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Québec 1987 14

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(1)

INVENTAIRE AÉRIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 1 4

EN JANVIER 1 9 8 7

Jean Milette Marcel Paré Réhaume Courtois

Mai 1989

Québec

ni• i

(2)

Es* Q ^ ID

MINISTERE DU LOISIR, DE LA CHASSE ET DE LA PECHE

INVENTAIRE AERIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 14

EN JANVIER 1987

DIRECTION REGIONALE DE TROIS-RIVIERES

Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune Jean Milette

DIRECTION REGIONALE DE L'ABITIBI-TEMISCAMINGUE Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune

Marcel Paré

DIRECTION DE LA GESTION DES ESPECES ET DES HABITATS Service de la faune terrestre

Réhaume Courtois

MAI 1989

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Référence à citer:

MILETTE, J., M. PARE et R. COURTOIS, 1989. Inventaire aérien de l'orignal dans la zone de chasse 14 en janvier 1987.

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Directions régionales de Mauricie, Bois-Francs et Abitibi-Témiscamingue et Direction de la gestion des espèces et des habitats, 47 p.

SP 1559-05-89

Dépôt légal

Bibliothèque nationale du Québec 2e trimestre 1989

ISBN: 2-550-19862-X

(4)

Ill

RESUME

L'inventaire aérien de la zone de chasse 14 a été réalisé en janvier 1987.

Ce travail a permis d'estimer la population d'orignaux, de définir la structure de cette population et d'évaluer la productivité et le taux d'exploitation du cheptel.

L'échantillonnage double a été utilisé et a impliqué le survol en avion de 100 parcelles de 60 km2 chacune. Par la suite, 25 de ces parcelles ont été choisies pour que les ravages y soient survolés en hélicoptère. Préalable- ment, une stratification du territoire a été réalisée à partir des résultats de chasse pour la période 1981 à 1985. Le plan d'échantillonnage a donc permis de survoler 6,000 km2 de la zone, ce qui représente 15,8% de sa superficie totale (37,750 k m2) . Deux bases d'opération ont été mises en place, l'une située à Parent et l'autre à Senneterre. Cet inventaire a coûté 87 122 $ et a nécessité un investissement de 270 jours-personne.

Au total, 294 ravages d'une superficie moyenne de 1,2 km2 ont été localisés par les équipes utilisant l'avion. Les équipes employant l'hélicoptère ont survolé 71 ravages d'une superficie moyenne de 4,9 km2.

La population hivernale pour l'ensemble de la zone a été estimée à 3 761+846 orignaux ce qui se traduit par une densité moyenne hivernale de 1,0 ori- gnal/10 km2. L'intervalle de confiance obtenu (22,5%; a = 0,10) aurait pu être amélioré 1- en augmentant la proportion des parcelles survolées en hélicoptère, 2- en ajoutant au modèle de régression un terme qui tiendrait compte des différents types d'habitats.

La productivité de cette population est moyenne avec un rapport de 46 faons/100 femelles. La productivité a été établie à 21%. La proportion de mâles dans la population adulte était très faible (32%). Les résultats de cet inventaire ont permis d'estimer que le taux d'exploitation par la chasse sportive fut de 22% au cours de la saison 1986. Il serait souhaitable de stabiliser la récolte à son niveau actuel.

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REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier, pour leur excellent travail, toutes les personnes qui ont participé à la réalisation de l'inventaire. Nous invitons le lecteur à consulter les pages 12 et 13 du rapport afin de connaître tous les participants (24) et la fonction qu'ils devaient accomplir dans ce projet. Nos remerciements vont aussi au SAEF-02 qui a collaboré de façon particulière en acceptant d'affecter trois techniciens (Paul Girard, Daniel Jean et Jean Lafrance) pour toute la durée du projet. Notre reconnaissance s'adresse aussi à Jean Scrosati, technicien au SAEF 04, pour son excellente collaboration lorsque nous avons dû utiliser la micro-informatique, Louis Houde, biologiste au SAEF-04, pour son aide et ses précieux conseils lors de certaines analyses statistiques et Michel Crête, biologiste à la DGEH, dont l'appui a été très apprécié lors de la planification du projet. Finalement, nous remercions et soulignons le travail de Laurier Guérette, technicien, pour sa participation à la préparation de l'inventaire et la compilation des données, Marcel Quirion, technicien, pour la réalisation des figures et Claudette Monfette pour la dactylographie du texte.

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Vil

TABLE DES MATIERES

Page RESUME iii REMERCIEMENTS v TABLE DES MATIERES vii LISTE DES TABLEAUX ix LISTE DES FIGURES xi LISTE DES ANNEXES xiii 1. INTRODUCTION 1 2. AIRE D'ETUDE 1 3. METHODE 3 3.1 Stratification 3 3.2 Plan de sondage 4 3.3 Estimation de la population totale, de la

densité et de la précision 6 3.4 Facteur de correction 7 3.5 Structure de population 7 3.6 Survol des parcelles 8 3.7 Equipe d'inventaire 8 4. RESULTATS 10 4.1 Réalisation et conditions de l'inventaire 10 4.2 Coût de l'inventaire 11 4.3 Stratification suggérée à partir de la

superficie des réseaux de pistes 13 4.4 Estimation de la population totale et

structure de la population 14 5. DISCUSSION 16 6. RECOMMANDATIONS 20 REFERENCES 21

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(10)

IX

Tableau 1.

Tableau 2.

Tableau 3.

Tableau 4.

Tableau 5.

Tableau 6.

Tableau 7.

Tableau 8.

Tableau 9.

Tableau 10.

LISTE DES TABLEAUX

Allocation optimale de Neyman pour

l'inventaire aérien de l'orignal dans la zone de chasse 14, janvier 1987

Page

23 Estimation de l'épaisseur (cm) de la neige

au sol dans différents types de milieux (bases d'opération de Parent et Senneterre);

inventaire de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987

Ventilation des dépenses affectées à

l'inventaire aérien de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987

24

25 Heures de vol facturées au MLCP par les

compagnies aériennes pour la réalisation de l'inventaire de l'orignal de la zone de

chasse 14, janvier 1987 26

Modèles de régression utilisés pour l'estimation de la population totale d'orignaux de la zone de chasse 14, janvier 1987

Population totale d'orignaux dans la zone de chasse 14 selon le modèle de régression offrant la meilleure précision, janvier 1987

27

28 Composition de la population d'orignaux

d'après les observations faites en héli- coptère selon les strates et les secteurs, inventaire de l'orignal de la zone de chasse

14, janvier 1987 29 Nombre d'orignaux vus par parcelle selon les

strates lors du survol en hélicoptère dans la

zone de chasse 14, janvier 1987 30 Estimation des principaux paramètres selon la strate

d'échantillonnage, inventaire de l'ori-

gnal de la zone de chasse 14, janvier 1987 31 Superficie des réseaux de pistes trouvés en

avion lors de l'inventaire aérien de l'orignal

dans la zone de chasse 14, janvier 1987 32

(11)

Tableau 11

Tableau 12.

Productivité et taux d'exploitation par la chasse sportive du cheptel d'orignaux de la zone de chasse 14 en 1986-87

Estimation du facteur de correction à utiliser pour tenir compte des orignaux inaperçus lors des inventaires aériens au Québec; fraction des orignaux marqués présents dans les réseaux de pistes cartographies lors du passage de l'avion et fraction des orignaux marqués observés lors des décomptes en hélicoptère au-dessus des réseaux de pistes pour 3 sites expérimentaux du Québec (d'après Desrosiers et al. 1986)

33

34

(12)

XI

LISTE DES FIGURES

Figure 1.

Figure 2.

Figure 3.

Figure 4.

Figure 5.

Figure 6.

Figure 7.

Localisation de la zone de chasse 14 35 Nombre moyen d'orignaux récoltés annuellement

selon les blocs Mercator (100 km2) de la zone de chasse 14 pour la période 1981 à 1985

Détermination des strates à partir de la récolte d'orignaux par

bloc Mercator de 100 km2. Inventaire aérien de la zone de chasse 14, janvier 1987 . . . . Stratification utilisée pour l'allocation des parcelles-échantillon pour l'inven- taire aérien de l'orignal de la zone de chasse 14. Stratification effectuée à partir de la récolte sportive des orignaux par bloc Mercator de 100 km2 pour les années 1981 à 1985

Localisation des parcelles-échantillon survolées lors de l'inventaire aérien de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987

Stratification suggérée à partir de la superficie des réseaux de pistes obtenue lors de l'inventaire aérien de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987 . . Distribution du nombre de parcelles (60 km2) selon la superficie des réseaux de pistes pour chacune des strates. Inven-

taire aérien de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987

36

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Xlll

LISTE DES ANNEXES Annexe I Résultats bruts de l'inventaire aérien

de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987 . . . . 42 Annexe II Données utilisées pour la sélection des

parcelles à survoler en hélicoptère;

inventaire de l'orignal de la zone de

chasse 14, janvier 1987 45

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1. INTRODUCTION

Un plan quinquennal d'inventaire aérien de l'orignal a été élaboré de manière à couvrir les principales zones de chasse du Québec. Ce plan a débuté en 1986 et devrait compléter son premier cycle en 1990-91 (Anonyme 1987). Au total, 18 zones de chasse ont été inscrites au calendrier de réalisation, le survol de la zone 14 ayant été prévu pour l'hiver 1987.

La zone 14 occupe principalement les territoires des régions de Trois- Rivières et 1'Abititi-Témiscamingue (figure 1). Les données les plus récentes concernant les populations d'orignaux de ce secteur ont été obtenues lors de la réalisation du premier plan quinquennal d'inventaire aérien de l'orignal achevé au début des années 80 (Houde 1982). Lors de ces travaux, un nombre réduit de parcelles a été survolé afin d'estimer les densités d'orignaux et la structure de la population. Les résultats donnaient alors une densité de 0,78 orignal/10 km2 (Houde 1982). L'intervalle de confiance sur cette estimation n'a pu être calculé.

Les buts poursuivis par l'inventaire de janvier 1987 consistaient à acquérir de nouvelles données sur la densité de la population avec un niveau de précision de ± 20% de la moyenne (a = 0,10), définir la productivité du cheptel et le rapport des sexes des animaux âgés de plus d'un an.

2. AIRE D'ETUDE

La zone 14 couvre une superficie approximative de 37 750 km2. Sa limite nord correspond au 49ème parallèle et sa limite sud suit une ligne irrégulière qui rejoint le 47ème parallèle. La zone 14 s'étend vers l'ouest jusqu'à la ville de Senneterre et sa limite est se retrouve à quelques kilomètres à l'est du réservoir Gouin (figure 1).

La topographie y est plus accidentée dans la partie sud tandis que la partie nord présente des collines plus éparses et des plateaux assez étendus. Un important plan d'eau, le réservoir Gouin, se retrouve dans la partie nord-est de la zone.

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Le couvert forestier de cette zone appartient à la région forestière boréale (Rowe 1972) et on y retrouve quatre sections forestières, soit la section Gouin qui couvre la presque totalité du territoire et trois sections de moindre importance: Argile du Nord, Laurentides-Onatchiway et Missinaibi-Cabonga.

Les parties centrale et septentrionale de la zone présentent un relief relativement plat. Plusieurs plaines sablonneuses bien drainées ont permis l'implantation d'importantes forêts d'épinettes noires (Picea mariana) et de pins gris (Pinus divaricata). Plusieurs incendies ont favorisé le développement de ce dernier. Parmi les espèces feuillues, le tremble (Populus tremuloïdes) et le bouleau à papier (Betula papyrifera) sont les espèces les plus importantes. Dans la partie sud, nous voyons apparaître une forêt mixte. Le sapin baumier (Abies balsamea) . l'érable à sucre (Acer saccharinum) et le bouleau jaune (Betula allegenniensis) y sont présents. Dans ce secteur, l'influence de la tordeuse de bourgeons de l'épinette s'est manifestée de façon plus accentuée. L'extrémité ouest de la zone présente aussi une topographie plane. Les tourbières y sont plus importantes et l'épinette noire domine toujours. Sur les terrains plus sablonneux, le pin gris prédomine avec le bouleau à papier. L'exploitation forestière, les feux et les épidémies sont à l'origine des principales modifications qu'ont subies les habitats. Près de 60% des peuplements sont âgés de moins de 40 ans et répartis de façon inégale dans cette partie de la zone (Anonyme 1987). Dans le secteur nord-est de la zone, près de 70% de la forêt est composé de peuplements âgés de 40 ans et moins. Dans les autres secteurs, nous retrouvons principalement des forêts âgées de plus de 40 ans même s'il y a présence de coupes à blanc de petite ou moyenne superficie (Anonyme 1987). Plus au nord, les coupes deviennent beaucoup moins fréquentes et même absentes sur de grandes superficies.

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3 . METHODE

3 . 1 Stratification

L ' é c h a n t i l l o n n a g e s t r a t i f i é permet généralement d'augmenter l a précision d'une estimation. Cette technique a été u t i l i s é e pour la réalisation de l'inventaire de la zone de chasse 2 (Desrosiers 1986) et r é p é t é e l o r s de l ' i n v e n t a i r e de l a zone de c h a s s e 14. La stratification a été réalisée à partir des données de récolte par unité Mercator de 100 km2. Une moyenne établie sur une période de cinq ans (1981 à 1985) a été calculée pour chacun des blocs Mercator (406 blocs) à l'exception des 63 blocs situés dans la section de l'Outaouais pour lesquels la moyenne a été calculée sur une période de 4 ans (1981 à 1984).

Le numéro et la récolte moyenne de chaque bloc Mercator de 100 km2 ont été enregistrés sur disquette au moyen du logiciel "Lotus 1-2-3". Par la suite, les données ont été triées et un histogramme comprenant douze classes de récolte a été produit ( f i g . 2). Trois s t r a t e s de récolte ont été définies à partir de cet histogramme: faible, moyenne, élevée (fig. 3). Les limites de chacune des strates ont été fixées de façon a r b i t r a i r e . Les limites de la s t r a t e faible étaient 0 à 1 orignal/10 km2, celles de la s t r a t e moyenne 1,1 à 5 orignaux/10 km2 et celles de la strate élevée>5,1 orignaux/10 km2.

Tous les blocs Mercator de la zone de chasse 14 ont été identifiés sur un assemblage de cartes (échelle 1: 250 000). Nous avons circonscrit sur c e t t e carte tous les blocs appartenant à une même s t r a t e . Une s t r a t e donnée pouvait contenir quelques blocs isolés dont les récoltes moyennes s ' a p p a r e n t a i e n t à une autre s t r a t e . Ce l i s s a g e a été nécessaire pour obtenir des s t r a t e s geographiquement continues (fig.

4).

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Comme l e t e r r i t o i r e de la zone 14 ne comprend aucun parc ni réserve et que l e s deux m u n i c i p a l i t é s p r é s e n t e s couvrent de t r è s p e t i t e s superficies, nous avons convenu de conserver l'ensemble des 37 750 km2 de l a zone. La superficie occupée par le réservoir Gouin n'a pas été retranchée car ce dernier ne constitue pas un plan d'eau uniforme. Ce réservoir est parsemé d ' î l e s et de presqu'îles relativement rapprochées par e n d r o i t s ce qui peut l i m i t e r le déplacement des orignaux sans toutefois l'empêcher.

3.2 Plan de sondage

La méthode u t i l i s é e (sections 3.2, 3.3, 3.4 et 3.5) a été décrite par Desrosiers e_t a l . (1986). Nous nous contenterons donc de reproduire leur texte en l'adaptant au besoin (texte entre crochets):

"L'échantillonnage double (Cochran 1977: 327) constitue la procédure échantillonnale maintenant proposée pour l'inventaire aérien de l'orignal au Québec (Crête e_t a l . 1986). Un grand nombre de parcelles de 60 km2 (100) est d'abord couvert en avion pour la cartographie des réseaux de pistes.

De ce nombre, une p a r t i e (1 sur 4) e s t aussi survolée en hélicoptère afin de dénombrer et sexer les orignaux présents dans les ravages.

En u t i l i s a n t l e s réseaux de p i s t e s couverts en hélicoptère une régression linéaire pondérée a été c a l c u l é e , l a q u e l l e prédit l e nombre d'orignaux comptés en hélicoptère, à partir de la superficie des réseaux de p i s t e s e t du nombre d'orignaux observés en avion.

Donc, au lieu d ' u t i l i s e r des équations générales provenant de p l u s i e u r s zones de chasse pour p r é d i r e l a d e n s i t é d ' o r i g n a u x sans l ' a i d e d ' h é l i c o p t è r e s , i l a été convenu q u ' i l é t a i t préférable de calculer dorénavant des régressions à chaque inventaire aérien (Crête et; a l . 1986).

De plus, les régressions prédisent maintenant le nombre d'orignaux pour chaque réseau de pistes indépendant (séparé d'au moins 1 km de tout autre réseau de p i s t e s ) , au lieu de prédire l e nombre d'orignaux par parcelle de 60 km2."

(20)

5

La zone 14 étant de grande superficie, le taux d'échantillonnage n'a pu excéder 16% avec l e survol de 100 p a r c e l l e s en avion et 25 en hélicoptère (fig. 5).

L ' e s t i m a t i o n de l ' é c a r t type de chaque s t r a t e nécessaire pour l ' a l l o c a t i o n a été t i r é e des s t a t i s t i q u e s de r é c o l t e mentionnées précédemment. L'écart type du nombre d'orignaux récoltés annuellement dans les s t r a t e s faibles, moyennes et fortes étaient respectivement de 0,51 - 1,24 et 1,74. La répartition des 100 parcelles entre les trois s t r a t e s a été f a i t e selon l ' a l l o c a t i o n optimale de Neyman (Cochran 1977); 13, 66 et 21 parcelles ont été allouées à chacune des strates (tableau 1).

"Comme les 25 parcelles survolées par l'hélicoptère devaient l ' ê t r e le plus tôt possible après le passage de l'avion, leur choix a été f a i t selon la méthode d'échantillonnage de Rao, Hartley et Cochran (Cochran 1977:266) sans remise. Les 100 parcelles ont été regroupées au hasard, quatre par quatre, sans égard à l a s t r a t e , pour former 25 groupes ( g ) ; pour l a formation des groupes, on a dû considérer séparément [les 52 parcelles couvertes à partir de Parent et les 48 p a r c e l l e s - é c h a n t i l l o n survolées à p a r t i r de Senneterre (annexe I I ) ] . A l ' i n t é r i e u r de chaque groupe de 4 parcelles, on a choisi au hasard celle où le dénombrement en h é l i c o p t è r e a u r a i t l i e u . La probabilité (Pr) qu'une parcelle du groupe (g) soit choisie é t a i t fonction de la superficie des réseaux de pistes (SR), en km2, et du taux d'échantillonnage (f) de la s t r a t e à laquelle appartenait la parcelle, suivant la formule:

Pr= (SR/f) *

S(SR/f) 4" (du groupe de 4 parcelles)

La somme de Pr pour un groupe é g a l a i t , par définition, 1. Si une parcelle ne contenait pas de réseau de p i s t e s , (Pr) é g a l a i t 0; par contre, si (SR/f) £ é t a i t plus petit que 2.00, i l prenait alors l a valeur 2.00 (annexe I I ) . " (Desrosiers et. a l . 1986)

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3.3 Estimation de la population totale, de la densité et de la précision

"Pour estimer la densité et la population totale, on a d'abord prédit, à l'aide de la régression linéaire, le nombre d'orignaux occupant chaque réseau de pistes indépendant. En additionnant ce nombre d'orignaux à l ' i n t é r i e u r de chaque parcelle, i l a été possible de calculer un nombre moyen d'orignaux par parcelle, pour chacune des 3 s t r a t e s . Finalement, en multipliant c e t t e moyenne par le nombre total de parcelles composant chaque strate, on a pu estimer le nombre total d'orignaux par strate, et conséquemment pour toute la zone de chasse. Pour exprimer l e r é s u l t a t en terme d'orignaux par 10 km2, on a simplement divisé le nombre d'orignaux de la zone par sa superficie en km2 et multiplié ce quotient par 10."

La procédure s t a t i s t i q u e suivie pour estimer l ' e r r e u r type de la population totale et de la densité a été décrite par Rivest (1988). Le modèle utilisé tient compte de la variabilité observée d'une parcelle à l ' a u t r e et de l ' i n c e r t i t u d e créée par l ' u t i l i s a t i o n de la régression pour prédire le nombre d'orignaux par réseau de pistes.

Les conditions de l'inventaire ont différé d'une base d'opération à l ' a u t r e . Le secteur de Senneterre a enregistré une précipitation importante de neige le 23 janvier 1987 alors que très peu de parcelles avaient été survolées en avion. A cette date, toutes les parcelles du secteur Parent avaient été inventoriées. Cette différence a été considérée dans l'établissement de l'équation de régression. Ainsi, le terme X3, présenté dans l ' é q u a t i o n (tableau 5), réfère à la base d'opération et la valeur qui lui est attribuée (1 ou 2) vise à tenir compte de la différence observée dans les conditions d'inventaire. Les termes X1 et X2 correspondent respectivement à la superficie du réseau de pistes et au nombre d'orignaux observés en avion dans le réseau de pistes.

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3.4 Facteur de correction

"Un certain nombre de réseaux de pistes passe inaperçu lors du passage de l'avion; de même certains orignaux ne sont pas observés lors des décomptes en hélicoptère.

Ces taux de v i s i b i l i t é ont été estimés, à l'aide d'ori- gnaux munis de c o l l i e r émetteur, dans les réserves fauniques de La Vérendrye et de Mastigouche (Crête et a l . 1986) et dans le Parc de la Gaspésie. [Le facteur de correction général pour l'ensemble du Québec a été a p p l i q u é pour l a zone de chasse 1 4 ] . Comme l e s facteurs de correction sont des estimations, on a tenu compte de leur variance pour le calcul de la densité corrigée, suivant les formules proposées par Crête e_t al. (1986) (tableau 12)."

3.5 Structure de population

"Le nombre de faons par 100 femelles en j a n v i e r c o n s t i t u e un bon indice de l a p r o d u c t i v i t é d'une p o p u l a t i o n d ' o r i g n a u x c a r l a m o r t a l i t é e s t généralement f a i b l e chez l e s faons après l e u r s premiers six mois d'existence. De même, le rapport des sexes e s t une v a r i a b l e d ' i n t é r ê t , car on vise l e maintien de 40% de mâles après l a chasse, afin de garantir la fécondation de toutes les femelles (Crête e t a i . 1981; Crête et Dussault 1986). Ces deux variables ont pu être estimées pour la zone de chasse

14, grâce à l ' u t i l i s a t i o n de l'hélicoptère."

"Pour estimer sans biais le rapport des sexes et le rapport faons/100 femelles, i l aurait fallu faire une estimation pour chaque strate et pondérer l'estimation pour l ' e n s e m b l e de l a z o n e , en f o n c t i o n de l'importance de chaque s t r a t e . Cette procédure a été impossible à cause du nombre r e s t r e i n t de parcelles survolées en hélicoptère. Nous avons donc décidé de p r é s e n t e r l e s r é s u l t a t s b r u t s sans c a l c u l de précision." (Desrosiers et a l . 1986)

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3.6 Survol des parcelles

L'inventaire a été réalisé conformément aux "Normes d'inventaire aérien des ongulés" en vigueur au MLCP (Anonyme 1982). Ainsi, chaque parcelle couvrait une superficie de 60 km2 et comprenait 12 transects espacés de 500 mètres et orientés selon l'axe nord-sud. Les transects devaient être survolés à une altitude moyenne de 110 m et à une vitesse moyenne de 160 km/h. Chaque avion comprenait trois membres d'équipage soit un navigateur et deux observateurs. Seul les informations fournies par les observateurs ont été notées sur les plans de vol.

La norme concernant la période de trois jours après une chute de neige supérieure à 5 cm étant modifiée, les avions ont pu effectuer le survol des parcelles au-delà des trois jours. Cet assouplissement de la norme a facilité considérablement l'exécution de l'inventaire.

Le survol des parcelles en hélicoptère a été fait à l'intérieur d'une période de 48 heures après le passage de l'avion. C'est à ce moment que les orignaux ont été dénombrés à l'intérieur des réseaux de pistes identifiés par les équipages des avions et que la classe d'âge et le sexe ont été déterminés. Seulement la taille des animaux a été retenue pour la détermination de l'âge. Pour la détermination du sexe, la tache vulvaire et la présence de bois ont été principalement utilisées (Crête et Goudreault 1980; Roussel 1975).

3.7 Equipe d'inventaire

La réalisation de cet inventaire a nécessité la participation de trois Directions régionales (Trois-Rivières, Abitibi-Témiscamingue et Saguenay-Lac-St-Jean) et du Service de la faune t e r r e s t r e . La planification de l'inventaire a été assurée par Jean Milette et Michel Crête. L'organisation et le suivi de l'inventaire pour la partie ouest de la zone ont été réalisés par Marcel Paré et la partie est par Jean Milette. La région du Saguenay-Lac-St-Jean a collaboré au projet en affectant une équipe complète pour un avion, soit trois personnes.

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La préparation des plans de vol et la cartographie ont été réalisées par Laurier Guérette ( p a r t i e e s t ) et par Claude Brassard (partie ouest). Tout le traitement informatique des données nécessaires pour l a p l a n i f i c a t i o n a été f a i t sur micro-ordinateur grâce à l a collaboration de Jean Scrosati.

Au t o t a l , 4 avions (3 Beaver et 1 Cessna 206) et deux hélicoptères (1 Hughes 500 E et 1 Bell 206) ont été u t i l i s é s . Deux bases d'opération comptant chacune 2 avions et 1 hélicoptère ont été établies. L'une, située à Parent, couv.rait la partie est de la zone 14 et l ' a u t r e , située à Senneterre, survolait la partie ouest (fig. 4). Le travail de terrain a nécessité la participation de 24 personnes dont 6 pilotes.

" ^ V

Les équipes affectées aux aéronefs étaient composées comme suit:

Section "est" Avion I: Cessna de la compagnie Air BGM Pilote: René Veillette

Navigateur: Jean Scrosati

Observateurs: Jean-Claude Bourgeois Jacques Picard

Avion/II: Beaver de la compagnie Cargair Pilote: Gilles Morin

Navigateur: Marcel Cloutier Observateurs: Laurier Guérette

Jacques Archambault

Hélicoptère: Hughes 500 E de la compagnie Helimax Pilote: Michel Careau

Navigateur: Daniel Dolan Observateur: Jean Milette Substitut: Marcel Quirion

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10

Section "ouest" Avion I: Beaver de la compagnie Propair Pilote: Serge Paquet

Navigateur: Daniel Jean Observateurs: Jean Lafrance

Paul Girard

Avion II: Beaver de la compagnie Propair Pilote: Rolland Pinard

Navigateur: Claude Brassard Observateurs: Yvon Binette

Claude Daigle ou Gaston Trépanier

Hélicoptère: Bell 206B de la compagnie Trans-Canada Hélicoptère

Pilote: Stéphane Julien

Navigateurs: André Gaudreau ou Marcel Paré Observateur: Marcel Paré

ou Gaston Trépanier 4. RESULTATS

4.1 Réalisation et conditions de l'inventaire

L'inventaire a été réalisé sur une période de 23 jours, du 6 au 28 janvier. L'équipe de Parent a débuté le 6 janvier pour terminer le 20 janvier. Les survols en avion ont été effectués les 8, 9, 10, 11, 14, 15, 16, 17 et 19 janvier, ceux en hélicoptère les 9, 10, 11, 16, 17, 19 et 20 janvier. La proportion jours de vol/jour au sol est de 2/1.

L'équipe de Senneterre était en poste le 6 janvier et a quitté le 28 janvier. Les conditions atmosphériques défavorables ont empêché cette équipe de commencer les travaux avant le 15 janvier. Les survols en avion ont donc été effectués les 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 25, 26, 27 janvier et ceux en hélicoptère les 17, 19, 20, 21, 22, 26, 27 et 28 janvier. Le rapport jour de vol/jour au sol est de 0,75/1. Pour

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11

l'ensemble du projet, ce ratio est 2,8/1. Une seule tempête de neige (23 janvier) a été enregistrée pendant le projet.

Le temps moyen d'observation par parcelle a été de 52 minutes et de 1 heure 36 minutes si l'on tient compte des déplacements (positionnement et minimum garanti exclus). La vitesse moyenne pour l'observation a été de 137 km/heure.

Des mesures de l'épaisseur de neige ont été effectuées dans le secteur de Parent le 7 et le 16 janvier dans différents types de milieux (tableau 2 ) . Au début de l'inventaire, l'accumulation de neige dans les milieux ouverts était de 51 cm tandis qu'elle était de 38 cm dans les milieux mélangés. Vers la fin de l'inventaire, l'accumulation était de 62 cm dans les milieux ouverts et de 51 cm dans le résineux.

Aucune présence de croûte ne fut notée durant 1'inventaire de ce secteur.

Dans la région de Senneterre, les relevés réalisés à chaque parcelle survolée en hélicoptère ont indiqué une épaisseur de neige variant entre 60 et 78 cm selon les stations (tableau 2). Pour cette partie de la zone 14, la présence d'une légère croûte non portante a été observée à toutes les stations de mesurage.

4.2 Coût de l'inventaire

Le coût total de l'inventaire aérien de la zone 14 a été de 87 122 $.

De ce montant, 66 755 $, soit 77% du budget, sont liés aux frais d'aéronefs (nolisement, essence, hébergement des pilotes) et 20 367 $ (23%) ont été affectés aux dépenses du personnel du MLCP (tableau 3).

Les frais d'hébergement des employés du MLCP représentent 17% du budget alloué.

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12

Le budget i n i t i a l pour l a r é a l i s a t i o n de l ' i n v e n t a i r e aérien de l ' o r i g n a l de l a zone 14 a v a i t é t é fixé à 70 000 $. Ce montant devait couvrir les f r a i s de nolisement des aéronefs et d'hébergement.

Une somme de 8 780 $ a dû être ajoutée pour que soit complété le projet ce qui r e p r é s e n t e une augmentation de 12% par rapport au budget i n i t i a l . Certains avantages ont permis de r é d u i r e l e s coûts de l ' i n v e n t a i r e e t i l e s t peu p r o b a b l e que ces c o n d i t i o n s s o i e n t rencontrées lors des prochains travaux d ' i n v e n t a i r e . Parmi ceux-ci, i l faut noter l e s coûts d'hébergement pour l'équipe de Parent (12 p e r s o n n e s ) avec un t a r i f de 12 $/chambre ce qui r e p r é s e n t e une économie d'environ 5 500 $. De plus, un avion de type Beaver a été loué au tarif horaire d'un Cessna 206 (160 $/heure).

Le nombre t o t a l d'heures facturées pour les avions a été de 169,5 heures (tableau 4 ) . De ce nombre, 87,5 heures ont été nécessaires à l ' o b s e r v a t i o n s o i t 51,6% du t o t a l des heures d'avion, 71,5 heures (42,1%) aux déplacements entre les parcelles et 10,5 heures (6,2%) au positionnement et minimum garanti.

Les coûts moyens par parcelle se répartissent comme suit:

Aéronef (avion + hélico) = 645 $ 74%

Hébergement (pilotes + équipages) = 177 $ 20%

Divers 51 $ 6%

873 $ 100%

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13

Ce montant (873 $) ne comprend aucun frais pour les salaires versés au personnel du MLCP. Toutefois, les coûts reliés au salaire pourraient être estimés à partir du nombre de jours-personne affectés à la réalisation de l'inventaire. Près de 270 jours-personnes (personnel du ministère seulement) ont été investis pour l'exécution de l'inventaire

(5 biologistes et 13 techniciens).

Le travail sur le terrain a nécessité près de 900 heures de temps supplémentaire ajustées avec le facteur 1,5 pour les techniciens. De ce nombre, près de 650 heures, soit 93 jours, ont été travaillées principalement pendant les fins de semaine (3) et sont comprises dans le 270 jours-personne. Les 250 heures restantes correspondent à l'ajustement du temps supplémentaire des techniciens et ne sont pas incluses dans le 270 jours-personne.

4.3 Stratification suggérée à partir de la superficie des réseaux de pistes

Les données concernant la superficie des réseaux de pistes observés en avion ont permis d'établir une seconde stratification (fig. 6 ) . La détermination de nouvelles limites pour chaque strate à partir des résultats de l'inventaire a été possible mais la localisation exacte de ces limites reste quelque peu arbitraire. En comparant les deux stratifications établies (récolte et réseaux de pistes), nous constatons que la localisation des strates varie quelque peu et que la deuxième stratification donne une diminution de la superficie des strates faible et élevée et ce, au profit de la strate moyenne.

Ainsi, les strates faible et élevée ont été réduites approximativement de 2 937 km2 et de 2 220 km2 soit 27% et 44% de leur superficie initiale alors que la strate moyenne a augmenté de 5 157 km2 soit 24%.

(29)

14

L'histogramme de la figure 7 a été utilisé afin de déterminer les limites des strates basées sur la superficie des réseaux de pistes.

Les limites retenues pour les strates faible, moyenne et élevée sont 0 à 1,0 km2, >1,0 à 6,0 km2 et >6,0 km2.

4.4 Estimation de la population totale et structure de la population

Cinq équations de régression ont pu être établies pour prédire le nombre d'orignaux. Elles ont été classées dans deux catégories distinctes: petits ravages (<0,2 km2) regroupés et non-regroupés. Les équations du groupe B (tableau 5) ont été construites à partir du regroupement de tous les réseaux de pistes indépendants couvrant moins de 0,2 km2.

Un réseau de piste est considéré indépendant lorsqu'il est éloigné d'au moins 1 kilomètre de tout autre réseau de piste. Dans le cas contraire, les réseaux de pistes sont considérés comme faisant partie du même ravage.

Ces équations comprennent, selon le cas, une, deux ou trois variables indépendantes lesquelles représentent la superficie du réseau de pistes (X1), le nombre d'orignaux observés en avion dans le réseau de piste (X2) et la valeur attribuée au secteur (X3).

Les équations élaborées seulement à partir de la superficie des réseaux de pistes et du nombre d'orignaux observés en avion ont fourni des résultats imprécis peu importe que les petits ravages (<0,2 km2) soient regroupés ou non-regroupés. Pour ces équations, la variance de la variable indépendante expliquée par les modèles varie entre 35% et 41%.

Cependant, ce taux atteint 52% pour la régression multiple qui tient compte simultanément des trois variables explicatives (X1, X2 et X3) (tableau 5). Selon ce modèle, le nombre d'orignaux de la zone 14 a été

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15

estimé à 2 633 avec un intervalle de confiance de 22% (x = 0,10). En appliquant le facteur de correction 0,70 (Crête et ai 1986) pour tenir compte des orignaux non vus lors des survols aériens, le nombre réel atteindrait 3 761 ±846 orignaux ce qui, en terme de densité, nous donne 1,0 (±0,22) orignal/10 km2 (tableau 6).

Les observations faites sur les parcelles-échantillon survolées en hélicoptère ont permis d'estimer les paramètres reliés à la productivité du cheptel. Le rapport des sexes des animaux âgés de plus d'un an obtenu pour l'ensemble de la zone est de 48 mâles/100 femelles (29 mâles adultes/61 femelles adultes); on a observé un rapport de 46 faons pour 100 femelles (28 faons/61 femelles adultes) (tableau 7).

La comparaison des résultats entre les bases d'opération n'a démontré aucune différence significative quant aux proportions de mâles, de femelles et de faons (chi carré= 0,89; p= 0,64). La même comparaison a été effectuée entre les strates et là aussi, aucune différence n'a été observée (tableau 7) (chi carré= 0,15; p= 0,99).

Une analyse a été effectuée afin de comparer les paramètres entre les différentes strates échantillonnées. Comme les données ne respectent pas toujours les conditions préalables à l'application des tests paramétriques, le test Kruskall-Wallis a été appliqué. Les résultats montrent que seules la superficie moyenne ravagée et l'estimation du nombre d'orignaux par parcelle diffèrent significativement entre les strates (tableau 9).

Une dernière série de comparaisons utilisant le test du chi carré a permis de démontrer que le nombre de mâles et de faons par 100 femelles n'est pas significativement différent d'une strate à l'autre (chi carré

= 0,1; p = 0,95). Des résultats similaires ont été obtenus avec le ratio faon/100 femelles (chi carré = 0,01; p = 0,99).

(31)

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La p r o d u c t i v i t é de l a p o p u l a t i o n d'orignaux de l a zone 14 e s t considérée moyenne avec un ratio de 46 faons/100 femelles. Cependant, l'objectif de conserver au moins 40% de mâles dans le segment adulte de l a population après l a saison de chasse n ' e s t pas a t t e i n t . Les r é s u l t a t s de l ' i n v e n t a i r e montrent une proportion de 32% seulement (tableau 7).

5. DISCUSSION

La zone de chasse 14 fut la deuxième zone à être inventoriée dans le cadre du plan quinquennal d ' i n v e n t a i r e aérien de l'orignal et la première sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent. L'intervalle de confiance (22.5%, a = 0.10) sur l'estimation du nombre d'orignaux a été le meilleur jamais a t t e i n t lors des inventaires de zones de chasse et les r é s u l t a t s obtenus demeurent t r è s s a t i s f a i s a n t s en regard de l ' o b j e c t i f visé (20%, a = 0.10). Le modèle prédisant la meilleure estimation a varié selon les zones. Pour la zone de chasse 2, la régression construite à partir d'une seule variable indépendante, soit la superficie des réseaux de p i s t e s , a fourni la meilleure estimation (Desrosiers et al 1986) alors que pour la zone 19, inventoriée en 1988, c ' e s t la régression multiple (superficie des réseaux de pistes et nombre d'orignaux observés en avion) qui fut la plus précise (Gingras et al 1988). Une troisième variable (le secteur) ajoutée au modèle de régression multiple a permis d'augmenter davantage la précision des résultats pour la zone 14. Ce troisième terme dans l'équation vient c o n s i d é r e r l e s d i f f é r e n c e s dans l e s c o n d i t i o n s d ' i n v e n t a i r e , principalement l'enneigement, entre le secteur est survolé par l'équipe de T r o i s - R i v i è r e s et l e secteur ouest survolé par l'équipe de 1 'Abitibi-Témiscamingue. L'addition de ce terme a augmenté de façon substantielle la valeur du r2, celui-ci passant de 0,41 à 0,52.

(32)

17

La zone de chasse 14 couvre une vaste superficie et comprend plusieurs types de peuplements f o r e s t i e r s . Leur importance r e l a t i v e peut influencer la distribution et la densité des orignaux sur le t e r r i - t o i r e . I l est possible que l'ajout d'un quatrième terme au modèle de régression, lequel t i e n d r a i t compte de l'importance relative des h a b i t a t s , puisse apporter un gain de précision appréciable. Les secteurs plus au nord de la zone sont caractérisés par des peuplements dominés par des essences résineuses dont l'épinette et le pin gris.

Ces habitats ne sont pas propices à l'orignal et i l est permis de croire q u ' i l s peuvent être en partie responsables des faibles densités rencontrées dans ce secteur. La présence plus marquée de peuplements mélangés dans les secteurs centre et sud de la zone crée un habitat de meilleure qualité pour l'orignal.

La stratification basée sur les résultats de chasse peut être efficace dans la mesure où l'accessibilité est uniforme sur tout le territoire.

L ' i n t e n s i f i c a t i o n des coupes f o r e s t i è r e s ces dernières années a f a c i l i t é l'accès à de nouveaux secteurs influençant ainsi directement l'importance de la récolte dans certains endroits. A cette contrainte s'ajoute la difficulté de réaliser les inventaires aériens lorsque les densités sont faibles (Gingras e_t a l 1989). Ces problèmes atténuent les gains de précision qui devraient originer de la stratification du territoire.

Contrairement aux zones 2 et 19, i l aurait été avantageux de survoler un nombre plus réduit de parcelles mais en u t i l i s a n t pour chacune d ' e l l e s l ' a v i o n et l ' h é l i c o p t è r e . La variance obtenue avec l'échantillonnage double a été de 135 667; si avec le même budget, t o u t e s l e s p a r c e l l e s a v a i e n t été survolées avec l ' a v i o n et l ' h é l i c o p t è r e , la variance estimée aurait été de 58 393 ce qui ce s e r a i t t r a d u i t par un gain de précision important. Ainsi, i l est probable qu'avec environ 45 parcelles survolées en avion et en hélicoptère, l'intervalle de confiance aurait été d'environ 15%.

(33)

18

Comme mentionné à la section 3 . 1 , le réservoir Gouin a été conservé dans le plan d'échantillonnage et quelques parcelles le chevauchaient partiellement (fig. 5). Sa présence à l ' i n t é r i e u r de l ' a i r e d'étude limite le nombre d'orignaux dans la zone et a possiblement influencé à la hausse l'estimation du nombre d'orignaux car ce secteur à faible densité a été très peu survolé.

Contrairement à certaines autres zones de chasse, la zone 14 ne comprend aucune réserve faunique et aucun parc pouvant alimenter le t e r r i t o i r e en orignaux. I l est possible cependant que la réserve faunique de La Vérendrye, laquelle possède une frontière commune avec la zone 14 puisse amener un c e r t a i n déversement d'orignaux. Des densités supérieures n'ont toutefois pas été notées à proximité de la réserve si bien que l'effet de débordement doit être marginal.

Depuis les t r o i s dernières années, la récolte d'orignaux de la zone de chasse 14 a augmenté régulièrement passant de 939 orignaux en 1985 à 1 069 en 1986 et à 1 087 en 1987 ce qui représente une hausse de 16%.

Pour les premières années qui ont suivi la création de la zone 14, le taux d ' e x p l o i t a t i o n a é t é déterminé à p a r t i r des r é s u l t a t s d'inventaires aériens datant de plusieurs années et a été estimé entre 15 et 17% (Houde 1982). Avec le présent inventaire, ce taux a pu être établi à 22% pour la saison de chasse 1986. Les faons sont exploités moins intensivement (11%) que les femelles (18%) et les mâles (36%) adultes (tableau 11).

L'analyse des s t a t i s t i q u e s de chasse et des résultats de l'inventaire aérien de l'hiver 1987 indique que la population subit actuellement une e x p l o i t a t i o n importante. Les principaux indices de densité et de p r o d u c t i v i t é l e démontrent. Ainsi, l e taux d'exploitation (22%) dépasse légèrement l e s e u i l de 20% généralement a c c e p t é . La productivité nette du cheptel peut être estimée à partir du nombre de faons dans l a population avant la saison de chasse. Selon les résultats obtenus, 1 006 faons furent produits en 1986 (tableau 11) ce

(34)

19

qui correspondrait à une productivité de 20,8%. Le taux d'exploitation (22%) semble donc quelque peu supérieur à la productivité montrant que le cheptel est légèrement surexploité particulièrement si la mortalité ne se limite pas à la chasse sportive déclarée. Il est en effet probable que le taux d'enregistrement de la récolte n'atteint pas 100%

et que le cheptel subit des pertes non recensées (mortalités naturelles, accidents routiers et braconnage). Dans ce contexte, il serait souhaitable de limiter la récolte sportive à son niveau actuel.

La productivité du cheptel (46 faons/100 femelles) n'est pas très élevée et peut être affectée par une faible proportion de mâles adultes (32%). L'examen du tableau de chasse pour les années 1984 à 1986 indique que le pourcentage de mâles adultes dans la récolte varie entre 54.4% et 62.4%. Le taux d'exploitation (36%) de ce segment de la population est très élevé ce qui explique le déséquilibre dans le rapport des sexes. D'après l'inventaire aérien de janvier 1987, la proportion de mâles dans la population d'orignaux âgés d'un an et plus (32%) serait en deçà de l'objectif visé (40%; Crête et Dussault 1986).

L'équation prédisant le nombre de faons/100 femelles dans la population à partir du nombre de faons dans la récolte (Crête et Dussault 1986) donne un ratio de 43 faons/100 femelles en 1986. Selon les résultats de l'inventaire aérien, ce rapport serait de 46 faons/100 femelles.

Dans les deux cas, les valeurs obtenues correspondent à une productivité moyenne.

Les résultats fournis par cet inventaire nous indiquent que la densité des orignaux pour cette zone (1 orignal/10 km2) est basse et éloignée de la densité cible jugée optimale (2-3 orignaux/10 km2) pour le centre du Québec (Anonyme 1987). Bien qu'il soit difficile de comparer la densité obtenue avec les densités estimées au cours des années passées, il est possible que le nombre d'orignaux ait varié quelque peu depuis le début des années 80 (0,78/10 km2; Houde 1982). Cette population d'orignaux devra être suivie de près au cours des prochaines années.

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20 6. RECOMMANDATIONS

- Améliorer les modèles de prédiction actuels en intégrant de nouvelles variables qui tiendraient compte des différentes caractéristiques de l'habitat.

- Augmenter la précision de la stratification en utilisant, en plus des statistiques de chasse, des informations concernant le territoire à inventorier.

- Quantifier l'avantage qui serait obtenu en augmentant la proportion de parcelles survolées en hélicoptère.

- Limiter la récolte sportive à son niveau actuel.

(36)

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(38)

23 Tableau 1

Allocation optimale de Neyman pour l'inventaire aérien de l'orignal dans la zone de chasse 14, janvier 1987

Strate

Faible Moyenne Elevée Total

Nb d'uni- tés sta- tistiques Nh

225 465 101 791

Densité de ré-

colte Nb/10 km2

0.66 2.80 5.97

Ecart- type

estimé Sh

0.51 1.24 1.74

Pondéra- tion

Nh.Sh

114.8 576.6 175.7 867.1

Effectif relatif

Nh.Sh/

S Nh.Sh

0.13 0.66 0.20 0.99

Effectif réel

13 66 21 100

Taux d'échan-

tillonna ge f (%)

5.7 14.2 20.8 12.6

(39)

24 Tableau 2

Estimation de l'épaisseur (cm) de neige au sol dans différents types de milieux (bases d'opération de Parent et Senneterre);

inventaire de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987

Type de milieu

Dates OUVERT MELANGE RESINEUX

1)

2)

Secteur Parent 87-01-07

87-01-16

Secteur Senneterre 87-01-19

87-01-20 87-01-22 87-01-25

51 62

38

51

65-70 75 60 78

(40)

25 Tableau 3

Ventilation des dépenses affectées à l'inventaire aérien de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987

Firmes

COUTS DES AERONEFS ($)

Vol* Essence Minimum Divers Total garanti

DEPENSES AFFECTEES AU PERSONNEL ($)

TOTAL ($)

PROPAIR (2 beavers) AIR B6M (1 Cessna 180) CARGAIR TRANS CANADA HELI- COPTERS

LTD

(1 Bell 206B) HELIMAX (1 Hughes 500)

15700 6734

6316 11363

10087

4268 930

3167 2557

2390

78

880

140 20108 A) Temps suppl. payé: 1838 553 8295 B) Employé occasionnel: 2500

450 12927

C) Hébergement:

490 10853

652 14572 D) Divers

15283 746

TOTAL 50200 13312 958 2285 66755 20367 87122

* Positionnement et dépositionnement inclus.

(41)

26 Tableau 4

Heures de vol facturées au MLCP par les compagnies aériennes pour la réalisation de l'in- ventaire de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987

HEURES DE VOL

PROPAIR AIR BGM CARGAIR S-T1 TRANS-CANADA HELIMAX S-T2 TOTAL

Positionnement - 2,0 3,0 5,0 0,5 3,0 3,5 8,5 Dépositionnement

Minimum garanti - - 5 , 5 5 , 5 - - - 5 , 5 Survol des 41,5 26,0 20,0 87,5 12,5 11,5 24,0 111,5 parcelles

Déplacement entre les

parcelles 39,0 16,0 16,5 71,5 14,1 9,5 23,6 95,1 TOTAL 80,5 44,0 45,0 169,5 27,1 24,0 51,1 220,6

1 Sous-total pour les avions

2 Sous-total pour les hélicoptères

(42)

Tableau 5

Modèles de régression utilisés pour l'estimation de la population totale d'orignaux de la zone de chasse 14, janvier 1987

MODELES Niveau de signification

Ordonnée Xi Xz X3 (.75X3.Xi) N IC(a=0,10) A) Données non-regroupées

1- Y= 0.25+0.99X1+0.50X2 +0.85X3-(0.75X3.Xi) 2- Y= 0.66+0.50X1+0.39X2 3- Y= 0.70+0.57Xi

B) Données regroupées*

4- Y= 0.75+0.49X1+0.37X2 5- Y= 0.79+0.55X1

80 0.52 .0001 80 0.41 .0001 80 0.37 .0001

71 0.37 .0001 71 0.35 .0001

,23 .00 .01 .01 .00 .00 .00 .07

,00 .00 -

.0006 .0001 .1047 - ,0003 .0001 -

2633 2413 2469

2347 2397

129528 141070 141580

145548 145518

593.8 625.4 626.5

637.1 635.9

*: Petits ravages <0.2 km

2

regroupés

Y: Nombre d'orignaux dans le réseau de pistes Xi: Superficie du réseau de pistes

X2: Nombre d'orignaux observés en avion dans le réseau de pistes X3: Valeur attribuée au secteur (Abitibi ou Trois-Rivières) N: Estimation du nombre total d'orignaux

V: Estimation de la variance

IC: Intervalle de confiance

(43)

28 Tableau 6

Population totale d'orignaux dans la zone de chasse 14 selon le modèle de régression offrant la meilleure précision, janvier 1987

MODELE Population totale Densité (Nb/10 km2)

Non corrigée Corrigée(1) Non corrigée Corrigée

Y= 0,25+0,99Xi+0,50X2 2633±594 3761+846 0,70(±0,16) 1,0(0,22) +0,85X3 - (0,75X3.Xi)

(1):Taux de visibilité estimé= 0,70

Y:Nombre d'orignaux dans le réseau de pistes Xi:Superficie du réseau de pistes

X2:Nombre d'orignaux observés en avion dans le réseau de pistes X3:Valeur attribuée au secteur (Abitibi ou Trois-Rivières)

(44)

29 Tableau 7

Composition de la population d'orignaux d'après les observations faites en hélicoptère selon les strates et les secteurs, inventaire de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987

PARENT SENNETERRE TOTAL Strate Strate Strate

Faible Moyenne Elevée Total Faible Moyenne Elevée Total Faible Moyenne Elevée Total Mâle 4 10 2 16 0 11 2 13 4 21 4 29

(57)* (47) (44) (48) Femelle 6 19 4 29 1 26 5 32 7 45 9 61

(-) (-) (") (-) Jeune 3 8 1 12 0 13 3 16 3 21 4 28

(43) (47) (44) (46) Total 13 37 7 57 1 50 10 61 14 87 17 118

*: Nombre de bêtes/100 femelles

(45)

30 Tableau 8

Nombre d'orignaux vus par, parcelle selon les strates lors du survol en hélicoptère dans la zone de chasse 14, janvier 1987

Nombre d'orignaux

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

10 11 12 13 14 15

Strate faible

_ 1 - 2 - - - 1 - - - - - - - _

Nombre de parcelles Strate

moyenne

2 0 3 - 2 1 3 - 2 1 1 - - - - 1

Strate élevée

2 - - 1 1 1 - - - - - - - - _

Total

2 3 3 2 3 2 4 1 2 1 1 - - - - 1

TOTAL DES ORIGNAUX 14 87 17 118

Nombre de parcelles 4 Nombre moyen 3.5 d'orignaux/parcelles

16 5.4

5 3.4

25 4.7

(46)

Tableau 9

Estimation des principaux paramètres selon la strate d'échantillonnage, inventaire de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987

Strate faible Strate moyenne Strate élevée Kruskal Wallis

P

A) Superficie des ravages (km

2

) 18.24 235.31 99.56

B) Caractéristiques des parcelles-échantillon

. Nombre de parcelles visitées en avion 13. 66 21 . Nombre de ravages 26 209 59 . Nombre de parcelles visitées en hélicoptère 4 16 5 . Nombre de parcelles sans ravage 1(8%) 2(3%) 1(5%)

. Superficie moyenne ravagée par parcelle (km

2

) 1.4(0.4) 3.5(0.4) 4.7(1.2) 0.05 . Orignaux observés en avion 0.5(0.3) 0.6(0.1) 1.0(0.3) 0.28 . Orignaux observés en hélicoptère 1.0(0.6) 1.3(0.4) 0.8(0.4) 0.87 . Estimation du nombre d'orignaux* 2.2(0.4) 4.1(0.3) 4.6(0.6) 0.01 C) Caractéristiques des ravages identifiés en avion

. Nombre de ravages 26 209 59

. Superficie moyenne des ravages (km

2

) 0.7(0.1) 1.1(0.1) 1.7(0.5) 0.47 . Orignaux observés en avion 0.2(0.1) 0.2(<0.1) 0.3(0.1) 0.40 . Estimation du nombre d'orignaux* 1.1(0.1) 1.3(0.1) 1.6(0.3) 0.61 D) Caractéristiques des parcelles visitées en hélicoptère

. Nombre de parcelles visitées 4 16 5 . Nombre de ravages 11 49 11

. Superficie moyenne ravagée par parcelle (km

2

) 2.2(1.1) 5.4(1.2) 5.5(1.7) 0.28 . Orignaux observés en avion 0.5(0.5) 1.3(0.4) 1.4(0.5) 0.43 . Orignaux observés en hélicoptère 3.5(1.3) 5.4(1.0) 3.4(1.0) 0.45

*Y= 0.66+0.50X1+0.39X2

( )= erreur type p= probabilité d'égalité des moyennes (U de Mann-Whitney) ou des distributions (chi carré)

(47)

32 Tableau 10

Superficie des réseaux de pistes trouvés en avion lors de l'inventaire aérien de l'orignal dans la zone de chasse 14, janvier 1987

SUPERFICIE NBRE PARCELLES SUPERFICIE (KM*)

INVENTORIEE SUPERFICIE

(KM*) RESEAUX DE PISTES

RESEAUX DE PISTES PAR PARCELLE

STRATE FAIBLE 10937

13

780

18.24 1.40

STRATE MOYENNE 21793

66

3960

235.31 3.56

STRATE ELEVEE 5020

21

1260

99.56 4.74

TOTAL 37750 100

6000

353.11 35.3

(48)

33 Tableau 11

Productivité et taux d'exploitation par la chasse sportive du cheptel d'orignaux de la zone de chasse 14 en 1986-87.

POPULATION RECOLTE2 POPULATION TAUX APRES CHASSE1 SPORTIVE AVANT CHASSE D'EXPLOI-

% n TATION POPULATION

TOTALE FAONS ADULTES Mâles Femelles Total

23,7 24,6 51,7 76,3

3761 891

925 1945 2870

10693

115

518 435 953

4830 1006 1443 2380 3823

22,1 11,4 35,9 18,3 24,9

XD'après les résultats du présent inventaire

2D'après Laflamme (1987)

Comprenant un individu d'âge indéterminé

(49)

34

Tableau 12

Estimation du facteur de correction à utiliser pour tenir compte des orignaux inaperçus lors des inventaires aériens au Québec; fraction des orignaux marqués présents dans les réseaux de pistes cartographies lors du passage de l'avion et fraction des orignaux marqués observés lors des décomptes en hélicoptère au-dessus des réseaux de pistes pour 3 sites expérimentaux du Québec (d'après Desrosiers et al. 1986).

Rés.

Rés.

Parc TOTAL TAUX

PARC/RESERVE

de La Vérendrye

de Mastigouche de la Gaspésie

DE VISIBILITE:

ORIGNAUX OCCUPANT DES RESEAUX DE PIS- TES VISIBLES DE L'AVION

1982 1983 1986 1982 1983 1983 1984

11/12 25/28 10/11 4/5 12/14

6/6 7/8 75/84

ORIGNAUX OBSERVES EN HELICOPTERE

8/10 16/18 6/7 1/1 8/11 4/6 4/7 47/60 0,70

(50)

FT

•4iB

.ILLLJ

—T—T—'\ '\ L

| QUÉBEC|

70°

LOCALISATION DE LA ZONE DE CHASSE 14.

48"

68°

Figure 1. localisation de la zone de chasse 14 et delimitation du territoire Inventorié

en

(51)

36

.100 -,

(95)

STRATE RECOLTE orignauxIlOO km2

Faible 0 à 1,0 Moyenne 1,1 à 5,0 Elevée 5,1 et plus

(n) : nombre de blocs Mercator

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 0 1 1 1 2

RECOLTE D'ORIGNAUX PAR CLAUSE

(exemple : classe 1 = 0,1 à 1,0 orignal par 100 km )

Figure 2. Nombre moyen d'orignaux récoltés annuellement selon les blocs Mercator (100 km

2

) de la zone de chasse 14 pour la période

1981 à 1985.

(52)

37

STRATE RECOLTE

orignaux/100 km2 Faible 0 à 1,0 Moyenne 1,1 à 5,0 Elevée 5,1 et plus

(n) : nombre de blocs Mercator

FAIBLE MOYENNE

STRATE

ELEVEE

Figure 3. Détermination des strates à partir de .la récolte d'orignaux par bloc Mercator de 100 km2. Inventaire aérien de la zone de chasse 14, janvier 1987.

(53)

38

ZONE 14

25 50 Km

I

LEGENDE

Strate faible (0 à 1,0 orignal /100 km2)

Strate moyenne (1,1 â 5,0 orignaux/100 km2)

Strate élevée (5,1 et plus orignaux/100 km2)

Figure 4. Stratification utilisée pour l'allocation des parcelles-échantillon pour

l'inventaire aérien de l'orignal de la zone de chasse 14. Stratification

effectuée à partir de la récolte sportive des orignaux par bloc Mercator

de 100 km

2

pour les années 1981 à 1985.

(54)

39

ZONE 14

25 5 0 Km

I

CD

LEGENDE

Base d'opération Parcelle inventoriée Parcelle survolée en hélicoptère

Limite du territoire couvert par chacune des bases d'opération

Figure 5. Localisation des parcelles-échantillon survolées lors de l'inventaire

aérien de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987.

(55)

ZONE 14

25 50 Km

I

LEGENDE

Strate Superficie (km2) Faible 0 à <l,0

Moyenne 1,0 à" <6,0 Elevée 6,0 et plus

Figure 6. Stratification suggérée à partir de la superficie des réseaux de pistes obtenue lors de l'inventaire aérien de l'orignal de la zone de chasse 14, janvier 1987.

(56)

Limites des strates formées à partir de la superficie (km ) des réseaux de pistes

N o m b r e d e P a r c e 1 1 e s

24 - ,

22 -

20 -

18

16

14 -

12 -

10 - 8 -

6 -

4 -

Strates formées à partir de la récolte

Faible

Moyenne

Elevée

i i i i i i i i

Figure 7.

3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

Superficie des réseaux de pistes (km

2

)

(Exemple : classe 1 = >0,0 à 1,0 km

2

)

Distribution du nombre de parcelles (60 km

2

) selon la superficie des réseaux de pistes

pour chacune des strates. Inventaire aérien de l'orignal de la zone de chasse 14,

janvier 1987.

(57)

42 ANNEXE I

RESULTATS BRUTS DE L'INVENTAIRE AERIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 14, JANVIER 1987

MERCATOR

VJ 61 VH 79 VH 19 WJ 60 WJ 51 VJ 90 WJ 33 WH 38 WK 30 WJ 46 VH 56 VH 55 WH 37 WH 07 WK 12 WH 59 VK 72 WJ 32 VK 82 WJ 64 WJ 42 WJ 22 VH 68 VH 49 VK 71 VJ 57 VJ 80 WJ 52 UH 79 VJ 15 UJ 23 UJ 32 WH 16 WJ 66 WJ 73 WJ 10 WJ 76 WH 48 VH 76 WJ 67 WJ 68 VH 19

PARCELLE/

STRATE 424 283 575 727 709 481 674 585 789 699 257 256 584 563 781 603 547 671 554 736 692 652 273 250 545 415 461 712 03 334 26 32 570 740 754 627 757 593 278 742 743 211

M M

E

M M

M

M M

F

M

E

E E E E M F M F M M

M

M M F F M M E M M M M M M M

M

M E F M M

07 07 08 08 08 08 08 09 09 09 09 09 09 10 10 10 10 10 10 11 11 14 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16

TEMPS D'OB- DATE SERVATION

01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01

87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87

(mn) 56 53 61 64 53 52 53 55 41 43 62 55 55 54 60 54 51 67 53 51 48 53 58 60 54 53 52 57 49 53 50 50 55 50 51 44 42 57 62 50 51 52

SURFACE 0 RAVAGES

(KM

2

) 3.21 2.28 1.34 4.66 12.67 1.45 2.73 4.83 0 0.53 0.72 2.18 7.68 0.48 1.35 1.33 5.33 0.47 0.38 0 3.18 4.99 4.54 3.47 1.06 1.87 17.18 3.70 2.20 5.62 3.25 0 7.03 0.89 4.26 6.90 0.09 13.77 3.89 0.56 1.79 1.03

iRIG AVI

0 0 0 0 0 0 1 2 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 2 0 2 0 0 3 3 0 1 2 0 0 1 1 0 0 0 4 0 0 0 2

HELICO M F J

2 0 0

0 3 0 2

3 2 0 3

2 5 1 2

1 0 0 1 0

2 0

2 3 1

2 2 1

(58)

43 MERCATOR

UH 87 UJ 87 VJ 04 VJ 65 VH 46 VH 35 WJ 43 VJ 92 WJ 25 VH 47 VH 44 VJ 09 UK 51 UK 71 UK 91 VJ 27 VJ 37 UJ 33 UJ 43 VJ 67 VH 54 VH 53 WJ 26 VH 39 VH 57 VJ 78 VJ 44 VJ 31 UJ 96 UJ 51 UJ 98 VH 13 VK 00 VJ 03 VK 22 VK 10 VJ 01 UJ 31 VK 42 VJ 18 VJ 17 UJ 70 UH 78 UJ 45 UJ 41

PARCELLE/

STRATE 06 M 130 M 311 M 431 F 244 E 230 E 694 M 485 M 657 M 246 E 239 E 321 M 161 M 173 M 185 M 358 M 376 M 34 M 46 M 436 F 253 E 251 M 660 F 238 M 260 E 457 F 389 M 363 M 147 M 60 M 152 M 199 E 501 M 309 M 517 M 507 M 306 M 29 M 529 M 340 M 338 M 95 M 01 E 50 M 42 M

16 16 16 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 18 18 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 20 20 20 20 20 20 21 22 22

22 25

25 25

TEMPS D'OB- DATE SERVATION

01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01

87 87

87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87

(mn) 52 50 47 55

55 52 51 54 57 55 51 55 52

60 53 50 54 52 51 54 50 50 36 55 53 55 50 55 49 53 48 55 55 50 58 53 50 49 55 51 50 49 50 49 50

SURFACE RAVAGES (KM2) 0.98 0.43 2.44 0.61 6.61 1.20 2.26 2.86 1.91 0.22 10.71 4.72 4.30 1.03 17.28 1.15 4.93 8.97 3.76 1.82 0.28 3.21 0.62 2.17 2.28 1.07 0.10 0.45 4.08 1.39 1.82 17.63 8.98 0.20 3.55 3.65 0.85 0.60 1.65 4.65 0.70 0.70 5.34 0.45 0.10

ORIGNAUX AVION

0 0 1 0 0 2 0 0 0 0 3 0 0 0 2 0 0 0 0 2 0 0 0 1 1 0 0 0 5 2 3 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 2 0 0

OR M

1 - - - - - - 0 - - - 2 0 - - - - - 4 - 1 - - - 2 - - - - 2 - - - 2 - - 0 - - - - 0 1 - _

:IGN HEL F 2 - - - - - - 0 - - - 3 3 - - - - - 8 - 1 - - - 4 - - - - 5 - - - 3 - - 0 - - - - 1 2 - _

Al ,IC

J

1

-

-

0

-

-

-

1

3

-

-

-

-

-

3

-

1

-

-

-

2

-

-

-

-

1

-

-

-

1

-

-

0

-

-

-

-

1

2

-

(59)

44 MERCATOR

VH

VJ VK UJ VJ VJ UH VJ VH VH VH UH VH

23 02 51 72 46 38 88 42 27 15 26 89 14

PARCELLE/

STRATE 213 E 307 M 534 F 99 M 393 M 377 F 08 E 386 M 221 E 204 E 219 M 09 M 201 E

25 26 26 26 26 26 26 26 26 27 27 27 27

DATE 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01

TEMPS D'OB- SERVATION 87

87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87 87

(mn) 50 49 52 53 54 52 49 50 47 52 50 49 52

SURFACE 0 RAVAGES

(KM

2

)

0.93 3.51 2.30 2.15 8.25 1.27 19.78 2.85 7.85 1.83 4.67 5.78 1.80

RIG

AVI

0 1 1 1 2 0 2 0 3 0 4 0 0

HELICO M F J

2 4 3

0 1 0

0 1 0

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