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Exercices sur la continuité des fonctions vectorielles

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Continuité des fonctions vectorielles

Limites

Exercice 1 [ 01735 ][correction]

Etudier les limites en (0,0) des fonctions suivantes : a)f(x, y) = xy

x2+y2 b)f(x, y) = x2+xy+y2 x2+y2 c)f(x, y) = x2y

x2+y2 d)f(x, y) = x2y2 x2+y2

Exercice 2 [ 01736 ][correction]

Étudier les limites en (0,0) des fonctions suivantes : a)f(x, y) =x3

y b)f(x, y) = x+ 2y

x2y2 c) f(x, y) = x2+y2

|x|+|y|

Exercice 3 [ 00478 ][correction]

Etudier les limites en (0,0) des fonctions suivantes : a)f(x, y) = x3+y3

x2+y2 b)f(x, y) = xy x4+y4 c)f(x, y) = x2y

x4+y2 d)f(x, y) = xy xy

Exercice 4 [ 00068 ][correction]

Etudier les limites en (0,0) des fonctions suivantes : a) f(x, y) = sinxy

px2+y2 b)f(x, y) = 1−cos(xy) xy2 c) f(x, y) =xy= eylnx d)f(x, y) = shxshy

x+y

Exercice 5 [ 00480 ][correction]

Soitf :R+×R+?→Rdéfinie parf(x, y) =xy pourx >0 etf(0, y) = 0.

a) Montrer quef est une fonction continue.

b) Est-il possible de la prolonger en une fonction continue surR+×R+?

Exercice 6 [ 01737 ][correction]

Soitf :R→Rune fonction de classeC1 etF :R2\ {(0,0)} →Rdéfinie par F(x, y) = f(x2+y2)−f(0)

x2+y2 Déterminer lim

(x,y)→(0,0)F(x, y).

Continuité

Exercice 7 [ 01738 ][correction]

Soitf :R2→Rdéfinie par f(x, y) =

1

2x2+y2−1 six2+y2>1

12x2 sinon Montrer quef est continue.

Exercice 8 [ 01739 ][correction]

Soientf :R→Rune fonction de classeC1et F :R2→Rla fonction définie par F(x, y) =

( f(x)−f(y)

x−y siy6=x f0(x) siy=x Montrer que la fonctionF est continue.

Exercice 9 [ 00481 ][correction]

SoientE un espace vectoriel normé etAune partie non vide de E.

PourxE, on pose

d(x, A) = inf{kx−ak/aA}

Montrer que l’applicationx7→d(x, A) est définie et continue surE.

(2)

Exercice 10 [ 01741 ][correction]

SoitAune partie convexe non vide deR2et f :A→Rune fonction continue.

Soitaetbdeux points deA ety un réel tels quef(a)6y6f(b).

Montrer qu’il existexAtel quef(x) =y.

Exercice 11 [ 00482 ][correction]

Soientg:R2→Rcontinue etC un cercle de centreO et de rayonR >0.

a) Montrer qu’il existe deux pointsAet B deCdiamétralement opposés tels que g(A) =g(B).

b) Montrer qu’il existe deux pointsC etD deC, se déduisant l’un de l’autre par un quart de tour tels queg(C) =g(D).

Exercice 12 [ 01112 ][correction]

SoientE1 etE2 deux parties fermés d’un espace vectoriel normé Etelles que E=E1E2

Montrer qu’une applicationf :EF est continue si, et seulement si, ses restrictionsf1et f2 au départ deE1 et deE2 le sont.

Uniforme continuité

Exercice 13 [ 00693 ][correction]

Soitg:R+→Rcontinue et intégrable.

a) Justifier

∀ε >0,∃M ∈R,

Z +∞

0

|g(t)|dt− Z M

0

|g(t)|dt

6ε

b) En déduire que toute primitive deg est uniformément continue.

Lipchitzianité

Exercice 14 [ 01734 ][correction]

SoientAune partie non vide de R2et xun point deR2. On note d(x, A) = inf

a∈Akx−ak Montrer que l’applicationd:R2→Rest lipschitzienne.

Exercice 15 [ 00475 ][correction]

SoitEl’espace formé des fonctions réelles définies sur [a, b], lipschitziennes et s’annulant ena.

Montrer que l’applicationN :E →Rqui àfE associe le réel N(f) = inf

k∈R+/∀x, y∈[a, b],|f(x)−f(y)|6k|x−y|

définit une norme surE.

Exercice 16 [ 03052 ][correction]

SoientAune partie bornée non vide d’un espace vectoriel normé (E, N) et Lle sous-espace vectoriel des applications lipschitziennes deAdansE.

a) Montrer que les élémentsLsont des fonctions bornées.

b) Pourf ∈ L, soit Kf =

k∈R+/∀(x, y)A2, N(f(x)−f(y))6kN(x−y) Justifier l’existence dec(f) = infKf puis montrerc(f)∈Kf.

c) SoientaAetNa :L →R+ définie par

Na(f) =c(f) +N(f(a)) Montrer queNa est une norme surL.

d) Soienta, bA. Montrer que les normesNa et Nb sont équivalentes.

Exercice 17 [ 00476 ][correction]

SoientE un espace vectoriel normé etT :EEdéfinie par T(u) =

u si kuk61

u

kuk sinon Montrer queT est au moins 2-lipschitzienne.

Exercice 18 [ 00477 ][correction]

SoitEun espace vectoriel réel normé. On pose

f(x) = 1

max(1,kxk)x Montrer quef est 2-lipschitzienne.

Montrer que si la norme surE est hilbertienne alorsf est 1-lipschitzienne.

(3)

Continuité et linéarité

Exercice 19 [ 00485 ][correction]

SoientE et F deux espaces vectoriels normés et f ∈ L(E, F).

On suppose que pour toute suite (un) tendant vers 0,f(un) est bornée.

Montrer quef est continue.

Exercice 20 [ 00486 ][correction]

Montrer queN1 etN2 normes surE sont équivalentes si, et seulement si, IdE est bicontinue de (E, N1) vers (E, N2).

Exercice 21 [ 02832 ][correction]

Soientdun entier naturel et (fn) une suite de fonctions polynomiales deRdansR de degré au plusd. On suppose que cette suite converge simplement.

Montrer que la limite est polynomiale de degré au plusd, la convergence étant de plus uniforme sur tout segment.

Exercice 22 [ 03282 ][correction]

SoientE un espace normé de dimension finie etuun endomorphisme deE vérifiant

∀x∈E,ku(x)k6kxk

Montrer que les espaces ker(u−Id) et Im(u−Id) sont supplémentaires.

Exercice 23 [ 03717 ][correction]

E désigne un espace vectoriel normé parN.

Soientpetqdeux projecteurs d’unK-espace vectorielE.

On suppose

∀x∈E, N((p−q)(x))< N(x) Montrer quepetqsont de même rang.

Exercice 24 [ 03786 ][correction]

On munitE =Mp(C) de la norme

kMk= max

16i,j6p|mi,j|

a) SoientX fixé dansCp et P fixé dans GLp(C) ; montrer que φ(M) =M X etψ(M) =P−1M P définissent des applications continues.

b) Montrer que

f(M, N) =M N définit une application continue.

c) SoitA∈ Mp(C) telle que la suite (kAnk) soit bornée ; montrer que les valeurs propres deAsont de module inférieur à 1.

d) SoitB∈ Mp(C) telle que la suite (Bn) tende vers une matriceC. Montrer que C2=C; que conclure à propos du spectre deC?

Montrer que les valeurs propres deB sont de module au plus égal à 1

Exercice 25 [ 01012 ][correction]

Poura= (an)∈`(R) et u= (un)∈`1(R), on pose ha, ui=

+∞

X

n=0

anun

a) Justifier l’existence deha, ui.

b) Montrer que l’application linéaireϕu:a7→ ha, uiest continue.

c) Même question avecψa:u7→ ha, ui.

Exercice 26 [ 03907 ][correction]

On noteE=`(R) l’espace vectoriel normé des suites réelles bornées muni de la normeN. Pouru= (un)∈`(R) on pose T(u) et ∆(u) les suites définies par

T(u)n =un+1 et ∆(u)n =un+1un

Montrer que les applicationsT et ∆ sont des endomorphismes continus deE.

Exercice 27 [ 03908 ][correction]

SoitE=C([0,1],R) muni dek.k définie par kfk= sup

[0,1]

|f|

Etudier la continuité de la forme linéaireϕ:f 7→f(1)−f(0).

(4)

Exercice 28 [ 03909 ][correction]

SoientE=C0([0,1],R) etF =C1([0,1],R). On définit N1et N2par N1(f) =kfk etN2(f) =kfk+kf0k

On définitT :EF par : pour tout f : [0,1]→R,T(f) : [0,1]→Rest définie par

T(f)(x) = Z x

0

f(t) dt Montrer queT est une application linéaire continue.

Exercice 29 [ 03910 ][correction]

On munit l’espaceE=C([0,1],R) de la normek.k2. Pourf etϕéléments deE on pose

Tϕ(f) = Z 1

0

f(t)ϕ(t) dt Montrer queTϕest une forme linéaire continue.

Exercice 30 [ 03911 ][correction]

SoitE=C([0,1],R) muni dek.k1 définie par kfk1=

Z 1

0

|f(t)|dt Etudier la continuité de la forme linéaire

ϕ:f 7→

Z 1

0

tf(t) dt

Exercice 31 [ 03912 ][correction]

SurR[X] on définitN1 etN2 par : N1(P) =

+∞

X

k=0

P(k)(0)

etN2(P) = sup

t∈[−1,1]

|P(t)|

a) Montrer queN1 etN2 sont deux normes surR[X].

b) Montrer que la dérivation est continue pourN1. c) Montrer que la dérivation n’est pas continue pourN2. d)N1 etN2 sont-elles équivalentes ?

Exercice 32 [ 03913 ][correction]

SoitE=C([0,1],R) muni dek.k.

Montrons que l’applicationu:f 7→u(f) oùu(f)(x) =f(0) +x(f(1)−f(0)) est un endomorphisme continu deE.

Exercice 33 [ 03914 ][correction]

Poura= (an)∈`(R) et u= (un)∈`1(R), on pose ha, ui=

+∞

X

n=0

anun

a) Justifier l’existence deha, ui.

b) Montrer que l’application linéaireϕu:a7→ ha, uiest continue.

c) Même question avecψa:u7→ ha, ui.

Exercice 34 [ 02741 ][correction]

SoitK∈ C

[0,1]2,R

non nulle telle que

∀(x, y)∈[0,1]2, K(x, y) =K(y, x) On noteE=C([0,1],R). PourfE, soit

Φ(f) :x∈[0,1]→ Z 1

0

K(x, y)f(y)dy∈R a) Vérifier que Φ∈ L(E).

b) L’application Φ est-elle continue pourkk? pourkk1? c) Montrer que

∀f, g∈E,(Φ(f)|g) = (f |Φ(g)) Soit

Ω =

max

06x61

Z 1

0

|K(x, y)|dy −1

d) Montrer

∀λ∈]−Ω,Ω[,∀h∈E,∃!f ∈E, h=fλΦ(f) e) Siλ∈R?, montrer que :

dim ker(Φ−λId)6 1 λ2

Z Z

[0,1]2

K(x, y)2dxdy

(5)

Connexité par arcs

Exercice 35 [ 01147 ][correction]

Montrer qu’un plan privé d’un nombre fini de points est connexe par arcs.

Exercice 36 [ 01149 ][correction]

Montrer que l’image d’un connexe par arcs par une application continue est connexe par arcs.

Exercice 37 [ 01152 ][correction]

SoientAet B deux parties connexes par arcs d’unK-espace vectorielE de dimension finie.

a) Montrer queA×B est connexe par arcs.

b) En déduire queA+B={a+b/aA, bB} est connexe par arcs.

Exercice 38 [ 01148 ][correction]

Montrer que l’union de deux connexes par arcs non disjoints est connexe par arcs.

Exercice 39 [ 01153 ][correction]

SoientAet B deux parties fermées d’un espace vectoriel norméE de dimension finie. On supposeAB etAB connexes par arcs, montrer queAet B sont connexes par arcs.

Exercice 40 [ 01154 ][correction]

SoitE un espace vectoriel normé de dimension finien>2

Montrer que la sphère unitéS ={x∈E/kxk= 1} est connexe par arcs.

Exercice 41 [ 01155 ][correction]

SoitE un espace vectoriel normé réel de dimensionn>2.

a) SoitH un hyperplan deE. L’ensembleE\H est-il connexe par arcs ?

b) SoitF un sous-espace vectoriel de dimension p6n−2. L’ensembleE\F est-il connexe par arcs ?

Exercice 42 [ 01156 ][correction]

Montrer que le sous-ensemble deMn(R) formé des matrices diagonalisables est connexe par arcs.

Exercice 43 [ 01157 ][correction]

Montrer que GLn(R) n’est pas connexe par arcs.

Exercice 44 [ 01158 ][correction]

Montrer que GLn(C) est connexe par arcs.

Exercice 45 [ 03867 ][correction]

Montrer que SO2(R) est une partie connexe par arcs.

Exercice 46 [ 01151 ][correction]

Soitf :I→Rinjective et continue. Montrer quef est strictement monotone.

Indice : on peut considérerϕ(x, y) =f(x)−f(y) défini sur X =

(x, y)∈I2, x < y .

Exercice 47 [ 01150 ][correction]

Soitf :I→Rune fonction dérivable. On suppose quef0 prend des valeurs strictement positives et des valeurs strictement négatives et l’on souhaite établir quef0 s’annule.

a) Etablir queA=

(x, y)∈I2, x < y est une partie connexe par arcs deI2. b) On noteδ:A→Rl’application définie parδ(x, y) =f(y)−f(x). Etablir que 0∈δ(A).

c) Conclure en exploitant le théorème de Rolle Exercice 48 [ 03737 ][correction]

[Théorème de Darboux]

Soitf :I→Rune fonction dérivable définie sur un intervalleI deR. a) Montrer queU =

(x, y)∈I2/x < y est une partie connexe par arcs deR2. b) On noteτ:U →Rl’application définie par

τ(x, y) =f(y)−f(x) yx Justifier

τ(U)⊂f0(I)⊂τ(U) c) En déduire quef0(I) est un intervalle de R.

(6)

Exercice 49 [ 04078 ][correction]

On noteN l’ensemble des matrices deMn(R) nilpotentes. Montrer queN est une partie étoilée.

(7)

Corrections

Exercice 1 :[énoncé]

a)f(0,1/n) = 0→0 etf(1/n,1/n) = 1/2→1/2. Pas de limite en (0,0).

b)f(1/n,0)→1 etf(1/n,−1/n)→1/2. Pas de limite en (0,0).

c)|f(x, y)|=|x|x|xy|2+y2 6 12|x| −−−−−−−→

(x,y)→(0,0) 0 ou f(x, y) =rcos2θsinθ−−−−−−−→

(x,y)→(0,0) 0.

d)|f(x, y)|6|xy|

xy x2+y2

612|xy| →0 ouf(x, y) =r2cos2θsin2θ−−−−−−−→

(x,y)→(0,0) 0.

Exercice 2 :[énoncé]

a)f(0,1/n)→0 etf(1/n,1/n3)→1. Pas de limite en (0,0)

b)f(0,−1/n) = 2n→+∞et f(0,1/n) =−2n→ −∞. Pas de limite en (0,0).

c) 06f(x, y)6x2+2|x||y|+y|x|+|y| 2 =|x|+|y| →0 ouf(rcosθ, rsinθ) =O(r).

Exercice 3 :[énoncé]

a) On écritx=rcosθet y=rsinθ avecr=p

x2+y2→0 et alors f(x, y) =r(cos3θ+ sin3θ)−−−−−−−→

(x,y)→(0,0) 0

b)f(1/n,0)→0 etf(1/n,1/n3)→1. La fonctionf n’a pas de limite en (0,0).

c)f(1/n,0) = 0→0 etf(1/n,1/n2) = 1/2→1/2. La fonctionf n’a pas de limite en (0,0).

d)f(1/n,0) = 0→0 etf(1/n+ 1/n2,1/n) = 1/n1/n2+1/n2 3 →1. La fonctionf n’a pas de limite en (0,0).

Exercice 4 :[énoncé]

a)|f(x, y)|6 √|xy|

x2+y2 =r|sinθcosθ| −−−−−−−→

(x,y)→(0,0) 0 b)f(x, y) =x1−cos(xy)x2y2 or lim

t→0 1−cost

t2 = 12 doncf(x, y)−−−−−−−→

(x,y)→(0,0) 0.

c)f(1/n,0)→1 etf(1/n,1/lnn)→1/e. Pas de limite en (0,0).

d) Quandx→0,f(x,−x+x3)∼ −x1. La fonctionf n’a pas de limite en (0,0).

Exercice 5 :[énoncé]

a)f(x, y) = exp(ylnx) est continue surR+?× R+? par opérations sur les fonctions continues.

Il reste à étudier la continuité aux points (0, b) avecb >0.

Quand (x, y)→(0, b) avec (x, y)∈R+?×R+? on aylnx→ −∞et donc f(x, y) =xy→0.

D’autre part, quand (0, y)→(0, b), on af(x, y) = 0→0.

Ainsif est continue en (0, b).

b) Si l’on peut prolongerf par continuité àR+×R+ alors d’une partf(0,0) = lim

y→0f(0, y) = 0 et d’autre partf(0,0) = lim

x→0f(x, x) = 1.

C’est absurde.

Exercice 6 :[énoncé]

Par le théorème des accroissements finis, il existecx,y

0, x2+y2 tel que F(x, y) =f0(c).

Quand (x, y)→(0,0) alorscx,y →0 puisF(x, y)→f0(0).

Exercice 7 :[énoncé]

Notons D=

(x, y)∈R2/x2+y2>1 et E=

(x, y)∈R2/x2+y261 f est continue en chaque point deDet E.

Soit (x0, y0) tel que x20+y02= 1 (à la jonction deD et E).

Quand (x, y)→(x0, y0) avec (x, y)∈D, on a f(x, y)→ 1

2x20+y20−1 =−1

2x20=f(x0, y0) Quand (x, y)→(x0, y0) avec (x, y)∈E, on a

f(x, y)→ −1

2x20=f(x0, y0) Finalement lim

(x,y)→(x0,y0)f(x, y) =f(x0, y0) et doncf est continue en .

Exercice 8 :[énoncé]

Soita= (α, β)∈R2.

(8)

Siα6=β alors au voisinage dea, F(x, y) = f(y)−f(x)

yx −−−−−→

(x,y)→a

f(β)−f(α)

βα =F(α, β) Siα=β alors :

Quand (x, y)→aavecx=y,F(x, x) =f0(x)→f0(α) =F(a).

Quand (x, y)→aavecx6=y, par le théorème des accroissements finis F(x, y) =f0(c)

avecccompris entrexet y. Par le théorème des gendarmes,cαet par composition

F(x, y)→f0(α) =F(a) FinalementF est continue en touta∈R2.

Exercice 9 :[énoncé]

La partie{kx−ak/aA} est une partie deRnon vide et minorée par 0 donc sa borne inférieure existe. Ainsi l’applicationx7→d(x, A) est bien définie.

Soientx, x0E. Pour toutyA,kx−yk6kx−x0k+kx0yk donc d(x, A)6kx−x0k+kx0ykpuisd(x, A)− kx−x0k6kx0yket

d(x, A)− kx−x0k6d(x0, A). Ainsid(x, A)d(x0, A)6kx−x0k et par symétrie

|d(x, A)−d(x0, A)|6kx−x0k. Finalementx7→d(x, A) est 1 lipschitzienne donc continue.

Exercice 10 :[énoncé]

Soitϕ: [0,1]→R2 définie parϕ(t) =a+t.(ba).

Par compositionfϕest continue sur le segment [0,1].

Comme (f◦ϕ)(0) =f(a) et (f◦ϕ)(1) =f(b), par le théorème des valeurs intermédiaire, il existet∈[0,1] tel que (f◦ϕ)(t) =y.

Pourx=ϕ(t)Aon ay=f(x).

Exercice 11 :[énoncé]

a) Soitf :t7→g(Rcost, Rsint).f est continue et 2πpériodique.

Soith:tf(t+π)f(t).hest continue eth(0) +h(π) =f(2π)f(0) = 0 donc hs’annule.

b) Soith:t7→f(t+π/2)f(t).hest continue et h(0) +h(π/2) +h(π) +h(3π/2) = 0 donc hs’annule.

Exercice 12 :[énoncé]

L’implication directe est immédiate. Inversement, supposonsf1 etf2continue.

SoitaE.

SiaE1E2 alors la continuité def1 et def2 donne f(x)−−−−−−−→

x→a,x∈E1 f(a) et

f(x)−−−−−−−→

x→a,x∈E2

f(a) donc

f(x)−−−−−−→

x→a,x∈E f(a)

SiaE1\E2alors il existe α >0 tel queB(a, α)CEE2et doncB(a, α)E1. Puisquef coïncide avec la fonction continuef1sur un voisinage dea, on peut conclure quef est continue ena.

Le raisonnement est semblable siaE2\E1 et tous les cas ont été traités car E=E1E2.

Exercice 13 :[énoncé]

a) Par convergence, lim

M→+∞

RM

0 |g(t)|dt=R

0 |g(t)|dtd’où le résultat.

b) Soitf une primitive deg. On peut écrire f(x) =Rx

0 g(t) dt+C.

Pour toutx6y∈Ron a alors :|f(y)−f(x)|6Ry

x |g(t)|dt.

Soientε >0 etM tel qu’introduit ci-dessus.

Six>M alors

|f(y)−f(x)|6 Z +∞

M

|g(t)|dt6ε

De plus, la fonctiont7→ |g(t)| étant continue sur le segment [0, M+ 1], elle y est bornée par un certainAet on a donc|f(y)−f(x)|6A|y−x|pour tout x6y∈[0, M+ 1]

Par suite, pourα= min(1, ε/A)>0, on a pour toutx6y∈R,

|y−x|6α⇒ |f(y)−f(x)|6ε La fonctionf est donc uniformément continue.

Exercice 14 :[énoncé]

Pour toutaA,

d(x, A)6kx−ak6kx−yk+ky−ak

(9)

donc

d(x, A)− kx−yk6d(y, A) puis

d(x, A)d(y, A)6kx−yk Par symétrie,

|d(x, A)−d(y, A)|6kx−yk Ainsix7→d(x, A) est lipschitzienne.

Exercice 15 :[énoncé]

L’ensemble

A=

k∈R+/∀x, y∈[a, b],|f(x)−f(y)|6k|x−y|

est une partie deR, non vide (carf est lipschitzienne) et minorée par 0.

Par suiteN(f) = infAexiste.

Montrons que cet inf est en fait un min.

Pourx, y∈[a, b] distincts, on a pour toutkA,

|f(x)−f(y)|

|x−y| 6k En passant à la borne inf, on obtient

|f(x)−f(y)|

|x−y| 6N(f) puis

|f(x)−f(y)|6N(f)|x−y|

Cette identité est aussi valable quandx=y et doncN(f)∈A.

Par conséquent l’applicationN :E→R+ est bien définie.

SupposonsN(f) = 0.

Pour toutx∈[a, b],|f(x)|=|f(x)−f(a)|60.|x−a|doncf = 0.

Pourλ= 0, on a évidemment N(λf) =|λ|N(f).

Pourλ6= 0 :

Pourx, y∈[a, b], l’inégalité

|f(x)−f(y)|6N(f)|x−y|

entraîne

|λf(x)−λf(y)|6|λ|N(f)|x−y|

On en déduitN(λf)6|λ|N(f).

Aussi, l’inégalité

|λf(x)−λf(y)|6N(λf)|x−y|

entraîne

|f(x)−f(y)|6 N(λf)

|λ| |x−y|

On en déduitN(f)6N(λf)/|λ|et finalementN(λf) =|λ|N(f).

Enfin, pourx, y∈[a, b],

|(f+g)(x)−(f+g)(y)|6|f(x)−f(y)|+|g(x)−g(y)|6(N(f) +N(g))|x−y|

doncN(f+g)6N(f) +N(g).

Exercice 16 :[énoncé]

a) Soientx0Aet M ∈Rtels que pour toutxA,kxk6M. Pourf ∈ L, en notantkle rapport de lipschitzianité def,

kf(x)k6kf(x0)k+kf(x)−f(x0)k6kf(x0)k+kkx−x0k6kf(x0)k+ 2kM b) L’ensembleKf est une partie deR, non vide (carf est lipschitzienne) et minorée par 0.

On en déduit quec(f) = infKf existe dansR+. Pourx, yAdistincts, on a pour toutkKf

N(f(x)−f(y)) N(xy) 6k En passant à la borne inférieure, on en déduit

N(f(x)−f(y)) N(x−y) 6c(f)

et doncN(f(x)−f(y))6c(f)N(x−y) et cette relation est aussi valable quand x=y.

Ainsic(f)∈Kf

c) L’applicationNa est bien définie deLversR+. SiNa(f) = 0 alorsc(f) = 0 etN(f(a)) = 0.

Par suitef est constante etf(a) = 0 doncf est la fonction nulle.

Na(λf) =c(λf) +|λ|N(f(a)) Montronsc(λf) =|λ|c(f).

Pourλ= 0, la propriété est immédiate.

Pourλ6= 0.

(10)

Pour toutx, yA,

N(f(x)−f(y))6c(f)N(x−y) donne

N(λf(x)−λf(y))6|λ|c(f)N(x−y) On en déduitc(λf)6|λ|c(f).

De façon symétrique, on obtientc(f)6c(λf)/|λ|et on peut conclure c(λf) =|λ|c(f).

On en déduitNa(λf) =|λ|Na(f).

Na(f +g)6N(f(a)) +N(g(a)) +c(f+g) Montronsc(f+g)6c(f) +c(g).

Pour toutx, yA,

N((f+g)(x)−(f+g)(y))6N(f(x)−f(y))+N(g(x)−g(y))6(c(f) +c(g))N(x−y) On en déduitc(f+g)6c(f) +c(g) et on peut conclure

Na(f+g)6Na(f) +Na(g).

FinalementNa est une norme sur L.

d)N(f(a))6N(f(b)) +N(f(a)−f(b))6N(f(b)) +ka−bkc(f).

On en déduitNa 6(1 +ka−bk)Nb et de façon symétrique, Na6(1 +kb−ak)Na.

Exercice 17 :[énoncé]

Pouru, vB(0,1), on a

kT(u)−T(v)k=ku−vk62ku−vk Pouru, v /B(0,1), on a

kT(u)−T(v)k=

u kuk − v

kvk

= kkvku− kukvk kuk kvk or

kvku− kukv=kvk(u−v) + (kvk − kuk)v donc

kT(u)−T(v)k6ku−vk

kuk +|kvk − kuk|

kuk 62ku−vk car|kvk − kuk|6kv−uket kuk>1.

PouruB(0,1) etv /B(0,1), kT(u)−T(v)k=

uv kvk

= kkvkuvk

kvk =|kvk −1| kuk+ku−vk

kvk 62ku−vk car|kvk −1|=kvk −16kvk − kuk6kv−uketkvk>1

Exercice 18 :[énoncé]

Sikxk,kyk61 alorskf(y)−f(x)k=ky−xk.

Sikxk61 etkyk>1 alors kf(y)−f(x)k=

y kyk −x

=

y

kyk−y+yx

6kyk −1 +ky−xk62ky−xk Sikxk,kyk>1 alors

kf(y)−f(x)k=

y kyk − x

kxk

=

yx kyk +x

1 kyk− 1

kxk

6ky−xk

kyk +|kxk − kyk|

kyk 62ky−xk Au finalf est 2-lipschitzienne.

Supposons maintenant que la normek.k soit hilbertienne.

Sikxk,kyk61 alors

kf(y)−f(x)k=ky−xk Sikxk61 etkyk>1 alors

kf(y)−f(x)k2− ky−xk2= 1− kyk2−2kyk −1 kyk (x|y) Or|(x|y)|6kxk kyk6kyk donc

kf(y)−f(x)k2− ky−xk261− kyk2+ 2(kyk −1) =−(1− kyk)260 Sikxk,kyk>1 alors

kf(y)−f(x)k2− ky−xk2= 2− kyk2− kxk2−2kxk kyk −1 kxk kyk (x|y) Or|(x|y)|6kxk kyk donc

kf(y)−f(x)k2− ky−xk2= 2− kyk2− kxk2+ 2(kxk kyk −1) =−(kxk − kyk)260 Au finalf est 1-lipschitzienne.

Exercice 19 :[énoncé]

Par contraposée. Supposons quef ne soit par continue., l’application linéairef n’est donc pas continue en 0 et par suite il existeε >0 vérifiant

∀α >0,∃x∈E,kxk6αet kf(x)k> ε Pourα= 1/n, il existexnE tel quekxnk61/n etkf(xn)k> ε.

Considérons alorsyn=√ nxn. On akynk61/√

ndoncyn→0 etkf(yn)k>

→+∞.

Ainsi (yn) est une suite convergeant vers 0 dont la suite image (f(yn)) n’est pas bornée.

(11)

Exercice 20 :[énoncé]

La continuité de l’application linéaire IdE de (E, N1) vers (E, N2) équivaut à l’existence d’un réelα>0 vérifiantN2(x)6αN1(x) pour toutxE. La propriété annoncée est alors immédiate.

Exercice 21 :[énoncé]

Considéronsα0, . . . , αd des réels deux à deux distincts etϕ:Rd[X]→Rd+1 définie par

ϕ(P) = (P(α0), . . . , P(αd))

L’applicationϕest un isomorphisme deR-espaces vectoriels de dimensions finies, c’est aussi une application linéaire continue car les espaces engagés sont de dimensions finies et il en est de même deϕ−1.

En notantf la limite simple de (fn), on aϕ(fn)→(f(α0), . . . , f(αd)). En notant P l’élément deRd[X] déterminé parϕ(P) = (f(α0), . . . , f(αd)), on peut écrire ϕ(fn)→ϕ(P). Par continuité de l’application ϕ−1, on a doncfnP dans Rd[X]. En choisissant surRd[X], la norme équivalentek.k∞,[a,b], on peut affirmer que (fn) converge uniformément versP sur le segment [a, b].

En particulier (fn) converge simplement versP et en substanceP =f.

Exercice 22 :[énoncé]

Soitx∈ker(u−Id)∩Im(u−Id).

On peut écrirex=u(a)apour un certainaE et on au(x) =x.

Pour toutk∈N, la propriétéuk(x) =xdonne uk+1(a)−uk(a) =x

En sommant ces relations pourkallant de 0 jusqu’àn−1, on obtient un(a)−a=nx

et donc

kxk= 1

nkun(a)−ak6 1

n(kun(a)k+kak)6 2

nkak →0 Ainsix= 0 et donc ker(u−Id)∩Im(u−Id) ={0}.

De plus, par la formule du rang

dim ker(u−Id) + dim Im(u−Id) = dimE

et donc les deux espaces ker(u−Id) et Im(u−Id) sont supplémentaires.

Exercice 23 :[énoncé]

Par l’absurde, supposons rgp6= rgq et, quitte à échanger, ramenons-nous au cas où rgp <rgq.

Par la formule du rang

dimE−dim kerp <rgq et donc

dimE <dim kerp+ rgq

On en déduit que les espaces kerpet Imq ne sont pas supplémentaires et donc il existe un vecteurx6= 0E vérifiant

x∈kerp∩Imq On a alors

(p−q)(x) =p(x)q(x) =−x donc

N((p−q)(x)) =N(x) Or

N((p−q)(x))< N(x) C’est absurde.

Exercice 24 :[énoncé]

a) Les applicationsφetψ sont linéaires au départ d’un espace de dimension finie donc continues.

b) L’applicationf est bilinéaire au départ d’un produit d’espaces de dimensions finies donc continue.

c) Soitλune valeur propre deAetX un vecteur propre associé AX=λX avecX6= 0

On a alors

AnX=λnX donc

n| kXk=kAnXk6pkAnk kXk aveckXk= max

16j6p|xj| 6= 0.

On en déduit que la suite (λn) est bornée et donc|λ|61.

d)BnC donc par extractionB2nC. OrB2n =Bn×BnC2 donc par unicité de la limiteC=C2. On en déduit que SpC⊂ {0,1}car les valeurs propres figurent parmi les racines du polynôme annulateurX2X.

Puisque la suite (Bn) converge, elle est bornée et donc les valeurs propres deB sont de modules inférieurs à 1.

(12)

Exercice 25 :[énoncé]

a) On a|anun|6kak|un| etP

|un|converge donc par comparaison de séries à termes positifs,P

anun est absolument convergente et donc convergente.

b)|ha, ui|6

+∞

P

n=0

|anun|6

+∞

P

n=0

kak|un|=kakkuk1. On en déduit queϕu est continue.

c) Par l’inégalité|ha, ui|6kakkuk1, on obtient queψa est continue.

Exercice 26 :[énoncé]

Pour toutu`(R), on a|T(u)n|6N(u) et|∆(u)n|62N(u) donc T(u),∆(u)∈`(R).

Les applicationsT et ∆ sont bien à valeurs dans`(R), de plus elles sont clairement linéaires et

N(T(u))6N(u) et N(∆(u))62N(u) donc elles sont aussi continues.

Exercice 27 :[énoncé]

Pour toutfE,

|ϕ(f)|6|f(1)|+|f(0)|62kfk doncϕest continue.

Exercice 28 :[énoncé]

L’applicationT est bien définie et est clairement linéaire. Pour toutx∈[0,1],

|T(f)(x)|6xN1(f) donc

N2(T(f)) =kT(f)k+kfk62N1(f) AinsiT est continue.

Exercice 29 :[énoncé]

Tϕ:E→Rest bien définie et est clairement linéaire. Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz,

|Tϕ(f)|6kϕk2kfk2 doncTϕ est continue.

Exercice 30 :[énoncé]

Pour toutfE,

|ϕ(f)|= Z 1

0

|tf(t)|dt6kfk1 doncϕest continue.

Exercice 31 :[énoncé]

a) L’applicationN1:R[X]→R+ est bien définie car la somme se limite à un nombre fini de termes non nuls.

SiN1(P) = 0 alors

∀k∈Z, P(k)(0) = 0 or

P =

+∞

X

k=0

P(k)(0) k! Xk doncP= 0.

SoientP, Q∈R[X].

N1(P+Q) =

+∞

X

k=0

P(k)(0) +Q(k)(0) 6

+∞

X

k=0

P(k)(0) +

Q(k)(0)

donc

N1(P+Q)6

+∞

X

k=0

P(k)(0) +

+∞

X

k=0

Q(k)(0)

=N1(P) +N1(Q) SoientP ∈R[X] etλ∈R

N1(λP) =

+∞

X

k=0

λP(k)(0) =|λ|

+∞

X

k=0

P(k)(0)

=|λ|N1(P) FinalementN1 est une norme.

L’applicationN2:R[X]→R+ est bien définie car une fonction continue sur un segment y est bornée.

SiN2(P) = 0 alors

∀t∈[−1,1], P(t) = 0 Par infinité de racinesP = 0.

SoientP, Q∈R[X].

N2(P+Q) = sup

t∈[−1,1]

|P(t) +Q(t)|6 sup

t∈[−1,1]

|P(t)|+|Q(t)|

(13)

donc

N2(P+Q)6 sup

t∈[−1,1]

|P(t)|+ sup

t∈[−1,1]

|Q(t)|=N2(P) +N2(Q) SoientP ∈R[X] etλ∈R.

N2(λP) = sup

t∈[−1,1]

|λP(t)|= sup

t∈[−1,1]

|λ| |P(t)|=|λ| sup

t∈[−1,1]

|P(t)|=|λ|N2(P) FinalementN2 est aussi norme.

b) NotonsD:R[X]→R[X] l’opération de dérivation.

∀P ∈R[X], N1(D(P)) =

+∞

X

k=0

D(P)(k)(0) =

+∞

X

k=0

P(k+1)(0) 6

+∞

X

k=0

Pk(0)

=N1(P) donc l’endomorphismeD est continu pour la normeN1.

c) SoitPn=Xn. On aD(Pn) =nXn−1 doncN2(Pn) = 1 et N2(D(Pn)) =n→+∞.

Par suite l’endomorphismeD n’est pas continu pourN2.

d) Par ce qui précède, les normes ne sont pas équivalentes. Néanmoins P =

+∞

P

k=0 P(k)(0)

k! Xk donc

|P(t)|6

+∞

X

k=0

P(k)(0)

k! 6N1(P) donc

N2(P)6N1(P) C’est là la seule (et la meilleure) comparaison possible.

Exercice 32 :[énoncé]

uest clairement un endomorphisme deE.

u(f)(x) = (1−x)f(0) +xf(1) donc

|u(f)(x)|6(1−x)|f(0)|+x|f(1)|6(1−x)kfk+xkfk=kfk Ainsiku(f)k6kfk. L’endomorphismeuest continu.

Exercice 33 :[énoncé]

a) On a|anun|6kak|un|et P

|un|converge donc par comparaison de séries à termes positifs,P

anun est absolument convergente et donc convergente.

b)

|ha, ui|6

+∞

X

n=0

|anun|6

+∞

X

n=0

kak|un|=kakkuk1 On en déduit queϕu est continue.

c) Par l’inégalité|ha, ui|6kakkuk1, on obtient queψa est continue.

Exercice 34 :[énoncé]

a) PourfE, Φ(f)∈E car (x, y)7→K(x, y)f(y) est continue et on intègre sur un segment. La linéarité de Φ est évidente.

b) On a

kΦ(f)k6kKkkfk et

kΦ(f)k16 Z Z

[0,1]2

|K(x, y)f(y)|dxdy6kKkkfk1 donc Φ est continue pourkket kk1.

c) On a

(Φ(f)|g) = Z Z

[0,1]2

K(x, y)f(y)g(x)dxdy= (f |Φ(g)) car

∀(x, y)∈[0,1]2, K(x, y) =K(y, x) d) Rappelons que l’espace normé (E,kk) est complet.

Avec plus de finesse que dans les inégalités du b), on peut affirmer kΦ(f)k6Ω−1kfk.

PourhE et|λ|<Ω, L’applicationT :f 7→λΦ(f) +hestλΩ-lipschitzienne avec

|λΩ|<1. Par le théorème du point fixe dans un espace complet, l’applicationT admet un unique point fixe et donc il existe un uniquefE vérifiant

h=fλΦ(f).

e) Soit (f1, . . . , fp) une famille orthonormée d’éléments de ker(Φ−λId). Soit y∈[0,1] fixé etϕ:x7→K(x, y). On peut écrireϕ=

p

P

j=1

µjfj+ψavec ψ∈Vect(f1, . . . , fp) et

µj= (fj|ϕ) = Z 1

0

K(x, y)fj(x) dx =λfj(y)

(14)

Par orthogonalité

Z 1

0

ϕ2(x) dx=

p

X

j=1

µ2j+kψk22>

p

X

j=1

µ2j

En intégrant on obtient Z Z

[0,1]2

K(x, y)2dxdy>

p

X

j=1

Z 1

0

λ2fj2(y) dy=λ2p

car lesfj sont unitaires. Par suite ker(Φ−λId) est de dimension finie et sa dimension vérifie l’inégalité proposée.

Exercice 35 :[énoncé]

NotonsP1, . . . , Pn les points à exclure.

Considérons une droiteDne passant par aucun des pointsP1, . . . , Pn. Cette droite est une partie connexe.

Considérons un pointAdu plan autre queP1, . . . , Pn. Il existe une infinité de droites passant parA et coupant la droiteD. Parmi celles-ci, il y en a au moins une qui ne passe par lesP1, . . . , Pn. On peut dont relierA à un point de la droite D.

En transitant par cette droite, on peut alors relier par un tracé continu excluant lesP1, . . . , Pn, tout couple de points (A, B) autres que les P1, . . . , Pn.

Exercice 36 :[énoncé]

L’image d’un arc continu par une application continue est un arc continu. Ainsi si X est connexe par arcs etf continue définie surX alors pour tout

f(x), f(y)∈f(X), l’image parf d’un arc continu reliantxet ày est un arc continue reliantf(x) àf(y) et doncf(X) est connexe par arcs.

Exercice 37 :[énoncé]

a) Soient (a, b)∈A×B et (a0, b0)∈A×B. Par la connexité deAetB, il existe ϕ: [0,1]→A etψ: [0,1]→B continues vérifiantϕ(0) =a, ϕ(1) =a0 et

ψ(0) =b, ψ(1) =b0. L’applicationθ: [0,1]→A×B définie parθ(t) = (ϕ(t), ψ(t)) est continue et vérifieθ(0) = (a, b) etθ(1) = (a0, b0). AinsiA×B est connexe par arcs.

b)A+B est l’image deA×B par l’application continue (x, y)7→x+y deE×E versE,A+B est donc connexe par arcs.

Exercice 38 :[énoncé]

Si les deux points à relier figurent dans un même connexe par arcs, le problème est résolu. Sinon, on transite par un point commun au deux connexes pour former un arc reliant ces deux points et inclus dans l’union.

Exercice 39 :[énoncé]

Il nous suffit d’étudierA.

Soienta, a0A.AAB donc il existeϕ: [0,1]→AB continue telle que ϕ(0) =aetϕ(1) =a0.

Siϕne prend pas de valeurs dansB alorsϕreste dansAet résout notre problème.

Sinon posonst0= inf{t∈[0,1]/ϕ(t)B}et t1= sup{t∈[0,1]/ϕ(t)B}.ϕ étant continue etA,B fermés,

ϕ(t0), ϕ(t1)∈AB

AB étant connexe par arcs, il existeψ: [t0, t1]→AB continue tel que ψ(t0) =ϕ(t0) et ψ(t1) =ϕ(t1). En considérantθ: [0,1]→Rdéfinie par θ(t) =ψ(t) sit∈[t0, t1] etθ(t) =ϕ(t) sinon, on aθ: [0,1]→Acontinue et θ(0) =a,θ(1) =a0.

AinsiAest connexe par arcs.

Exercice 40 :[énoncé]

Soienta, bS.

Sia6=−b. On peut alors affirmer que pour toutλ∈[0,1], (1−λ)a+λb6= 0.

L’applicationλ7→ k(1−λ)a+λbk1 ((1−λ)a+λb) est alors un chemin joignantaàb inscrit dansS.

Sia=−b, on transite par un pointc6=a, bce qui est possible carn>2.

Exercice 41 :[énoncé]

a) Non. Si on introduitf forme linéaire non nulle telle queH = kerf,f est continue etf(E\H) =R? non connexe par arcs doncE\H ne peut l’être.

b) Oui. Introduisons une base deF notée (e1, . . . , ep) que l’on complète en une base deE de la forme (e1, . . . , en).

Sans peine tout élémentx=x1e1+· · ·+xnen deE\F peut être lié par un chemin continue dansE\F au vecteuren sixn >0 ou au vecteur −en si xn<0 (prendrex(t) = (1t)x1e1+· · ·+ (1−t)xn−1en+ ((1−t)xn+t)en).

De plus, les vecteursen et−en peuvent être reliés par un chemin continue dans E\F en prenantx(t) = (1−2t)en+ (t−t2)en−1. AinsiE\F est connexe par arcs.

(15)

Exercice 42 :[énoncé]

NotonsDn la partie deMn(R) étudiée et montrons que toute matrice deDn

peut-être reliée par un chemin continu inscrit dansDn à la matriceIn ce qui suffit pour pouvoir conclure.

SoitA∈ Dn. Il existeP∈GLn(R) telle queP−1AP =D avecD diagonale.

Considérons alorsγ: [0,1]→ Mn(R) définie parγ(t) =P D(t)P−1avec D(t) = (1t)D+tIn.

L’applicationγest continue, à valeurs dansDn avecγ(0) =Aet γ(1) =In : elle résout notre problème.

En fait

γ(t) = (1t).A+t.In

est un paramétrage du segment [In, A] et l’ensemble des matrice diagonalisable apparaît comme un étoilé.

Exercice 43 :[énoncé]

L’application det :Mn(R)→Rest continue et l’image de GLn(R) par celle-ci est R? qui n’est pas connexe par arcs donc GLn(R) ne peut l’être.

Exercice 44 :[énoncé]

Pour montrer que GLn(C) est connexe par arcs, il suffit d’observer que toute matriceA∈GLn(C) peut être relier continûment dans GLn(C) à la matriceIn. SoitA∈GLn(C). La matriceAest trigonalisable, il existeP inversible telle que B=P−1AP = (bi,j) soit triangulaire supérieure à coefficients diagonaux non nuls.

Nous allons construire un chemin continue joignantIn à B dans GLn(C) puis en déduire un chemin joignantIn àAlui aussi dans GLn(C).

Pouri > j, posonsmi,j(t) = 0.

Pouri < j, posonsmi,j(t) =tbi,j de sorte que mi,j(0) = 0 etmi,j(1) =bi,j. Pouri=j, on peut écrire bi,i=ρiei avecρi6= 0. Posonsmi,i(t) =ρtieitθi de sorte quemi,i(0) = 1,mi,i(1) =bi,i et

∀t∈[0,1] , mi,i(t)6= 0

L’applicationt7→M(t) = (mi,j(t)) est continue, elle jointIn àB et ses valeurs prises sont des matrices triangulaires supérieures à coefficients diagonaux non nuls, ce sont donc des matrices inversibles.

En considérantt7→P M(t)P−1, on dispose d’un chemin continu joignantIn àA et restant inscrit dans GLn(C).

On peut donc conclure que GLn(C) est connexe par arcs.

Exercice 45 :[énoncé]

On sait

SO2(R) =

cosθ −sinθ sinθ cosθ

∈R

Par ce paramétrage, on peut affirmer que SO2(R) est connexes par arcs, car image continue de l’intervalleRpar l’application

θ∈R7→

cosθ −sinθ sinθ cosθ

∈ M2(R)

Exercice 46 :[énoncé]

X est une partie connexe par arcs (car convexe) etϕest continue doncϕ(X) est une partie connexe par arcs deR, c’est donc un intervalle.

De plus 0∈/ϕ(X) doncϕ(X)⊂R+? ouϕ(X)⊂R−? et on peut conclure.

Exercice 47 :[énoncé]

a)Aest une partie convexe donc connexe par arcs.

b) L’applicationδest continue doncδ(A) est connexe par arcs c’est donc un intervalle deR. Puisque f0 prend des valeurs strictement positives et strictement négative, la fonctionf n’est pas monotone et par conséquent des valeurs positives et négatives appartiennent à l’intervalleδ(A). Par conséquent 0δ(A).

c) Puisque 0∈δ(A), il existea < bI tels quef(a) =f(b). On applique le théorème de Rolle sur [a, b] avant de conclure.

Exercice 48 :[énoncé]

a) La partieU est convexe donc connexe par arcs.

b) Par le théorème des accroissements finis, un taux de variation est un nombre dérivé et donc

τ(U)⊂f0(I)

De plus, tout nombre dérivé est limite d’un taux de variation, donc f0(I)⊂τ(U)

c) Puisque l’applicationτ est continue surU connexe par arcs, son imageτ(U) est un connexe par arcs deR, c’est donc un intervalle. L’encadrement précédent assure alors aussi quef0(I) est aussi un intervalle deR.

(16)

Exercice 49 :[énoncé]

On vérifie aisément

∀A∈ N,∀λ∈R, λ.A∈ N On a donc immédiatement

∀A∈ N,[On, A]⊂ N

L’ensembleN est donc étoilé enOn (au surplus, c’est un ensemble connexe par arcs).

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