• Aucun résultat trouvé

G 162. Gagne en solo.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "G 162. Gagne en solo."

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

G 162. Gagne en solo.

A, B et C disposent respectivement de a, b et c pièces de 1 € , a ≤ b ≤ c ≤ 20, et décident de faire des parties de « Gagne en solo » selon les règles suivantes : dans une partie, chacun lance l’une de ses pièces et le joueur dont le résultat du lancer (pile ou face) est différent des deux autres est le gagnant qui empoche les deux pièces de ses voisins. Si le même côté apparaît trois fois, il n’y a pas de gagnant. Ils continuent de jouer jusqu’à la ruine du premier d’entre eux. Avant qu’ils ne commencent à jouer, A qui est le plus matheux des trois joueurs a calculé que l’espérance mathématique du nombre de parties jouées vaut exactement 25.

En déduire a, b et c.

Solution proposée par Michel Lafond

La seule solution est a = 5 b = 6 c = 15

Notons E (a, b, c) l’espérance du nombre de tours joués avec les effectifs de pièces (a, b, c) au départ, et en ignorant les tours nuls (où il n’y a pas de gagnant) pour terminer une partie.

[a n’est pas nécessairement l’effectif des pièces de A, etc. De toutes façons, E (a, b, c) ne dépend pas de l’ordre des effectifs]

Il est clair que E (1, 1, c) = 1 puisqu’à l’issue du premier tour (non nul) il y aura nécessairement un joueur sans pièce. On posera aussi par commodité E (a, b, c) = 0 si l’un des effectifs est nul.

Voyons comment calculer E (a, b, c) pour tous les triplets (a, b, c) tels que a + b + c = S [S ≥ 3 fixé] : Prenons par exemple S = 7. Il y a 4 triplets à considérer :

E (1, 1, 5) = 1 E (1, 2, 4) = x E (1, 3, 3) = y E (2, 2, 3) = z.

L’arbre des possibilités montre qu’on a les trois équations suivantes :

x = E (1, 2, 4) = 1 + y = E (1, 3, 3) = 1 + z = E (2, 2, 3) = 1 + 1+

C’est un système linéaire dont les solutions sont x = 8 / 5 y = 9 / 5 z = 12 / 15.

On constate que x = E (1, 2, 4) =

y = E (1, 3, 3) = z = E (2, 2, 3) = Dans les 3 cas, E (a, b, c) = (1)

Et ceci est général car :

 (1) est vraie si l’un des effectifs est nul ;

 Pour a = 1 et b = 1 on a E (1, 1, c) = 1 = (1) est encore vraie ;

 Pour les autres situations, le système linéaire à résoudre (S ≥ 3 fixé) a une solution unique.

Or toutes ses équations ont la forme :

E (a, b, c) = 1 + Et ces équations sont toutes satisfaites en utilisant (1) puisque :

Le système linéaire entier est donc satisfait par (1).

(2)

Le nombre moyen de tours (non nuls) à jouer pour terminer une partie avec les effectifs de pièces (a, b, c) au départ est , mais il y a (en moyenne toujours) un tour nul sur 4, c’est-à-dire qu’il y a un tour nul pour 3 tours non nuls.

Le nombre moyens de tours réels (en comptant les nuls), est donc par hypothèse.

Il reste donc à résoudre

a ≤ b ≤ c ≤ 20 implique Donc

Cela laisse peu de cas à envisager, et le seul rescapé est le triplet (5, 6, 15). CQFD

Références

Documents relatifs

La suite u est donc croissante et majorée, elle converge d’après le théorème de la limiet

Pour deux entiers naturels non nuls ܽ et ܾ, on note ݎ(ܽ, ܾ) le reste dans la division euclidienne de ܽ par ܾ.. Cet algorithme donne en sortie le PGCD des entiers naturels non nuls

(Ectrigus37.tex) Soit z un nombre complexe d’argument α, de module ρ, de partie r´ eelle a et de partie imaginaire b.. Donner un argument de

Les disques situés sur l'hyperbole de Dirichlet sont associés aux diviseurs de x , chaque coordonnée est un diviseur, le nombre τ (x) de diviseurs de x est donc le nombre de disques

On en déduit que la somme D(x) des nombres de diviseurs des entiers plus petits que x est le nombre total de disques au dessous de l'hyperbole.. Notons y l'ordonnée marquée par un

[r]

Montrer que les deux suites extraites (v 2n ) n∈N et (v 2n+1 ) n∈N sont monotones.. Préciser leurs sens de variations et prouver qu'elles

On pourra utiliser la formule de Leibniz et préciser les termes contribuant réelle- ment aux sommes