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Devoir maison n ◦ 01 – à rendre vendredi 11 septembre

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Academic year: 2021

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(1)

Lycée Fénelon Sainte-Marie Classe de MP

Année 2020-2021 Mathématiques

Devoir maison n 01 – à rendre vendredi 11 septembre

Durée : 2 heures (estimation) Toute calculatrice interdite

– Problème –

(d’après Bac C 1977)

Dans tout le problème,(a, b)est un couple donné, élément deR2\ {(0,0)}. On désigne par :

P le plan euclidien usuel orienté rapporté au repère orthonormé direct(O;~i,~j),P l’ensembleP privé de l’origineO, Cl’ensemble des nombres complexes privé de zéro (on pourra utiliser les notationsρetθpour désigner respectivement le module et un argument réel d’un élément deC)et Ale point deP d’affixe1.

À tout couple de pointsM,M0 deP, d’affixes respectiveszet z0, on associe le point d’affixezz0, noté : M∆M0. On définit ainsi une loi de composition interne dansP.

Partie A

SoitQetQ0 les points dePd’affixes respectives : q= cosπ

3

+isinπ 3

et q0 = 2

cos 5π

6

+isin 5π

6

. 1. Représenter les pointsQ,Q0 et Q∆Q0.

2. Démontrer que(P,∆)est un groupe commutatif isomorphe à(C,×). Quel est son élément neutre ?

3. On appellefa,b l’application deRdansP qui, à tout réeltassocie le point M d’affixeeat(cos(bt) +isin(bt)).

(a) Démontrer quefa,b est un morphisme de (R,+)dans(P,∆).

(b) Le pointQ0 a-t-il des antécédents parfa,b?

(c) Lorsqueaest non nul, le pointQa-t-il des antécédents parfa,b? En déduire que fa,b n’est pas surjective.

(d) Pour quelles valeurs deal’applicationfa,b est-elle injective ? 4. On appelleCa,b l’ensemble image deRparfa,b.

(a) Reconnaître les ensemblesC0,b etCa,0.

(b) Démontrer que(Ca,b,∆) est un sous-groupe de(P,∆).

Partie B

Dans cette partie seulement,aest un réel strictement positif,b un réel quelconque. Soit ((uq)q∈N)la suite arith- métique de premier termeu0= 0, de raisonr, réel strictement négatif. Pour tout entier naturelq, on désigne parMq

le pointfa,b(uq), dont l’affixe est notéezq.

1. On donne, dans cette question seulement,a= 1, b= 1, r =−π

4. Représenter les pointsM0, M1, M2, M3, M4 et construire les segments [Mq, Mq+1], (q∈ {0,1,2,3}.) On prendra10cm pour unité de longueur.

Écrire un programmepythonpermettant de représenter graphiquement les pointsMq pourq∈ {0, . . . , n},n= 4.

On écrira des procédures permettant de faire varier n.

Une fois le DM fini, tester le programme ! Si possible, coller sur votre copie une capture d’écran de l’affichage.

2. Vérifier quezq =z1q et que|zq+1−zq|=eaqr(|z1−1|).

En déduire que la suite(vn)n∈Nde terme généralvn=

n−1

X

q=0

||−−−−−−→

MqMq+1||converge vers

L(r) = s

1 + 2(1−cos(br)) (1−ear)2 ear. Quelle est la limite deL(r)lorsquertend vers0?

Bon courage !

(2)

Lycée Fénelon Sainte-Marie Classe de MP

Année 2020-2021 Mathématiques

Devoir maison n 01 – éléments de correction

– Problème –

(d’après Bac C 1977)

Dans tout le problème,(a, b)est un couple donné, élément deR2\ {(0,0)}. On désigne par :

P le plan euclidien usuel orienté rapporté au repère orthonormé direct(O;~i,~j),P l’ensembleP privé de l’origineO, Cl’ensemble des nombres complexes privé de zéro (on pourra utiliser les notationsρetθpour désigner respectivement le module et un argument réel d’un élément deC)et Ale point deP d’affixe1.

À tout couple de pointsM,M0 deP, d’affixes respectiveszet z0, on associe le point d’affixezz0, noté : M∆M0. On définit ainsi une loi de composition interne dansP.

Partie A

SoitQetQ0 les points dePd’affixes respectives : q= cosπ

3

+isinπ 3

et q0 = 2

cos 5π

6

+isin 5π

6

.

1. Qest le point d’affixee3 Q0 est le point d’affixe2ei6. On a donc Q∆Q0 d’affixe2ei6 ou2e−i6 .

2. Considérons l’applicationϕ:C → P, qui à un nombre complexe non nulzassocie le pointM du plan d’affixe z. Cette application est clairement bijective et de plus, pour tous nombres complexes non nulsz etz0, en notant M etM0 les points respectivement associés àz etz0, on a

ϕ(zz0) =M∆M0=ϕ(z)∆ϕ(z0).

Autrement dit,ϕest un morphisme bijectif de(C,×)dans(P,∆).

Or, (C,×) est un groupe commutatif ; le théorème de transport de structure, qui était au programme de Sup jusqu’en 2014, permettait alors d’affirmer que (P,∆) est un groupe commutatif, isomorphe à(C,×). En particulier, l’élément neutre de(P,∆)est ϕ(1) =A, point du plan d’affixe1.

Désormais, il faut tout faire à la main ! En utilisant justement l’application ϕ, dont la bijectivité et le fait qu’elle respecte les lois deC et deP permettent de « transporter » la structure de groupe depuisCversP. Chers MP, à vous de jouer !

3. On appellefa,b l’application deRdansP qui, à tout réeltassocie le point M d’affixeeat(cos(bt) +isin(bt)).

(3)

(a) Pour tout réelt, on peut écrire

eat(cos(bt) +isin(bt)) =eateibt=e(a+ib)t

et il en résulte, pour tous réelst ett0, quefa,b(t+t0)est le point deP d’affixe e(a+ib)(t+t0)=e(a+ib)t+(a+ib)t0 =e(a+ib)te(a+ib)t0.

On reconnaît le produit de l’affixe de fa,b(t)et de celle de fa,b(t0). On a donc bien

∀(t, t0)∈R2, fa,b(t+t0) =fa,b(t)∆fa,b(t0).

Ainsi fa,b est un morphisme de (R,+)dans(P,∆) .

(b) Le pointQ0 a des antécédents parfa,b si et seulement si son affixeq0 = 2

cos 5π

6

+isin 5π

6

se met sous la formeeateibt avectréel. En identifiant module et argument, on doit donc avoir

eat = 2 bt = 5π

6 (2π) On en déduit :

B Si a= 0oub= 0, alors il n’y a pas de solution à ce système, doncQ0 n’a pas d’antécédent parfa,b. En particulier, Q0 n’a pas d’antécédent parf0,b.

B Si a6= 0 et b 6= 0, alors la première équation donnet = ln 2

a et la seconde donnet = 5π 6b +k2π

b , avec k ∈ Z. Q0 admet alors des antécédents par fa,b si et seulement s’il existe un entier relatif k tel que

ln 2 a =5π

6b +k2π

b = (5 + 12k)π

6b , ou encore si et seulement s’il existek∈Ztel que b= (5 + 12k)π 6 ln 2 a.

(c) Supposonsanon nul.

Le point Qa des antécédents parfa,b si et seulement si son affixeq= cosπ 3

+isinπ 3

se met sous la forme eateibt avect réel. Son module sera dans ce cas eat, or |q| = 1 donct doit vérifiereat = 1, ce qui donnet= 0puisque a6= 0, auquel caseibt= 1et doncfa,b(t) =A6=Q0. En conclusion :

Si a6= 0, alorsQ0 n’a aucun antécédent parfa,b et fa,b n’est donc pas surjective.

(d) Le morphismefa,b est injectif si et seulement son noyau est réduit à{A}, il faut donc résoudree(a+ib)t= 1.

Ceci entraine :at= 0etbt= 2kπaveckélément deZ.

B Sia= 0alorsbétant non nul les antécédents deAsont lest= 2kπ

b aveck∈Zetf0,bn’est pas injective.

B Si a6= 0le seul antécédent deA est0doncfa,b est injective.

fa,b est injective si et seulement sia∈R. 4. On appelleCa,b l’ensemble image deRparfa,b.

(a) C0,b=f0,b(R); c’est l’ensemble des pointsM ∈ P d’affixeeibtavecb6= 0. Ainsi C0,best le cercle unité . Ca,0=fa,0(R); c’est l’ensemble des pointsM ∈ Pd’affixeeataveca6= 0. Ainsi Ca,0 est la demi-droite]Ox). (b) Le plus rapide est d’affirmer queCa,b=fa,b(R)est un sous-groupe de(P,∆)comme image d’un morphisme

de groupes !

On pouvait également tout redémontrer à la main. Par définitionCa,b⊂ P. Le pointAest élément deCa,b donc cet ensemble est non vide.

Soit M d’affixe e(a+ib)t et N d’affixe e(a+ib)t0 deux éléments de P et soit N0 le symétrique de N dans (P,∆).

Le pointM∆N0 est d’affixee(a+ib)(t−t0) doncM∆N0=fa,b(t−t0)doncM∆N0 est dansCa,b. Finalement (C ,∆)est donc un sous-groupe de (P,∆) .

(4)

Partie B

Dans cette partie seulement,aest un réel strictement positif,b un réel quelconque. Soit ((uq)q∈N)la suite arith- métique de premier termeu0= 0, de raisonr, réel strictement négatif. Pour tout entier naturelq, on désigne parMq

le pointfa,b(uq), dont l’affixe est notéezq.

1. On suppose, dans cette question seulement,a= 1, b= 1, r=−π 4. On a doncM0=f1,1(u0) =f1,1(0) =A.

M1=f1,1(u1) =f1,1(−π4). C’est le point d’affixe

√2

2 eπ4(1−i).

M2=f1,1(u2) =f1,1(−π2). C’est le point d’affixeieπ2. M3=f1,1(u3) =f1,1(−4 ). C’est le point d’affixe−

√ 2

2 e4 (1 +i).

M4=f1,1(u4) =f1,1(−π). C’est le point d’affixe−e−π. Maintenant, un peu de python:

import numpy as np

import matplotlib.pyplot as plt plt.clf()

def X(t,a,b):

return np.exp(a*t) * np.cos(b*t) def Y(t,a,b):

return np.exp(a*t) * np.sin(b*t) def u(r,q):

return q*r a = 1

b = 1

r = - np.pi / 4 n = 5

listeX = [X( u(r,q), a, b) for q in range(n)]

listeY = [Y( u(r,q), a, b) for q in range(n)]

plt.title(r’$M_q$ pour $q\in{0,\ldots4}$’) plt.plot(listeX,listeY,’o’)

for q in range(n):

plt.text(listeX[q]-0.05,listeY[q]+0.01, q)

(5)

2. Démontrons par récurrence sur qque pour toutq∈N,zq=z1q.

• Si q= 0la propriété est vérifiée.

• Supposons que pour un certain q,z1q=zq.

Alorsz1q+1=z1qz1 et en appliquant l’hypothèse de récurrence il vient :zq+11 =zqz1. On a donc l’affixe deMq∆M1=fa,b(uq+u1) =fa,b(uq+r) =fa,b(uq+1) =Mq+1. Par conséquent :z1q+1 =zqz1=zq+1. On a donc montré que pour toutqdeN: zq =z1q . Dès lors : |zq+1−zq|=|zq+11 −z1q|=|z1q||z1−1|puis |zq+1−zq|=eaqr|z1−1|.

On en déduit aussi : vn=

n−1

X

q=0

|zq+1−zq|=|z1−1|

n−1

X

q=0

(ear)q =|z1−1|

1−(ear)n 1−ear

. Puis, sachant que ar <0et doncear ∈]0; 1[, il vient : lim

n→+∞vn=|z1−1|

1−ear. Or :

|z1−1| = |e(a+ib)r−1| = |earcos(br)−1 +isin(br)ear| = p

e2ar−2earcos(br) + 1

= p

e2ar−2ear+ 2ear−2earcos(br) + 1 = p

(1−ear)2+ 2ear(1−cos(br)).

On a donc :

n→+∞lim vn= s

1 + 2ear1−cos(br)

(1−ear)2 =L(r).

Pour calculer la limite deL(r)lorsque rtend vers0, utilisons des limites de référence.

On sait que lim

h→0

1−cosh h2

= 1 2 et lim

h→0

eah−1 h

=a(nombre dérivé de h7→eah en0). Par conséquent

r→0limL(r) = lim

r→0

s

1 + 2b2ear1−cos(br) b2r2

r2 (1−ear)2 =

r

1 + 2b2×1×1 2 × 1

a2. On obtient enfin :

r→0limL(r) = s

1 + b

a 2

.

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