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Québec INVENTAIRE AERIEN DE L'ORIGNALDANS LA ZONE 11 À L'fflVER 1990

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INVENTAIRE AERIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE 11 À L'fflVER 1990

par Michel Hénault

Québec

(2)

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche

INVENTAIRE AÉRIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE 11 À L'HIVER 1990

par Michel Hénault

Direction régionale de Montréal

Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune 585, rue Hébert

Mont-Laurier, J9L 2X4

Janvier 1991

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Référence à citer

Hénault, M. 1990. Inventaire aérien de l'orignal dans la zone de chasse 11 à l'hiver 1990. Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction régionale de Montréal, 24 p.

Dépôt légal ,

Bibliothèque Nationale du Québec 1er trimestre 1991

ISBN: 2-550-21817-5

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iii RESUME

Un inventaire aérien visant à estimer l'effectif de la population d'orignal dans la zone 11 a été effectué à l'hiver 1990. Le territoire a été divisé en deux strates selon la récolte sportive des trois dernières saisons. Les résultats montrent de grandes disparités entre les strates faible et forte, soit des densités de 0,4 et 1,9 orignal/10km2 respectivement, pour une densité globale de 1,1 orignal/10km . Avec quelques ajustements, ces différences s'appliquent également entre la zone libre et les territoires structurés. Compte tenu de la productivité du cheptel, la décroissance de la récolte sportive d'orignal dans la zone libre notée depuis 1977 s'explique par un taux d'exploitation trop élevé. Les résultats obtenus suggèrent (1) d'effectuer une future stratification selon le mode de gestion des territoires fauniques; (2) de mettre en application des modalités de chasse plus conservatrices dans la zone libre afin de permettre au cheptel d'augmenter ses effectifs.

(5)

V

TABLE DES MATIÈRES

RÉSUMÉ iii

TABLE DES MATIÈRES v

LISTE DES TABLEAUX vii

LISTE DES FIGURES ix

LISTE DES ANNEXES xi

1. INTRODUCTION 1

2. DESCRIPTION DU TERRITOIRE 2 2.1. Habitat 2 2.2. Territoires structurés 2

3. MATÉRIEL ET MÉTHODES , 3

3.1. Délimitation et stratification du territoire à

l'étude 3 3.2. Exécution de l'inventaire et traitement des

données '• 4

4. RÉSULTATS • 5

5. DISCUSSION 7

6. CONCLUSION 10

7. REMERCIEMENTS 11

8. RÉFÉRENCES 12

(6)

vii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Ventilation des ressources matérielles affectées à l'inventaire aérien de l'Orignal réalisé durant

l'hiver 1990 dans la zone de chasse 11 15

Tableau 2 : Densité estimée de l'Orignal suite à l'inventaire

aérien de l'hiver 1990 dans la zone 11 16

Tableau 3 : Structure de la population d'orignaux dans différents secteurs et strates de la zone 11, estimée par

inventaire aérien à l'hiver 1990. 17

(7)

ix

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Localisation de la zone de chasse 11. 18

Figure 2 : Organisation territoriale et principales

caractéristiques bio-physiques de la zone 11. . 19

Figure 3 : Distribution de fréquence des blocs mercator (100 km2) de la zone 11 selon la moyenne de la récolte sportive 1986-88 et selon la densité hivernale

d'orignaux estimée à partir de la récolte. 20

Figure 4 : Localisation des strates faible et forte déterminées pour la stratification préalable à 1'inventaire aérien de l'Orignal dans la zone 11 à l'hiver

1990. 21

Figure 5 : Superficies survolées lors de l'inventaire aérien de l'Orignal et du Cerf de Virginie dans la zone 11 à

l'hiver 1990. 22

(8)

xi

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Résultats bruts de l'inventaire aérien de l'Orignal

réalisé durant l'hiver 1990 dans la zone 11 23

(9)

1. INTRODUCTION

Le présent travail s'inscrit dans le cadre du plan quinquennal

i

d'inventaire aérien de l'Orignal au Québec, dont la programmation prévoit la couverture de chacune des zones de chasse, entre 1986 et 1991 (MLCP 1987). Ce suivi des populations est rendu nécessaire par la forte pression de chasse sur cette espèce au Québec : près de 140 000 chasseurs ont été actifs au niveau provincial en 1989 (150 000 permis émis) dont plus de 2000 pour la zone 11 (Courtois et Lamontagne 1990). La récolte de cette zone est cependant en décroissance depuis treize ans, passant de 268 à 107 entre 1977 et 1989.

Quelques éléments de la problématique de cette zone sont bien décrits dans le Plan de gestion de l'Orignal (MLCP 1987) :

"Jusqu'en 1984, la zone a bénéficié d'une situation privilégiée. En effet, plusieurs territoires adjacents à la zone ont pu jouer le rôle de centre de dispersion de l'Orignal vers la zone 11. Ces territoires sont les zones 9 et 10-Est, le parc du Mont-Tremblant et la réserve de La Vérendrye. En 1985, la récolte a chuté d'environ 17% et pourrait continuer de baisser, la zone étant privée d'un apport d'Orignaux 'de la zone 10-Est qui est maintenant chassée. La récolte dans la zec Petawaga est plutôt stable de même que la densité des Orignaux après la chasse. En 1985, 39 pour cent des orignaux 'abattus dans la zone provenaient de la Zec où le taux d'exploitation est d'environ 19%. La Zec bénéficie d'un apport d'orignaux provenant de la réserve La Vérendrye située à proximité."

L'acquisition de données biologiques sur la population hivernale s'avère le moyen privilégié d'estimer le taux d'exploitation de l'Orignal dans une zone de chasse au Québec. Quelques inventaires aériens ont déjà été conduits dans le passé à l'intérieur du périmètre

0

actuel de la zone 11 (Figure 1 ) . En 1976, un inventaire couvrant les strates à densité faible et forte des zones F4 et F3 combinées (les zones 10 et 11 actuelles) avait montré des densités de 0,7 et 1,7 orignal/10 km2, respectivement (Crête et St-Hilaire 1979). En 1981, la densité dans la zone F3 était de 1,6 orignal/10 km2 (Crête et Dussault 1986). L'inventaire d'un bloc de 531 km2 dans la zec Petawaga

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a permis d'estimer la densité à 1,1 orignal/10 km2 en 1978 (Crête et St-Hilaire 1979), alors qu'on y rapporte des densités de l'ordre de 1,7-2,!

1988).

1,7-2,5 orignaux/10 km quelque dix ans plus tard (Courtois et Crête

2. DESCRIPTION DU TERRITOIRE

2.1. Habitat

Le relief de la zone varie de valloné à accidenté, selon les endroits.

Les rivières Gatinëau, La Lièvre et Rouge en sont les principaux cours d'eau (Figure 2 ) . Cette zone est limitée au sud par la route 117, qui représenté aussi un axe de développement important de tenure privée sur presque toute sa longueur. Au nord, elle est bordée par plusieurs zees et pourvoiries ainsi que par la réserve faunique Rouge-Mattawin. Selon la typologie de Thibault et Hotte (1985), la végétation de la zone 11 fait partie de deux domaines écologiques d'importance, soit l'érablière à bouleau jaune, au sud-est du réservoir Baskatong, et la bétulaie jaune à sapin au nord de ce dernier. De façon plus détaillée, on reconnaît dans le premier domaine deux sous-domaines : l'érablière a bouleau jaune et sapin (3j) couvre majoritairement le•_territoire situé entre la rivière du Lièvre et le réservoir Baskatong et un petit secteur à l'ouest du réservoir Kiamika, alors que l'érablière à bouleau jaune et tilleul (3d) est présente ailleurs. Le sapin est relativement fréquent dans ces deux sous-domaines, et la présence de la pruche est notable dans le premier. La partie de la zone 11 couverte par la bétulaie jaune à sapin se trouve exclusivement dans la zec Petawaga.

Ici, la forêt de transition est dominée par le bouleau blanc.

2.2. Territoires structurés

La zone 11 est constituée'd'une zone libre, de la zec Petawaga et"de deux pourvoiries concessionnaires (Figure 2 ) . Ces différents modes de

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3

• 1 N 2

gestion du territoire occupent 3042 , 1186 et 69 km , respectivement.

En 1989, 17 pourvoiries permissionnaires ont accueili 688 chasseurs de gros et petit gibiers, lesquels ont abattu trois orignaux dans la zone libre. La zec Petawaga a procuré en 1989 près de 3500 jours-chasseurs d'Orignal, (3782 jours-chasseurs, moyenne 1979-1989; Alie 1990), alors que les pourvoiries concessionnaires qui y sont enclavées en rapportaient 324 en 1989 (Auberge de la Gatineau), et 45 jours- chasseurs en 1988 (Air Mélançon).

3. MATÉRIEL ET MÉTHODES

3.1. Délimitation et stratification du territoire à l'étude

L'habitat favorable a été calculé en excluant les plans d'eau (> 1 km ) et les zones agricoles ou urbanisées. La partie sud-est de la zone a été exclue, à cause de la présence de grands ravages de Cerf de Virginie (La Macaza et Lac Tremblant). Seuls les blocs mercator de 100 km2 contenant plus de 75% d'habitat favorable ont été retenus pour l'échantillonnage. Pour chacun de ceux-ci, la moyenne de la récolte sportive d'Orignal par 100 km2 d'habitat a été calculée pour les saisons 1986 à 1988, inclusivement. Les blocs mercator ont par la suite été.répartis en deux strates, selon une récolte supérieure ou inférieure à 4,5 orignaux/100 km d'habitat (Figure 3 ) . Quelques blocs mercator de la zec Petawaga montrant de faibles récoltes ont tout de même été placés dans la strate forte à cause de leur situation géogra- phique (près de la réserve faunique La Vérendrye) ou de leur faible accessibilité (Figure 4 ) . À titre indicatif, les moyennes des densités après chasse estimées d'après la récolte (Crête et Dussault 1986) sont de 0,9 (s=0,4) et 2,1 orignal/10km2 (s=0,9), dans les strates faible et forte respectivement. L'allocation optimale de Neyman pour 26 parcelles nous a indiqué que 11 et 15 parcelles devaient être survolées dans chacune de ces deux strates.

1 : Donnée provenant de l'addition des superficies d'habitat pour les blocs mercator de la zone libre (voir matériels et méthodes)

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4

3.2. Exécution de 1'inventaire et traitement des données

L'inventaire a été exécuté entre le 10 janvier et le 28 février 1990 selon les normes en vigueur (MLCP 1986), avec une couverture de neige variant entre 42 et 68 cm. Cependant, l'altitude de vol était de 100 m afin de satisfaire aussi aux normes d'inventaire du Cerf de Virginie (MLCP 1984), cette espèce étant présente par endroits. Au cours du survol des parcelles, les pistes de Loup (Canis lupus). de Lynx du Canada (Lynx canadensisï et de Loutre de rivière (Lutra canadensisl ainsi que les héronnières et les coupes à blanc importantes étaient notées. Les ravages d'orignaux étaient survolés à nouveau en-deçà de 24 heures de leur localisation afin d'y dénombrer les bêtes et déterminer leur classe d'âge et de sexe selon leur taille, la présence des bois ou de la tache vulvaire (Roussel 1975), et/ou selon la couleur du museau (Crête et Goudreault 1980).

La délimitation du contour des ravages incluait les vieux réseaux de pistes. Un facteur de correction de 0,73 a été appliqué afin de tenir compte de la visibilité des orignaux (Crête et al.. 1986). La population totale, la densité, la structure de population et les paramètres de l'exploitation ont été estimés à l'aide du logiciel INVENT.ORI (Courtois et al. 1990). Les intervalles de confiance ont été estimés pour une probabilité égale à 0,90.

Le plan d'échantillonnage original prévoyait le survol de 26 parcelles.

Cependant, l'intervalle de confiance relativement élevé observé suite à cette première phase de 1'inventaire nous a conduits à survoler six nouvelles parcelles. Celles-ci ont été sélectionnées dans la strate faible, étant donné les problèmes de gestion de l'espèce pressentis dans cette strate. Le pourcentage global de couverture de la zone est ainsi de 44%; les strates faible et forte ont été inventoriées à 38 et 54% respectivement.

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Par ailleurs, un inventaire de la présence de ravages de Cerf de Virginie a été réalisé entre les parcelles désignées pour l'inventaire de l'Orignal (Figure 5 ) . Ceci a permis d'obtenir une couverture totale' d'un secteur de 1800 km2 localisé dans le centre de la zone (59,2% de la superficie de la zone libre). Ce secteur sera identifié comme le secteur Windigo dans la suite de ce rapport; la couverture y étant^

totale, aucun intervalle de confiance ne s'applique ici sauf celui relié à la correction pour la visibilité des orignaux.

Afin d'obtenir des résultats selon le type de gestion du territoire, nous avons groupé les parcelles inventoriées dans la zone libre et dans les territoires structurés (zec Petawaga et pourvoiries) sans tenir compte des strates décrites plus haut. Bien que cette procédure ne se prête pas au calcul d'intervalles de confiance, elle permet tout de même de visualiser l'état de santé du cheptel dans les différents secteurs de la zone 11. Les intervalles de confiance inscrits aux tableaux doivent donc être considérés ici comme indicatifs.

4. RESULTAIS

L'inventaire aérien des 32 parcelles a nécessité un investissement total de 37142$ et près de 60 jours-personnes, pour un coût unitaire de 1160$ par parcelle inventoriée (Tableau 1 ) . Il est à noter que ce

vmontant exclut les salaires mais comprend des frais fixes tel le positionnement de l'appareil qui ne dépendent pas du nombre de parcelles à survoler.

La densité corrigée de l'Orignal dans la zone 11 est de 1,1 animal/10 km (± 0,3). Cependant, les densités observées dans chacune des strates sont très différentes. Dans la strate faible, la densité corrigée est de 0,4 orignal/10 km2 (± 0,2

(± 0,4) dans la strate forte (Tableau 2 ) .

corrigée est de 0,4 orignal/10 km2 (± 0,2), alors qu'elle est de 1,9

(14)

Analysées par secteur, les données de densités reflètent la différence entre les strates. En effet, dans le territoire structuré, la densité corrigée estimée est de 2,49 orignaux/10 km (± 0,6). Dans la zone . libre, la densité y est 5 fois plus faible, soit 0,44 orignal/10 km (±

0,2). La population hivernale totale de ce secteur serait donc de 128

± 49 animaux.

Dans le secteur Windigo, la densité corrigée est de 0,33 orignal/10 km2. La; population toi

i • :

orignaux dans ce bloc.

km2. La<population totale lors de l'inventaire était donc de 60 ± 3

La structure de la population d'orignaux dans la zone 11 montre une faible proportion de mâles (11,6%) et de faons (30,4%; Tableau 3 ) . Calculé selon Crête et Dussault (1986), le pourcentage de mâles chez les adultes serait de 24%. Le pourcentage de femelles adultes est relativement élevé, avec 58% des individus repérés (n=151). Tout comme au niveau de la densité, on note une grande différence entre les deux strates quant à la structure de la population. En effet, seulement deux mâles adultes (6,9%, n=29) ont été observés dans les 17 parcelles inventoriées dans la strate faible, alors que 24 mâles adultes (20%, n=122) ont été dénombrés dans les 15 parcelles de la strate forte

(Tableau 3 ) .

Cette différence n'est cependant pas observée entre le secteur Windigo et le territoire structuré, puisque les proportions de chaque catégorie d'individus sont très semblables entre ces secteurs même si le nombre d'orignaux observés varie du simple au double (Tableau 3 ) . Suite à cette constatation, nous considérons que le très faible pourcentage de mâles adultes observé dans la strate faible provient d'un biais d'échantillonnage, les orignaux mâles étant localisés à l'extérieur des parcelles-échantillons, tel qu'observé lors de l'inventaire du Cerf de Virginie. Compte tenu du large intervalle de confiance obtenu pour le pourcentage de mâles dans,la strate faible (± 8.0%), une valeur aux environs de 10% serait plus réaliste.

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5. DISCUSSION

Les résultats obtenus dans les parcelles classées dans la strate forte, mais situées dans le territoire libre, nous montrent clairement les risques encourus lors d'une stratification basée majoritairement sur la récolte sportive. En effet, les endroits très accessibles sont susceptibles de présenter de bons résultats de chasse pendant quelques saisons consécutives, sans pour autant que la population hivernale d'orignaux soit abondante. À partir des résultats obtenus lors du présent inventaire, nous suggérons que la stratification pour un futur inventaire de cette zone de chasse soit plutôt basée sur l'organisation territoriale, soit dans le cas présent, la zec et les pourvoiries qui y sont enclavées, d'une part, et le territoire libre, d'autre part.

Par ailleurs, dans une zone ou une strate à faible densité d'orignaux, le sexage de chacune des parcelles inventoriées devient essentiel afin d'être en mesure d'obtenir des intervalles de confiance satisfaisants au niveau de l'analyse de la structure de la population.

La très faible densité observée dans le territoire libre n'est pas surprenante à première vue, étant donné la diminution de la récolte notée depuis 1977. Cependant, c'est son ordre de grandeur qui laisse perplexe. En effet, une densité y avoisinant 0,5 orignal/10 km2

équivaut à un huitième de ce qui a été observé dans la réserve faunique Papineau-Labelle (3,9 orignaux/10 k m ) et à un tiers de la densité observée dans la strate faible déterminée lors de cet inventaire, soit 1,6 orignal/10 km2 (Goudreault et Fink 1989).

Même si la récolte sportive dans le territoire libre n'est pas très élevée par unité de surface, elle entraîne tout de même de forts taux d'exploitation, compte tenu des faibles niveaux de population. La saison de chasse 1989 a permis la récolte de 43 individus dans le territoire libre. La population hivernale y étant de 128 orignaux, ce prélèvement équivaut à un taux d'exploitation de 25,1%; ceci permettrait par ailleurs un accroissement annuel estimé de 3,3%, dans

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8

l'hypothèse où la mortalité naturelle, l'émigration et l'immigration sont nulles. Dans la strate faible où 30 orignaux ont été récoltés à l'automne 1989, la densité est de 0,39 orignal/10 km2 et la population totale est de 103 orignaux. Ceci équivaut pour la population à un taux d'exploitation de 22,6%, alors que ce paramètre serait de 62,8% pour les mâles uniquement. Compte tenu de la productivité observée dans la strate faible, soit 30,0%, l'accroissement annuel estimé est de 7,4%.

À l'intérieur du territoire structuré, nous avons estimé la population hivernale à 299 orignaux. Avec l'abattage de 64 animaux à la chasse sportive en 1989, le taux d'exploitation serait alors de 17,6%, permettant ainsi un accroissement annuel de 9,8%. Il y a lieu de considérer ici l'immigration possible en provenance de la réserve faunique de La Vérendrye, à l'instar de ce qui a déjà été observé ailleurs au Québec (Goudreault 1980). Cette venue de nouveaux individus pourrait quand même être limitée, puisque Messier et Crête (1984) considèrent les populations de la réserve faunique de La Vérendrye et de la zec Petawaga comme étant discrètes, seulement 5 animaux sur 60 ayant changé de territoire lors de leurs travaux.

Dans la strate forte, un total de 77 orignaux ont été récoltés d'une population initiale à l'automne de 356 animaux. Le taux d'exploitation

i i

étant ainsi de 21,6% et la productivité de 26,8%, l'accroissement annuel estimé serait de 5,2%.

Les causes de mortalité naturelle pour l'Orignal sont multiples dans la zone 11. On retient principalement la prédation par le Loup et l'Ours noir (Ursus canadensis) (Crête et Jolicoeur 1987), et le Ver des méninges (Parelaphostronqylus tenuis). En ce qui concerne ce parasite, son effet sur la dynamique de la population d'orignaux peut être réel, mais négligeable dans le présent cas. En effet, Karns (1967 dans Robinson et Bolen 1984) recommande de garder les densités de Cerf de Virginie inférieures à 24 individus/5 km afin d'éviter une trop grande infestation de l'Orignal. Dans la zone 11, la densité du Cerf de

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Virginie serait de l'ordre de 12,2 cerfs/5 km2 (244 individus/100 km2, MLCP 1988); cette densité serait donc suffisamment inférieure au maximum admissible proposé. Par ailleurs, le Ver des méninges ne semble pas affecter la population d'Orignal de la zone 10 située immédiatement au sud de notre aire d'étude, malgré un taux d' infestation du Cerf de Virginie par ce parasite égal à 76,3%

(Langevin et Goudreault 1987).

La mortalité des faons causée par l'Ours noir est présente uniquement au printemps, et est déjà comptabilisée ici puisque nous évaluons le recrutement à l'hiver. On doit aussi considérer les accidents routiers comme cause additionnelle de mortalité dans la zone libre où le réseau routier est plus développé, ainsi que le braconnage qui n'est pas comptabilisé ici.

En acceptant un taux de mortalité naturelle aux environs de 10%

(Messier et Crête 1985), on comprend facilement pourquoi la récolte sportive dans la zone libre est en baisse constante depuis 1977. En effet, l'accroissement annuel le plus élevé qu'il est possible d'y calculer est de 7,4% dans la strate faible. Ainsi, les taux d'accroissement potentiels de la population sont négatifs partout, sauf dans les territoires structurés où il est nul. Ceci est vraisemblable, notamment dans la zec Petawaga où la population semble stable depuis plusieurs années.

Une surexploitation de l'Orignal semble donc apparente dans le territoire libre de la zone 11, où l'accessibilité aux milieux forestiers est très grande. L'effet de la chasse sportive est particulièrement notable lorsqu'on compare les densités observées dans le territoire libre de la zone 11 (0,4 orignal/10 km ) avec celles observées par Paré et Courtois (1990) dans le Parc de récréation d'Aiguebelle (9,0 orignaux/10 km ) . Ces auteurs estiment ainsi qu'une densité entre 3,8 et 7,0 bêtes/10 km2 permettrait aux populations des zones 12 et 13 de fournir le rendement maximum soutenu. Il est

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10

probable que la capacité de support et la production maximale théorique soient très semblables, sinon supérieures, dans la zone 11. Un accroissement des populations serait donc nécessaire afin d'atteindre le rendement maximum soutenu lequel équivaudrait dans ce contexte à la récolte d'environ 1 orignal/10 km2.

Les zones de chasse 9 (Mathieu et Courtois 1989) et 10 est (Goudreault, comm. pers.), qui sont adjacentes et similaires à la zone 11 bio- physiquement, supportent des densités d'orignaux plus élevées parce que les modalités de chasse y sont plus conservatrices. Les taux d'exploitation s'y maintiennent en deçà du seuil acceptable (20 %;

crête 1985).

Si on considère l'ensemble des variables influençant la dynamique des populations d'orignaux, on constate que l'effectif de la population est certes l'une des plus importantes. En effet, c'est sur la population sur pied que les autres facteurs exercent leurs influences. Dans le présent contexte où la population d'Orignal de la zone 11 décroît d'année en année, tout délai dans la mise en application d'une modalité d'exploitation plus conservatrice se traduira par une augmentation de la période intermédiaire entre les bas niveaux actuels et le moment où cette population aura atteint le niveau permettant une récolte maximale soutenue.

6. CONCLUSION

L'exploitation de l'Orignal dans la zone 11 est très intense et dépasse le recrutement par une marge importante. De nouveaux modes d'exploitation de l'espèce devront être rapidement introduits, puisque le délai avant l'apparition d'un effet positif sur la population dépend de l'effectif de départ. Celui-ci diminue d'année en année.

(19)

11 7. REMERCIEMENTS

La réalisation de cet inventaire a été rendue possible grâce à la collaboration de plusieurs personnes, dont voici leur apport:

• MM. Robert LeBrun et François Renaud, techniciens de la faune, ont agi à ,titre d'observateurs lors de ces travaux; M. LeBrun a aussi effectué la compilation des données;

• MM. François Goudreault et Benoit Langevin ont participé à la planification de cet inventaire qui devait originalement couvrir les zones 10 et 11; M. Goudreault nous a aussi gracieusement conseillé et judicieusement revisé le manuscrit;

• M. Réhaume Courtois,a sans cesse été à l'écoute de nos petits problèmes rencontrés lors de la réalisation de l'inventaire et du traitement des données subséquent; ses commentaires ont aussi bonifié le manuscrit;

• La réalisation des travaux dans des conditions sécuritaires a été rendue possible par l'apport notable des pilotes du Service aérien du ministère des Transports : MM. Fabien Lemieux, Ludger Pearson, Ronald Robert et Richard Bernard méritent donc notre gratitude;

• Nous sommes également reconnaissants envers Mme Sylvie Tremblay et Mme Louise Lussier-Allaire pour les multiples traitements du texte et M. Paul-Aimé Roy pour la confection des figures.

(20)

12 8. RÉFÉRENCES

Alie, R. 1990. Plan de gestion 1990-1992. Association de Chasse et.

Pêche de la région de Mont-Laurier Inc., mandataire de la zec Petawaga.

Courtois, R. et M. Crête. 1988. Déplacements quotidiens et domaines vitaux des orignales du sud-ouest du Québec. Alces 24: 78-89.

Courtois, R. et M. Lamontagne (éd.) 1990. La chasse sportive de l'orignal au Québec: diagnostic de l'exploitation. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Service de la faune terrestre et Services de l'aménagement et de l'exploitation de la faune. 36 p.

Courtois, R., Y. Leblanc et D. Coutlée. 1990. Programme dBASE et SAS pour 1•analyse des données d>inventaires aériens d'orignaux : guide d'utilisation du logiciel INVENT.ORI. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction de la gestion des espèces et des habitats. 26 p.

Crête, M. 1985. Plan tactique de l'Orignal. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction générale de la faune, Direction de la faune terrestre, 57 p.

Crête, M. et Ci Dussault. 1986. Interprétation des statistiques de chasse à l'orignal. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction générale de la faune, 27 p.

Crête, M. et F. Goudreault. 1980. Les bois, la tache vulvaire et la couleur du museau pour déterminer le sexe des orignaux (Alces alces americanaï en janvier dans le sud-ouest du Québec. Proc.

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1 3 ,

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• \ '

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Norme 84-03. ' , .

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(22)

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(23)

Tableau 1: Ventilation des ressources matérielles affectées à l'inventaire aérien de l'Orignal réalisé durant l'hiver 1990 dans la zone de chasse 11

Cartographie Sexage Frais de voyage (repas) heures coût($) heures coût($) coût ($)

Transit 16,1 7 889 6,1 * 3 675

Survol 31,8 15 582 14,8 * 8 085

Positionnements 3,9 1 911 -

Total 51,8 25 382 - 20,9 11 760 355

* n'inclut pas les 3,1 heures de sexage des ravages d'orignaux recensés lors de l'inventaire du Cerf de Virginie

(24)

Tableau 2 : Densité estimée de l'Orignal suite à l'inventaire aérien de l'hiver 1990 dans la zone 11

Secteur/strate Nh nh f Réseaux de piste (km2)

Densité (orignal/10 km2)

I.C.a Population I.C.a

Windigo

Territoires structurés

Faible

Forte

Zone 11

30 30 100,0 14,8

20 10 50,0 33,2

Zone libre 49 22 44,0 14,3

44 17 38,6 8,7

25 15 60,0 38,8

69 32 46,4 47,5

0,24 0,33b

1,82 2,49

0,32 0,44 0,28 0,39 1,36 1,86 0,82 1,12

0,0 0,0 0,4 0,6.

0,1 0,2 0,1 0,2 0,3 0,4 0,2 0,3

44 60 218 299

94 128 75 103 203 279 338 463

0 3 43 67

35 49 35 49 44 65 100 141

intervalle de confiance, p=0,90 estimé corrigé

(25)

Tableau 3 : Structure de la population d'orignaux dans différents secteurs et strates de la zone 11, estimée par inventaire aérien à l'hiver 1990.

Secteur/strate Mâles

I.C.* /100Ç

Femelles

I.C.* n

Faons

I.C.* /1009 Inc. Total

Windigo Territoires structurés Zone libre Faible Forte Zone 11 Non-pond.

pondéré

9 20,0 10,2 21 19,6 6,4

5 11,9 8,4 2 6,9 8,0 24 20,0 6,1

26 17,4 5,1 26 11,6 9,0

39,1 38,9

20,0 11,1 39,3

32,9 21,3

23 54

25 18 61

79 79

52,3 50,5

59,5 62,1 50,8

53,0 58,0

12,7 8,0

12,7 15,3 7,6

6,8 14,6

12 32

12 9 35

44 44

27,3 29,9

28,6 31,0 29,2

29,5 30,4

11,3 7,3

11,7 14,6 6,9

6,2 13,8

52,2 59,3

48,0 50,0 57,4

55,7 52,7

0 2

0 0 2

2 2

44 109

42 29 122

151 151

* intervalle de confiance, p=0,90

(26)

LOCALISATION DE LA ZONE DE CHASSE 11

Figure 1 : Localisation de la

zone de chasse 11.

(27)

19

ZONE 11

•~ I Ravage du

> i lac David

Ravage du lac Tremblant

Pourvoirie concessionnaire Limites de la zec Petawaga

• Base d'opération

• Poste de ravitaillement en essence Ravage de Cerf de Virginie

a a a a a D o a

Figure 2 : Organisation territoriale et principales caractéristiques bio- physiques de la zone 11.

(28)

10-1

8 -

6 -

4 -

2 -

bloc mercator (n)

8 8

1 1 1 1

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 RECOLTE (orignal / 100 km2 )

H i S t r a t e faible i Strate forte

18- 16- 14- 12- 10-

O —

bloc mercator (n)

4 - 2 - 0

16

11

t ' ' f

O

2

0.06 0.10 0.14 0.18 0.22 0.26 0.30 0.34 0.38 0.42 DENSITE (orignal / km2)

l&iHilil Strate faible Strate forte

Figure 3 : Distribution de fréquence des blocs mercator (100 km2) de la zone 11 selon la moyenne de la récolte sportive 1986-88 et selon la densité hivernale d'orignaux estimée à partir de la récolte.

(29)

21

ZONE 11

I* Strate forte Strate faible

Figure 4 : Localisation des strates faible et forte déterminées pour la stratification préalable à l'inventaire aérien de

l'Orignal dans la zone 11 à l'hiver 1990.

(30)

22

ZONE 11

14

Parcelle échantillon strate forte Parcelle échantillon strate faible Bloc d'inventaire du Cerf de Virginie

Figure 5 : Superficies survolées lors de l'inventaire aérien de

l'Orignal et du Cerf de Virginie dans la zone 11 à l'hiver 1990.

(31)

23

ANNEXE 1

Résultats bruts de l'inventaire aérien de l'Orignal réalisé durant l'hiver 1990 dans la zone 11.

Mercator

VG VG WG

WG VG WG VG VG VG VG

VG VG

VG

VG VG

VG VG VH VH VH

VG VG VH

VH VH VG VH VH

VG

VH VH

VG

68 48 05 04 87 14 56 67 97 79 58 89 88 95 46 27,37 49 42 22 31 47 29 50 32 43 57 20 30 59 10 33 69

Parcelle/

Strate

1 2 3 4 5 6 7 8 9

10 11 12 13 14 15

16

V

1 2 3 4 5 6 7 8 9

10 11 12 13 14 15

faible faible faible faible faible faible faible faible faible faible faible faible faible faible faible faible faible forte forte forte forte forte forte forte forte forte forte forte forte forte forte forte

13 28 19

5

14

5

23 13

5

14 28 14 17 17 12 12 14 11

2 4 4

30

4 4

11 13

2 4

14

2

11 19

Date

janvier janvier janvier février janvier février janvier janvier février janvier janvier février février février février février février février février février février janvier février février février janvier février février janvier février février janvier

Temps

d'observation (min)

62 60 71 54 72 54 60 61 48 70 60 52 53 67 55 54 52 51 53 48 48 46 48 48 51 70 55 48 55 52 51 64

Surface ravages (km2)

0

1,4

0 0 0 0

0,8

0 0

0,5 1,5 0,8

0

0,8

0

1,2 1,7 5,5 2,7 2,4 0,2 3,3 3,0 4,1 3,9

0

2,2 0,4

0

3,2 5,5 2,4

Orignaux

M 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 4 3 2 0 0 2 3 3 0 2 0 0 2 2 1

vus

F 0 2 0 0 0 0 2 0 0 2 4 0 0 1 0 3 4

10

5 4 1 9 3 5 6 0 4 1 0 2 8 3

J 0 0 0 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 0 0 3 1 6 5 1 0 2 0 5 5 0 1 1 0 1 5 3

I

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

(32)
(33)

Gouvernement du Québec Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Direction de la gestion des espèces et des habitats

SP-1904-07-91

(34)

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Le 17 décembre 2004

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