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#10.1 Bases orthonormales

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

10.1. Bases orthonormales et proc´

ed´

e de

Gram-Schmidt

Section 4.4

MTH1007

J. Gu´erin, N. Lahrichi, S. Le Digabel Polytechnique Montr´eal

A2019

(2)

Plan

1. Matrices orthogonales et bases orthonormales

2. Proc´ed´e de Gram-Schmidt

(3)

1. Matrices orthogonales et bases orthonormales

2. Proc´ed´e de Gram-Schmidt 3. D´ecomposition QR

(4)

Vecteur orthonormaux

I Les vecteurs q1, q2, . . . , qn de Rm sontorthonormaux si

q>i qj =



0 lorsque i 6= j (orthogonalit´e) 1 lorsque i = j (vecteursunitaires) pour tous les i, j ∈ {1, 2, . . . , n}

I G´eom´etriquement, les vecteurs sont de longueur 1 et perpendiculaires entre eux.

(5)

Matrices orthogonales (1/2)

I Si les colonnes de la matrice

Q = q1 q2 · · · qn  ∈ Rm×n sont orthonormales alors

Q>Q = I ∈ Rn×n

I La matrice Q n’est pas n´ecessairement carr´ee : Q>Q = I ∈ Rn×n mais QQ>∈ Rm×m 6= I

I Dans le cas o`u Q est carr´ee alors on dit que c’est une matrice orthogonaleet on a Q>Q = QQ>= I, et donc Q−1 = Q>

I Les colonnes d’une matrice orthogonale forment une base de Rn. C’est unebase orthonormale.

(6)

Matrices orthogonales (2/2)

I Une matrice orthogonale pr´eserve le produit scalaire : Pour tous vecteurs x et y de Rn, on a

(Qx)>(Qy) = x>Q>Qy = x>y

I G´eom´etriquement, ceci signifie que les longueurs et les angles sont pr´eserv´es.

(7)

Matrices orthogonales : Exemples

I La matrice orthogonale la plus ´evidente est l’identit´e : Q = I

I Matrices de rotation : Q =  cos θ − sin θ sin θ cos θ  ∈ R2×2 I Les matrices de permutation sont orthogonales.

I Matrices de r´eflexion : Si u ∈ Rn unitaire, on d´efinit Q par la

transformation de Householder :

Q = I − 2uu> ∈ Rn×n

Q est sym´etrique, orthogonale, et Q2= I. Noter aussi que u ne reste pas comme une colonne de Q

(8)

Projection

I Si les vecteurs q1, q2, . . . , qn de Rm sont orthonormaux alors

la matrice de projection sur le sous-espace de Rm de

dimension n engendr´e par ces vecteurs (C(Q)) se simplifie et devient

P = Q(Q>Q)−1Q>= QQ>∈ Rm×m

I x = (Qˆ >Q)−1Q>b = Q>b ∈ Rn avec b ∈ Rm : La solution au sens des moindres carr´es devient tr`es facile `a calculer : Plus besoin de (A>A)−1 I p = Qˆx = QQ>b = q1 q2 · · · qn      q>1b q>2b · · · q>nb     = q1(q>1b) + q2(q>2b) + . . . + qn(q>nb) ∈ Rm

(9)

Projection : Cas n = m

I C(Q) = Rn et la projection d’un vecteur b ∈ Rn sur C(Q) est lui-mˆeme : P = I

I De plus, on a p = b et b = q1  q>1b+ q2  q>2b+ · · · + qn  q>nb Ceci est la d´ecomposition de b dans la base des qj,

j ∈ {1, 2, . . . , n} I Par exemple :  2 3  = 2  1 0  + 3  0 1  = 52  1 1  +12  −1 1 

(10)

1. Matrices orthogonales et bases orthonormales

2. Proc´ed´e de Gram-Schmidt

(11)

Proc´

ed´

e de Gram-Schmidt (1/2)

Soit u1, u2, . . . , un des vecteurs lin´eairement ind´ependants de Rm

et W le sous-espace engendr´e par ces vecteurs (n ≤ m). La proc´edure suivante produit une base orthonormale de W :

(1) v1 = u1

(2) v2 = u2−

v1>u2

v>1v1

v1 (v2 ⊥ v1 car obtenu par u2− p avec

p la projection de u2 sur v1) (3) v3 = u3− v1>u3 v>1v1 v1− v>2u3 v2>v2 v2

...

(12)

Proc´

ed´

e de Gram-Schmidt (2/2)

(k) vk= uk− k−1 X j=1 v>j uk vj>vj vj

...

(n) vn= un− n−1 X j=1 vj>un v>j vj vj (n + 1) qj = vj ||vj|| pour tout j ∈ {1, 2, . . . , n}

Les vecteurs q1, q2, . . . , qn forment la matrice Q et la base

orthonormale recherch´ee. On a donc W = C(Q) = C(A) si A = [u1 u2 · · · un]

(13)

Proc´

ed´

e de Gram-Schmidt : Remarques

I Les “nouveaux” qi sont orthogonaux aux “vieux” uj (avec

i > j) : I q2⊥ u1

I q3⊥ u1

I q3⊥ u2

I . . .

I Si m = n, on obtient une base orthonormale de Rn

I Le coˆut du proc´ed´e est en O(mn2)

I La transformation de Householder permet aussi d’obtenir une base orthornormale, `a moindre coˆut.

I La forme matricielle du proc´ed´e de Gram-Schmidt est la d´ecomposition QR

(14)

1. Matrices orthogonales et bases orthonormales 2. Proc´ed´e de Gram-Schmidt

(15)

Factorisation QR (1/2)

I Si A = u1 u2 · · · un  ∈ Rm×n et

Q =

q1 q2 · · · qn  ∈ Rm×n est obtenue par le proc´ed´e

de Gram-Schmidt alors les ui sont des combinaisons lin´eaires

des qi (et vice versa), de sorte que

A = QR avec R ∈ Rn×n

I R est triangulaire sup´erieure et peut s’obtenir par R = Q>A

I Ses ´el´ements diagonaux correspondent aux normes des vj du

(16)

Factorisation QR (2/2)

I La d´ecomposition fonctionne pour des matrices carr´ees ou rectangulaires (n ≤ m), `a condition que les colonnes de A soient ind´ependantes.

I Illustration avec m = n = 3 :   u1 u2 u3  =   q1 q2 q3     q>1u1 q>1u2 q>1u3 q>2u2 q>2u3 q>3u3  

I Les formules des moindres carr´es se simplifient en ˆ

x = R−1Q>b o`u R−1 se calcule facilement par remont´ee triangulaire.

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