C o m m u n i q u 6 s d e p r e s s e
R.M.O.
I N D I C A T I O N S D E S E X P L O R A T I O N S D A N S L E D I A G N O S T I C E T L E S U I V I D U R E F L U X G A S T R O - ( E S O P H A G I E N ( R G O ) D U N O U R R I S S O N E T D E L ' E N F A N T
Ces r6f6rences s'appliquent aux R G O primaires* :
1. I1 n'y a pas lieu de pratiquer d'investigation pr6alablement h la mise en route du traitement en cas de R G O non compliqu6 (histoire typique, d6veloppement staturo-pond6ral normal).
Indice de gravit6 ou d'inutilit6 m6dicale : ... 1 Incidence financi6re : ... 1, 25
2. I1 n'y a pas lieu de pratiquer - en dehors de l'exploration du malaise du nourrisson - d'enregistrement du pH eesophagien en cas de R G O cliniquement 6vident, m~me compliqu6, lorsque les complications peuvent lui
~tre attribu6es.
Indice de gravit6 ou d'inutilit6 m6dicale : ... 1 Incidence financi6re : ... 1, 25
3. I1 n'y a pas lieu de contr61er par une pH-m6trie oesophagienne un R G O qui r6pond au traitement m6dical ou qui a gu6ri spontan6ment apr~s l'~ge de la marche.
Indice de gravit6 ou d'inutilit6 m6dicale : ... 1 Incidence financi6re : ... 1, 25
R A D I O L O G I E D I A G N O S T I Q U E E T I N T E R V E N T I O N N E L L E D U F O I E E T D E S V O I E S B I L I A I R E S
Collection d'Imagerie Radiologique
Ph. SOYER, F. BRETTMAYER, T. de BAERE, A. ROCHE Masson Editeur, 1994 - ISBN 2-225-84577-8, 160 p., 206 FF
Comme pour toutes les sp6cialit6s m6dicales et chirurgicales, les techniques d'imagerie (6cho- graphie, tomodensitom6trie, imagerie par r6sonance magn6tique, scintigraphie, angiographie) ont trouv6 un vaste champ d'applications ~ la lois dans le diag- nostic et le traitement des pathologies h6patiques et biliaires. Ces deux aspects sont successivement trait6s dans cet ouvrage.
L'imagerie diagnostique est utilis6e pour la d6tec- tion et la caract6risation des tumeurs b6nignes et malignes du foie et des voies biliaires, pour l'explora- tion de l'hypertension portale, des pathologies infec- tieuses, de la lithiase biliaire, dans la transplantation h6patique, elle contribue au bilan pr6-transplantation et ~ la surveillance imm6diate et h distance. La radio- logie interventionnelle permet de confirmer des dia- gnostics par ponctions-biopsies percutan6es, permet
des traitements peu invasifs en pathologie tumorale par alcoolisation de tumeurs h6patiques, traitement percutan6 de la lithiase biliaire, drainage des voies biliaires. Elle a remplac6 la chirurgie pour le traite- ment des abc~s h6patiques ou 61argit le nombre des indications d'h6patectomie en cas d'embolisation portale pr6-op6ratoire.
R6sultant d'une collaboration internationale, bien document6 et largement illustr6, adoptant une pr6- sentation didactique, cet ouvrage constitue une mise au point de l'apport des techniques d'imagerie dia- gnostique et interventionnelle en pathologie h6pa- tique. I1 int6resse non seulement tous les radiologues interventionnels ou non, mais aussi les m6decins et chirurgiens sp6cialistes du foie et des voies biliaires, prescripteurs de ces examens et interventions.
* A l'exclusion des RGO secondaires se manifestant par des vomissements r6currents au cours d'affections tr~s diverses (infections chroniques, insuffisances cardiaques, maladies m6taboliques et neuro-musculaires, allergies alimentaires, erreurs di6t6tiques, affections chirurgicales telles que la st6nose du pylore...).
A c t a E n d o s c o p i c a V o l u m e 2 4 - N ~ 5 - 1 9 9 4 X X I I I
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SOIGNER LE M A L A D E ALCOOLIQUE. Comprendre pour aider Collection << Infirmi~re, soci~t~ et avenir >>
Chantal PELLEGRI
Edition Lamarre, 1994 - ISBN 2-85030-163-9, 192 p., 15 • 22, 130 FF
L'univers m6dical, le public, les malades eux-m~mes ont mis du temps ?t reconnaitre l'alcoolisme en rant que maladie. Personne ne sait vraiment quand la maladie alcoolique commence, ni quand elle finit.
La maladie alcoolique est une maladie encore mal connue, mal cern6e, mal comprise. Autant par celui qui en souffre que par le professionnel de sant6.
Soigner le malade alcoolique, bien au-dela des trai- tements ou des gestes techniques que l'6tat de sant6 peut 6ventuellement n6cessiter, c'est pouvoir cr6er une relation qui soit un v6ritable accompagnement th6rapeutique, un soin h part enti6re.
Pour ~tre capable d'aider, il faut d'abord connaitre et comprendre le malade alcoolique. Et l'auteur de
cet ouvrage r6ussit sa mission. Son triple objectif est atteint: par cet ouvrage, elle nous pr6sente qui est le malade alcoolique, quelle est sa maladie, quelle est sa souffrance ; elle nous informe sur les structures d'ac- cueil et de soins qui existent pour lui ; elle apporte des 616ments de r6ponses aux questions que l'on se pose sur cette approche sp6cifique du patient alcoolo- d6pendant. Elle r6ussit admirablement bien h d6my- thifier, expliquer et sensibiliser sur ce sujet si d61icat qu'est l'alcoolisme.
Chantal Pellegri est infirmi~re au centre d'alcoolo- gie de l'H6pital Fournier de Nancy oil elle fait 6gale- ment de la formation continue aupr6s de diff6rents services, elle enseigne 6galement dans les instituts de formation en soins infirmiers de la r6gion de Nancy.
IMAGERIE D U COLON
Collection d'Imagerie Radiologique J. Grellet
Masson Editeur, 1994 - ISBN 2-225-84577-8, 160 p., 175 X 250, 395 FF
I1 est r6confortant de constater qu'en d6pit decertaines pr6visions, l'imagerie du colon, en concur- rence avec la coloscopie, a globalement conserv6 des positions partout o0 elle a 6t6 vigoureusement d6fen- due. Ce maintien clinique a toutefois entrain6 des modifications dans les indications qui sont le sujet de cette monographie.
La meilleure exploration de la lumi~re intestinale est toujours la mucographie (ou lavement en double contraste). Cet examen est devenu la <~ technique standard>, en marginalisant le lavement mono- contraste. La comp6tition entre lavement en double contraste et coloscopie n'est toutefois licite que si le radiologiste en accepte les deux conditions :
- - respecter les indications respectives de ces deux examens ; certaines situations, ~ vrai dire peu nom- breuses, (notamment le suivi de sujet a risques 61ev6s pour le cancer), commandent imp6rativement la coloscopie premiere ;
- - fournir des examens de qualit6. Ce ~ facteur qualit6 >> est un 616ment qui sera de plus en plus pris en compte dans les ann6es ~ venir. La raison en est 6thique autant qu'6conomique. Obtenir la qualit6 n'offre pas de difficult6s majeures ~ qui s'en donne les moyens ...
La scanographie s'est parall61ement r6v616e une technique irremplaqable pour explorer la paroi colique et son environnement. L'extension p6rico- lique doit ~tre appr6ci6e dans certains cancers coliques et dans certaines colites parmi lesquelles la maladie de Crohn, la tuberculose, l'isch6mie colique.
La technique de scanographie colique, un peu parti- culi6re, doit 6tre 6galement connue du radiologiste.
Enfin, l'6chographie transabdominale, jusqu'ici insuffisamment employ6e, s'est r6v616e en pratique, une technique performante de d6pistage. Ni irra- diante, ni invasive, elle peut de plus ~tre utilis6e sans r6serve dans le suivi d'une colite chronique.
L'6choendoscopie ne s'est impos6e que dans le bilan d'extension des cancers coliques distaux.
Cette monographie illustre et compare l'apport respectif des techniques d'imagerie dans le diagnostic de la pathologie colique, l'imagerie doit chercher s'y adapter, les divers examens paracliniques se compl6tant et s'embo~tant harmonieusement ~ la faqon des pi6ces d'un puzzle.
Jacques Grellet est professeur de radiodiagnostic la Facult6 de Paris VI, Chef de Service de radiologie
l'H6pital la Piti6.
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