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D´eterminer la matrice de q dans la base B0

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Universit´e d’Orl´eans 15 Mars 2013 D´epartement de Math´ematiques

L4MT06 Alg`ebre bilin´eaire et espaces euclidiens

Examen Partiel

Documents et calculatrices interdits

Question de cours :

Enoncer le th´eor`eme de Sylvester.

Exercice 1

Soient E = R3, B0 = (1, 2, 3) la base canonique et B0 = (1, 2, 3) sa base duale.

On consid`ere la forme quadratique surE d´efinie par

q(x, y, z) = 2xy+ 4yz+ 2zx.

1. D´eterminer la matrice de q dans la base B0.

2. La forme quadratique q est-elle d´eg´en´er´ee ? Quel est son noyau ?

3. Soit D = V ect(1). D´eterminer D, D∩D et dim(D) +dim(D). A-t-on E =D⊕D?

4. En utilisant la m´ethode de Gauss, d´eterminer la signature de q et son rang.

5. D´eterminer une base q-orthogonale et la matrice de q dans cette base.

Exercice 2

On dit que α ∈ R est racine de multiplicit´e ≥ m du polynˆome P ∈ R[X] s’il existe Q ∈ R[X] tel que P = (X −α)mQ. On rappelle que cela est ´equivalent `a P(α) =P0(α) =. . .=P(m−1)(α) = 0 o`u P(k) est le polynˆome d´eriv´e k-`eme.

On note E = Rn[X] l’espace vectoriel r´eel des polynˆomes de degr´e ≤ n et E l’espace vectoriel dual. On note B0 la base (0 = 1, 1 =X, . . . , n =Xn) de E et B0 = (0, 1, . . . , n) sa base duale.

1. On fixe α∈R. PourP ∈E et k∈ {0,1, . . . , n}, on d´efinitϕk(P) =P(k)(α).

a) Montrer que ϕk est un ´el´ement de E.

b) Montrer que Ker(ϕ0)∩Ker(ϕ1). . .∩Ker(ϕn) ={0}.

(2)

c) D´eduire de la question pr´ec´edente que (ϕ0, ϕ1, . . . , ϕn) est une base de E. 2. On suppose queα = 0. On note alorsψk la forme lin´eaire ψk(P) =P(k)(0).

a) Exprimer ψ0, ψ1, . . . , ψn dans la base B0 de E. Donner la matrice Q du changement de bases deB0 `a (ψ0, ψ1, . . . , ψn).

b) Donner la base pr´eduale (e0, e1, . . . , en) de la base (ψ0, ψ1, . . . , ψn).

c) D´eduire la formule de Mac-Laurin pour P ∈Rn[X] :

P =P(0) +P0(0)X

1! +. . .+P(n)(0)Xn n! .

3. On suppose que α ∈ R est quelconque. On d´efinit τ : E → E par τ(P)(X) =P(X−α)

a) Montrer que τ est un isomorphisme lin´eaire.

b) On note tτ : E → E l’application transpos´ee. Montrer que pour tout k ∈ {0,1, . . . , n}, tτ(ϕk) = ψk, o`u ϕk est d´efini comme dans la question 1 et ψk

comme dans la question 2.

c) En d´eduire la base pr´eduale de la base (ϕ0, ϕ1, . . . , ϕn), puis la formule de Taylor pourP ∈Rn[X] :

P =P(α) +P0(α)X−α

1! +. . .+P(n)(α)(X−α)n n! .

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