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Note sur la surface du triangle sphérique et sur l'ellipse sphérique

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

V ANNSON

Note sur la surface du triangle sphérique et sur l’ellipse sphérique

Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 7 (1848), p. 14-21

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1848_1_7__14_1>

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(2)

sur la surface du triangle sphérique et sur l'ellipse sphérique.

PAR M. VANNSON, professeur (Versailles).

I. On trouve (tome V , page 17) un article de M. Ter- quem contenant la proposition suivante • Si on joint les milieux m,n de deux côtés d'un triangle sphérique ABC (fog. 1), qu à partir du point R, où l'arc rnn rencontre le côté

(*) Même question pour la circonférence.

(3)

— 15 —

opposé, on prenneKl=mn, qu'on achève le triangle rectangle IRR, IK sera le - excès. Nous remarquerons d'abord comme corollaire que si on mène un arc perpendiculaire au milieu de BC, Farce pq sera la mesure de l'angle R j on aura doue, en appelant S la surface du triangle spbérique *.

. S .

sm - =smmn x sinpq.

Ainsi le sinus de la moitié de la surface d'un triangle sphé- rique est égal au sinus de l'arc qui joint les milieux de deux côtés, multiplié par le sinus de l'arc élevé perpendiculaire- ment au milieu de la base jusqu'à la rencontre de celui qui joint les deux milieux.

Si dans cette formule on suppose que le rayon de la sphère devienne infini, en conservant aux côtés du triangle des lon- gueurs finies, on devra trouver pour limite la surface du triangle rectiligne. Pour parvenir à ce résultat, je sup- pose que S représente la longueur de Tare 2IK, rayon 1.

Le rapport de S au quadrant sera donc — j ce sera en même2S temps le rapport du triangle proposé au triangle trirectangle.

Or ce dernier triangle a pour mesure — , donc la surface du triangle donné sera représentée par SRa ; je désigne ce pro- duit par 2; j'aurai donc S=^-aj je désigne par b et h les longueurs des arcs mn et pq. Pour le rayon R, les arcs sem- blables à ceux-là pour le rayon 1 seront représentés par ^b

et —. Nous aurons donc pour une valeur quelconque de R R

S b h ^

Téquation sin — = sin - sin g . On jpeut la mettre sous la forme suivante :

(4)

- 16

z. y. \^tc * * ' \* / Lfo

(I)'

Si maintenant on suppose R infini, on aura z = 2bh, ce qu'il fallait trouver.

I I . On peut, en partant du même principe, démontrer sans le secours du calcul cette formule que donne Legendre ;

. S ys\nps\n(p—a)s\n{p—b)s\

2 ~~ a b c

2COS-COS-COS-

Pour cela, soit ABC (fig. 2) un triangle, oD une perpen- diculaire menée à son plan par le centre du cercle circon- scrit ; concevons une sphère ayant son centre en D , et soit A'B'C' la projection centrale du triangle ABC sur cette sphère , m!,ri les projections des points M et N , milieux de AB et de AC ; cherchons le volume de la pyramide DABC ; elle équivaut évidemment à quatre fois la pyramide DMNA ; or celte dernière a pour mesure le triangle D M N , multiplié par le - d'une perpendiculaire abaissée du point A sur le

ô

plan DMN ; mais le triangle

r r DA.acos - cos - sinM'N' 2 2

et la perpendiculaire abaissée du point H sur le plan D M N = D A . s i n R = DA.cos ^ sinR ;

Tr 2DA.3 a b c . , , . , , donc Y = — r — cos - cos - cos - smm'/i sinR ;

o À ** JL

(5)

— 17 — mais sinmVsinR = sin - 5

2DA3 a b c . S donc Y = —-— cos - cos - cos - sm - .

ô À A 2, "2

Mais on connaît une autre expression de ce môme volume, savoir :

j ) ^

- — l/sinps\n{p—a)sin(p—b)$in(p—c;

. S l/sin/?sin(p—à)s\n(p—Z^)sinfö—c) donc sin - = —^- — ~ — ~ — 2 .

2 a b c

2cos - cos - cos - 2 2 2

Remarque. Si on divise cette équation membre à membre par celle qui donne

sin A = •. T.— l/s\npsm(p~-a)siQ(p-~b)sm(p—c) ,2 on trouvera

b - C ' A c sin - sin - sinA . S 2 2 sm *- = •

2 a

C 0 S2

Quand on fait r=: QO , on retrouve la formule bcsinA.

s = —

r

-.

Cette dernière formule sm -2

. b . c . sin - sm - siuA

c o s -

peut aussi se démontrer par la méthode des projections cen- trales. En effet, si ou se reporte à la Ggure précédente, on voit que le volume de la pyramide a encore pour mesure le

A N * , D I MATH*V. VII. 2

(6)

triangle ABD multiplié par le - de la hauteur du point G

ô

au-dessus du plan de ce triangle. Or le triangle

*™> AD'sinc A B D = _ — et la hauteur = ADsin&sinA ; donc

D = - AD3sincsin6sinA ; 6

mais déjà

21) A* a b c . S

V = — COS - COS - COS - Sin - ;

b . C . A s sm - sin - smA donc - = .

2 a COS £

Si on appelle h la hauteur du triangle tombant sur le côté c, on aura sinA = ;

sm^

sin - sin/i d ou sin ~ =

2 b a 2cos - cos -

III. On démontre dans la géométrie plane que le produit des trois côtés d'un triangle = 4 fois sa surface par le rayon du cercle circonscrit. Nous allons chercher le théorème ana- logue dans le triangle sphérique, à l'aide de la construction ci-dessus employée.

Le volume de la pyramide DABC est égala '•— ; mais 3

si on prend DA pour unité et qu'on désigne par p la distance polaire du cercle circonscrit au triangle A'B'C', on aura Do = sinp, donc

(7)

— 19 — ABC.sinp

V r = — 3 '

mais déjà on a trouvé

Tr 2 a b c

V

a b c , S .. 2cos - cos - cos - sin - donc AÊC = - = - ? ;

donc Téquation AB.AC.BC == 2.D.ABG, devient en y rem- plaçant ABC par cette valeur et AB... par 2sin -, etc....

a b c . S

2 tang - tang - tang - = tang P. sm - , g d'où, en ayant égard à la valeur trouvée pour s i n - , oa

A

tire :

. a . b . c 2sin - sin - sm - 2 2 2 tangp =

y sin/? sin [p—a) sin{p—b) sin {p—c) g

On aurait encore pu remplacer sin - par

alors on aurait eu 2sin

sin 2 cos

- s i n - 2 2

c- sm - cos -b a' 2 2

tango sin h cos -;

si on fait r = 00 , on retrouve le théorème : Le produit de deux côtés d'un triangle égale le diamètre du cercle circon- scrit , multiplié par la hauteur relative au 3e côté.

IV. Problème. Connaissant les trois côtés d'un triangle

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sphérique, trouver les distances polaires des cercles inscrits et ex-inscrits.

Soit O, fig. 3 , le pôle du cercle inscrit, r sa distance po- laire, on a dans le triangle rectangle AOC' :

tang r sin AC', tang — ;

mais AC' est égal à p — a ; p désignant le - périmètre et A % /sinip—b)s\n{p—c)

•2 y sinpsinQo—a)

sin (p—b) sinf/?—c)sin/?—à) on a donc

On trouve des formules analogues pour les rayons des cercles ex-inscrits r W " , et par suite, on a la relation

tang r. tang r'. tang r" tangr'" =

= sinp sin ( p—a) sin (p—b) sin {p—c), et tang r : tang r' : tang r ' : tang r1" : :

1 # 1 m 1 1

sinp # sin(p—a * sin(p—b) ' sin(p—c)J

mais on peut remplacer le produit simplifié

—b)sin{p—c) par 4 cos' - cos' - cos3 - sina - j on aura donc

tang p. tang p'. tang p". lang p"'=

a b , c . a S

= 4cos - cos - cos - sin - . Enön, ou par une des formules ci-dessus démontrées

_ #

V/ sm/?sm(/?—a) sm(p—6)sin(/?—c) =

(9)

— 21 —

si n'a si n9^ donc tangr.tang r'.tangr'.tang'" =

4

C'est-à-dire que le produit des tangentes des distances po- laires des cercles inscrits et ex-inscrits est égal au demi- produit du sinus de la base par le sinus de la hauteur, élevé au carré.

(La suite prochainement,)

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