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PHYSIQUE TOUT-EN-UN POUR LA LICENCE

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(1)

PHYSIQUE

TOUT-EN-UN POUR LA LICENCE

Cours, applications et exercices corrigés

Sous la direction de

Laurent Gautron

Maître de conférences à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée

Christophe Balland

Maitre de conférences à l'université Paris Sud

Alain Angelié

Ingénieur physicien au CEA

Cyrille Sylvestre

PRAG à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée

Jean-Luc Battaglia

Professeur à l'université Bordeaux 1

Jean Denape

Professeur à l'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Tarbes (ENIT)

Laurence Ferrand-Tanaka

PRAG à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée

Laurent Cirio

Maître de conférences à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée

Yves Berthaud

Professeur à l'université Pierre et Marie Curie (UPMC)

Arnault Monavon

Maître de conférences à l'université Pierre et Marie Curie (UPMC)

Jean-Yves Paris

Maître de conférences à l'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Tarbes (ENIT)

(2)

Illustration de couverture :

© 2009 ESA-CNES-ARIANESPACE Photo optique vidéo CSG Décollage d’une fusée Ariane 5

© Dunod, Paris, 2010 ISBN 978-2-10-055558-1

(3)

T ABLE DES MATIÈRES

La Physique pour comprendre la nature . . . 1

1 La physique et les questions sur le monde . . . 2

2 La physique science expérimentale . . . 4

3 La physique ou la nature « modélisée » . . . 7

4 La physique et la relativité . . . 11

5 Vers une physique unifiée . . . 16

6 Un Tout-en-un de physique . . . 20

M

ÉCANIQUE CHAPITRE 1• CINÉMATIQUE DU POINT. . . 25

1.1 Repérage d’un point matériel dans l’espace et dans le temps . . . 25

1.2 La vitesse du point matérielM. . . 32

1.3 L’accélération du point matérielM. . . 37

Exercices . . . 40

CHAPITRE 2• DYNAMIQUE DU POINT. . . 43

2.1 Principes de la Dynamique Newtonienne . . . 43

2.2 Travail et énergie . . . 51

Exercices . . . 61

CHAPITRE 3• MÉCANIQUE TERRESTRE ET CÉLESTE. . . 65

3.1 Changement de référentiel . . . 66

3.2 Dynamique en référentiel non galiléen . . . 75

3.3 Théorème du moment cinétique . . . 79

Exercices . . . 86

CHAPITRE 4• MÉCANIQUE DES SOLIDES INDÉFORMABLES. . . 89

4.1 Cinématique du solide indéformable . . . 89

4.2 Cinétique . . . 94

4.3 Liaisons . . . 99

(4)

Table des matières

4.4 Statique des solides . . . 100

4.5 Dynamique . . . 102

Exercices . . . 111

CHAPITRE 5• FLUIDES PARFAITS. . . 115

5.1 Statique . . . 116

5.2 Cinématique . . . 119

5.3 Dynamique . . . 123

5.4 Théorèmes de Bernoulli . . . 125

5.5 Résultante des forces . . . 128

Exercices . . . 129

CHAPITRE 6• FROTTEMENT VISQUEUX. . . 133

6.1 Écoulements laminaires . . . 133

6.2 Écoulement en conduit rectiligne . . . 136

6.3 Écoulements turbulents . . . 137

Exercices . . . 140

T

HERMODYNAMIQUE CHAPITRE 7• SYSTÈMES THERMODYNAMIQUES. . . 145

7.1 Notions de base . . . 146

7.2 Température d’un corps . . . 147

7.3 Pression dans un fluide . . . 149

7.4 Les gaz parfaits . . . 151

7.5 Énergie et transfert d’énergie . . . 154

7.6 Validité des formules . . . 159

Exercices . . . 161

CHAPITRE 8• LES DEUX PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE. . . 165

8.1 Le premier principe de la thermodynamique . . . 165

8.2 Le second principe de la thermodynamique . . . 168

8.3 Application aux gaz parfaits . . . 171

8.4 Les gaz réels . . . 174

Exercices . . . 180

(5)

Table des matières

CHAPITRE 9• LES MACHINES THERMIQUES. . . 183

9.1 Généralités sur les machines thermiques . . . 184

9.2 Les machines thermiques dithermes. . . 187

9.3 Moteur thermique ditherme . . . 190

9.4 Machine frigorifique et pompe à chaleur ditherme. . . 195

9.5 Machine ditherme fonctionnant au contact de sources de températures variables . . . . 199

Exercices . . . 201

CHAPITRE 10•INITIATION AUX TRANSFERTS THERMIQUES . . . 203

Introduction . . . 203

10.1 Le phénomène de conduction de la chaleur . . . 203

10.2 Transfert de chaleur par convection . . . 210

10.3 Convection naturelle . . . 213

10.4 Le rayonnement thermique . . . 214

Exercices . . . 222

O

PTIQUE CHAPITRE 11•NATURE ET PROPAGATION DE LA LUMIÈRE. . . 225

11.1 Introduction . . . 225

11.2 Nature de la lumière . . . 226

11.3 Applications . . . 237

Exercices . . . 243

CHAPITRE 12•FORMATION DES IMAGES EN OPTIQUE. . . 245

12.1 Introduction . . . 245

12.2 Approximations de gauss . . . 246

12.3 Relations fondamentales des systèmes centrés – Cas des miroirs et dioptres . . . 252

12.4 Lentilles minces . . . 258

12.5 Notions de physiologie de l’œil . . . 266

Exercices . . . 269

CHAPITRE 13•OSCILLATIONS ET ONDES. . . 271

13.1 Oscillations . . . 271

13.2 Propriétés des mouvements sinusoïdaux. . . 272

13.3 Oscillateur harmonique. . . 273

DunodLaphotocopienonautorieestundélit

(6)

Table des matières

13.4 Oscillateur harmonique amorti . . . 277

13.5 Oscillations entretenues . . . 280

13.6 Ondes . . . 283

Exercices . . . 288

CHAPITRE 14•INTERFÉRENCES ET DIFFRACTION DES ONDES LUMINEUSES. . . 291

14.1 Introduction . . . 291

14.2 Interférences lumineuses à deux ondes . . . 292

14.3 Diffraction des ondes lumineuses . . . 298

Exercices . . . 308

CHAPITRE 15•SPECTROSCOPIE OPTIQUE. . . 311

15.1 Introduction . . . 311

15.2 Spectres des sources lumineuses . . . 312

15.3 Spectroscope à prisme ou à réseau . . . 315

15.4 Spectroscope interférentiel . . . 320

Exercices . . . 320

É

LECTROSTATIQUE

É

LECTROMAGNÉTISME CHAPITRE 16•ÉLECTROSTATIQUE. . . 325

16.1 Charges électriques . . . 325

16.2 Forces et champs électrostatiques créés par des charges ponctuelles . . . 329

16.3 Champs électrostatiques créés par des distributions continues de charges . . . 332

16.4 Circulation du champ électrostatique et potentiel électrostatique . . . 333

16.5 Calculs de potentiels électrostatiques . . . 335

16.6 Calcul d’un champ électrostatique à partir du potentiel . . . 337

16.7 Énergie potentielle électrostatique . . . 337

16.8 Théorème de gauss . . . 337

16.9 Calcul d’un champ électrostatique par application du théorème de Gauss . . . 339

16.10 Discontinuité de la composante normale du champ électrique à la traversée d’une surface chargée . . . 340

16.11 Analogie électrostatique – Gravitation . . . 340

Exercices . . . 343

CHAPITRE 17•MAGNÉTOSTATIQUE. . . 345

17.1 force de Lorentz . . . 346

(7)

Table des matières

17.2 Champ magnétique créé par un circuit filiforme parcouru par un courant . . . 347

17.3 Propriétés du champ magnétique . . . 349

17.4 Force de Laplace sur un conducteur parcouru par un courant . . . 352

17.5 Effet Hall . . . 355

17.6 Comparaison des champs électrostatique et magnétique. . . 356

Exercices . . . 358

CHAPITRE 18•ÉLECTROMAGNÉTISME. . . 363

18.1 Induction électromagnétique . . . 364

18.2 Auto-induction . . . 368

18.3 Équations de Maxwell et propagation du champ électromagnétique. . . 370

Exercices . . . 376

É

LECTRICITÉ CHAPITRE 19•ÉLECTRICITÉ. . . 381

19.1 L’électricité : une brève introduction . . . 381

19.2 Grandeurs électriques fondamentales . . . 382

19.3 modélisation des circuits électriques . . . 386

Exercices . . . 395

CHAPITRE 20•CIRCUITS EN RÉGIME CONTINU. . . 397

20.1 Étude des circuits en régime continu établi . . . 398

20.2 Établissement du régime continu . . . 405

Exercices . . . 412

CHAPITRE 21•CIRCUITS EN RÉGIME SINUSOÏDAL. . . 415

21.1 Étude des circuits en régime sinusoïdal établi . . . 416

21.2 Puissances en régime sinusoïdal . . . 421

21.3 Analyse harmonique . . . 423

Exercices . . . 429

CHAPITRE 22•DIODE À JONCTION. . . 431

22.1 Définition de la jonction . . . 431

22.2 Jonctionpnou diode à jonction . . . 432

22.3 Linéarisation de la caractéristique tension-courant — Modèles de la diode . . . 434

DunodLaphotocopienonautorieestundélit

(8)

Table des matières

22.4 Polarisation de la diode Point de fonctionnement statique . . . 436

22.5 Fonctionnement en régime dynamique Notion de résistance dynamique de la diode . 437 22.6 Autres types de diodes . . . 439

Exercices . . . 442

CHAPITRE 23•LE TRANSISTOR BIPOLAIRE. . . 445

23.1 Introduction . . . 445

23.2 Relations électriques fondamentales . . . 446

23.3 Réseau de caractéristiques du transistor NPN — Régime statique . . . 447

23.4 Polarisation du transistor, Point de fonctionnement statique, Droite de charge statique 449 23.5 Transistor en régime dynamique . . . 450

Exercice . . . 456

CHAPITRE 24•AMPLIFICATEUR OPÉRATIONNEL. . . 459

24.1 Introduction . . . 459

24.2 Caractéristiques d’un AOP . . . 460

24.3 Notions sur la rétroaction. . . 463

24.4 Grandeurs caractéristiques . . . 465

Exercices . . . 468

P

HYSIQUE

«

MODERNE

»

CHAPITRE 25•PHYSIQUE ATOMIQUE. . . 473

25.1 Introduction . . . 473

25.2 Atome, électron et noyau . . . 474

25.3 Onde électromagnétique et photon . . . 475

25.4 Étude experimentale des éléments . . . 478

25.5 Modèles classiques de l’atome . . . 481

25.6 Modèles semi-quantiques de l’atome H . . . 483

25.7 Ondes de matière . . . 486

25.8 Mécanique quantique de Schrödinger. . . 487

25.9 Atome d’hydrogène de Schrödinger . . . 492

25.10 Moment magnétique orbital . . . 495

25.11 Spin de l’électron et d’autres particules . . . 496

25.12 Atome d’hydrogène avec spin . . . 498

25.13 Atomes à plusieurs électrons . . . 503

(9)

Table des matières

Exercices . . . 509

CHAPITRE 26•PHYSIQUE NUCLÉAIRE. . . 511

26.1 Les nuclides et les particules associées. . . 512

26.2 Dynamique relativiste . . . 514

26.3 Masse et énergie de liaison nucléaires . . . 519

26.4 Modèles du nuclide . . . 521

26.5 Désintégrations et réactions nucléaires . . . 524

26.6 Aspects probabilistes et cinétiques . . . 533

26.7 Physique des particules . . . 536

Exercices . . . 538

CHAPITRE 27•LA MATIÈRE. . . 541

27.1 États et structure de la matière . . . 541

27.2 Liaison chimique et molécules . . . 543

27.3 Potentiel intermoléculaire . . . 550

27.4 Solides cristallins . . . 551

Exercices . . . 556

Problème Général : physique dans l’espace . . . 557

Solution du problème général . . . 573

Bibliographie . . . 631

(10)

Mode d’emploi de

1

CINÉMATIQUEDU POINT

PRÉALABLES

•Vecteurset calculsvectoriels

•Dérivationet intégration

•Trigonométrie

MOTS CLÉS

•Vecteursposition,vitesse, accélération

•Systèmesde coordonnées

•Repèreset référentiels

OBJECTIFS

•Donner les basesdu repérage d’unpoint dans l’espace

•Définir les principaux systèmes de coordonnées

•Définir les vecteurs position, vitesse et accélération

•Savoir projeter ces vecteurs dans différentsrepères

•Maîtriserl’étude de mouvements simples

Lacinématique, tout comme le cinéma, a pour originele mot grec«kinhma» qui signifie «mouvement ». Lacinématiqueest en effet la partiede la mécanique qui étudie le mouvementdes corpsen fonction du temps, en faisant abstraction des forces à l’origine de ces mouvements.

1.1 REPÉRAGEDUN POINT MATÉRIEL DANS LESPACE ET DANSLE TEMPS

Pour décrireplus simplementles mouvements d’un corps, on assimilesouvent cedernier à un point qu’on nommepoint mat

ériel. En fait un corps matériel peut être assimilé

à un point s’il ne roule passur lui-même et sises dimensions caractéristiques sont petites parrapport auxdistancesqu’il parcourt.Notons enfin qu’unpoint matérielest un point géométrique

dont la position

peut être parfaitement définiepar trois coordonnées

seulement.

27

Version préliminaire – June 1, 2010 – 14:58

“Gautron_9782100543007”

– Les préalables, c’est-à-dire les révisions nécessaires avant la lecture du chapitre.

– Les mots clés référencés.

– Les objectifs à atteindre : le chapitre est à relire, les exerci- ces sont à refaire jusqu’à leur parfaite maîtrise

Les points importants et les définitions fondamentales du cours sont mis en évidence.

Les lois et théorèmes, à savoir par cœur, son parfaitement visualisés.

Les Remarques attirent l’attention sur une difficulté, donnent une méthode, précisent un point.

Des Encadrés éclaircissent une application ou fournis- sent des notes historiques qui complètent le cours.

Des applications directes du cours. La méthode de résolu- tion est associée.

Dans les marges des renvois à des paragraphes, à des chapitres et aux bonus à télécharger sur le site web de Dunod.

Chapitre 2Dynamique du point

oùE0est une constantedéfinie à partir desconditions initiales ( on peut par exemple choisir de fixer quel’énergie potentielle est nulle quandz= 0, et avoirE0= 0).

Énergie potentielle Puisque le travaild’une force conservative ne dépend

que des positionsinitiale et finale du corps enmouvement, on p

eut introduire unefonction énergiepotentielle, notéeEp, qui ne dépend

que de la positiondu corps, telle que:

WA→B#–F=B A

#–F#–r·d#–r=−Ep(B)−Ep(A) Ep(A) etEp(B) sont les énergies potentiell

es du pointM aux positionsAetB respectivement.

Cette fonction énergie potentielle a bien la dimension d’une énergieet s’exprime en kg·m2·s–2 ou en joules.

Théorème Le travail d’une

force conservativeest égal à l’opposé de la variationde l’énergie potentielledu point matériel.

Remarques

Le signe « moins » dans l’expression du travail de la force conservative

en fonction de la variation

d’énergie potentielle est purement arbitraire,et est utilis é princi- palementpour des simplifica

tions d’écriture notamment pour l’énergiepotentielle gravitationnelle.

La force conservative dérive

en fait de l’énergiepotentielle suivantla relation suivante qui fait intervenir

l’opérateur mathématique vecteur gradient Voir site

web

:

#–F=−dEp

dx·#–ux+dEp dy·#–uy+dEp

dz·#–uz=−# –grad (E p) Cette expressionde#–Fen fonctiondu gradient de l’énergiepotentielleEpest bien sûr valable dan

s tous les systèmes de coor données ; il faut

alors se reporter aux expressions du

gradient dans les systèmes cylindrique et sphérique.

c) Puits et barrière de potentiel On considère icile mouvement unidirectionnel

d’une particule Mde masse m, sous l’action d’une force conservative#–F, dans un référentiel galiléenR

. Si ce mouvement est réalisé suivantun axe

OXde coordonnéesx, on peut écrire larelation entre la force appliquée et l’éne

rgie potentielle dont dérive cette force : F(x)=−dEp(x)

dx Ep(x

) est a priori quelconque et peut présenter des extrema (mini ma etmaxima) comme illustré dans la figure 2.8.

58

2.2.Travail eténergie

O Ep(x)

X x2 x3 x1 ux

Figure 2.8Courbe d’une énergiepotentielle en fo

nction d’un paramètrex

Par définition de ladérivée, dEp(x)

dx donne la pente de latangente àla courbede

Ep(x). Aux points extrêmes de cettecourbe (minima et maxima) , la pentede la tangente

est nulle,

doncF(x) = 0. Ences points, la forceappliquéeà la particuleMest nulle ;

donc si on libère laparticule,elle resteen équilibreen ce point extremum. Ainsi les extrema d’énergie potentielle

sont lespositionsd’équilibrede la particule.

Les régions de l’espace où l’énergie potentielle possède unminimumsont appelées despuits de potentiel(équilibrestable enx1etx3sur la figure 2.8). Lesrégions

Voir site de web

l’espace où

l’énergiepotentielle possèdeun maximum sontappeléesbarrièresde

potentiel(équilibre

instable enx2sur la figure 2.8). Enéquilibrestable, ilexiste une

force qui« ramène» la particule

vers sa position. Enéquilibreinstable au contraire, la

force éloignela particule de sa position.

2.2.3 Théorèmede l’énergie cinétique et énergie mécanique a) Définition del’énergiecinétique

Leibniz amontré que l’effet d’une forcepouvait être caract érisépar le travail de cette force maisaussi parce qu’il aappelé « la force vive » correspondanten fait audouble d’une énergie dite cinétique.Il convient maintenant de rappeler comment on trouve l’expressionde cette énergie cinétique,notammentà partir ducas de la chute libre d’un corps. Onpeut montrer qu’uncorps enchute libre depuisune h auteurhatteint une

vitesse ausol#–vs=2#–gh, ce qui donne 1 2#–vs

2=#–gh.

En multipliant par la

Voir site web masse, onobtient :

1 2m#–vs

2=m#–gh=#–P·h. On

voit alorsque l’effet d’une force peut se mesurerpar son travail, maisaussi parune énergie ditecinétique,expriméeen joulescomme letravail.

Lap

hoto

copienonautorieestundélit

59 Chapitre5•Fluides parfaits

Remarque

La pressionqui règne dans un fluideau reposest indépendante dela formede l’enceintequi le contient.

Exemplede l’eau. Masse volumiquer=103kg·m−3; accélérationde la pesanteur g=10 m·s−2. Alors, dp⊳dz=−104Pa·m−1et la pression augmente de 1bar pour une profondeurde 10 m.

La pressionpgse détermine

par lesconditionsaux frontières:

p1=p2à l’interface entre deux fluides au repos.

SURFACELIBRE

La surface libre d’un liquide est soumise à lapressionatmos phériquepa. Alors, dans ce liquide :pg=p(Z) +rgZ=pa+rgZaZaest l’altitude de la surfacelibre. SiZa=0, alors pg=paetp(Z)=pa−rgZ: la pressionpaugmentequandZdiminue.

5.1.3 Théorèmed’Archimède

Lorsqu’uncorpsCsolide, indéformable, de volumeVCest immergé dans un fluide au repos, la résultantedes forcesextérieures de surface (5.1 ) ne dépendque de lapression du fluide.Elle resteinchangéesi, par la pensée, onremplaceCpar le fluidelui même et,#–Nétant la normaleextérieureàC, on peutdonc écrire en appliquant laformule du gradient etla loi fondamentalede l’hydrostatique :

∂C (−p#–N)dA=−

C

r#–g dV=−#–P:poussée d’Archimède,

#–Pest le poids du volumeVCde fluide déplacé

puisquerest la masse volumique du

fluide. Cerésultat estvalable que

le poids volumiquer#–g du fluidesoit uniforme ou non,

continu ounon (cas d’uncorps partiellem

ent immergé dans unliquide etémergeant dans

un gaz). Si les effetsde la gravité peuvent être négligés, la pression est alorsconstante et la poussée d’Archimède est nulle.

Remarque

Désignonspar#–PC=PC#–ezle poidsdu corps: siP>PC, le corpsflotte, sinon il coule.

FAIRE LAPLANCHE

Le corpshumain aune masse volumiquemoyennederc=985 kg·m−3et il subit donc une poussée d’Archimède de la partde l’eaudouce égale àre⊳rc

=1000⊳985=1֒015

fois son poids : il flotte.

Tandis que dans del’eau de mer,re=1025 kg·m−3et la poussée a pour valeur 1֒04 son poids : il flotte encore mieux.

120

13.4.Oscillateur harmonique amorti ω

Figure 13.3Solutions de l’équatiharmoniqueon de l’oscillateur A(t) est représentéen trait plein, dA/dt

en pointillés. Àl’ins- tantt0,Aest maxim

um, et dA/dtest nul.

Exercice d’applic ation 13.2 – Portrait de phase Montrer que A etdA/dt vérifient

l’équation A2(t) +1 v20 d A dt 2

=C2où C est une constante valant C=A20+A˙02⊳v2

0. Quelle est l’allur e de la courbe obtenue dans l’espace (A,dA/dt) ?

SOLUTION

. On utilise les expressions deAet dA/dt et on développeles carrés, puis on simplifiepour obtenir le résultat. On reconnaît l’équation d’une ellipse dans le plan (A,dA/dt), appelée portraitde phase (Fig.13.4).

ω ω

Figure 13.4Portrait de phase de l’oscillateur harmonique dA/dtest représentéen fonction deA(t). Àt= 0, A(0)= A

0et dAdt(0)= ˙A0.Lorsquetaugmente,A(t) augmentevers sa valeur maximaleCet dA/dtdimi- nue vers 0. Les flèches indiquentle sens d’écoulement du temps.

13.4 OSCILLATEUR

HARMONIQUEAMORTI a) Amortissement

visqueux En réalité, les oscillations ne duren

t pas indéfiniment. Ell es sont amorties soit du fait de frottements, soitpar rayonnement.

Nous traitons icile cas d’un amortissement visqueux

(dont les forces defrottements mécaniques sont un exem ple). Dans ce cas,la force respon

sable de l’amortis

sement est une fonctionlinéairede dA/dT(dA/dTest la vitesse du mouvement dans le casd’un oscillateur mécanique ). Sonsens est opposé au sens du mouv

ement. On peut écrire, dans le cas d’un mouvement unidimensionnel Fa=−gdA⊳dt

, et l’équation 13.3devient :

Dunod

–Laphotocopienonautoriséeestu

nd

élit

279

(11)

cet ouvrage

À retenir regroupe les points fondamentaux. Il permet de vérifier ses connaissances avant de s’entraîner avec les exercices corrigés.

À la fin de chaque chapitre des exerci- ces d’entraînement, tous corrigés.

Les solutions sont regroupées en fin d’ouvrage, pages 591 à 630.

Un problème général regroupe tous les domaines de la physique étudiés dans l’ouvrage. Entièrement corrigé, il constitue la synthèse parfaite pour préparer les examens.

Une bibliographie regroupe la liste des ouvrages complémen- taires et des sites internet pour en savoir plus.

L’index permet de retrouver facilement une notion précise.

13.6.5Ondesstationnairesdans un tuyau sonorecylindrique Si l’onsouffle doucemen

t, en augmentantprogressi vement

le souffle, dans un pipeau (tube

cylindrique de longueurL dont l’extrémité

est ouverte), onentendun soncor- respondant

au mode

1, de fréquencen1. Si l’onsouffle progressivementplus fort,

il arrive un

momentou l’onentendun sondont la hauteura changé: c’est

le mode2, de fréquencen2=2n1. Ce mode

2 estappelé

« octave». En continuantà souffler, on obtient touteune sériede modes dont les fréquences sontdes multiples

den1. La fréquence

du modeNs’exprime par : nN=Nv

2L (extrémité ouverte) oùvest la vitesse du sondans l’air(343 m·s–1à 20C).

Si maintena

nt on maintient fermée l’extrémité du pipeau, les mode s sont obtenus pour unefréquence

:

nN=(2N−1)v 4L (extrémité

bouchée) À reten

ir Une oscillationest la déformation périodique

d’un corps élastique.Une oscillation est sinusoïdalesi sa variationtemporelle est une sinusoïd e.

Un oscillateur est unsyst

ème produisantune oscillation.Le plussimple d’entreeux est l’oscillateurharmonique qui produitune oscillationsinusoïdale à une fréquence qui nedépend

pas dutemps.

De nombreuxsystèmes, lorsqu’ils

sontlégèrement perturbés par rapport àune position d’équilibrestable con stituent desoscillateurs harmoniques.

En pratique, lesoscillations sont amorties.Dans lecas d’u

n amortissement vis- queux

(la force d’amortissement est proportionnelle

à la vitesse) , on distingue l’amortissementsous-critique

(oscillatio ns amo

rties à une fréquence qui dépend de l’intensité

de l’amortissement) des amortissemen

ts critiques et sur-critiqu

es pour lesquelsil n’y aplus d’oscillation.

Un oscillateurpeut être entretenu (ouforcé) par uneforce extérieur

e. Dansle cas d’une

force sinusoïdale, il s’établit unrégimepermanent après un

court régime transitoire. Enrégime

permanent, lesystème oscilleà la fréquence

imposéepar la force.

Uneondeest une

oscillation qui sepropagedans l’espace. Si l’onde est confinée dansun milieu

et peut

se réfléchir surles frontières de ce milieu, ilse form

e un système d’ondes stationnaires,avec des nœuds et desventresde déplacemen

t et de vitesse. Si on

injectecontinûment del’énergiesous form e d’une ondeincidente permanente,

l’amplitude desventrescroît continûment et rapidement,

il y a alors résonance

. Celle-ci se produit s’ilexiste

une relation entre les dimensionsdu corps qui lasubit

et la longueur d’ondequi la

produit.Plusieurs modes de résonances peuvent

se produire.

Duno d–Laphotocopienonautoriséeestu

ndélit

289

Chap itre 13•Oscillations etOndes

Exercices

Les solutionssontregroupéesp. 615 13.1Décharged’uncondensateurdansunebobine Un condensateur de capacitéCayantles chargesqet –qsur sesarmatures sedécharge dans une bobine d’inductanceL. Écrirel’équation régissant l’évolutiondu couranti aux bornes de la bobine. En utilisant

i =dq/dt,montrer qu’il s’agit de l’équation d’un

oscillateur harmonique de pulsationv0que l’on déterminera. Dépend-elle du temps ? Vérifier quev0est homogène

à une fréquence

(on rappelle que[L] = VT/I et [C] = I·T/V,

où I estun courant,V unetension et Tun temps).

13.2Oscillateur harmonique

avecforceextérieure constante

Une bille demasseM= 500g est suspendue verticalement àun ressort delongueur a u reposl0= 0,1m et deraideurk= 50 N·m–1. L’ensemble

est dansle champ depesanteur

terrestreg= 9,81m·s–2. En appliquant leprincipe fondamental dela dynamique, calculerla longueurl1du ressort àl’équilibre dans lechampde pesanteur. Écrire l’équation régissant l’élongationxdu ressort. Montrerqu’ils’agitd’un oscillateur harmonique. Quevaut lapulsationv0des oscillations

? Quelle est la différenceavec le

cas d’unressort se déplaçantsans frottementle longd’un axe horizontal? 13.3

Amortissement d’un circuit RLC Un circuit série estconstitué d’une bobineL, d’uncondensateur

Cet d’unerésistanceR.

Écrirel’équation régissant l’évolutionde la chargeaux bornes du condensateur. Montrer qu’elle est de la forme de l’équation13.5 du cours. Exprimerl’amortissementgen fonctiondes données del’exercice. Qu’est-ce qui est responsablede l’amortissement

?

Quellerelationdoit-onavoir entre

L, RetCpour qu’ily ait amortissement critique?

13.4Période d’oscillation d’un pendule

Quelleest lapériode d’oscillation d’une masse de 10 kg accr oché à l’extrémité d’une cordedont l’autreextrémité estfixée au premier étage dela tour Eiffel (57 m) ? Que devientla période sion accrochecette fois une masse de 100 kg?

13.5Vitesse d’oscillation

de latourEiffellorsde latempête de 1999

Le 26décembre 1999, sous l’effet d’un ventde plus de 200 km·h–1, uneamplitude d’oscillation de13 cmde la tour Eiffel aété enregistrée ausommetde la tour (310 m). En supposant quel’oscillation

de la tour est celled’un pendule, quelle est la période

des oscillation

s ? L’énergie potentielled’un oscillateur de pulsation v0et d’amplitude

AestEp=12m(v0A)2mest lamassede l’oscillateur. Cette énergie est entièrement convertieen énergie cinétique lorsdu retour àl’équilibre àpartirde lasituation l’amplitudeest maximale. Quelle estla vitesse dusommet de la tourlorsqu’elle repasse par sapositiond’équilibresachantqueA =13 cm? 290

SOLUTIONSDESEXERCICES

Physique, tout-en-un pour la licence L1-L2

En notant que, lorsque la diode est passante, la tension à ses bornesVest égale àVs.En rempla- çant dans l’expression deI, il vient :

I=(Ve−Vs) R1 Vs

R2>0 Soit :

Ve>Vs·R1+R2 R2 =1֒45·0֒7=1 V Nous constatons que lorsque la tension d’entrée excède 1 V, la diode devient passante et impose en sortie une tension égale àVs=0,7 V.

Lorsque la diode est bloquée, elle est associée à un circuit ouvert. Il ne reste que les deux résis- tancesR1etR2qui forment un pont de résistances.

L’expression de la tension de sortie est alors :

VL=Ve· R2 R1+R2=0֒69·Ve

Le signal de sortie est l’image du signal d’entrée à un coefficient près.

Nous avons déterminé les conditions de fonction- nement du circuit limiteur. La synthèse des résul- tats que nous avons obtenus est facilitée par la représentation graphique deVL= f(Ve).

VL

1 volt Diode bloquée

Diode passante

Ve VS = 0,7 volts

b)

E0 = 2 volts 0,7 volts

− 1,38 volts VL (t)

Ve (t) T t T/2

22.3La capacitéCest initialement déchargée (Uc=0).

Lorsque la tensionve(t) augmente et devient supé- rieure àVs= 0,7 V, la diode devient passante tan- dis que la capacité se charge à travers la diode jusqu’à atteindre la tension maximale :

UCmax=E0−Vs=1֒3 V Notons que la charge deCà travers la diode est très rapide (elle suit la variation deve(t)) dans la mesure où la résistance série de la diode est consi- dérée comme nulle alors queRde valeur élevée, n’a pas d’influence sur la charge deC.

Lors de la phase de décroissante deve(t),la diode se bloque.

T étant la constante de temps du circuit, on remarque que :

t=R·C=1 sT=10 ms La capacité n’a, par conséquent, pas le temps de se décharger dansRet elle conserve sa valeur de 1,3 V.

Tout se passe comme siCse comportait comme un générateur de tension de valeur :

UCmax=1֒3 V L’application de la loi de Kirchhoff dans le mon- tage nous permet d’écrire :

VL=ve(t)−UCmax La tension de sortie est l’image de la tension d’en- trée à laquelle on a rajouté une composante conti- nue égale à – (E0– Vs) = – 1,3 V.

VLmax =VS = 0,7 volts

−(E0 −Vs)= 1,3 volts

−(2E0 −Vs)= −3,3 volts VL (t)

t T T/2

624

PROBLÈME GÉNÉRAL: PHYSIQUE

DANS LESPACE Suite à la Seconde Guerre

mondiale et avec la guerre froide qui a suivientre les États- Unis et l’Union

Soviétique, la conqu

ête spatiale a été un enjeu politique majeur, mais a été avant tout un immense défi scientifique et technologique. Le développement des fusées, des propulseurs,des matériaux,etc., ont permis à l’homme

de voyager dans l’espace pour arriver àmarcher sur la Lune enjuillet 1969, et à mettreen place à partir des années 1980, unestation spatiale permanente

en orbite autour de laTerre.

Les différentes branches de la physique sont concernées par cesvols spatiaux : la mécanique pour les trajectoires et la relation

avec l’attraction gravitationnelle de la Terre, la thermodynamiquepour la propulsion etles combustibles, l’optique des satellites mis en orbite autour de la Terre, les rayonnement

s électromagnétiquesdans l’espace, l’alimentation électrique des satellites et engins spatiaux, les transmissions des vols habités vers la Terre,

la physique relativistenotamment pour lesvols longs dans le système solaire.

Dans le problème quisuit, nous avons centrénotre étude sur deuxengins spatiaux emblématiques

de notre époque : la fusée Ariane V européenne et la navette spatiale américaine. Les différentes parties traitentalternativement de ces deux moyens de transport essentiels quipermettent à l’homm

e d’envoyer de nombreux satellitesen orbite autour de la Terre, ou de rallier la station spatiale internationale pour permettre une meilleurecompréhens

ion de la vie dans l’espace.

PARTIEI. MÉCANIQUE DESVOLS SPATIAUX 1. Lancement dela fusée Ariane V et miseen orbite

géostationnaire d’un satellite

1.1. Décollage de la fusée Ariane V La fusée Ariane V in

itialement immobile est lancée verticalement, à partir du sol, avec une accélération tellequ’en 1 minute et 34

secondes elle atteint lavitesse de 1 km·s–1. Donner les expressions, en fonction du temps, de la vitesse acquiseet de l’altitude atteinte au bout du tempst. Calculer numériquement

la vitesse atteinte à une altitude de 100 km et le temps nécessaire pour atteindrecette altitude.

1.2 Fusée de masse variable en vol La propulsion de la fus

ée est assurée par la combustion de différentsproduits (poudres, propergol). Les gaz

résultant de la combustion sont éjectés versl’arrière avec une vitesse constante#–urparallèle à l’axe de lafusée. La fusée maintenant dans l’espace, loin de toute masse,peut être considérée

(pour simplifier) comme un système isolé 561

INDEX

A absorption 222 absorptivité222 accélération39 absolue 71 d’entraînement73 de Coriolis73 gravitationnelle52 relative 72 accommodation268 adiabatique169 admittance423 affinité électronique 483 Albert Einstein14 amortissement279, 290

critique 281 sous-critique280 sur-critique282 Ampère 372,373, 375, 377 amplificateur

différentiel463, 471 opérationnel463 amplitude 275, 286 complexe 422 analyse harmonique427 angle

d’Euler 92 de nutation92 de précession92 de rotationpropre 92 solide 218 antisymétrie353, 358

P354 aplanétisme253 Aristote 3 atome 11 auto-induction 370, 372 autocollimation266

B bande-passante 430, 465,469 battements299 bilan thermique210 bobine 395,424 bobine équivalente 404 boson de Higgs18 boussole 365 branche 402 bras de levier81

C capacité thermique 159, 208 caractéristique

statique 390,391 tension-courant437 céleste 67 centre de forces83, 85 chaleur 147,157

spécifique 208 champ

de momentde torseur 94 électromoteur 367–370,373, 374, 377 électrostatique332, 334, 339 équiprojectif94 charge 331

électrique 327–329,384 élémentaire329, 384 chemin optique236 Christian Huyghens 99 chronologie33 chute 50, 80 cinématique91 circuitdu premierordre 409

filiforme 349, 350 circulation 335,351, 354, 358,360, 374 classificationpériodique 479

639

Bonus Web Retrouvez sur le site

www.dunod.com/Tout-en-un/Physique : – des compléments au cours ;

– des expériences, des démonstrations et des figures permettant de « visualiser » les notions abordées dans l’ouvrage ;

– deux chapitres complets : « Oscillations mécaniques »

@

(12)
(13)

L A P HYSIQUE POUR

COMPRENDRE LA NATURE

PRÉALABLES

Connaissances de base en physique (lycée)

Notions d’histoire et d’histoire des sciences

MOTS CLÉS

Phénomènes naturels

Physique et technologie

Science expérimentale

OBJECTIFS

Comprendre le cheminement historique de la pensée en physique

Décrire comment la physique permet de décrire la nature

Donner le mode d’utilisation de cet ouvrage Tout-en-Un

L

a physique c’est quoi ? À quoi sert-elle ? Comment les idées scientifiques en phy- sique sont-elles nées ? Comment ces idées ont évolué et où en sommes-nous aujourd’hui ? Quelle est la place de l’expérience en physique ? Autant de questions que nous proposons d’explorer et auxquelles nous tentons de donner une ou des réponses dans ce chapitre. L’objectif n’est pas ici de présenter un cours sur l’histoire de la phy- sique, mais simplement de resituer dans une chronologie et une évolution, les différents thèmes abordés dans cet ouvrage. L’objectif est également de montrer l’importance de certains physiciens dans l’évolution des idées en physique. Comment de telles expé- riences, découvertes ou théories ont-elles pu germer dans l’esprit de ces scientifiques ? Voilà le genre de questions auxquelles il est impossible de répondre, tout comme pour les artistes et leurs créations par exemple. Ces idées scientifiques sont souvent le fruit de la combinaison complexe d’une très forte intuition, d’une très forte imagination et également d’une capacité à remettre en cause les principes et dogmes admis par tous.

Cette question du génie scientifique a intrigué et intriguera toujours les hommes : le pathologiste DrThomas Harvey a ainsi étudié, dit-on, le cerveau d’Albert Einstein pour essayer en vain d’y déceler des signes de son génie...

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