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Québec INVENTAIRE AERIEN DE L'ORIGNALDANS LA ZONE DE CHASSE 12EN JANVIER 1988 ET DANS LA ZONEDE CHASSE 13 EN JANVIER 1989

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Texte intégral

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INVENTAIRE AERIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 12

EN JANVIER 1988 ET DANS LA ZONE DE CHASSE 13 EN JANVIER 1989

par Marcel Paré

et

Réhaume Courtois

Mai 1990

s"

Québec

a

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Direction régionale de l'Abitibi-Témiscamingue Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune

et

Direction de la gestion des espèces et des habitats Service de la faune terrestre

INVENTAIRE AÉRIEN DE L'ORIGNAL DANS LA ZONE DE CHASSE 12 EN JANVIER 1988 ET DANS LA ZONE DE CHASSE 13 EN JANVIER 1989

par

Marcel Paré

Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune et

Réhaume Courtois

Service de la faune terrestre

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Rouyn-Noranda, Mai 1990

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Référence à citer:

PARÉ, M. et R. COURTOIS. 1990. Inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 12 en janvier 1988 et dans la zone de chasse 13 en janvier 1989. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Direction régionale de 1'Abitibi-Témiscamingue, Rouyn-Noranda, et Direction de la gestion des espèces et des habitats, Québec. 66 pages.

Dépôt légal

Bibliothèque nationale du Québec 3e trimestre 1990

ISBN: 2-550-21067-0

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Ill

RÉSUMÉ

Un inventaire aérien de l'Orignal (Alces alces) a été réalisé dans la zone de chasse 12 en janvier 1988 et dans la zone de chasse 13 en janvier 1989.

La densité de l'Orignal a été évaluée à 2,3 orignaux/10 km2 dans ces deux territoires. La précision fut de 16% (a= 0,10) dans la zone 12 et de 25%

(a= 0,10) dans la zone 13. Cette différence est expliquée par la présence d'un nombre d'orignaux particulièrement élevé dans l'une des parcelles inventoriées (n = 67). La population d'orignaux des zones 12 et 13 semble légèrement inférieure à ce qu'elle était 10 ans auparavant. La situation est toutefois moins dramatique que ce que les résultats de chasse le laissaient présager depuis 1982. Si l'on tient compte des orignaux non enregistrés au Système d'informations sur la grande faune, le taux d'exploitation se situerait entre 16 et 23% dans la zone 12 et entre 15 et 26% dans la zone 13.

Le rapport entre le nombre de faons par 100 femelles âgées de plus d'un an est de 40 dans la zone 12 et de 58 dans la zone 13. La prédation exercée par le Loup (Canis lupus) et l'Ours noir (Ursus americanus) sur les faons serait responsable de cette situation dans la zone 12. La proportion de mâles dans la population adulte est de 29+4% (<x= 0,10) dans la zone 13 et de 31+6%

(a= 0,10) dans la zone 12. L'application du permis de zone permettra peut- être de diminuer la pression de chasse dans la zone 13. Dans la zone 12, il est souhaitable que la récolte du Loup et de l'Ours noir augmente pour favoriser une meilleure reproduction dans la population d'orignaux.

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V

TABLE DES MATIERES

Page RÉSUMÉ iii TABLE DES MATIERES v LISTE DES TABLEAUX vii LISTE DES FIGURES xi LISTE DES ANNEXES xiii

1. INTRODUCTION 1 2. AIRE D'ÉTUDE 2 2.1 Zone 12 2 2.2 Zone 13 4 3. MÉTHODE 5 3.1 Stratification 5 3.2 Plan d'échantillonnage 5 3.3 Estimation de la population totale, de la densité

et de la précision 7 3.4 Validation de la stratification 7 3.5 Composition de la population 8 3.6 Survol 8 3.7 Equipes d'inventaire 8 4. RÉSULTATS 9

4.1 Conditions d'inventaires, réseaux de pistes et

orignaux observés 9 4.1.1 Zone 12 9 4.1.2Zone 13 10 4.2 Coûts des inventaires 11 4.3 Populations totales et composition des populations.... 11 4.4 Comparaison de la stratification 13 5. DISCUSSION 14 6. CONCLUSION 19

(7)

VI

TABLE DES MATIERES (suite)

Page

REMERCIEMENTS 20

LISTE DES RÉFÉRENCES 22

TABLEAUX 27

FIGURES 43

ANNEXES 51

(8)

V i l

LISTE DES TABLEAUX

Page

Tableau 1. Allocation optimale de Neyman pour l'inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 12, janvier 1988

Tableau 2. Allocation optimale de Neyman pour l'inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 13, jan- vier 1989

Tableau 3. Superficie des réseaux de pistes trouvés en avion lors de l'inventaire de l'Orignal dans la zone de chasse 12, janvier 1988

Tableau 4. Nombre d'orignaux vus par parcelle selon les strates, lors du survol en hélicoptère dans la zone de chasse 12, janvier 1988

Tableau 5. Superficie des réseaux de pistes trouvés en avion lors de l'inventaire de l'Orignal dans la zone de chasse 13, janvier 1989

Tableau 6. Nombre d'orignaux vus par parcelle selon les strates, lors du survol en hélicoptère dans la zone de chasse 13, janvier 1989

Tableau 7. Répartition des dépenses affectées à l'inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 12, jan- vier 1988

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31

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Vlll

LISTE DES TABLEAUX (suite)

Tableau 8. Répartition des dépenses affectées à l'inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 13, jan- vier 1989

Tableau 9. Investissements réalisés en Abitibi-Témiscamingue pour les inventaires aériens de l'Orignal depuis 1987

Tableau 10. Modèles de régression utilisés pour l'estimation de la population totale d'orignaux de la zone de chasse 12, janvierl988

Tableau 11. Modèles de régression utilisés pour l'estimation de la population totale d'orignaux de la zone de chasse 13, janvier 1989

Page

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Tableau 12. Population totale d'orignaux dans la zone de chasse 12, janvier 1988 et dans la zone de chasse 13, janvier 1989, selon le modèle de régression offrant

la meilleure précision 38

Tableau 13. Composition de la population d'orignaux d'après les observations faites en hélicoptère lors des inventai- res de l'Orignal dans la zone de chasse 12, janvier 1988 et dans la zone de chasse 13, janvier 1989

39

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IX

LISTE DES TABLEAUX (suite)

Page Tableau 14. Relation (Tau de Kendall) entre l'abondance des

orignaux (superficie des réseaux de pistes et orignaux observés en hélicoptère) et diverses varia- bles susceptibles de prédire la distribution des

orignaux, dans les zones de chasse 12 et 13 40 Tableau 15. Productivité et taux d'exploitation par la chasse

sportive de la population d'orignaux dans la zone de chasse 12 en 1987-88 et dans la zone de chasse 13 en

1988-89 41

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(12)

XI

LISTE DES FIGURES

Figure 1. Localisation des zones de chasse 12 et 13

Figure 2. Distribution de la récolte d'orignaux par bloc mercator de 100 km2, moyenne de 1982 à 1986, zone 12

Figure 3. Distribution de la récolte d'orignaux par bloc mercator 100 km2, moyenne de 1984 à 1988, zone 13

Figure 4. Stratification de la zone de chasse 12, basée sur la récolte annuelle d'orignaux par 100 km2, moyenne de 1982 à 1986

Figure 5. Stratification de la zone de chasse 13 basée sur la récolte annuelle d'orignaux par 100 km2, moyenne de 1984 à 1988

Figure 6. Distribution des parcelles-échantillon de 60 km2 survolées pour l'inventaire de l'Orignal de la zone de chasse 12, janvier 1988

Figure 7. Distribution des parcelles-échantillons de 60 km2

survolées pour l'inventaire de l'Orignal de la zone de chasse 13, janvier 1989

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Xlll LISTE DES ANNEXES

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Annexe la. Résultats de l'inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 12 en janvier 1988

Annexe lb. Résultats de l'inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 13 en janvier-février 1989 ....

Annexe 2a. Données utilisées pour la sélection de parcelles à survoler en hélicoptère durant l'inventaire de l'Ori- gnal dans la zone de chasse 12, janvier 1988

Annexe 2b. Données utilisées pour la sélection des parcelles à survoler en hélicoptère durant l'inventaire de l'Ori- gnal dans la zone de chasse 13, janvier-février 1989

Annexe 3. Liste du personnel ayant participé à l'inventaire de l'Orignal dans la zone de chasse 12, janvier 1988

Annexe 4. Liste du personnel ayant participé à l'inventaire de l'Orignal dans la zone de chasse 13, janvier-février 1989

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1. INTRODUCTION

Le nombre d'orignaux abattus par les chasseurs sportifs dans les zones de chasse 12 et 13 a représenté 21% de la récolte provinciale au cours des cinq dernières années. Ces deux territoires, excluant la réserve faunique La Vérendrye, s'étendent sur 46 000 km2, correspondant à 6,5% du territoire québécois où la chasse sportive de ce cervidé est pratiquée.

La récolte d'orignaux par 10 km2 d'habitat potentiel y est très élevée. Elle se situe à plus de 0,50 depuis quatre ans, après avoir atteint plus de 0,60.

Ces valeurs demeurent les plus élevées pour le territoire québécois situé au nord du St-Laurent.

De 1982 à 1986, on observait une baisse de la récolte d'orignaux de 30%

(2 896 à 2 040) dans ces deux zones. Ceci avait amené la Direction régionale de 1'Abitibi-Témiscamingue et de l'Outaouais à consulter les groupes d'utilisateurs de la faune pour choisir une modalité permettant de restrein- dre davantage la récolte dans ces territoires. Parmi les mesures suggérées, le raccourcissement de la saison de chasse de 16 à 9 jours avait été préféré par les intervenants mais aucun changement de réglementation n'a été appliqué.

La zone 12 a fait l'objet de recensements d'orignaux en 1984 (SAEF, rapport non publié), en 1981 (St-Hilaire 1982), en 1979 (Brassard 1979), en 1975 (Brassard 1975; Mathieu et Potvin 1975), en 1970 (Brassard et Bouchard 1970) et en 1964 (Desmeules et Brassard 1964). Les plus récents travaux avaient permis d'y évaluer la densité hivernale de l'Orignal à 2,9 or./10 km2 (1979), 2,4 or./10 km2 (1981) et 1,9 or./10 km2 (1984) (Crête et Dussault 1986). La précision de ces estimations n'a pu être calculée.

Dans la zone 13, on a réalisé des inventaires de l'Orignal en 1983 (Lacha- pelle et Brassard 1983), en 1978 (Brassard 1978), en 1972 (Brassard 1972), en 1970 (Brassard et Bouchard 1979), en 1968 (Brassard et Bouchard 1968) et

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en 1964 (Desmeules et Brassard 1964). Les plus récents travaux avaient permis d'évaluer la densité hivernale de l'Orignal dans ces territoires à 2,1 or./10 km2 (1978), 2,1 or./10 km2 (1981) et 2,5 or./10 km2 (1983) (Crête et Dussault 1986).

Durant ces années, les méthodes d'inventaire, les plans d'échantillonnage et les limites des zones ont varié, ce qui rend l'analyse des tendances des populations d'orignaux de ces territoires très délicate. Les inventaires décrits dans le présent rapport ont permis de combler cette lacune grâce à une intensité d'échantillonnage élevée et à l'utilisation d'une méthode permettant d'atteindre une précision de 20% (a= 0,10) sur l'estimation de la population hivernale. A l'aide des données recueillies, il a été possible d'évaluer le nombre d'orignaux présents en hiver dans chacune de ces zones et de connaître la structure de population.

2. AIRE D'ÉTUDE

2.1 Zone 12

La partie de la zone 12 inventoriée (19 762 km2 dont 17 441 km2 d'habitat propice à l'Orignal) est délimitée au nord, à l'ouest et au sud-ouest par la rivière des Outaouais, au sud par la zone de chasse 10 et à l'est par la réserve La Vérendrye (Figures 1). Cette réserve (13 615 k m2) , bien que faisant partie de la zone de chasse 12, a été exclue du sondage parce que celui-ci visait à connaître la population d'orignaux de la zone libre.

La majeure partie de cette zone correspond à la région naturelle des Laurentides méridionales. Elle est située à la bordure élevée et accidentée du Bouclier canadien, l'altitude variant de 300 m à 400 m (MLCP 1986a). Le réseau hydrographique y est très ramifié et parsemé de plusieurs lacs.

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La région de Ville-Marie, située à l'extrémité nord-ouest de ce territoire présente des basses terres occupant une cuvette structurale dans le Bouclier canadien. L'altitude n'y est que de 250 m (MLCP 1986a).

L'habitat potentiel pour l'Orignal occupe 17 741 km2 et les nombreux lacs et cours d'eau couvrent 2 539 km2 (14%). Le couvert forestier est composé principalement de groupements d'essences feuillues et mélangées occupant respectivement 37% et 44% de la superficie des terres productives. Les peuplements à dominance de résineux couvrent 16% de ce territoire alors que les aires en voie à la régénération ne constituent que 4% des terres productives. La forêt de la zone 12 est majoritairement âgée de plus de 40 ans et ce, sur 94% de sa superficie. Les principales essences commerciales qu'on y trouve sont d'après leur importance, en ordre décroissant, le bouleau à papier, le bouleau jaune, l'érable à sucre, le thuya, le pin blanc, le pin rouge, l'épinette noire, l'épinette blanche et le sapin baumier. Ces données proviennent de la banque informatisée d'inventaires forestiers du ministère de l'Energie et des Ressources (Telemer 1985).

Les limites de la zone 12 ont été modifiées quelques fois depuis que le Ministère réalise des inventaires aériens. Avant 1984, elle était nommée J2 et s'étendait au nord de la rivière des Outaouais. Elle a été réduite vers le sud en 1985 (MLCP 1986b). La zone Jl, auparavant administrée par la région de 1'Outaouais, a été annexée à la zone 12 en 1984.

Les pourvoiries concessionnaires au nombre de huit occupent un territoire de 1 158 km2. Trois zees situées au sud du Témiscamingue couvrent une super- ficie de 3252 km2. La saison de chasse à l'Orignal dure 16 jours dans cette zone et débute vers le 10 octobre. Dans les zees, elle n'est que de neuf jours depuis 1983.

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2.2 Zone 13

La zone 13 inclut une grande partie de l'Abitibi, la superficie totale étant de 25 660 km2 dont 22 758 km2 représentent un habitat potentiel pour l'Orignal. Elle est délimitée au nord par la latitude 49°00' nord, au sud par la rivière des Outaouais, à l'ouest par l'Ontario et à l'est par la route 113 (Figure 1).

Le relief y est très peu accidenté, formé d'une plaine, "la ceinture argileuse de l'Abitibi", l'altitude y est de 300 m (MLCP 1986a). Les lacs et cours d'eau s'étendent sur 1 944 km2 (8%). Les groupements forestiers à dominance de résineux occupent 39% des terres classées productives, les groupes d'essences mélangées 23% et les groupements d'essences feuillues 22%.

Les aires en voie de régénération occupent 16% de la superficie du territoire productif.

La forêt de la zone 13 est plus jeune que celle du Temiscamingue, 59% des peuplements étant âgés de plus de 40 ans. Le couvert forestier est composé principalement des essences suivantes, en ordre décroissant: l'épinette noire, le peuplier faux-tremble, le bouleau à papier, le pin gris, le sapin baumier et l'épinette blanche. Ces données proviennent aussi de la banque informatisée du MER.

Les limites de la zone 13 ont varié depuis 1970. D'une part, la bordure sud a été déplacée selon les changements des limites de la zone 12. Au nord, la limite était plus méridionale, bordée par la zone Kl, actuellement la zone 16, qui était délimitée par le chemin de fer reliant La Sarre à Senneterre (MLCP 1986b).

Aucune zec ou pourvoirie concessionnaire n'est présente dans cette zone.

Seul le parc d'Aiguebelle d'une superficie de 243 km2 est soustrait de la chasse et ce, depuis 1945.

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3 . MÉTHODE

3.1 Stratification

La stratification des zones de chasse a été réalisée en classant les unités Mercator (60 km2 à 100 km2) en fonction du nombre d'orignaux enregistrés au cours des cinq plus récentes saisons de chasse (Zone 12: 1983-1987; Zone 13:

1984-1988).

A l'aide d'un programme informatique utilisant le progiciel SAS (Paré 1989), nous avons illustré la récolte sportive annuelle moyenne de l'Orignal par 100 km2, par unité de sondage (Figures 2, 3 ) . On a fixé les bornes des classes retenues à partir de cette distribution. Nous avons reproduit ces résultats sur une carte à l'échelle 1:250 000 afin de vérifier la classification en fonction des résultats d'inventaires réalisés depuis 1981 et des caractéris- tiques du territoire (Figures 4 et 5 ) .

A cette étape-ci, nous avons épuré la base de données en vérifiant toutes les unités de sondage pour qu'elles représentent un habitat potentiel pour l'Orignal. Ainsi, nous avons soustrait les unités couvertes à plus de 50%

par des terres agricoles, du territoire urbanisé, des lacs et où la récolte était nulle (Figures 4 et 5 ) .

3.2 Plan d'échantillonnage

La méthode d'inventaire consiste à survoler au moins 60 parcelles de 60 km2

à bord d'un avion. Deux observateurs et un navigateur y prennent place pour cartographier les réseaux de pistes d'Orignal (MLCP 1986b). Consécutivement, certaines de ces parcelles sont survolées en hélicoptère pour dénombrer les orignaux dans chaque ravage. Un navigateur et un observateur réalisent cette deuxième phase.

Le plan d'inventaire de la zone 12 visait à survoler 72 parcelles en avion dont 18 seraient vérifiées en hélicoptère. Le plan de la zone 13 devait

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permettre de survoler 60 parcelles en avion dont 40 seraient vérifiées en hélicoptère.

Le nombre de parcelles à survoler dans chacune des strates a été calculé selon l'allocation optimale de Neyman (Snedecor et Cochran 1971) à partir de l'écart-type de la récolte par unité Mercator. L'allocation optimale et le tirage au sort des parcelles à survoler par strate ont été déterminés par le programme informatique mentionné précédemment (Paré 1989) (Tableaux 1 et 2 ) .

Finalement, parmi l'ensemble des parcelles choisies pour le sondage, des groupes de quatre parcelles pour la zone 12 et de trois pour la zone 13 ont été formés indépendamment de la stratification (Figures 6 et 7). Le choix de la parcelle à survoler en hélicoptère a été effectué en allouant une probabilité proportionnelle à la surface totale des réseaux de pistes dans la parcelle (Annexes 2a et 2b). Celles qui ne présentaient aucun réseau de pistes n'étaient pas retenues dans ce tirage. Une valeur minimale était attribuée dans le but de réduire la variance (Rivest et^ al^. 1989). Dans la zone 12, cette valeur était de 1,3 découlant de travaux antérieurs. Dans la zone 13, nous avons survolé 11 parcelles en avion, avant de débuter les vérifications en hélicoptère. La valeur médiane de la superficie totale des réseaux de pistes de ces parcelles était de 4,4 km2. Cette valeur a été retenue comme limite minimale pour chaque parcelle présentant un réseau de pistes. La probabilité de choisir une parcelle à vérifier en hélicoptère était calculée comme suit:

où p = (SR/f)l E(SR/f)*

g

p = probabilité de choisir une parcelle

sr = superficie des réseaux de pistes de la parcelle

f = taux d'échantillonnage de la strate à laquelle appartient la parcelle l = somme pour le groupe de 4 (zone 12) ou 3 (zone 13) considéré

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3.3 Estimation de la population totale, de la densité et de la précision

L'estimation du nombre d'orignaux se fait en deux étapes. Dans un premier temps, l'on calcule, pour les ravages survolés en hélicoptère, la meilleure équation de régression permettant d'estimer le nombre d'orignaux présents dans un ravage en fonction de la superficie de ce dernier et du nombre d'orignaux vus en avion lors du survol de ces ravages en avion. On extrapole par la suite ces résultats pour tous les ravages qui n'ont pas été vérifiés en hélicoptère.

Une partie des orignaux n'est pas dénombrée lors des inventaires. Nous avons utilisé un taux de visibilité de 73% (Crête et al. 1986), pour estimer la densité totale. Le traitement statistique de ces résultats a été effectué à l'aide d'un programme SAS-Matrix préparé pour la DGEH et permettant d'évaluer le nombre d'orignaux et l'intervalle de confiance de cette estimation (Rivest et^ al. 1989).

3.4 Validation de la stratification

Nous avons comparé la stratification faite à partir de la récolte sportive des cinq dernières années, des trois dernières années, du couvert forestier et de l'accessibilité du territoire. A cet effet, nous avons vérifié la corrélation (Tau de Kendall, SAS Institute 1985) entre ces variables et le nombre d'orignaux vus en hélicoptère ou la superficie totale des réseaux de pistes par parcelle.

L'accessibilité du territoire a été évaluée selon deux critères: la longueur de routes carossables et le nombre de camps de chasse par unité Mercator de 60 à 100 km2.

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3.5 Composition de la population

Les réseaux de pistes ont été vérifiés en hélicoptère, généralement une journée après le passage de l'avion. Les orignaux étaient alors dénombrés, leur sexe était déterminé par la présence d'une tache blanche dans la région vulvaire ou de bois (Crête et Goudreault 1980; Roussel 1975) et leur maturité était déterminée selon la différence de taille des faons. Les faons ont aussi été classés selon le sexe (Eason 1986). L'épaisseur de neige au sol a été évaluée de façon approximative par les observateurs en avion et les équipes qui utilisaient l'hélicoptère prenaient 10 mesures dans un site ouvert à chaque parcelle visitée.

3.6 Survol

L'inventaire de la zone 12, a été réalisé à l'aide de trois avions monomo- teurs de modèle Beaver-De Havilland et d'un hélicoptère de modèle Bell 206B muni d'un réservoir d'essence auxiliaire. Dans la zone 13, on a utilisé deux avions et deux hélicoptères de mêmes modèles.

Les observations faites en avion ont été cartographiées sur une carte à l'échelle 1:50 000 (MLCP 1986b). Dans la zone 13, une fois le tracé complété, on survolait transversalement la parcelle pour décrire le couvert forestier. Nous avons retenu les catégories suivantes, selon l'importance relative de chacune d'elles par rapport à la superficie totale de la parcelle: peuplement d'essences résineuses, peuplement d'essences feuillues, peuplement d'essences mélangées, bûcher, tourbière, terre agricole, lac, autres. Pour la zone 12, nous avons utilisé la banque informatisée sur les inventaires forestiers du MER pour décrire l'habitat des parcelles survolées.

3.7 Equipes d'inventaire

Les inventaires ont été planifiés par Marcel Paré avec la collaboration de Réhaume Courtois et de Claude Brassard. La coordination des travaux sur le

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terrain a été assumée par Marcel Paré et Claude Brassard. La composition des équipes de travail est présentée aux annexes 3 et 4.

4. RÉSULTATS

4.1 Conditions d'inventaires, réseaux de pistes et orignaux observés

4.1.1 Zone 12

L'inventaire a été réalisé du 5 au 28 janvier 1988, soit une durée totale de 24 jours. Aucun survol n'a pu être effectué durant six jours. Le ratio du nombre de jours de vol par rapport au nombre de jours où le personnel a été disponible fut de 0,75. Les conditions d'inventaire ont été généralement excellentes puisque le ciel était complètement dégagé lors du survol de 54 parcelles et les vents étaient faibles. Dans les autres cas, le ciel était partiellement nuageux, couvert à moins de 50% et/ou les vents étaient modérés. L'épaisseur de la neige n'était que de 40 cm, sous forme poudreuse.

A partir du 21 janvier, une faible croûte de glace couvrait la neige mais ne semblait pas entraver le déplacement des orignaux.

Le plan d'inventaire a été réalisé tel que prévu. Nous avons cartographie 227 ravages ou 3,15 ravages/parcelle (é.-t.= 1,38) qui s'étendaient sur 760,7 km2 (x = 3,35 km2/ravage, é.-t,= 5,14; étendue: 0,1 à 29,6) (Tableau 3). Les réseaux de pistes couvraient 10,6 km2 par parcelle (é.-t.= 6,3; étendue = 0 à 29,6). Les observateurs en avion ont aperçu 196 orignaux (x = 0,86 or./ravage; é.-t.= 1,91; étendue = 0 à 15) ou 2,7 or./parcelle (é.-t.= 3,3;

étendue = 0 à 19). L'équipe en hélicoptère a dénombré 208 orignaux, répartis dans 55 ravages (x = 3,78 or./ravage; é.-t.= 6,63; étendue = 2 à 28) ou 11,6 orignaux par parcelle (é.-t.= 9,16; étendue = 0 à 28). Notons que quatre parcelles comptaient de 23 à 28 orignaux (Tableau 4 ) .

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10

4.1.2 Zone 13

Les travaux d'inventaire ont été réalisés du 6 janvier au 3 février 1989, soit une durée de 29 jours. Il a été impossible de voler durant douze (12) jours. Le rapport du nombre de jours de vol par rapport au nombre de jours où le personnel a été disponible est de 0,58.

Les conditions d'observations ont été généralement bonnes: 37 parcelles ont été survolées dans des conditions excellentes et 21 dans des conditions moyennes, c'est-à-dire sous couverture nuageuse de 50% et/ou de vents modérés.

L'épaisseur de la neige au sol était inférieure à 90 cm, généralement granuleuse avec présence d'une couche de glace de 1 à 3 cm d'épaisseur. Dans la plupart des ravages survolés en hélicoptère, les conditions de neige ne semblaient pas limiter, de façon marquée, les orignaux dans leurs déplace- ments. Toutefois, dans la partie nord de la zone, la croûte mesurait jusqu'à 3 cm et les orignaux étaient confinés sous le couvert dense d'arbres résineux. Ceci a rendu leur recherche très difficile.

Des contraintes budgétaires et des conditions climatiques défavorables ont permis de survoler en avion 59 des 60 parcelles prévues au plan d'inventaire et seulement 32 des 40 parcelles prévues ont été vérifiées en hélicoptère.

Au total, 209 ravages ont été cartographies soit 3,54 ravages par parcelle (é.-t.= 1,98). La superficie totale des réseaux de pistes était de 200,7 km2

( x = 0,96 km2 par ravage; é.-t.= 2,20) ou 3,4 km2 (é.-t.= 3,79, variant de 0,1 à 18,4 km2) par parcelle (Tableau 5 ) .

Les observateurs en avion ont dénombré 108 orignaux (x = 0,51 or./ravage;

é.-t.= 1,19; étendue: 0 à 7) ou i ,83 orignal par parcelle, (é.-t.= 2,42 variant de 0 à 11).

(26)

11

Les recherches en hélicoptère ont permis de dénombrer 372 orignaux dans 108 ravages répartis dans les 32 parcelles, soit 3,44 orignaux/ravage (é.-t.=

12,6; étendue: 0 à 67) ou 11,6 orignaux/parcelle. Nous avons dénombré plus de 20 orignaux dans cinq parcelles dont l'une en comptait 67 (Tableau 6 ) .

4.2 Coûts des inventaires

Le personnel du Ministère ayant participé à ces inventaires représente 1,07 personne-année pour la zone 12 et 0,70 personne-année pour la zone 13. Les dépenses encourues pour réaliser ces travaux se chiffrent à 75 314,00$ pour la zone 12 et à 96 151,00$ pour la zone 13. La répartition de ces dépenses est présentée aux tableaux 7 et 8.

Les coûts de nolisement d'aéronefs pour survoler une parcelle ont été de 490 $ en avion et de 1 417 $ en hélicoptère dans la zone 12. Ces frais ont été de 740 $ et de 1 591 $, respectivement dans la zone 13 (Tableau 9 ) .

Les avions ont été utilisés durant 128,3 heures en 1988 et durant 102,9 heures en 1989, soit une durée moyenne d'envolée par parcelle de 1,7 heure.

Les hélicoptères ont été nolisées durant 47,0 heures dans la zone 12 et durant 87,7 heures dans la zone 13, soit une utilisation moyenne de 2,6 et 2,7 heures par parcelle respectivement (Tableau 9 ) .

Les vérifications des ravages en hélicoptère, excluant les déplacements hors parcelles, ont duré 30,2 heures, c'est-à-dire 1,68 heure par parcelle ou 0,55 heure de survol par ravage (é.-t.= 0,71 variant de 43 min. à 3hres 9 min.) dans la zone 12. Dans la zone 13, cette valeur a été de 51,4 heures soit

1,61 heure par parcelle (é.-t.= 1,47 variant de 2 minutes à 8 heures) ou 0,47 heure par ravage.

4.3 Populations totales et composition des populations

L'équation de régression permettant de prédire le nombre d'orignaux dans la zone 12, à partir de la superficie du réseau de pistes, permet d'expliquer

(27)

12

79% de la variance de la variable dépendante; 87% de cette variance peut être expliquée lorsque la racine carrée du nombre d'orignaux observés en avion est ajoutée au modèle (Tableau 10). Dans la zone 13, on a obtenu des coeffi- cients de détermination (R2) de 74% et 75% respectivement (Tableau 11). Les estimations les plus précises sont atteintes avec les régressions multiples.

Selon ces modèles, le territoire de la zone 12 contiendrait 3 038 ± 16% (a

= 0,10) orignaux et celui de la zone 13, 3 983 ± 25% (a = 0,10) sans tenir compte du taux de visibilité. La densité non corrigée serait de 1,7 orignal/10 km2 (Tableau 12).

Le taux de visibilité a déjà été évalué à 73% (Crête et^ _aK 1986) dans le sud-ouest du Québec. La population hivernale totale serait de 4162 orignaux dans la zone 12, soit une densité de 2,3 ± 0,4 or./10 km2. Dans la zone 13, cette valeur serait de 5 333 orignaux, soit une densité de 2,3 ± 0,6 or./10 km2 (Tableau 12).

La classification des orignaux a fait ressortir une différence importante de productivité entre ces deux zones. Le rapport des sexes est de 46 mâles/100 femelles (n = 162) pour les animaux âgés de plus d'un an et le rapport faon/100 femelles âgées de plus d'un an atteint seulement 40 (45/111) dans la zone 12 (Tableau 13). Dans la zone 13, on a trouvé 40 mâles/100 femelles et 58 faons/100 femelles. Le rapport des sexes des faons est légèrement en faveur des femelles (84 mâles:100 femelles; n = 103) dans la zone 13, alors qu'il est pratiquement égal dans la zone 12 (95 mâles:100 femelles; n = 46 (Tableau 13). Ces valeurs ne diffèrent cependant pas de la parité (X2 <l,0;

P >0

La productivité de la population d'orignaux de la zone 12 est faible (40 faons/100 femelles) par rapport aux valeurs provinciales. Dans la zone 13, cette valeur est élevée (58 faons/100 femelles) malgré le fait que le pourcentage de mâles dans la population adulte n'est que de 29% ± 4%

(75/259); il est de 31% ± 0 , 6 % dans la zone 12 (51/162).

(28)

13

4.4 Comparaison de la stratification

La stratification utilisée pour l'inventaire dans ces zones a été comparée en fonction des résultats obtenus et de quelques autres variables. Nous avons représenté la stratification faite à partir de la récolte moyenne des cinq dernières années par rapport à la superficie des réseaux de pistes inventoriés dans les parcelles. Dans la zone 12, la strate forte n'a pas été bien identifiée par les résultats de chasse (Tableaux 3 et 4) alors que dans la zone 13, seulement deux strates ont été retenues et elles furent correctement identifiées (Tableaux 5 et 6 ) .

Le test de Kendall a montré que, dans les deux zones inventoriées, la superficie des réseaux de pistes recensés dans une unité d'échantillonnage était hautement corrélée à la récolte sportive des cinq dernières années, à la longueur des routes carrossables et au nombre de camps de chasse dans cette même unité (Tableau 14). Le test statistique a aussi été appliqué en considérant le nombre d'orignaux observés en hélicoptère comme variable dépendante. Le nombre de camps de chasse dans la zone 12 et la zone 13, la superficie relative du territoire agricole ainsi que la longueur dé routes carrossables dans la zone 13 présentent une relation hautement significative et inverse avec le nombre d'orignaux par parcelle (Tableau 14). La composition du couvert forestier n'a pas été trouvé lié de façon significa- tive avec la densité de l'orignal.

La récolte moyenne des trois années précédant la réalisation de l'inventaire n'a pas été trouvée corrélée de façon significative selon les résultats de l'inventaire dans la zone 13.

Ces résultats nous permettent de considérer la récolte moyenne des cinq dernières années précédant la réalisation de l'inventaire, le nombre de camps de chasse et la longueur de routes carrossables dans l'unité d'échantillon- nage comme étant des variables assez précises pour prédire la densité hivernale de l'Orignal dans les zones 12 et 13.

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14

5. DISCUSSION

Les réseaux de pistes étaient beaucoup plus étendus dans la zone 12 que dans la zone 13 (Tableau 3 et 5 ) , l'épaisseur de neige au sol étant deux fois plus élevée à ce dernier endroit. De plus, une croûte de 1 à 3 cm d'épaisseur était présente sur le couvert nival dans la zone 13. Même si les orignaux s'étaient déplacés considérablement plus dans la première zone, le nombre moyen d'orignaux par ravage et par parcelle était semblable aux deux endroits

(Tableaux 4 et 6 ) . De plus, la densité de l'Orignal y était identique.

Le coût des inventaires a été légèrement supérieur à celui prévu initiale- ment. Les déficits ont été de 5 314 $ pour la zone 12 et 6 151 $ pour la zone 13. Les frais de nolisement d'aéronef ont augmenté sensiblement depuis 1987. Pour survoler une parcelle en avion, incluant le temps de déplacement et les frais d'hébergement du personnel d'équipage, il en a coûté 490 $ en 1988 et 740 $ en 1989 (Tableau 9 ) . Cette augmentation de 51% est due à une clause contractuelle en 1989 qui nous a obligés à payer un tarif minimum quotidien à un transporteur pour la prolongation de la durée des travaux.

Le temps nécessaire pour survoler une parcelle en avion a été identique de 1987 à 1989 (Tableau 9) et demeure semblable à celui des inventaires précédents où le plan d'échantillonnage était moins élaboré en ce qui concerne la répartition des groupes de parcelles. Les vérifications faites en hélicoptère ont pris plus de temps dans les zones 12 et 13 que dans la zone 14 à cause du plus grand nombre d'orignaux à classer (zone 12: 11,6 or./parcelle; zone 13: 11,6 or./parcelle; zone 14 (portion abitibienne) : 5,1 or./parcelle) (Tableaux 4, 6 et 9 ) .

Les densités sont identiques dans les deux zones mais la précision calculée sur ces valeurs diffère. Dans la zone 12, l'intervalle de confiance a été évalué à 16% (Tableau 10), l'une des valeurs les plus précises obtenue au Québec à partir d'un échantillonnage double.

(30)

15

Les résultats des inventaires réalisés auparavant dans cette zone, bien que moins extensifs indiquent que la population est inférieure à ce qu'elle était en 1979 (2,9 or./10 k m2) . Toutefois, la situation est moins sérieuse que ne laissaient présager les résultats de chasse depuis 1982.

Le taux d'exploitation de la population d'orignaux dans la zone 12, à l'automne 1987 fut évalué à 19%; il pourrait varier entre 16% et 23% (Tableau 15) selon le taux d'enregistrement des orignaux tués à la chasse sportive.

Cette valeur est élevée puisque la productivité (pourcentage de faons à l'automne) a été estimée à 19% également.

Le rapport des sexes des faons ne diffère pas significativement de la parité (22/23; 95:100). La récolte sportive de faons en 1987 révélait une composition de 54 mâles et 52 femelles. Le taux d'exploitation des faons est de 11% chez les 2 sexes, alors que les mâles et les femelles adultes sont exploités à 29 % et 15% environ. Ces valeurs portent à croire que le taux d'exploitation sur l'ensemble de la population a atteint le maximum acceptable compte tenu de la faible productivité de cette population et des mortalités naturelles qui s'ajoutent aux mortalités recensées.

Le rapport faons par 100 femelles est faible (40). Cette situation est explicable par une prédation importante, exercée par le Loup et l'Ours noir.

Des pistes de Loup ont été recensées dans presque toutes les parcelles survolées. Plusieurs meutes de loups ont été vues durant les travaux et une femelle orignale a été observée, blessée et pourchassée par des loups. La récolte d'ours noirs est relativement faible (164) et les indices de présence, tels que pistes, fèces, arbres lacérés, sont très nombreux.

Dans la zone 13, la précision obtenue sur l'estimation de la population (25%) est moindre que celle obtenue dans la zone 12 (16%) (Tableaux 10 et 11).

Cette différence est due à la présence de 67 orignaux dans l'une des parcelles inventoriées en hélicoptère. La précision aurait été d'environ 16%

si cette parcelle n'avait pas été vérifée en hélicoptère. Il n'aurait pas été suffisant de classifier cette unité d'échantillonnage dans la strate

(31)

16

élevée lors de la planification de l'inventaire pour améliorer la précision de l'inventaire (Tableau 11).

Le nombre d'orignaux observés dans cette parcelle représente une densité corrigée de 15 orignaux/10 km2. Un tel niveau de population est explicable surtout par la faible accessibilité routière sur ce territoire et une exploitation par la chasse qui est limitée. Des chasseurs de ce secteur se limitent depuis plusieurs années à un prélèvement moindre que la réglementa- tion leur permet.

L'estimation de la population d'orignaux de la zone 13 est moins précise que celle de la zone 12; l'intervalle de confiance relié au taux d'exploitation est, par le fait même, imprécis (15% S19%<26%) (Tableau 15). La proportion de faons dans la population oscillerait entre 24% et 32% (Tableau 15); en conséquence, nous pensons que le niveau d'exploitation est acceptable. Il n'en demeure pas moins que les mâles adultes subissent une exploitation très forte (24% - 48%) dépassant peut-être leur recrutement annuel. En effet, le rapport des sexes étant équilibré chez les faons, l'on peut estimer qu'il y avait 841 (577 - 1 167) faons mâles à l'automne 1988 dans la zone 13. La récolte de mâles a été de 655 individus au minimum (557 adultes + 98 faons), ce qui peut ne laisser qu'un faible surplus pouvant compenser pour les mortalités naturelles.

La reproduction est très bonne dans la zone 13 puisque l'on a recensé 58 faons par 100 femelles âgées de plus d'un an. Il est étonnant d'observer une reproduction élevée sur un territoire où l'Ours noir et le Loup sont présents et où les mâles âgés de plus d'un an représentent seulement 29% de la population adulte. L'objectif provincial de 40% de mâles âgés de plus d'un an (Crête et_ ÔLL 1981) semble par conséquent surestimé, à tout le moins lorsque la densité de la population est relativement élevée.

La densité de l'Orignal dans la zone 13 (2,3 or./10 km2) aurait diminué légèrement par rapport aux résultats de 1983 (2,5 or./10 k m2) . La précision de cette estimation n'a pas été calculée et les limites de la zone ayant

(32)

17

varié, la comparaison est faite à titre indicatif. Dans la zone 13, le fait d'avoir vérifié une plus grande proportion des parcelles (2 sur 3) en hélicoptère ne semble pas avoir augmenté la précision. Il aurait été préférable de survoler un plus grand nombre de parcelles en avion, 72 par exemple, et d'avoir vérifié une parcelle sur trois, ce qui nous aurait probablement permis d'atteindre une précision équivalente et à moindre coût.

A titre d'exemple, si toutes les parcelles avaient été vérifiées en hélicoptère avec le même budget, la précision aurait été de 26% dans la zone 13 et de 13% dans la zone 12. Cette estimation est réalisée à l'aide du programme informatique préparé par la Direction de la gestion des espèces et des habitats (DGEH).

La stratification de ces zones de chasse, basée sur le nombre d'orignaux abattus à la chasse au cours des cinq années précédant l'inventaire aérien, demeure un indice très valable. Le nombre de camps de chasse et la longueur de routes carrossables par unité d'échantillonnage se sont avérés fortement corrélés et de façon inverse à la densité de l'Orignal. Ces trois variables sont représentatives de la pression de chasse. Dans le sud-ouest du Québec, on a déjà trouvé une relation significative inverse entre la densité de l'Orignal et la pression de chasse (Crête et_ al.. 1981).

La relation entre la superficie des réseaux de pistes inventoriées et la récolte sportive des cinq dernières années est significative et positive dans la zone 12, alors qu'elle est significative et négative dans la zone 13. La pression semble plus élevée dans cette dernière zone, ce qui ne transparaît pas vraiment à partir de l'estimation des taux d'exploitation (Tableau 15).

Toutefois, on a évalué que la pression de chasse (jours de chasse par km2) en 1984 (IQOP 1985) était plus élevée dans la zone 13 que dans la zone 12 (4,0 - 3,2). Les limites de ces zones étaient différentes à cette période.

En 1989, avec l'application du permis de chasse valide pour une seule zone, on observe que le nombre de chasseurs par 10 km2 est plus élevé, soit 7,3 dans la zone 13 par rapport à 6,4 dans la zone 12.

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18

La récolte moyenne des cinq dernières années apparaît plus représentative de la densité de l'Orignal que la récolte moyenne des trois dernières années, selon l'analyse faite pour la zone 13 (Tableau 14). Le nombre d'orignaux recensés annuellement par unité mercator n'est pas très élevé, si bien qu'il est nécessaire de cumuler les données sur une longue période pour obtenir des données fiables.

Le couvert forestier n'est pas lié de façon significative à la densité de l'Orignal. Crête et Jordan (1982a) n'avaient trouvé aucune relation significative entre la densité de l'Orignal dans les différents blocs étudiés et la quantité ou la qualité de la nourriture. Ils ajoutent qu'il n'y avait aucune indication que la nourriture d'hiver était un facteur limitant, même à de fortes densités d'orignaux.

Dans un territoire où les peuplements feuillus et mélangés sont abondants et bien distribués, les données forestières ne permettent pas de prédire la densité de l'Orignal. Toutefois, dans les territoires où l'habitat est moins favorable à l'Orignal, par exemple dans les zones de chasse nordiques (16, 17, 19 et 22), nous aurions avantage à stratifier le territoire en tenant compte de cette variable (Gingras et^ jaK 1989).

L'importance relative des peuplements mélangés et feuillus est de 81% dans la zone 12, 45% dans la zone 13 et environ 5% dans la zone 19. Dans ce dernier cas, la distribution de ces peuplements est souvent contagieuse parce qu'ils originent de feux de forêts qui s'étendent parfois sur de grandes superficies. Dans ces sites, les orignaux sont plus abondants; cet habitat de qualité exerce sur eux une grande attraction. Ces milieux étant rares et attractifs, il s'ensuit que la distribution des orignaux épouse en partie la distribution des peuplements. C'est ce qui explique les corrélations positives notées par Gingras et^ jj^ (1989).

Lors de la planification des prochains inventaires de l'Orignal dans les zones 12 et 13, il serait utile de compiler le nombre de camps de chasse et la longueur des routes carrossables pour chacune des unités d'échantillon-

(34)

19

nage. Des histogrammes de la récolte moyenne des cinq dernières années, du nombre de camps de chasse et de la longueur des routes carrossables pourraient être utilisés pour stratifier le territoire en fonction des modes de ces distributions. A l'aide du traitement informatique (Paré 1989), il serait possible de déterminer la strate finale de chaque unité d'échantillon- nage, en tenant compte de l'importance de ces trois variables.

D'après notre expérience, la classification suivante devrait être adoptée:

Strate Conditions possibles

Faible récolte faible, accessibilité moyenne ou élevée;

Moyenne 3 variables élevées

Elevée récolte élevée, accessibilité faible

Une liste des données pour chaque unité d'échantillonnage permettrait de tenir compte des valeurs absolues afin de parfaire la stratification finale.

Les résultats de l'inventaire de l'Orignal dans le parc d'Aiguebelle en février 1989 (en préparation) ont révélé une densité de 9,0 ± 2,7 or./10 km2. Cette valeur pourrait correspondre à la capacité de support du milieu puisque la chasse y est interdite depuis 1945. Le Loup et l'Ours noir sont présents sur ce territoire. La densité cible pour un rendement maximum soutenu étant de 0,6 fois la capacité de support (Crête ^L al_. 1981), pourrait se situer entre 3,8 or./10 km2 et 7,0 or./10 km2 dans les zones 12 et 13.

6. CONCLUSION

Les inventaires des zones de chasse 12 et 13 ont montré que les populations d'orignaux de ces zones sont exploitées à leur capacité maximale selon les modalités de chasse actuelles. L'on ne peut certainement pas entrevoir d'augmentation du cheptel. Au mieux, les populations se maintiendront à leurs densités actuelles. La nouvelle réglementation adoptée en 1989 a amené

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20

une légère baisse de la récolte dans la zone 13, ce qui sera bénéfique pour cette population d'orignaux.

Au Témiscamingue, la prédation exercée par le Loup et l'Ours noir limite l'offre faunique. Par ailleurs, la récolte de l'Ours continue de s'accroî- tre, ce qui favorisera une meilleure survie des faons. De plus, la création de la zec Kipawa, d'une superficie de 2 500 km2, facilitera l'application de mesures de gestion.

Les résultats de l'inventaire de l'Orignal dans le parc d'Aiguebelle montrent que les zones de chasse 12 et 13 pourraient supporter des densités beaucoup plus élevées. Il serait même avantageux de doubler le nombre d'orignaux dans ces zones afin d'offrir un meilleur succès de chasse tout en maintenant des populations productives. Dans le contexte actuel, il faudra ramener la récolte de la zone 12 à environ 900 orignaux par année. Dans la zone 13, la récolte actuelle, soit environ 1 200 orignaux, correspond à peu de chose près à la récolte soutenue que cette population peut fournir. Dans les deux cas toutefois, comme dans la majorité des zones de chasse québécoises, l'on doit s'attendre à voir s'accroître le déséquilibre des sexes dans la population adulte. Pour l'instant, ceci n'entraîne pas de diminution perceptible de la productivité.

REMERCIEMENTS

Nous remercions toutes les personnes qui ont participé d'une façon quelconque à ces travaux, soit les responsables de ce dossier à la DGOR et à la DGEH et les régions qui ont contribué. Nous pensons à la région de l'Outaouais qui a prêté deux personnes durant l'inventaire de la zone 12 et la région de Trois-Rivières qui a prêté une personne durant le même inventaire.

Les agents de conservation de la faune des postes de Témiscaming, Amos, La Sarre, Senneterre, Val d'Or, Ville-Marie et Rouyn-Noranda ont aidé de façon significative à ces travaux.

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Malgré l'accident d'avion qui s'est produit en janvier 1988 au Temiscamingue, alors qu'un pilote et trois passagers auraient pu perdre la vie, les travaux ont pu être complétés.

Notre reconnaissance s'adresse également à Lorraine Morin pour la dactylogra- phie de ce rapport et à Claude Brassard qui a préparé des figures.

Finalement, nous remercions Alain Lachapelle et François Goudreault qui ont lu et commenté la version préliminaire de ce rapport.

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22

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(42)

Tableau 1. Allocation optimale de Neyman pour l'inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 12, janvier 1988.

STRATE NB D'UNITÉ RÉCOLTE STATISTIQUE MOYENNE

Nh Nb/100 km2

ECART-TYPE PONDÉRATION EFFECTIF ESTIMÉ RELATIF

EFFECTIF TAUX

RÉEL D'ÉCHANTILLONNAGE f

Faible

Moyenne Elevée

TOTAL

29

191

70

290

1,7

4,5

8,6

0,54 1,09 1,88

15,7 208,2 131,6 355,5

0,04 0,59 0,37 1,00

4

42

26

72

0,14 0,22 0,37 0,24

N5

(43)

Tableau 2. Allocation optimale de Neyman pour l'inventaire aérien de l'Orignal dans la zone de chasse 13, janvier 1989.

STRATE NB D'UNITÉ RÉCOLTE ECART-TYPE STATISTIQUE MOYENNE ESTIMÉ

Nh Nb/lOO km2 Sfc

PONDÉRATION EFFECTIF EFFECTIF RELATIF RÉEL

TAUX

D'ÉCHANTILLONNAGE f

Moyenne 262 3,5 1,48 387,8 0,56 34 0,13

Elevée 113 9,9 2,65 299,5 0,44 26 0,23

00

TOTAL 375 687,3 1,00 60 0,16

(44)

29

Tableau 3. Superficie des réseaux de pistes trouvées en avion lors de l ' i n v e n t a i r e de l ' O r i g n a l dans la zone de chasse 12, janvier 1988.

STRATE STRATE STRATE TOTAL FAIBLE MOYENNE ÉLEVÉE

Superficie 1 771 11 706 4 264 17 741

Nbre de parcelles 4 42 26 72

Superficie inventoriée 240 2 520 1 560 4 320 (km2)

Superficie totale des 37,1 421,9 301,7 760,7 réseaux de pistes

(km2)

Nbre de réseaux de 2,7 3,2 3,0 3,1 pistes par parcelle

(45)

30

Tableau 4. Nombre d'orignaux vus par parcelle selon les s t r a t e s , lors du s u r v o l en h é l i c o p t è r e dans la zone de chasse 12, janvier 1988.

NOMBRE D'ORIGNAUX

NOMBRE DE PARCELLES

STRATE FAIBLE STRATE MOYENNE STRATE ÉLEVÉE

TOTAL

2 3 4 5 7 8 9 11 18 23 28

1 1 2 4

1 2 2

1 1 2 1 1 2 4 1 1 2 2

Total des orignaux Nombre de parcelles Nombre moyen d'orignaux par parcelle

186

14

13,3

18

6,0

208

18

11,6

(46)

31

Tableau 5. Superficie des réseaux de pistes trouvées en avion lors de l ' i n v e n t a i r e de l ' o r i g n a l dans la zone de chasse 13, janvier 1989.

STRATE STRATE TOTAL MOYENNE ÉLEVÉE

Superficie 15 990 6 768 22 758 Nbre de parcelles 33 26 59 Superficie inventoriée 1 980 1 560 3 540 (km

2

)

Superficie totale des 89,9 110,8 200,7 réseaux de pistes

(km

2

)

Nbre de réseaux de 2,9 4,4 3,5

pistes par parcelle

(47)

32

Tableau 6. Nombre d'orignaux vus par parcelle selon les s t r a t e s , lors du s u r v o l en h é l i c o p t è r e dans la zone de chasse 13, janvier 1989.

NOMBRE NOMBRE DE PARCELLES TOTAL D'ORIGNAUX

STRATE MOYENNE STRATE ÉLEVÉE

1 3 - 3

2 1 - 1

3 2 1 3

5 1 2 3 6 3 - 3 7 1 - 1 8 1 - 1 9 - 3 3 10 1 - 1

11 2 1 3

12 1 - 1

15 - 1 1

17 1 1 2

18 1 1 20 - 2 2

23 - 1 1

31 - 1 1 67 1 - 1

Total des 195 177 372 orignaux

Nombre de 19 13 32 parcelles

Nombre moyen 10,3 13,6 11,6 d'orignaux

par parcelle

'!!;,„

(48)

33

Tableau 7. Répartition des dépenses affectées à l'inventaire aérien de l'Orignal de la zone de chasse 12, janvier 1988.

FIRMES COUTS DES AÉRONEFS (S) DÉPENSES AFFECTÉES TOTAL INCLUANT L'ESSENCE ET AU PERSONNEL ($) ($) LES FRAIS D'HÉBERGEMENT

AIR KIPAWA INC.

(2 Beaver)

22 308 Hébergement: 14 473

PROPAIR INC.

(1 Beaver)

13 023

HÉLITOUR LTÉE (1 Bell 206B)

25 510

TOTAL 60 841 14 473 75 314

(49)

34

Tableau 8. Répartition des dépenses affectées à l'inventaire aérien de l'Orignal de la zone de chasse 13, janvier 1989.

FIRMES COUTS DES AÉRONEFS ($) INCLUANT L'ESSENCE ET LES FRAIS D'HÉBERGEMENT

DÉPENSES AFFECTÉES TOTAL AU PERSONNEL ($) ($)

AIR KIPAWA INC.

(1 Beaver)

17 577

PROPAIR INC.

(2 Beaver)

26 045 Hébergement: 977

Divers: 630

HÉLITOUR LTÉE (2 Bell 206B)

50 921

TOTAL 94 544 1607 96 151

(50)

35

Tableau 9. Investissements r é a l i s é s en Abitibi-Témiscamingue pour les inventaires aériens de l'Orignal depuis 1987.

AÉRONEFS ZONE ANNÉE NOMBRE D'HEURE DE VOL PAR

PARCELLE INCLUANT LES DÉPLACEMENTS HORS PARCELLE

COUT (S) D'AÉRONEF PAR PARCELLE

INCLUANT L'HÉ- BERGEMENT DU PERSONNEL D'ÉQUIPAGE

($)

% D'AUG- MENTATION

AVION MONO-MOTEUR (Beaver)

HÉLICOPTÈRE (Bell 206B)

14 12 13 14 12 13

1987 1988 1989 1987 1988 1989

1,7 1,7 1,7 2,3 2,6 2,7

419 490 740 1 214 1 417 1 591

(17) (51)

(17)

(12)

(51)

Tableau 10. Modèles de régression utilisés pour l'estimation de la population totale d'orignaux de la zone de chasse 12, janvier 1988.

MODELES

Nb

NIVEAU DE SIGNIFICATION

P ORDONNÉE Xi X

2

A

(a=0,10) IC

Nb % 1: Y= 0,01 + 0,71 X!

+ 1,07 X

2

54 0,87 0,0001 0,98 0,0001 0,0001 3 038 84 437 485 16

2: Y= 0,02 + 1,05 X

t

54 0,80 0,0001 0,97 0,0001 3 162 103 211 537 17

OJ

Y Nb X!

X

2

N IC

A

nombre d'orignaux dans un réseau de pistes nombre de réseaux de pistes

superficie du réseau de pistes

nombre d'orignaux observés en avion dans le réseau de pistes estimation du nombre total d'orignaux

estimation de la variance

estimation de l'intervalle de confiance

(52)

Tableau 11. Modèles de régression utilisés pour l'estimation de la population totale d'orignaux de la zone de chasse 13, janvier 1989.

MODELES

Nb

NIVEAU DE SIGNIFICATION ORDONNÉE X, >

A(a=0,10) IC

Nb

1: Y= 0,45 + 2,41 Xt + 0,51 X2

2: Modèle biaisé, pour essai théorique 3: Modèle biaisé, pour

essai théorique 4: Y= 0,57 + 2,50 Xt

109 0,75 0,0001 0,19 0,0001 0,15 3 893 330 635 955

108 0,69 0,0001 0,0001 0,0001 0,0001 3 408 106 316 541

109 0,75 0,0001 0,19 0,0001 0,15 3 893 351 972 985

109 0,74 0,0001 0,09 0,0001 3 826 330 408 954

25 16 25

25

U)

Y : nombre d'orignaux dans le réseau de pistes Nb : nombre de réseaux de pistes

Xi : superficie du réseau de pistes

X2 : nombre d'orignaux observés en avion dans le réseau de pistes N : estimation du nombre total d'orignaux

: estimation de la variance

: estimation de l'intervalle de confiance

2- si la parcelle contenant 67 orignaux n'est pas considérée 3- si cette même parcelle était classée dans la strate élevée

V

A IC

(53)

Tableau 12. Population totale d'orignaux dans la zone de chasse 12, janvier 1988 et dans la zone de chasse 13, janvier 1989, selon le modèle de régression offrant la meilleure précision.

MODELE POPULATION TOTALE

Non

corrigée Corrigée1

DENSITÉ (Nb/10 KM2) Non

corrigée Corrigée1

Zone 12

î = 0,01 + 0,71 Xi + 1,07 X3 3038 + 485 4162 ± 664 1,7 ± 0,3 2,3 ± 0,4

Zone 13

OO

î = 0,45 + 2,41 Xi + 0,51 X

2

3893 ± 955 5333 ± 1308 1,7 ± 0,4 2,3 ± 0,6

1: taux de visibilité estimé = 0 , 7 3 (Crête et a l . 1986) î: estimation du nombre d'orignaux dans le réseau de pistes Xi : superficie du réseau de pistes

X

2

: nombre d'orignaux observés en avion dans le réseau de pistes

(54)

39

Tableau 13. Composition de la population d'orignaux d'après les observations faites en hélicoptère lors des inventaires de l'Orignal dans la zone de chasse 12, janvier 1988 et dans la zone de chasse 13, janvier 1989.

Adultes Mâle

Femelle

Faons

Mâle Femelle

TOTAL2

Strate faible

3 0 3

1 1 0

4

ZONE 12 Strate moyenne

145

46

99

40

20 20

185

Strate Elevée

14

5 9

4 1 3

18

TOTAL

162 51

111

45

22 23

207

Strate Moyenne

86 39

97

571

26 26

193

ZONE 13 Strate Elevée

123 36

87

51

21 30

174

TOTAL

259 75

184

108

47 56

367

1: Quelques faons n'ont pu être identifiés selon les sexes.

2: Un orignal n'a pu être classé dans la zone 12 (Annexe la) et cinq dans la zone 13 (Annexe lb).

(55)

Tableau 14. Relation (Tau de Kendall) entre l'abondance des orignaux (superficie des réseaux de pistes et orignaux observés en hélicoptère) et diverses variables susceptibles de prédire la distribution des orignaux dans les zones de chasse 12 et 13

(18 < n <72). *: p<0,05 **: p<0,01

VARIABLES PRÉDICTIVES

Récolte sportive des 5 dernières années Récolte sportive des 3 dernières années Nombre de camps de chasse

Longueur des routes carrossables Superficie du couvert forestier:

- Résineux - Feuillu - Mélangé

- En régénération - Bûcher

- Tourbière

Superficie des terres agricoles

SUPERFICIE DES ZONE 12 0,002**

-0,164**

-0,237**

-0,085 0,043 0,052 -0,113

RÉSEAUX DE PISTES ZONE 13 -0,319**

-0,279**

-0,354**

-0,002 -0,0116

0,059

0,088 -0,260 -0,274

ORIGNAUX OBSERVÉS ZONE 12

-0,077

-0,344*

-0,104

0,088 0,175 -0,114 -0,122

EN HÉLICOPTÈRE ZONE 13 -0,168

-0,316*

-0,308*

0,216 -0,238 0,126

-0,181 -0,216 -0,467**

o

(56)

Tableau 15. Productivité et taux d'exploitation par la chasse sportive de la population d'orignaux dans la zone de chasse 12 en 1987-88 et dans la zone de chasse 13 en 1988-89.

POPULATION APRÈS CHASSE1

fl

RÉCOLTE SPORTIVE2

POPULATION AVANT CHASSE

TAUX

D'EXPLOITATION ESTIMÉ

(ot= 0,10)

ZONE 12 Population totale Faons Adultes Mâles Femelles

TOTAL (adultes) 21 26 53 79

± 4

± 4

± 5 + 4

4162

874

1082 2206 3288

± 664

(598 - (770 - (1679 (2624

1207) 1448) - 2799) - 4006)

944 +

112 + 437 + 395 + 832 +

105 12 49 44

92

5106 (4442 - 5875)

986 (710 - 1331) 1519 (1207 - 1934) 2601 (2074 - 3238) 4120 (3456 - 4930)

19 (16 à 2 3 )3

11 (9 à 16) 29 (23 à 40) 15 (12 à 21) 20 (17 - 26)

ZONE 13 Population totale Faons Adultes Mâles Femelles

TOTAL (adulte)

5333 ± 1308

22 ± 4 1173 (725 - 1727) 50 + 4 2667 (1852 - 3586) 7 2 + 4 3840 (2737 - 5047)

1217 + 135

2 8 + 4 1493 ± 640 (966 - 2125) 188 + 21

557 + 62 472 + 52 1029 + 114

6550 (5242 - 7993)

1681 (1154 - 2334)

19 (15 à 26)

11 (8 à 18)

1730 3146 4869

(1282 (2324 (3766

- 2346) - 4110) - 6190)

32 15 21

(24 (12 (17

à à à

48) 22) 30) 1: d'après les résultats d'inventaire aérien

2: d'après le système d'information sur la grande faune, pour le territoire échantillonné pour l'inventaire. Nous avons considéré un taux d'enregistrement hypothétique de 90%.

3: cet intervalle est calculé en fonction des valeurs extrêmes estimées pour les deux variables.

(57)
(58)

Localisation de la zone de chasse 12„

Localisation de la zone de chasse 13

J481

72 70* 68»

Figure 1. Localisation des zones de chasse 12 et 13.

(59)
(60)

1

oJ

o

n

HM

pi

35 -

30 -

25 -

20 -

15 -

10 -

5

u i i l l i

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

. RÉCQtTE. D'ORIGNAUX/J00 km2

Figure 2. Distribution de la récolte d'orignaux par bloc mercator de 100 km2 , moyenne de 1982 â 1986, zone 12.

(61)

t

M H

HM

:=) p

40

35 -

30 -

25 -

20 -

15 -

10 -

5 -

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

RÉCOLTE D'ORIGNAUX/100 KM2

Figure '3>. Distribution de la récolte d'orignaux par bloc mercator de 100 km2, moyenne de 1984 à 1988, zone 13.

Ui

(62)

-47*

-LEGENDE-

or.a.: Orignal abattu par 100km2 annuelle- ment, moyenne de 1982 à 1986.

Territoire non retenu pour le plan d'inventaire

Récolte faible (<2,5 or. a*) Pjn Récolte moyenne (2,5<or. a.<6,5) F~~\ Récolte élevée (>6,5 or. a.)

Réserve La Vérendrye

Figurev4. Stratification de la zone de chasse 12, basée sur la récolte annuelle d'orignaux par 100km2, moyenne de 1982 à 1986.

KILOM

(63)

78"

-LEGENDE-

or.a.: Orignal abattu par 100km2 annuel- lement, moyenne de 1984 à 1988.

I I Territoire non retenu pour le plan

1—' d'inventaire

• Récolte moyenne (^6,5 or.a.) HI Récolte élevée (>6,5 or.a.) P3 Parc d'Aiguebelle

Partie nord-ouest de la réverve La Vérendrye

Figure S. Stratification de la zone de chasse 13, basée sur la récolte annuelle

d'orignaux par 100km2, moyenne de 1984 à 1988. CCMCU.I

M)

(64)

-LEGENDE-

. . . P A R C E L L E INVENTORIÉE

© No. DE GROUPE

© Strate Faible U2,5or.af)

® Strate Moyenne (2,5<or.a.<6,5) ) Strate Elevée(>6,5or.a.)

• - Parcelle vérifiée en hélicop-

jo

or.a.: Orignal Abattu par 100 Km

tère

47'-

Figure 6. Distribution des parcelles-échantillon de 66Km survolées pour I inventaire de l'orignal de la zone de chasse 12Janvier 1988.

10 MILES . KILOMETR6S

ECHELLE

10 20 30

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