale des réseaux de pistes dans ces parcelles était de 2,6 km2. Cette valeur a été retenue comme limite minimale pour chaque parcelle présentant un réseau de pistes. La probabilité de choisir une parcelle à vérifier en hélicoptère était calculée comme suit:

(SR/f)1/2

P= ' S(SR/f)1/2

g

où P = probabilité de choisir une parcelle

SR= superficie des réseaux de pistes de la parcelle f = taux d'échantillonnage de la strate à laquelle

appartient la parcelle

g = somme pour le groupe de 3 parcelles considéré

3.3 Estimation de la population totale, de la densité et de la précision

L'estimation du nombre d'orignaux se fait en deux étapes. Dans un premier temps on calcule, pour les ravages survolés en hélicoptère, la meilleure équation de régression permettant d'estimer le nombre d'orignaux présents dans un ravage en fonction de la superficie de ce dernier et du nombre d'orignaux vus lors du survol de ce ravage en avion. Par la suite, on extrapole ces résultats pour tous les ravages qui n'ont pas été vérifiés en hélicoptère.

Une partie des orignaux n'est pas dénombrée lors des inventaires. Nous avons utilisé un taux de visibilité de 73% (Crête et al. 1986) pour estimer la densité totale. Le traitement statistique des résultats a

(23)

15

été effectué à l'aide du programme SAS-Matrix préparé pour la Direction de la gestion des espèces et des habitats (DGEH) et permettant d'évaluer le nombre d'orignaux et l'intervalle de confiance de cette estimation

(Rivest et al. 1990).

3.4 Validation de la stratification

Nous avons comparé la stratification faite à partir de la récolte sportive des cinq dernières années, du couvert forestier, de l'accessibilité du territoire et de l'ensemble de ces facteurs. A cet effet, nous avons vérifié la corrélation (Test de signification du coefficient de Kendall, Tau-b de Kendall, SAS Institute 1985, Scherrer 1984) entre les variables ayant servi à la stratification et la superficie des réseaux de pistes ou le nombre d'orignaux vus en hélicoptère (total par parcelle).

3.5 Composition de la population

Les réseaux de pistes ont été vérifiés en hélicoptère, généralement une ou deux journées après le passage de l'avion. Les orignaux étaient alors dénombrés; leur sexe était déterminé par la présence d'une tache blanche dans la région vulvaire ou, de bois (Crête et Goudreault 1980, Roussel 1975), et leur maturité était déterminée selon la différence de taille des faons. Les faons ont aussi été classés selon le sexe (Eason 1986).

3.6 Survol

L'inventaire a été réalisé à l'aide de trois avions monomoteurs de modèle Beaver-De Havilland et d'un hélicoptère de modèle Bell 206B.

Les travaux ont été menés à partir de deux bases d'opération: La Sarre pour le survol de 46 parcelles et Lebel-sur-Quévillon pour le survol de 26 parcelles. Les observations faites en avion ont été cartographiêes

(24)

16

sur une carte à l'échelle 1:50 000 (MLCP 1986b). Une fois le tracé complété on estimait visuellement le couvert forestier selon 1'importance relative de chaque catégorie par rapport à la superficie totale de la parcelle. Les classes suivantes étaient retenues:

peuplement d'essences résineuses, peuplement d'essences feuillues, peuplement d'essences mélangées, bûcher, tourbière, terre agricole, lac, autres.

Les observations concernant l'habitat ont été comparées à la compilation faite à partir du système TELEMER (1985), afin de valider l'exercice que nous avions réalisé lors de la planification de l'inventaire. Nous avons compilé, auprès d'agents de conservation de la faune et de pilotes d'aéronefs, les observations de caribous qui auraient été faites en hiver, au cours des cinq dernières années. Nous avons interrogé le SIGF pour connaître les sites d'abattages accidentels. Durant les vols en hélicoptère, nous avons vérifié ces sites lorsque le plan d'inventaire de l'Orignal le permettait. Les équipes de travail portaient une attention particulière durant les vols entre les parcelles pour repérer des indices sur la présence de caribous.

3.7 Equipes d'inventaire

L'inventaire a été planifié par Marcel Paré, avec la collaboration de Claude Brassard. La coordination des travaux sur le terrain a été assurée par Marcel Paré et Claude Brassard. La composition des équipes de travail est présentée à l'annexe 1.

(25)

17 4. RÉSULTATS

4.1 Conditions d'inventaire, réseaux de pistes et orignaux observés

L'inventaire a été réalisé du 15 janvier au 12 février, soit une durée totale de 29 jours. Aucun survol n'a pu être effectué durant 17 jours.

Le ratio du nombre de jours de vol par rapport au nombre de jours où le personnel a été disponible fut de 0,41. Les conditions d'inventaire ont été très bonnes lors du survol de 53 parcelles et moyennes, pour 19 parcelles.

L'épaisseur de la neige au sol (sous forme poudreuse) était entre 60 et 90 cm. A la fin janvier, une couche de neige glacée d'au moins 1 cm (croûte) était présente dans la partie centre-est et nord de la zone mais ne semblait pas entraver le déplacement des orignaux.

Le plan d'inventaire a été réalisé tel que prévu. Nous avons cartographie 203 réseaux de pistes, soit 2,8 ravages par parcelle (é.-t.= 1,64) qui s'étendaient sur seulement 155,3 km (x = 0,75 km2/ravage, é.-t.= 1,39; étendue= 0,1 à 10,9) (Tableau 2 ) . Les réseaux de pistes couvraient 2,15 km par parcelle (é.-t.= 2,31; étendue= 0,1 à 10,9).

Les observateurs en avion ont aperçu 76 orignaux (x = 0,37 or./ravage, é.-t.= 1,01; étendue= 0 à 8) ou 1,0 or./parcelle (é.-t.= 2,08, étendue=

0 à 1 4 ) . L'équipe en hélicoptère a dénombré 154 orignaux, répartis dans 48 ravages (x = 3,2 or./ravage, é.-t.= 3,53; étendue= 1 à 21) ou 6,42 orignaux par parcelle (é.-t.= 5,57, étendue= 0 à 25) (Tableau 3 ) .

Aucun caribou ou indice de leur présence n'a été observé durant la vérification en hélicoptère de 10 sites situés au nord de la latitude 49 20' près de la rivière Turgeon et Wawagosic. De même, durant tout l'inventaire, la présence du caribou n'a pas été confirmée.

(26)

18

Tableau 2. Superficie des réseaux de pistes trouvés en avion lors de l'inventaire de l'Orignal dans la zone de chasse 16, janvier 1990.

Superficie (km2) Nbre de parcelles survolées

Superficie inventoriée (km2)

Superficie totale des réseaux de pistes (km2) Nbre de réseaux de pistes par parcelle

STRATE FAIBLE 6720

16

960 9,4

1,6

STRATE MOYENNE

7319

31

. 1860 78,9

3,1

STRATE ÉLEVÉE 3590

25

1500

67,0

3,2

TOTAL

17 629

72

4 320

155,3

2,8

(27)

19

Tableau 3. Nombre d'orignaux vus par parcelle selon les strates, lors du survol en hélicoptère dans la zone de chasse 16,

janvier 1990.

NOMBRE D'ORIGNAUX

0 1 2 3 4 5 7 8 10 12 13 14 25

Total des orignaux Nombre de parcelles Nombre moyen

d'orignaux par parcelle

STRATE FAIBLE

1 - 1 - 1 1 - - - - - -

16 4 4,0

NOMBRE DE PARCELLES STRATE

MOYENNE

1 3 1 3 1 - 1 1 - - 1 1 1

85 12 7,1

STRATE ÉLEVÉE

- - 2 2 - 1 - 2 1 - - - 53 8 6,6

TOTAL

1 4 1 6 3 1 3 1 2 1 1 1 1

154

24

6,42

(28)

20 4.2 Coûts de 1'inventaire

Le personnel du Ministère ayant participé à ces inventaires représente 1,11 personne-année. Les dépenses encourues pour réaliser ces travaux se chiffrent à 89 786,00 $. La répartition de ces dépenses est présentée au tableau 4.

Les coûts du nolisèment d'aéronef pour survoler une parcelle en avion ont été de 645,00 $ et de 1148,00 $ en hélicoptère (Tableau 5 ) . Les avions ont été utilisés durant 124,4 heures, soit une durée moyenne de vol par parcelle de 1,7 heure. L'hélicoptère a été nolisé durant 40,7 heures, soit une utilisation moyenne de 1,7 heure par parcelle. Le coût total pour inventorier une parcelle a été de 1247,00 $ (Tableau 5 ) .

La vérification des ravages en hélicoptère, excluant les déplacements hors parcelles, a duré 17,5 heures, c'est-à-dire 48,8 min. par parcelle ou 13,3 min. par ravage.

4.3 Population totale et composition de la population

L'équation de régression permettant de prédire le nombre d'orignaux à partir de la superficie du réseau de pistes suffit à expliquer seulement 54% de la variance de la variable dépendante; 55% de cette variance peut être expliqué lorsque la racine carrée du nombre d'orignaux observés en avion est ajoutée au modèle (Tableau 6 ) . L'estimation du nombre d'orignaux est légèrement plus précise avec la régression multiple qu'avec la régression simple: 23% contre 24% (Tableau 6 ) .

La population hivernale totale d'orignaux dans la zone 16 serait de 1914±456, soit une densité de l,09±0,26 orignal/10 km2 (Tableau 7 ) .

La classification des orignaux a mis en évidence un débalancement significatif du rapport des sexes des faons. Le rapport des sexes des orignaux âgés de plus d'un an est de 46 mâles/100 femelles (n= 104),

(29)

21

alors que celui des faons est de 28 mâles/100 femelles (n= 4 5 ) . Le rapport des sexes des faons est nettement en faveur des femelles, s'éloignant de la parité de façon très significative (x2 = 13,6 <0,005) et ne diffère pas du rapport observé dans la récolte (x = 0,09). Depuis 1988, le rapport des sexes de faons abattus à la chasse est nettement en faveur des femelles (1988: 11 mâles/22 femelles, 1989: 12 mâles/22 femelles).

La productivité de la population d'orignaux de la zone 16 est élevée:

67 faons/100 femelles (non pondérée), 62 (pondéré selon l'importance des strates) (Tableau 8 ) .

Le taux d'exploitation est évalué à 14% pour l'ensemble de la population, pouvant se situer entre 11 et 17% (Tableau 9 ) . Les mâles âgés de plus d'un an seraient exploités par la chasse sportive à 27%

(19%-43%) et les femelles à 11% (8% - 1 7 % ) . Les faons ne seraient exploités qu'à 5% (3% - 9%) (Tableau 9 ) .

(30)

22

Tableau 4. Répartition des dépenses affectées à l'inventaire aérien de l'Orignal de la zone de chasse 16, janvier 1990.

FIRMES COUTS DES AÉRONEFS ($) DÉPENSES AFFECTÉES TOTAL INCLUANT L'ESSENCE ET AU PERSONNEL ($) ($) LES FRAIS D'HÉBERGEMENT

PROPAIR INC.

(2 Beaver)

30 482,52

AVIATION

SENNET-AIR ENR.

(1 Beaver)

14 901,29

LES HÉLICOPTÈRES ABITIBI LTÉE

(1 Bell 206B)

27 5 6 1 , 3 3

MLCP 16 8 4 1 , 2 6

TOTAL 72 9 4 5 , 1 4 16 8 4 1 , 2 6 89 786,40

(31)

23

Tableau 5. Investissements réalisés en Abitibi-Téœiscamingue pour les inventaires aériens de l'Orignal depuis 1987.

AÉRONEFS

AVION MONOMOTEUR (Beaver)

HÉLICOPTÈRE (Bell 206B)

ZONE

14 12 13 16 14 12 13 16

14 12 13 16

ANNÉE

1987 1988 1989 1990 1987 1988 1989 1990

1987 1988 1989 1990

NOMBRE D'HEURES DE VOL PAR

PARCELLE INCLUANT LES DÉPLACEMENTS HORS PARCELLE

1,7 1,7 1,7 1,7 2,3 2,6 2,7 1,7

COUT ($) D'AÉRONEF PAR PARCELLE

INCLUANT L'HÉ- BERGEMENT DU PERSONNEL D'ÉQUIPAGE

($) 419 490 740 645

1 214 1 417 1 591 1 148

COOT TOTAL PAR 907,00

1 046,00 1 603,00 1 247,00

% D'AUG- MENTATION

17 51 -13

17 12 -27

PARCELLE

15

53

-22

(32)

Tableau 6. Modèles de régression utilisés pour l'estimation de la population totale d'orignaux de la zone de chasse 16, janvier 1990.

MODELES

Nb

NIVEAU DE SIGNIFICATION ORDONNÉE X,

(a=0,10)

IC

Nb

1: Y= 0,44 + 2,00 X» 77 0,54 0,0001 0,1123 0,0001 1440 44 591 348

24

2: Y= 0,38 + 1,87 Xt + 0,29 X2 77 0,55 0,0001 0,1702 0,0001 0,1090 1397 40 790 333

23

Y Nb

R V IC

nombre d'orignaux dans un réseau de pistes nombre de réseaux de pistes

superficie du réseau de pistes

nombre d'orignaux observés en avion dans le réseau de pistes estimation du nombre total d'orignaux

estimation de la variance

estimation de l'intervalle de confiance

(33)

Tableau 7. Population totale d'orignaux dans la zone de chasse 16, janvier 1990, selon le modèle de régression offrant la meilleure précision.

MODELE POPULATION TOTALE DENSITÉ (Nb/10 KM ) Non Non

corrigée Corrigée1 corrigée Corrigée1

î= 0,38 + 1,87 Xi + 0,29 X2 1397 ± 333 1914 ± 456 0,79 ± 0,18 1,09 ± 0,26

1 : taux de visibilité estimé = 0,73 (Crête et al. 1986) î : estimation du nombre d'orignaux dans le réseau de pistes Xi : superficie du réseau de pistes

X2 : nombre d'orignaux observés en avion dans le réseau de pistes

//

(34)

26 4.4 Comparaison de la stratification

La stratification utilisée pour planifier cet inventaire a été comparée à la stratification obtenue à partir de la superficie des ravages par parcelle et du nombre d'orignaux vus en hélicoptère par parcelle.

Il a été utile de conserver dans le plan d'inventaire les unités d'échantillonnage qui ne présentaient aucune récolte d'orignaux (n= 3 8 ) . Parmi les sept parcelles survolées de cette catégorie, seulement une ne contenait aucun réseau de pistes d'orignal.

Les trois strates choisies ont été correctement identifiées. Les parcelles où sont apparus les plus grands écarts entre le classement initial et les résultats d'inventaire subissaient une faible pression de chasse.

Le test de signification du coefficient de Kendall a montré que la superficie des réseaux de pistes recensés dans une unité d'échantillonnage était hautement corrélée à la récolte sportive des cinq dernières années (p<0,01), au nombre de camps de chasse (p<0,01) et à la récolte ajustée en fonction de la pression de chasse et du couvert forestier (p<0,05) (Tableau 1 0 ) . Le test statistique a aussi été appliqué en considérant le nombre d'orignaux observés en hélicoptère comme variable dépendante. Dans ce cas-ci, la récolte sportive des cinq dernières années (p<0,01 et le couvert forestier (p<0,05) se sont avérés fortement corrélés à la densité de l'Orignal (Tableau 1 0 ) .

Nous avons comparé la description du couvert forestier obtenu par le système TELEMER (1985) et celle issue des observateurs en avion. La compilation informatique s'est avérée similaire aux observations; les proportions de chacune des catégories se situaient à moins de 15% de différence lorsqu'elles divergeaient.

(35)

27

Tableau 8. Composition de la population d'orignaux d'après les observations faites en hélicoptère lors de l'inventaire de l'Orignal dans la zone de chasse 16, janvier 1990.

STRATE FAIBLE

STRATE MOYENNE

STRATE ÉLEVÉE

TOTAL

Adultes

11 59 36 106

mâle femelle indéterminé

1 10

18 39 2

H 22

33 71 2

Faons

26 17 48

mâle femelle indéterminé

2 3

5 18 3

3 14

10 35 3

TOTAL

16 85 53 154

(36)

Tableau 9. Productivité et taux d'exploitation par la chasse sportive de la population d'orignaux dans la zone de chasse 16, en 1989-90.

POPULATION APRES CHASSE1

% N

RÉCOLTE SPORTIVE3

POPULATION AVANT CHASSE

TAUX

D'EXPLOITATION ESTIMÉ

% (tx= 0,10)

Population totale

Faons

1914 ± 456

3 1 + 6 593 (358 - 872)

298 + 30 34 + 3

2212 (1756 - 2698) 14 (11 - 19)3

627 (392 - 909) 5 (4 - 9)

Adultes Mâles Femelles

Total (adultes)

22

46

68

± 5

± 6

± 6

421 880 1301

(248 (583 (904

- 640) - 1232) - 1754)

156 + 108 + 264 +

16 11 27

577 (404 - 812) 988 (691 - 1351) 1565 (1168 - 2045)

27 (19 - 43) 11 (8 - 17) 17 (13 - 25)

OO

1: d'après les résultats de l'inventaire aérien

2: d'après le système d'information sur la grande faune - Nous avons considéré un taux d'enregistrement hypothétique de 9 0 % 3: cet intervalle est calculé en fonction des valeurs extrêmes estimées pour les deux variables

(37)

"Tableau 10. Relation (Tau de Kendall) entre l'abondance de l'orignal (superficie des réseaux de pistes et orignaux observés en hélicoptère) et diverses variables susceptibles de prédire la distribution de l'orignal dans la zone de chasse 16 (Scherrer 1984).

VARIABLES PRÉDICTIVES '

Récolte sportive des 5 années précédant l'inventaire

% essences feuillues et en régénération Longueur de routes carossables

Nombre de camps de chasse

Récolte sportive des 5 années précédant l'inventaire ajustée selon la pression de chasse et le couvert forestier

SUPERFICIE DES RÉSEAUX DANS LA PARCELLE (n =

-0,292**

-0,122 -0,074 -0,201**

0,172*

DE PISTES 72)

NOMBRE D'ORIGNAUX OBSERVÉS DANS LA PARCELLE (n = 24)

-0,452**

-0,295*

-0,234 0,063 -0,017

* Relation significative au seuil oc= 0,05

** Relation significative au seuil a = 0,01

ro

(38)

30 5. DISCUSSION

Les réseaux de pistes étaient moins étendus et moins nombreux dans la zone 16 que dans les zones 12 et 13. Les conditions de neige et la plus faible densité d'orignaux expliquent ces différences (Tableau 2 ) . Le nombre moyen d'orignaux par parcelle est inférieur à celui calculé pour les zones 12 et 13, mais supérieur à celui de la zone 14: zones 12 (1988), 13 (1989): 11,6; zone 14 (1987): 4,7; zone 16 (1990): 6,4 ce qui correspond très bien aux différences observées entre les densités estimées.

Le coût de 1 ' inventaire a été nettement inférieur à celui qui avait été prévu, soit un surplus de 20 214,00 $. Cette différence tient principalement du fait que le personnel a accepté de réaliser la phase I des travaux à bord d'avion monomoteur parce que le relief est peu accidenté dans cette aire. Nous avons fait inspecter les trois avions avant le début de l'inventaire; cette opération a permis de déceler plusieurs anomalies mineures et une majeure qui aurait pu mettre la sécurité des passagers en péril.

Si nous avions utilisé seulement des hélicoptères pour réaliser cet inventaire, il en aurait coûté 136 000,00 $ au total. Compte tenu du budget qui était disponible au moment de planifier l'inventaire, nous avions accepté ce compromis. Depuis l'acceptation du guide d'utilisation des aéronefs par les autorités du Ministère et, compte tenu des problèmes logistiques potentiellement plus élevés avec les avions monomoteurs de modèle Beaver, nous favorisons l'utilisation d'hélicoptères. Les difficultés rencontrées sont les suivantes:

mécanique moins sûre, bases d'opération plus rares, conditions de neige sur les lacs parfois dangereuses (neige détrempée), température froide dans la cabine. L'utilisation de modèles d'aéronefs différents devrait nous obliger à réévaluer le taux d'observation des orignaux.

(39)

31

Les frais de nolisement d'aéronefs ont diminué en 1990, principalement à cause d'une baisse marquée du marché. Au tableau 5, nous avons présenté les coûts de nolisement d'aéronefs encourus durant les quatre derniers inventaires de l'Orignal réalisés en Abitibi-Témiscamingue.

Les frais d'utilisation de l'avion de modèle Beaver a diminué de 13% par rapport à 1989, mais demeure nettement supérieurs à ce qu'ils étaient en 1987 et 1988.

En ce qui concerne l'hélicoptère, les coûts de nolisement en 1990 ont été moindres de 27% par rapport à 1989 et même inférieurs à ceux de 1987. Le fait qu'il existe une base d'opération de la compagnie "Les Hélicoptères Abitibi Ltée" à La Sarre a permis d'épargner certains frais. De plus, la recherche des orignaux a été plus rapide que dans les zones 12, 13 et 14 parce que l'habitat y était souvent très ouvert à cause de l'exploitation forestière intense réalisée auparavant sur de très grandes superficies.

La densité de l'Orignal dans la zone 16 demeure similaire à ce qu'elle était en 1980 (1,0 dans la zone Kl) et en 1981 (1,1 dans la zone Kl et 1,1 dans la zone K2) (Crête et Dussault 1986).

La précision estimée sur la taille de la population est de 23%, ce qui est acceptable compte tenu de l'étalement de la zone sur un grand territoire (370 km de largeur dans la portion sud) et de la variation du couvert forestier entre le sud et le nord de la zone.

La stratification de cette zone de chasse, basée sur le nombre d'orignaux abattus à la chasse par 100 km au cours des cinq années précédant l'inventaire aérien, demeure très valable. Contrairement à ce qui a été observé dans les zones 12 et 13, la longueur de routes carrossables n'est pas apparue corrélée à la densité de l'Orignal (Tableau 1 0 ) . Le réseau routier est limité dans la zone 16; par contre, le nombre de camps de chasse est corrélé significativement parce qu'une

(40)

32

partie des chasseurs accèdent à leur territoire par voie d'eau ou par voie aérienne.

Aussi, contrairement à ce qui a été observé dans les zones 12 et 13, le couvert forestier s'est avéré corrélé significativement avec le nombre d'orignaux observés en hélicoptère. Comme il avait été supposé dans l'analyse des résultats des inventaires dans ces zones (Paré et Courtois 1990) et dans celle de la zone 19 (Gingras et al. 1989), il a été avantageux de stratifier la zone 16 en tenant compte de l'habitat. Pour cet exercice, le système TELEMER s'avère très valable même si les unités de compilation ne sont pas parfaitement superposables aux unités d'échantillonnage de l'inventaire de l'Orignal. Nous avons validé cette compilation avec les observations faites en avion et la précision est tout à fait acceptable. Il pourrait donc suffire de décrire le couvert des parcelles à survoler uniquement à l'aide du système TELEMER.

Les indices de la pression de chasse (longueur de routes carrossables, nombre de camps de chasse) et la composition du couvert forestier sont utiles. L'analyse statistique appliquée sur les variables prédictives démontre que l'ajustement réalisé pour prédire la densité de l'orignal a permis de corréler ces éléments de façon positive. C'est la seule variable parmi celles utilisées qui nous a fourni une relation significative ( = 0,05) et positive (Tableau 10). Nous aurions probablement avantage à mener d'autres analyses pour raffiner cette méthode.

A l'automne 1989, le taux d'exploitation de la population d'orignaux dans la zone 16 a été évalué à 14% pouvant varier entre 11% et 19%

(Tableau 9 ) . Cette valeur est relativement faible puisque la productivité eh terme de pourcentage de faons dans la population hivernale a été estimée à 31 ± 6% (Tableau 9 ) .

L'application du permis de chasse par zone en 1989 a fait chuter la récolte de 13% (344 > 298), ce qui peut expliquer partiellement ce

(41)

33

tableau. En supposant que la récolte ait été similaire en 1989 à celle de 1988, le taux d'exploitation n'aurait été que de 15%.

Il apparaît impossible que la population d'orignaux de cette zone plafonne à ce niveau alors que l'exploitation par la chasse sportive est moyenne et que sa productivité est élevée. Il est possible que le taux d'enregistrement soit plus faible qu'ailleurs, que la chasse de subsistance soit relativement importante ou que la mortalité naturelle soit de 8 à 10% plutôt que de 5% tel qu ' observé sur la Côte-Nord

(Courtois, comm. pers.).

Deux nations autochtones peuvent exploiter l'Orignal dans cette zone.

Au nord et à l'est il y a les Cris, ailleurs les Algonquins. D'après les données fournies par les agents locaux de l'Association des trappeurs Cris sur la récolte de gros gibiers par les Cris dans les communautés de Waswanipi, Oujé-Bougoumow et Waskaganish (M. Leclerc, SAEF 10, comm. pers.), 45 orignaux auraient été abattus dans la zone 16 durant la saison 1989-90. Depuis 1985, les Cris auraient tué 29 orignaux en moyenne par année dans cette zone. Compte tenu que les Algonquins, particulièrement ceux de la communauté de Pikogan, exploitent aussi cette zone, il est possible que la récolte faite par les Algonquins corresponde à celle faite par les Cris. La récolte totale ainsi estimée pourrait être de 388, ce qui représenterait un taux d'exploitation de 17% pouvant se situer entre 14% et 23%. Nous ne connaissons pas cependant la récolte effectuée par les Algonquins.

Comme dans toutes les zones de chasse à l'Orignal au Québec, ce sont les mâles adultes qui subissent l'exploitation la plus élevée 27% (19%-43%) (Tableau 9 ) . Dans ce cas-ci, la proportion de mâles dans la population adulte est de 32%, ce qui est probablement acceptable compte tenu que la productivité est élevée dans cette zone.

Nous avons vu que le rapport des sexes des faons diffère davantage de la parité. Crête (1982) avait suggéré qu'une forte exploitation durant

(42)

34

le rut limiterait les accouplements au début et à la fin de 1'oestrus, favorisant la production d'un plus grand nombre de femelles. Eason (1986) a proposé qu'une population d'orignaux fortement exploitée peut produire substantiellement plus de faons femelles que de faons mâles, alors qu'une population légèrement exploitée peut produire plus de mâles.

D'après ce même auteur, les causes de la variation du rapport des sexes chez les faons ne sont pas bien comprises. Une plus grande proportion de jeunes femelles à de faible densité et de jeunes mâles à des densités élevées semble normale chez le Cerf de Virginie (Odocoileus virqinianus) et le Loup (Canis lupus) (McCullough 1979 in Eason 1986). Une rareté des mâles dans les zones fortement chassées peut favoriser des accouplements multiples ce qui induirait la production de faons femelles.

Une plus grande incidence de croisements consanguins pourrait aussi expliquer la plus grande proportion de faons femelles dans les régions à faible densité. Reuter Wall (1981) in Eason 1986 concluait que le rapport des sexes chez l'Orignal est probablement déterminé par les interactions complexes entre diverses variables. A faible densité, il est probablement avantageux de produire plus de femelles; elles sont moins portées à émigrer, les ressources étant abondantes.

Les résultats de chasse dans la zone 16 démontrent que le rapport des sexes des faons s'est éloigné de la parité de façon significative depuis que la récolte sportive a cessé d'augmenter (1983). De 1983 à 1985, le rapport était en faveur des mâles (75 mâles : 51 femelles; x = 4 , 0 ) . En 1987, la récolte a commencé à fléchir et, en 1988 et 1989, le sexe ratio des faons est en faveur des femelles (23 mâles : 43 femelles;

x = 9,0). L'âge moyen des adultes a diminué depuis 1985 et demeure aussi peu élevé que dans les zones où l'exploitation semble plus intense

(1, 2, 1 3 ) .

(43)

35

Dans les zones de chasse au sud du Québec (1-2-3-4), les faons mâles sont plus représentés dans la récolte (120 à 170 faons mâles par 100 faons femelles) où les densités sont parmi les plus faibles au Québec.

En somme, ces observations soulèvent des hypothèses qui restent à démontrer.

En 1984, la pression de chasse exprimée en jours de chasse par km était évalué à 2,0 dans la zone 16 (IQOP 1985), ce qui est inférieur à la pression dans les autres zones de la région: zone 13= 4,0, zone 12=

3,2, zone 14= 3,2. Le nombre de chasseurs ayant pratiqué leur activité dans la zone 16 était évalué à 5300 en 1984 (IQOP 1985) et à 4760 en 1989.

La présence de caribou n'a pas été confirmée par cet inventaire malgré le fait qu'il se produise des observations durant l'été et l'automne.

Quelques caribous ont été abattus illégalement et des pilotes d'aéronefs ont déjà aperçu de petits groupes sur les collines, en hiver. Les statistiques de chasse des communautés Cris démontrent que la récolte de cette espèce se produit au nord de la zone 16, dans la partie sud de la zone 22 (M. Leclerc, comm. pers.). Brassard (1972) a présenté une cartographie de l'aire de répartition des ongulés chassés dans le secteur de la baie James à l'hiver 1964 et la situation ne semble pas avoir changé depuis. Il est possible que l'habitat qui se trouve à la partie ouest de cette zone offre de meilleures conditions de pâturage en été et en automne qu'en hiver, puisqu'il est composé principalement de vastes tourbières.

(44)

36 6. CONCLUSION

L'inventaire de l'Orignal dans la zone de chasse 16 a montré que la population est exploitée moyennement par la chasse sportive. Toutefois, l'examen de la composition de la population et des statistiques de chasse tend à démontrer que l'exploitation y est plus élevée que l'on pouvait penser. La récolte pratiquée par les communautés autochtones est assez bien connue pour les Cris, mais totalement inconnue pour les Algonquins. Ceci pourrait expliquer que la population d'orignaux plafonne à ce niveau de densité, malgré une bonne reproduction et une exploitation sportive modérée.

La nouvelle réglementation adoptée en 1989 a permis de diminuer la récolte sportive dans ce territoire, ce qui devrait être favorable à l'accroissement de cette population. L'application du règlement sur les normes d'intervention dans les forêts du domaine public limite, entre autres, l'étendue des parterres de coupe d'un seul tenant à 250 ha.

Ceci devrait permettre de maintenir ou d'améliorer l'habitat. Il faudra peut-être modifier ce règlement pour éviter que des peuplements d'essences mélangées soient convertis en peuplements d'essences résineuses, ce qui diminue la superficie des habitats plus favorables à ce grand cervidé.

(45)

37 REMERCIEMENTS

Nous remercions toutes les personnes qui ont participé, d'une façon quelconque, à ces travaux et les responsables de ce dossier à la DGOR et à la D6EH.

Nous remercions également les agents de conservation de la faune des postes de La Sarre, Amos, Lebel-sur-Quévillon et Matagami qui ont aidé de façon significative à ces travaux.

Notre reconnaissance s'adresse aussi à Lorraine Horin qui a dactylographié ce rapport et à Claude Brassard qui a préparé les figures.

Finalement, je remercie Alain Lachapelle et Réhaume Courtois qui ont lu et commenté la version préliminaire de ce rapport.

(46)

38

LISTE DES RÉFÉRENCES

BRASSARD, J.M. et R. BOUCHARD. 1968. Inventaire aérien des ongulés sauvages, section située dans le nord de l'Abitibi. Québec, M.T.C.P., Service de la faune. 9 p.

BRASSARD, J.M. 1972. Inventaire aérien du gros gibier. Québec, Ministère du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche, Service de la faune.

39 p.

BRASSARD, J.M. et R. AUDET. 1976. Historique et distribution des troupeaux de caribous à la région de la Baie James et au centre du Nouveau-Québec. M.T.C.P., Service de la recherche biologique. 23 p.

BRASSARD, J.M. et R. JOLY. 1981. Inventaire aérien des ongulés du territoire de la municipalité de la Baie James. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction de la recherche faunique. 135 p.

CRETE, M. et F. GOUDREAULT. 1980. Les bois, la tache vulvaire et la couleur du museau pour déterminer le sexe des orignaux (Alces alces americana) en janvier dans le sud-ouest du Québec. Proc. N. Am.

Moose Cond. Workshop, 16: 275-288.

CRETE, M. 1982. Evaluation des modifications apportées à la réglementation de la chasse à l'Orignal au Québec de 1971 à 1981 et perspective d'avenir. Alces 18: 329-356.

CRETE, M, RIVEST, L.-P., JOLICOEUR, H., BRASSARD, J.-M. and F. MESSIER.

1986. Predicting and correcting helicopter counts of moose with observations made from fixed wing aircraft in Southern Quebec. J.

Appl. Ecol. 23:751-761.

CRETE, M. et C. DUSSAULT. 1986. Interprétation des statistiques de chasse à l'Orignal. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction générale de la faune. 27 p.

EASON, G. 1986. Aerial sexing of moose calves and implications. Alces 22: 181-200.

GINGRAS, A., R. AUDY et R. COURTOIS. 1989. Inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 19 à l'hiver 1987-88. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Direction régionale de la Côte- Nord et Direction de la gestion des espèces et des habitats. 58 p.

(47)

39

LISTE DES RÉFÉRENCES (suite)

IQOP. 1985. Etude sur la chasse récréative au gros gibier en 1984 par les résidents du Québec. Institut québécois d'opinion publique pour le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction générale de la faune. 71 p.

LACHAPELLE, A. 1980. Inventaire de suivi de la zone de chasse Kl.

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction régionale du Nord-Ouest, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune. 23 p.

MLCP 1986a. Les parcs québécois - 7. Les régions naturelles, 1ère édition. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction générale du plein air et des parcs. 251 p.

MLCP 1986b. Manuel de gestion: La grande faune. Direction régionale de la faune, Direction de la faune terrestre, Annexe 5.1.

MLCP 1987. Plan de gestion de l'Orignal 1987-1992. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. 45 p.

PARÉ, M. 1989. Programme SAS permettant de planifier l'inventaire aérien de l'Orignal, p. 28 in Compte rendu du Septième atelier sur la grande faune tenu à Québec du 25 au 27 avril 1989. Edité par L. Breton, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction de la gestion des espèces et des habitats. 295 p.

PARÉ, M. et R. COURTOIS. 1990. Inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 12 en janvier 1988 et dans la zone de chasse 13 en janvier 1989. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Direction régionale de l'Abitibi-Témiscamingue, Rouyn-Noranda, et Direction de la gestion des espèces et des habitats, Québec. 66 p.

QUÉBEC. 1980. La Convention de la Baie James et du Nord québécois et les conventions complémentaires 1, 2, 3, 4, 5 et 6. Deuxième édition. 640 p.

RIVEST, L.P, H. CRÉPEAU et M. CRETE. 1990. A two phase sampling plan for the estimation of the size of a moose population. Biometrics 46: 163-176.

ROUSSEL, Y.E. 1975. Aerial sexing of antherless moose by white vulval patch. J. Wildl. Manage. 39: 450-451.

SAS INSTITUTE INC. 1985. SAS User's Guide: Statistics. Version 6, Edition Caty, N.C.; SAS Institute inc., 956 p.

(48)

40

LISTE DES RÉFÉRENCES (suite)

SCHERRER, B. 1984. Biostatistique. Gaétan Morin, éditeur.

Chicoutimi. 850 p.

SI6F. Système d'information sur la grande faune, MLCP

SNEDECOR, G.W. et W.G. COCHRAN. 1971. Méthodes statistiques, 6e édition. Association de coordination technique agricole, Paris. 649

P-

TELEMER. 1985. Système d'interrogation de l'inventaire forestier 1981- 1990 du ministère de l'Energie et des Ressources, Direction de l'informatique, guide de l'usager. 82 p.

WILSON, C.V. 1971. Le climat du Québec en deux parties. Environnement Canada, Environnement atmosphérique.

(49)

41

ANNEXE 1

LISTE DU PERSONNEL AYANT PARTICIPÉ A L'INVENTAIRE DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 16, JANVIER 1990

AVION 1 : Beaver de la compagnie Propair inc.

- Bruno Beaudoin, pilote

- Claude Brassard (08)*, navigateur - Mario Poirier (08), observateur - Nancy Delahaye (08), observatrice AVION 2: Beaver de la compagnie Propair inc.

- Len Gauthier, pilote

- Louis Jourdain (08), navigateur - Serge Boucher (08), observateur - Nicole Blanchette (08), observatrice AVION 3 : Beaver de la compagnie Sennett-Air enr.

- Serge Paquette, pilote - Guy Avoine (08), navigateur - Yvon Binette (08), observateur - Alain Desrochers (08)

ou

Jacques Pageau (08) ou

Jean-François Dupuis (10)

HÉLICOPTÈRE: Bell 206B de la compagnie Les Hélicoptères Abitibi Ltée - Michel Rochette ou Michel Laprise ou François Pinard

ou Yvon Lavertu, pilotes

- André Gaudreau (08), navigateur - Marcel Paré (08), observateur

- Mario Bédard (08), René Lepage (08), R. Gagnon (10) (observateurs occasionnels)

(08): région administrative

(50)

ANNEXE 2

RÉSULTATS DE L'INVENTAIRE AÉRIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 16 EN JANVIER 1990

PARCELLE/

STRATE1

UNITÉ MERCATOR MODIFIÉE

DATE DU SURVOL

(Jour)

SURFACE RAVAGES (km2)

ORIGNAUX OBSERVÉS EN AVION

ORIGNAUX OBSERVÉS

EN HÉLICOPTÈRE

1 M 2 E

3E

4 E 5 M 6 F 7 M 8 E 9 F 10 E 11 M 12 E 13 M 14 E 15 M 16 E 17 E 18 M 19 M

MLCP

PE-56 PE-84 TK-83 PE-85 PE-98 PF-60 PE-47 PE-74 PF-50 PE-14 PE-87 QE-04 PE-28 PE-55 PF-11 PE-13 PE-15 PF-12 PE-95

1-29 1-23 1-29 1-29 1-31 1-30 1-29 1-29 1-30 1-21 1-21 1-21 1-21 1-21 1-20 1-19 1-19 1-19 1-23

0,0 2,7

0,4 .

2,9 0,7 0,3 0,2 0,7 0 3,4 1,0 6,1 3,0 3,1 5,7 2,6 3,7 2,3 1,6

0 4

,,,.., o ".

0 0 0 1 2 0 0 0 3 0 1 2 2 0 0 1

M

2

- 0 - - - 0 - 1 - - - 2 1 - - - 3 - 0

F

- 3 - - - 1 - 6 - - - 4 3 - - - 4 - 2

J - 1 - - -' 0 - 3 - - - 6 0 - - - 3 - 1

I

-

0

-

-

-

0

-

0

-

-

-

0

0

-

-

-

0

-

0

(51)

43

ANNEXE 2 (suite)

RÉSULTATS DE L'INVENTAIRE AÉRIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 16 EN JANVIER 1990

PARCELLE/

STRATE

1

UNITÉ MERCATOR MODIFIÉE

DATE DU SURVOL (Jour)

SURFACE RAVAGES (km

2

)

ORIGNAUX OBSERVÉS EN AVION

ORIGNAUX OBSERVÉS

EN HÉLICOPTÈRE

20 M 21 F 22 M 23 M 24 E 25 F 26 M 27 M 28 E 29 E 30 F 31 M 32 E 33 E 34 M 35 M 36 M 37 M 38 E

MLCP

PF-21 PF-81 PE-68 PE-96 PF-22 PE-37 PE-66 PE-67 QE-03 QE-05 TK-84 PE-53 PE-94 PE-97 PE-33 PE-35 PE-36 PE-16 PE-93

1-23 1-23 1-21 1-20 1-20 1-21 1-21 1-21 1-29 1-29 1-29 1-20 1-20 1-21 1-19 1-19 1-19 1-23 1-23

7,6 0,6 .0,3

8,5 4,1 0,1 4,8 1,4 0,8 2,3 2,3 1,6 2,9 1,1 0,8 1,0 1,3 10,9 1,1

0 0 0 5 3 0 2 0 0 0 1 0

1 0 1 1 0 0 0

M

2

- - - 2 - 0 - - - - 0 2 - - - - 1 - 0

F - - - 7 - 1 - - - - 5 5 - - - - 1 - 1

J - - - 4 - 2 - - - - 2 1 - - - - 0 - 2

I

-

-

-

0

-

0

-

-

-

-

0

0

-

-

-

-

0

-

0

(52)

44

ANNEXE 2 (suite)

RÉSULTATS DE L'INVENTAIRE AÉRIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 16 EN JANVIER 1990 PARCELLE/

STRATE1

UNITÉ MERCATOR MODIFIÉE

DATE DU SURVOL

(Jour)

SURFACE RAVAGES (km2)

ORIGNAUX OBSERVÉS EN AVION

ORIGNAUX OBSERVÉS

EN HÉLICOPTÈRE

39 F 40 F 41 M 42 E 43 M 44 M 45 M 46 E 47 M 48 F 49 E 50 F 51 F 52 M 53 M 54 M 55 F 56 E 57 F

MLCP

PF-70 QF-12 TK-99 UK-23 TK-87 TK-98 UK-16 TK-94 VK-33 WK-34 QE-16 VK-84 WK-43 UK-07 UK-83 UK-93 QF-11 UK-05 UK-63

1-23 1-31 1-31 1-31 1-31 1-31 2-02 2-04 2-04 2-06 2-04 2-04 2-04 2-02 2-02 2-02 2-03 2,03 2-02

0,4 0,1

1

»

1

0,4 -

1,3 0,9 1,0 2,5 1,9 0,8 3,4 0,5 0,5 0,9 0,3 1,2 0,2 2,5 1,2

0 0 1 0 0 1 2 2 0 0 7 0 0 0 0 0 0 0 2

M

2

- - 0 - - - 0 - 0 - 5 - - 1 - - - - 1

F - - 3 - - - 3 - 0 - 2 - - 1 - - - - 3

J

- - 0 - - - 4 - 0 - 0 - - 1 - - - - 1

I

-

-

0

-

-

-

0

-

2

-

0

-

-

0

-

-

-

-

0

(53)

45

ANNEXE 2 (suite)

RÉSULTATS DE L'INVENTAIRE AÉRIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 16 EN JANVIER 1990

PARCELLE/

STRATE

1

UNITÉ MERCATOR MODIFIÉE

DATE DU SURVOL (Jour)

SURFACE RAVAGES (km

2

)

ORIGNAUX OBSERVÉS EN AVION

ORIGNAUX OBSERVÉS

EN HÉLICOPTÈRE

58 F 59 E 60 M 61 E 62 E 63 F 64 M 65 E 66 F 67 M 68 E 69 F 70 E 71 M 72 M

TOTAL

MLCP

QF-02 UK-04 UK-64 TK-93 UK-33 UK-09 UK-06 UK-25 WK-23 TK-88 UK-36 VK-93 UK-26 UK-73 VK-23

2-03 2-03 2-03 2-02.

1-31 1-31 2-04 2-03 2-06 2-03 2-03 2-03 2-02 2-02 2-03

1,1 1,0 3,0 3,4 1,8 0,3 0,9 5,3 1,0 1,2 0,3 1,6 8,8 2,7 8,1

155,3

1 2 14 1 0 2 1 3 0 0 0 0 5 2 0

76

M

2

- - 1 - 1 - - 2 - 1 - - - - 9

33 F - - 5 - 1 - - 1 - 0 - - - - 9

71 J - - 8 - 2 - - 0 - 0 - - - - 7

48 I - - 0 - 0 - - 0 - 0 - - - - 0

2 (154) 1: F= strate faible

M= strate moyenne E= strate élevée

2: M= mâle F= femelle J= faon

1= indéterminée

(54)

46

ANNEXE 3

DONNÉES UTILISÉES POUR LA SÉLECTION DES PARCELLES A SURVOLER EN HÉLICOPTÈRE DURANT L'INVENTAIRE DE L'ORIGNAL

DANS LA ZONE DE CHASSE 16, JANVIER 1990 GROUPE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

UNITÉ MERCATOR MODIFIÉE (MLCP)

PE-56 PE-84 TK-83 PE-85 PE-98 PF-6O PE-47 PE-74 PF-5O PE-14 PE-87 QE-04 PE-28 PE-55 PF-11 PE-13 PE-15 PF-12 PE-95 PF-21 PF-81 PE-68 PE-96 PF-22 PE-37 PE-66 PE-67

STRATE

M E E E M F M E F E M E M E M E E M M M F M M E F M M

F

0,25 0,42 0,42 0,42 0,25 0,14 0,25 0,42 0,14 0,42 0,25 0,42 0,25 0,42 0,25 0,42 0,42 0,25 0,25 0,25 0,14 0,25 0,25 0,42 0,14 0,25 0,25

SR 0,0 2,7 0,4 2,9 0,7 0,3 0,2 0,7 0,0 3,4 1,0 6,1 3,0 3,1 5,7 2,6 3,7 2,3 1,6 7,6 0,6 0,3 8,5 4,1 0,1 4,8 1,4

(SR/F)*

0,0

2,53 2,49 2,63 3,22 4,31 3,22 2,49

0,0

2,84 3,22 3,81 3,46 2,72 4,77 2,48 2,96 3,22 3,20 5,50 4,30 3,22 5,83 3,12 4,30 4,40 3,20

P - 50- 50 26 32 42- 56 44-

29 32 39*

32- 25 43 29 34- 37 25- 42 33 26 48- 26 37*

37 27

NB 49

80

94

64

24

37

11

50

22

(55)

47

ANNEXE 3 (suite)

DONNÉES UTILISÉES POUR LA SÉLECTION DES PARCELLES A SURVOLER EN HÉLICOPTÈRE DURANT L'INVENTAIRE DE L1ORIGNAL

DANS LA ZONE DE CHASSE 16, JANVIER 1990

GROUPE

10

11

12

13

14

15

16

UNITÉ MERCATOR MODIFIÉE (MLCP)

QE-03 QE-05 TK-84 PE-53 PE-94 PE-97

PE-33 PE-35 PE-36

PE-16 PE-93 PF-70 QF-12 TK-99 UK-23 TK-87 TK-98 UK-16 TK-94 VK-33 WK-34

STRATE

E E F M E E M M M M E F F M E M M M E M F

0 0 0

0 0 0

0 0 0

0 0 0

0 0 0

0 0 0

0 0 0

F ,42 ,42 ,14 ,25 ,42 ,42 ,25 ,25 ,25 ,25 ,42 ,14 ,14 ,25 ,42 ,25 ,25 ,25 ,42 ,25 ,14

SR 0,8 2,3 2,3 1,6 2,9 1,1 0,8 1,0 1,3

10,9

1,1 0,4

0,1 1,1 0,4

1,3 0,9 1,0 2,5 1,9 0,8

(SR/F)*

2,49 2,49 4,31 3,22 2,62 2,48

3,22 3,22 3,22 6,60 2,40 4,30 4,31 3,22 2,49 3,22 3,22 3,22 2,49 3,22 4,31

P 27 27 46*

39- 31 30

33 33 33"

50 18*

32 43 32*

25 33 33 33*

25 32*

43

KB 97

26

70

53

58

84

51

(56)

48

ANNEXE 3 (suite)

DONNÉES UTILISÉES POUR LA SÉLECTION DES PARCELLES A SURVOLER EN HÉLICOPTÈRE DURANT L'INVENTAIRE DE L'ORIGNAL

DANS LA ZONE DE CHASSE 16, JANVIER 1990 GROUPE

17

18

19

20

21

22

23

UNITÉ MERCATOR MODIFIÉE (MLCP)

QE-16 VK-84 WK-43

UK-07 UK-83 UK-93 QF-11 UK-05 UK-63 QF-02 UK-04 UK-64 TK-93 UK-33 UK-09 UK-06 UK-25 WK-23 TK-88 UK-36 VK-93

STRATE

E F F M M M F E F F E M E E F M E F M E F

F

0,42 0,14 0,14

0,25 0,25 0,25 0,14 0,42 0,14 0,14 0,42 0,25 0,42 0,42 0,14 0,25 0,42 0,14 0,25 0,42 0,14

SR 3,4 0,5 0,5

0,9 0,3 1,2 0,2 2,5 1,2

1,1 1,0 3,0 3,4 1,8 0,3 0,9 5,3 1,0 1,2 0,3 1,6

(SR/F)*

2,85 4,31 4,31

3,22 3,22 3,22 4,31 2,49 4,31 4,31 2,49 3,46 2,85 2,49 4,31 3,22 3,55 4,31 3,22 2,49 4,31

P 24"

38 38

33*

33 33

39 22 39*

42 24 34*

30 26- 44 29 32- 39 32*

25 43

NB 2

4

77

89

47

61

14

(57)

49

ANNEXE 3 (suite)

DONNÉES UTILISÉES POUR LA SÉLECTION DES PARCELLES A SURVOLER EN HÉLICOPTÈRE DURANT L'INVENTAIRE DE L'ORIGNAL

DANS LA ZONE DE CHASSE 16, JANVIER 1990 GROUPE

24

Strate:

F :

SR :

UNITÉ MERCATOR MODIFIÉE (MLCP)

UK-26 UK-73 VK-23

F= faible

STRATE

E M

• M

0, 0, 0,

M= moyenne Superficie inventoriée Superficie des

minimum retenue

réseaux ( : pour le

F

,42 ,25 ,25

dans la

SR (SR/F)*

8,8 4,58 2,7 3,29 8,1 5,69

E= élevée

strate/superficie le pistes dans la parcelle.

calcul de la probabilité

P

34 24 42*

totale

NB 69

de la strate Rappelons que la valeur est 2,(b km2.

Probalilité de la strate à être tirée au sort Nb

A

Nombre tiré au hasard compris entre 1 et 100 Parcelle survolée en hélicoptère

(58)

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Le 20 décembre 2004

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