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Université Pierre et Marie Curie L3 Mathématiques

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Université Pierre et Marie Curie L3 Mathématiques

LM336 Méthodes numériques pour les équations différentielles

Examen première session, 21 mai 2013 Durée : 2 heures.

Pas de documents autorisés. Pas de calculatrice, pas de téléphone portable allumé : tous les gadgets électroniques susceptibles de stocker ou de transmettre de l’information doivent être éteints et rangés

dans les sacs. Une montre est un moyen qui reste efficace même de nos jours pour savoir l’heure.

Question de cours

Donner les définitions de solution locale, solution globale et solution maximale pour un pro- blème de Cauchyy0(t) = f(t,y(t))sur[0,T[,y(0) =y0.

Exercice I

On considère le système différentiel suivant :

(y01(t) =y1(t)−αy1(t)5y2(t)2+y2(t) y02(t) =−y1(t)−y2(t)3+y2(t),

où les fonctionsyiinconnues sont à valeurs réelles, avecα ≥0 une constante donnée.

a. Écrire le système sous la formeY0(t) = f(Y(t)) où f: Rm→Rm est une fonction que l’on précisera, ainsi que l’entierm.

b. Montrer que la fonction f est localement lipschitzienne. Est-elle globalement lipschit- zienne (justifiez votre réponse : juste « oui » ou « non » ne suffit pas) ?

c. Montrer que le problème de CauchyY0(t) = f(Y(t)),Y(0) =Y0admet une unique solution locale pour touty0∈Rm(on énoncera avec soin le théorème invoqué pour cela).

d. Montrer que l’applicationY 7→ kYk2, où la norme désigne la norme euclidienne usuelle, est une fonction de Liapounov pour ce système différentiel.

e. Que peut-on en déduire pour le problème de Cauchy ci-dessus ? f. Déterminer les points critiques du système dans le cas oùα=0.

Exercice II

Dans cet exercice, on s’intéresse à l’approximation numérique d’un problème de Cauchy

(y0(t) = f(y(t)), t∈[0,T], y(0) =y0,

Le sujet a deux pages. Ceci est la page1

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Université Pierre et Marie Curie - L3 Mathématiques

avec une équation autonome (pour simplifier l’écriture), où f est une fonction globalement lipschitzienne deRdansR, de constante de LipschitzL. Comme d’habitude, on se donne un entierN >0, on pose h= TN ettn=nh pourn=0, . . . ,N. Soient c2 et c3 deux nombres de [0,1]. On considère la méthode de Runge-Kutta définie par









yn,1=yn,

yn,2=yn+c2h f(yn,1), yn,3=yn+c3h f(yn,2), yn+1=yn+h f(yn,3).

a. Cette méthode est elle implicite ou explicite et pourquoi ? Est-ce une méthode à un pas ou bien à pas multiples et pourquoi ?

b. Écrire le tableau qui représente de façon concise cette méthode de Runge-Kutta.

c. Réécrire la méthode sous la forme yn+1 = yn+hFh(yn) en explicitant la fonction Fh. En déduire que la méthode est consistante et stable. En déduire qu’elle est convergente. (On énoncera avec soin les théorèmes invoqués pour tout cela).

d. On suppose que f est de classeC1. Montrer que toute solutionyde l’edo est de classeC2 et quey00(t) = f0(y(t))f(y(t))pour toutt.

e. On note l’erreur de consistance εn = y(tn+1)−y(tn)−hFh(y(tn)) où y est une solu- tion régulière de l’edo (disons de classe C3). Donner toutes les valeurs de c2 et c3 telles que la méthode soit d’ordre 2. On pourra organiser le calcul comme suit : poser An,2 = y(tn) +c2h f(y(tn)), An,3 =y(tn) +c3h f(An,2) puis εn =y(tn+1)−y(tn)−h f(An,3)et ne pas développer inutilement trop loin.Quelle majoration de l’erreur1obtient-on dans ce cas ? e bonus. Est-il possible de choisir c2etc3 pour que la méthode soit d’ordre 3 ? Naturelle- ment, il faut justifier la réponse, sinon cela ne sert à rien.

On se propose maintenant d’utiliser une autre méthode numérique définie par

yn+1=yn−1+h 7

3f(yn)−2

3f(yn−1) +1

3f(yn−2)

,

avecy0,y1ety2donnés d’une façon ou d’une autre.

f. Cette méthode est elle implicite ou explicite et pourquoi ? Est-ce une méthode à un pas ou bien à pas multiples et pourquoi ?

g. Calculer l’ordre de cette méthode.2

1. Sans nécessairement chercher à expliciter les constantes qui y apparaissent...

2. Ici, l’erreur de consistance estεn=y(tn+1)y(tn−1)h 73f(y(tn))23f(y(tn−1)) +1

3f(y(tn−2)) .

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