• Aucun résultat trouvé

1. La matrice de l'endomorphisme nul dans n'inporte quelle base est la matrice nulle.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1. La matrice de l'endomorphisme nul dans n'inporte quelle base est la matrice nulle."

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

MPSI B Corrigé du DM 13 29 juin 2019

Exercice I.

1. La matrice de l'endomorphisme nul dans n'inporte quelle base est la matrice nulle.

2. Cas f 6= 0 L(E) , f 2 = 0 L(E) . a. Pourquoi dim(ker f ) = 2 ?

Notons d cette dimension. Comme ker f ⊂ E , d ≤ 3 .

D'autre part, dim(ker f ) = 2 se traduit par Im f ⊂ ker f . D'après le théorème du rang dim Im f = 3 − d . On a donc 3 − d ≤ d ou encore

d ≥ 3 2

On en déduit d = 2 ou d = 3 . Le cas d = 3 est impossible car f 6= 0 L(E) donc d = 2 .

b. Comme f 6= 0 L(E) , il existe un vecteur x (automatiquement non nul) tel que f (x) 6= 0 . Comme f 2 = 0 L(E) , f (x) est un vecteur non nul de ker f . On peut compléter la famille libre (f (x)) en une base (f (x), y) de ker f .

Considérons alors

e 1 = y, e 2 = f (x), e 3 = x

Montrons que (e 1 , e 2 , e 3 ) est une base. En composant par f une relation λ 1 e 1 + λ 2 e 2 + λ 3 e 3 = 0 E

On obtient λ 3 x = 0 donc λ 3 = 0 car x 6= 0 . La relation devient alors λ 1 e 1 + λ 2 e 2 = 0

Ce qui entraîne λ 1 = λ 2 = 0 car, par dénition, (e 1 , e 2 ) est une base de ker f . La matrice de f dans (e 1 , e 2 , e 3 ) est

0 0 0 0 0 1 0 0 0

3. Cas f 2 6= 0 L(E) , f 3 = 0 L(E) .

Comme f 2 6= 0 L(E) , il existe un vecteur x tel que f 2 (x) 6= 0 . Montrons que (x, f(x), f 2 (x))

est une base de E . Si

λ 1 x + λ 2 f (x) + λ 3 f 2 (x) = 0 E

alors, en composant par f 2 , on obtient λ 3 f 2 (x) = 0 donc λ 3 = 0 . D'où λ 1 x + λ 2 f (x) = 0 E

En composant par f , on obtient λ 2 f 2 (x) = 0 donc λ 2 = 0 . Le dernier coecient est alors automatiquement nul. Posons alors

e 1 = f 2 (x), e 2 = f (x), e 3 = x La famille (e 1 , e 2 , e 3 ) est une base vériant :

f (e 1 ) = f (f 2 (x)) = 0 E

f (e 2 ) = f (f (x)) = e 1 f (e 3 ) = f (x) = e 2

On en déduit que la matrice de f dans cette base est :

0 1 0 0 0 1 0 0 0

Exercice II.

1. On demande ici de montrer que certaines familles sont des bases et de préciser les matrices de passage à partir d'une base xée. Les vecteurs de ces familles (les a i ) sont donnés comme des combinaisons linéaires des vecteurs d'une base xe (les e j ). Le plus économique est d'exprimer les e j en fonction des a i . Cela montre que la famille des a i

est génératrice (donc que c'est une base à cause du nombre d'éléments) et donne aussi la matrice de passage.

Preuve que A est une base, calcul de P AE .

On transforme par opérations élémentaires le système de relations dénissant (a 1 , a 2 , a 3 )

a 1 = e 1 + e 2 + e 3

a 2 = e 1 + e 3

a 3 = −e 1 + e 2 + 2e 3

 

 

e 1 = 1 3 a 1 + 1 3 a 2 − 1 3 a 3

e 2 = a 1 − a 2

e 3 = − 1 3 a 1 + 2 3 a 2 + 1 3 a 3

On en déduit : P EA =

1 1 −1 1 0 1 1 1 2

, P AE = 1 3

1 3 −1

1 −3 2

−1 0 1

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai M0713C

(2)

MPSI B Corrigé du DM 13 29 juin 2019

Preuve que A 1 est une base, calcul de P A

1

E . Exprimons (e 1 , e 2 , e 3 ) en fonction de (e 1 , a 2 , a 3 )

 

 

a 1 = e 1 + e 2 + e 3

a 2 = e 1 + e 3

a 3 = −e 1 + e 2 + 2e 3

 

  e 1 = e 1

e 3 = −e 1 + a 2 e 2 = e 1 + a 3 − 2e 3

 

  e 1 = e 1

e 2 = 3e 1 − 2a 3 + a 3 e 3 = −e 1 + a 2

P A

1

E =

1 3 −1 0 −2 1

0 1 0

 Preuve que A 2 est une base, calcul de P A

2

E .

Exprimons (e 1 , e 2 , e 3 ) en fonction de (a 1 , e 2 , a 3 ) . On utilise l'expression des e j en fonc- tion des a i . De e 2 = a 1 −a 2 on tire a 2 = a 1 − e 2 que l'on remplace dans les deux autres relations. On obtient :

e 1 = 2 3 a 1 − 1 3 e 2 − 1 3 a 3

e 2 = e 2

e 3 = 1 3 a 1 − 2 3 e 2 + 1 3 a 3

, P A

2

E = 1 3

2 0 1

−1 3 −2

−1 0 1

2. On rappelle que p 1 est le projecteur sur Vect(e 2 , e 3 ) parallélement à Vect(e 1 ) . Calcul de Mat

E p 1 . Par dénition : Mat E p 1 =

0 0 0 0 1 0 0 0 1

Calcul de Mat

A p 1 . On utilise la formule de changement de base avec les matrices de passage déjà trouvées

Mat A p 1 = P AE Mat

E p 1 P EA

Mat A p 1 = 1 3

1 3 −1

1 −3 2

−1 0 1

0 0 0 0 1 0 0 0 1

1 1 −1 1 0 1 1 1 2

 = 1 3

2 −1 1

−1 2 1

1 1 2

 Calcul de Mat

EA p 1 . Par dénition, p 1 (e 1 ) = 0 , p 1 (e 2 ) = e 2 , p 1 (e 3 ) = e 3 . On peut exprimer ces vecteurs dans A avec les calculs déjà faits. On obtient

Mat EA p 1 = 1 3

0 3 −1 0 −3 2

0 0 1

Calcul de Mat

AE p 1 . De a 1 = e 1 + e 2 + e 3 on déduit p 1 (a 1 ) = e 2 + e 3 . De même les autres colonnes s'obtiennent directement à partir des expressions des a i en fonction des e j .

Mat AE p 1 =

0 0 0 1 0 1 1 1 2

3. On rappelle que p 2 est le projecteur sur Vect(e 2 , e 3 ) parallèlement à Vect(a 1 ) . Calcul de Mat

E p 2 . À partir de la dénition de a 1 = e 1 + e 2 + e 3 , il vient p 2 (e 1 ) =

−e 2 − e 3 . On en déduit

Mat E p 2 =

0 0 0

−1 1 0

−1 0 1

Calcul de Mat

A p 2 . Il faut exprimer a 1 , a 2 , a 3 en fonction de a 1 , e 2 , e 3 . En partant des dénitions de a 1 , a 2 , a 3 , on obtient :

 

 

a 1 = a 1

a 2 = a 1 − e 2

a 3 = −a 1 + 2e 2 + 3e 3

 

 

p 2 (a 1 ) = 0

p 2 (a 2 ) = −e 2 = −a 1 + a 2 p 2 (a 3 ) = 2e 2 + 3e 3 = a 1 + a 3

Mat A p 2 =

0 −1 1

0 1 0

0 0 1

Calcul de Mat

EA p 2 . On exprime p 2 (e 2 ) = e 2 et p 2 (e3) = e 3 dans A . De plus, e 1 = a 1 − e 2 − e 3 ⇒ p 2 (e 1 ) = −e 2 − e 3 = − 2

3 a 1 + 1 3 a 2 − 1

3 a 3 d'où

Mat EA p 2 = 1 3

−2 3 −1 1 −3 2

−1 0 1

Calcul de Mat

AE p 2 . On exprime a 1 , a 2 , a 3 en fonction de a 1 , e 2 , e 3 . On obtient :

( a 2 = a 1 − e 2

a 3 = −a 1 + 2e 2 + 3e 3 ⇒ Mat

AE p 2 =

0 0 0

0 −1 2

0 0 3

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

2

Rémy Nicolai M0713C

(3)

MPSI B Corrigé du DM 13 29 juin 2019

Exercice III.

Utilisons la formule de changement de bases : Mat U

0

V

0

f = P V

0

V Mat

U V f P U U

0

avec ici V dans le rôle de U 0 et U dans le rôle de V 0 . On en déduit : Mat V U f = P Mat

U V f P

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

3

Rémy Nicolai M0713C

Références

Documents relatifs

Dans les deux questions, la solution est essentiellement donnée via des calculs matriciels mettant en œuvre les propriétés relatives aux matrices inverses

De plus, les transformations effectuées sur la famille de vecteur ne modifient pas le fait d’être lié ou libre (d’après la propriété 1.4 pour l’étape 4, la propriété 1.6

On appelle base de E toute famille d’éléments de E qui est à la fois libre et génératrice de E..

Montrer que l’application δ qui à une fonction associe sa dérivée est bien définie de F dans lui-même et est une application linéaire.. Déterminer alors image et noyau de

c) D´ eterminer une base q-orthogonale et la matrice de q dans cette base... D´ eterminer la signature et le rang

En utilisant la m´ ethode de Gauss, d´ eterminer la signature de q et son

c) D´ eterminer une base q-orthogonale et la matrice de q dans cette

Les trois polynômes de cette famille sont de degrés deux à deux distincts donc ils forment une famille libre... On peut aussi ajouter que est bijective et que sa