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Communication Améliorée dans un monde virtuel

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HAL Id: pastel-00004077

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Submitted on 9 Jan 2009

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Eric Varadaradjou

To cite this version:

Eric Varadaradjou. Communication Améliorée dans un monde virtuel. domain_other. Télécom

ParisTech, 2007. English. �pastel-00004077�

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versiondu 8juin2008

Communi ation améliorée dans un monde virtuel Éri SaravananeVARADARADJOU

Dire teursde thèse :

Philippe DAX Alain GRUMBACH

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Remer iements

Les remer iements... Une partie en ore plus di ile à rédiger que le reste...oùledo torantdoitentreprendrederésumerenquelqueslignestoute l'aidequ'on lui aapportédurant ses annéesde thésard.

Je tienstoutd'abordàremer iervivementmes dire teursdethèse Mon-sieur AlainGRUMBACH,professeur àl'ENST, etMonsieurPhilippe DAX, Dire teurd'étudesaudépartementInformatiqueetRéseaux,quiontsu m'ai-derà démelerl'é heveau desdiérentesproblématiques. Souventdésorienté, parfois perdu, ils ont su me re adrer tout en en ourageant mes initiatives et en valorisant mes idées. Sans oublier, bien sûr, la onan e qu'ils m'ont a ordée ainsique l'immense patien edont ils ont fait preuve tout au long de montravailde thèse.

Je remer ie vivement MonsieurPierre NUGUES, Professeur à l'Univer-sitédeLund(Suède),dontlestravaux,l'environnementUlysseenparti ulier, ont très largement inspiré ette re her he. Une majeure partie de e travail peut être onsidérée omme unprolongement d'investigations amor éespar Pierre NUGUES.Je remer ie MonsieurChristopheCHAILLOU, Professeur à POLYTECH'LILLE, pour ses ritiques très onstru tives relatives à la onjon tion : ommuni ation - virtuel. Je remer ie Monsieur Jean-Claude MARTIN, her heurau LIMSI, dont les travaux é lairants relatifs aux mo-dalitésm'ont permisd'aborder etdefusionnerdiérentsaxes de re her he.

Je remer ie les diérentes personnesqui ont parti ipéde prèsou de loin à l'é riture de e manus rit : Annie Danzart et Christine Potier pour les diérentesle tures etsurtout pourleurs remarquesnombreuseset onstru -tives,Aylinepourses onseilsetsurtoutAlainpoursestrèèèèèèsnombreuses rele tures.

Pour reprendre un ordre plus hronologique, je voudrais remer ier deux amarades devenus amis et qui ont rendu mon séjour en C255 des plus agréable,Lu ile,lalan eusedepelu hes(angeoudémon?)ainsiqueThomas (ou omment ommuniquerave lestables).Ilsm'ontpermisàdenombreuses reprisesdeprendredure ulsurmesre her hesandemieuxles omprendre.

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Je remer ie Céline pour sonsoutien, sa onan e et satrès grande gen-tillesse.Ennmer iàHoaquim'asoutenudurantlapériodedesolitudeque représentel'é riture dumanus rit.

Je souhaite ensuite remer ier l'equipe des mathémati iens fous : Oli-vier, Irène et Antoine; fous par leur génie à omprendre et résoudre es problèmesin ompréhensibles au ommun desmortels etfouspour leur pas-sionimmodérée du ho olat.Je les remer ie pour toutes esinvitations aux petits goûters qui m'ont fourni maintes o asions de faire des pauses bien né essaires. Mer i notamment à Serge, à Eri et aux membres de l'an ien groupeI3pour nosdis ussions etnosdébats.Je souhaiteaussiremer ierde manière générale toutes les personnes du département Informatique et Ré-seaux ainsi que les nombreux élèves de l'ENST dont Julien (Juju) qui m'a enseignél'artd'enseigner.

Demanièreplus personnelle, jetiens àremer ier Adeline pour nos nom-breusesdis ussions,BennybenetJohannepourleuréternellebonnehumeur, Nanou etVijaypour leurs oupsde main en anglaisetenn Ada(puetta) pour ses oups depieds.

Enn, jen'oublieraijamaisles amisperdusdesjardinsde Fleming etles membres de l'asso iation Flemnet, dont la ompagnie d'Idriss (Iorikyu) et Neerwan (Sly)pour ses soiréesVIP.

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Résumé

Cettere her he s'ins rit àla roisée des heminsdelaréalité virtuelle etde l'intelligen e arti ielle. Elle on erne la ommuni ation. Considérons deux humainsévoluant dansunmême mondevirtuel et ommuniquantà esujet. Deux questionsseposent:

Quelles sont les ara téristiques spé iques de la ommuni ation dans unmonde virtuel?

Quellesaméliorationsdela ommuni ationsontréalisablesgrâ e au virtuel?

Lesaméliorations envisagéesportent sur la ommuni ation à travers :  lesinterlo uteurs :deuxhumains onne tésàunmondevirtuel, ouun

humain ommuniquant ave sonavatar;  le ontenudes a tesde ommuni ation;  lesmodalités utilisées.

Cette re her he se situe dans la droite ligne des travaux pré urseurs de P. NuguesquiaréalisélesystèmedenavigationUlyssepermettantàunhumain de ommuniquer dans un monde virtuel ave son avatar par le biais d'un agent onversationnel.Notreappro hepoursuit ettedémar heenétendant:

 letypede ommuni ation :entre deuxhumains;

 lesmodalitésutilisées : omplémentaritéentrelamodalitétextuelleet lamodalitédéi tique.

Con ernantla ommuni ationentrehumains,nousétudionslesapportsd'un agent onversationnelquiassisteledialogue entrelesinterlo uteurs eny ap-portantses ompéten esentermesd'informationsrelativesaumondevirtuel. Ces apports permettent par exemple de :

 déte ter, montrer puis lever des ambiguïtés éventuelles apparaissant dans un a te de ommuni ation, par l'apport d'informations ontex-tuelles;

 assister,augmenter, automatiserlaréalisation d'une requête.

Le manus rit débute par une synthèse des diérents modèles de ommuni- ation. Il sepoursuitpar une analyse de modes de ommuni ation présents

(7)

danslesmondesvirtuels.Puisnousproposonsunensembledefon tionnalités quipeuvent enri hirla ommuni ationen utilisant les possibilitésapportées par levirtuel. Enn nousdé rivons etdis utons del'implémentation de es fon tionnalités ainsique elles de l'agent onversationnel au sein de l'envi-ronnement VREngdéveloppé àl'ENST sousladire tion de P. Dax.

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Abstra t

Thisresear hisat rossroadsofVirtualRealityandArti ialIntelligen eand fo useson ommuni ation hallenges.Let's onsidertwohumansevolvingin the same virtual world and ommuni ating on it; we may ask ourselves 2 questions:

whatarethespe i featuresof ommuni ationinavirtualworld?

whatkindof ommuni ationimprovement an be expe tedfrom vir-tualreality?

Inparti ular, improvement fo uses on:

 interlo utors : two people onne ted in a virtual world, or a human ommuni ating withhis avatar;

 ontent of the a tof ommuni ating;  ommuni ation modes.

Starting point of our resear h is P. Nugues' pre ursor work, and his na-vigation system named Ulysse that allowing human to ommuni ate in a virtual world through his avatar by means of a onversational agent. Our resear h onsiders thefollowing elements :

 type of ommuni ation:between two people;

 modesusedto ommuni ate:integrationoftextualanddei ti modes. More in depth, we identify onversational agent benets to dialogue bet-ween humans. The agent integrates information in the virtual world, and onsequently enables enhan ements to ommuni ation su h as:

 dete tion, display,and removalof possible ambiguitiesin ommuni a-tionby providing ontextual information;

 assistan eand supportto automati query exe ution.

Overviewoftheresear h:themanus riptbeginswithasummaryof ommu-ni ationmodels,andthendealswiththeanalysisof ommuni ationpatterns inthevirtual worlds and theproposal on a setof features to enhan e om-muni ation.Finally,weexplaintheimplementationofa onversationalagent and of ommuni ation-enhan ing featuresin the VREng environment, that wasdeveloped atthe ENSTunderthe dire tion of P. Dax.

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Riassunto

Lari er asi ollo a nell'intersezione tralarealtàvirtualeel'intelligenza ar-ti iale e riguarda la omuni azione. Infatti, onsiderando due esseriumani hesi evolvono inunmedesimo mondo virtualee omuni anoa questo pro-posito, isipongono due domande:

Quali sono la aratteristi he spe i he della omuni azione in un mondo virtuale?

Qualimiglioramenti della omuni azione sipossono realizzare gra-zie alla realtà virtuale?

Imiglioramenti ipotizzati sifo alizzanosulla omuni azione, tramite :  gliinterlo utori :dueesseriumani ollegati inunmondovirtuale,oun

singolo he omuni a ol suoavatar;  il ontenuto degli atti di omuni azione;  lemodalitàdi omuni azione.

Questari er aproseguenella direzionedellavoropre ursorediP. Nugues, ideatore del sistema di navigazione Ulysse, he permette all'essere umano di omuni are inunmondovirtuale olsuaavatartramiteunagente onver-sazionale.La ri er aamplia questoappro io onsiderando:

 iltipo di omuni azione :tradue esseri umani;

 le modalità utilizzate : omplementarietà tra la modalità testuale e quelladeitti a.

Riguardo alla omuni azione tra esseri umani, viene studiato il ontributo he un agente onversazionale dà al dialogo tra gli interlo utori, fornendo informazioni sul mondo virtuale. Grazie a questo ontributo, è possibile ad esempio:

 s oprire,mostrare equindieliminareleeventualiambiguitàinunatto di omuni azione, grazie all'apporto diinformazioni ontestuali;  assistere, in rementare ed automatizzare la realizzazione di una

ri- hiesta.

Il manos ritto si apre on una sintesi dei vari modelli di omuni azione. In seguitovengono analizzate le modalitàdi omuni azione nei mondi virtuali

(11)

e proposte delle funzionalità he possono arri hirla. Inne, viene des ritta l'implementazione diqueste funzionalità e diquelle dell'agente onversazio-naleall'internodell'ambiente virtualeVREng,sviluppato all'ENSTsotto la direzionediP. Dax.

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Table des matières 1 Introdu tion 19 2 La ommuni ation 23 2.1 Introdu tion . . . 24 2.2 Évolutionde la ommuni ation . . . 25 2.3 Etude de la ommuni ation . . . 27

2.4 Lesmodèles de ommuni ation . . . 29

2.4.1 Le modèlede Shannon etWeaver . . . 29

2.4.2 Le modèlede Lasswell . . . 32

2.4.3 Le modèlede Gerbner . . . 34

2.4.4 Le modèlede New omb . . . 37

2.4.5 Le modèlede Westley etMa Lean . . . 38

2.4.6 Le modèlede RileyetRiley . . . 39

2.5 Con lusion. . . 41

2.5.1 Lesproblèmes de ommuni ation . . . 41

2.5.2 Le ré epteur. . . 42

2.5.3 Laforme agit surle ontenu . . . 42

2.5.4 Lesloisde labonne ommuni ation. . . 42

2.5.5 Con lusion . . . 43 3 La réalité virtuelle 45 3.1 Introdu tion . . . 46 3.1.1 Dispositifsimmersifs . . . 47 3.1.2 Dispositifssemi-immersifs . . . 47 3.1.3 Dispositifsnon-immersifs . . . 48 3.2 Appli ations. . . 49

3.3 Apports etlimitesdes mondes virtuels . . . 49

3.3.1 Sequen e World :visualisationd'indi es . . . 50

3.3.2 NewtonWorld :l'inuen e delagravité . . . 51

3.3.3 Limitations desmondes virtuels . . . 51

3.4 Étude des ommuni ations danslesmondes virtuels. . . 53

3.4.1 Introdu tion de l'étude. . . 55

(13)

3.4.3 Dive:Distributed Intera tive Virtual Environment . . 55

3.4.4 3DWebmaster :lelangageSCL . . . 58

3.4.5 Ulysse:agent onversationnel intera tif . . . 60

3.4.6 VREng:Virtual RealityEngine . . . 63

3.4.7 DiamondPark :systèmeso ial virtuel . . . 64

3.4.8 A tive World :l'undes premiers EV . . . 67

3.4.9 OpenCroquet :mondesvirtuels olaboratifs . . . 69

3.4.10 Habbo hotel :un mondeen ligne . . . 71

3.4.11 Spin-3D :pour untravail ollaboratif . . . 73

3.4.12 LEA:LIMSI EmbodiedAgent . . . 75

3.4.13 Diversmondes virtuels . . . 77

3.4.14 Synthèsede l'étude . . . 81 3.4.15 LaRVetla ommuni ation . . . 84 3.5 Con lusion. . . 88 4 La ommuni ation améliorée 89 4.1 Le on ept d'amélioration . . . 90 4.1.1 Dénitions . . . 90

4.1.2 Nos hamps d'a tions . . . 91

4.1.3 Exemplesd'améliorations . . . 96

4.1.4 Con lusion . . . 99

4.2 Mise en ÷uvredesaméliorations . . . 100

4.2.1 L'agent . . . 100

4.2.2 Casd'utilisation . . . 104

4.2.3 Lesmodesopératoires del'agent . . . 111

4.2.4 Réalisationdesaméliorations . . . 114

4.2.5 Con lusion . . . 119

4.3 Con lusion. . . 120

5 Les implémentations 121 5.1 VREng :Virtual RealityEngine . . . 122

5.1.1 Stru turedeVREng . . . 123

5.1.2 Stru turedesdonnées . . . 124

5.1.3 Miseen pla ede l'agent . . . 127

5.1.4 Con lusion . . . 131

5.2 Implémentation desméthodes . . . 132

5.3 Etayer lesinformations . . . 132

5.3.1 Améliorationstextuelles (T) . . . 132

5.3.2 Améliorationsdéi tiques (D) . . . 142

5.3.3 Améliorationsvisuelles(V) . . . 147

5.3.4 Con lusionsurles améliorations. . . 151

5.4 Prévenir lesambiguïtés. . . 151

5.4.1 Prévention desambiguïtésgéographiques (P1). . . 151

(14)

5.4.3 Con lusionsurlapréventiondesambiguïtés . . . 153

5.5 Répondre auxattentes . . . 154

5.5.1 Réponse auxordres (R1). . . 154

5.5.2 Réponse auxquestions(R2) . . . 155

5.6 Con lusion. . . 156

6 Evaluation 159 6.1 Prin ipesde New omb . . . 159

6.2 S énariossurla ommuni ation améliorée . . . 160

6.2.1 S énario sansACI:S1 . . . 160

6.2.2 S énario ave ACI:S2 . . . 161

6.2.3 Con lusion . . . 163

6.3 Propositionpour l'évaluationde l'ACI . . . 164

6.4 Prototype d'ACI . . . 165

7 Con lusions et perspe tives 169 8 Annexes 173 8.1 Autorisations Images . . . 173

8.2 Analysedu mode depi king . . . 177

8.3 Positionnement automatique. . . 180

8.4 Transmission d'images à traversun réseau . . . 182

Bibliographie 184

(15)
(16)

Table des gures

1.1 Un a te de ommuni ation . . . 20

1.2 Unepossibilitédu support virtuel . . . 20

1.3 Uneautre possibilité du supportvirtuel . . . 21

2.1 Illustration dela ommuni ation pyramidale . . . 25

2.2 La ommuni ation de vis à vis. . . 25

2.3 La ommuni ation téléphonique . . . 26

2.4 La ommuni ation par visio onféren e . . . 26

2.5 La ommuni ation améliorée . . . 27

2.6 Modèle ommuni ationnelde Shannonet Weaver . . . 30

2.7 Modèle ommuni ationnelde Shannon-Weaver adapté à la RV 31 2.8 Modèle ommuni ationnelde Lasswell . . . 32

2.9 Études asso iées aux omposantes dela ommuni ation . . . . 33

2.10 Modèle ommuni ationnelde Gerbner . . . 35

2.11 Modèle ommuni ationnelde New omb . . . 37

2.12 Modèle ommuni ationnelde Westley et Ma Lean . . . 38

2.13 Modèle ommuni ationnelsur l'émissiond'un message . . . . 39

2.14 Modèle ommuni ationnelde Riley etRiley . . . 40

3.1 Exemplesde mondes virtuel . . . 47

3.2 Dispositif immersif: un CAVE . . . 47

3.3 Dispositif semi-immersif :un Workben h . . . 48

3.4 Dispositif non-immersif :un phantom . . . 49

3.5 Un arbre de ubes . . . 50

3.6 Vue sur unmonde de Sequen eWorld . . . 51

3.7 Vue sur unmonde de Newton World . . . 52

3.8 Illustrationsd'une limitation des MV . . . 52

3.9 Vues du monde de DIVE . . . 56

3.10 Imaged'une fenêtre de XChat . . . 57

3.11 Vues de SuperS ape-3D Webmaster . . . 59

3.12 Vue sur unmonde d'Ulysse . . . 61

3.13 Exemple d'unerequête . . . 62

(17)

3.15 Vues sur un monde deDiamond Park . . . 65

3.16 Vue sur un monde d'A tiveWorld . . . 67

3.17 Vue sur un monde d'Open Croquet . . . 69

3.18 Vue sur un monde de Habbo . . . 71

3.19 Vue sur Argonaute3D . . . 74

3.20 Vue sur le systèmeDaftLEA . . . 76

3.21 Vue sur un monde de Se ond Life . . . 78

3.22 Vue sur un monde des sims online . . . 79

3.23 Vue sur un monde de Village 3D . . . 80

3.24 Vue sur un monde de VR4all . . . 81

3.25 Divers MMOG . . . 82

4.1 Histogramme sur la longueur des phrases . . . 93

4.2 S héma fontionnel d'unemodalité . . . 105

4.3 La modalitétextuelle . . . 106

4.4 La modalitétextuelleaméliorée . . . 106

4.5 La modalitédéi tique . . . 107

4.6 La modalitédéi tique améliorée . . . 107

4.7 In ompréhension par l'ACI . . . 112

4.8 Amélioration par l'ACI . . . 112

4.9 Levée d'ambiguïté par l'ACI . . . 113

4.10 Réponse del'ACI . . . 113

4.11 A tion del'ACI . . . 114

4.12 Exemple d'amélioration du message transmis . . . 116

4.13 Utilisation dela désignation améliorée . . . 117

5.1 Un musée virtuel sous VREng . . . 122

5.2 S hémagénéral deVREng . . . 123

5.3 S hémade VReng avantl'agent . . . 127

5.4 S héma de VReng ave l'agent . . . 128

5.5 Exemplede s ènes . . . 135

5.6 Illustationde la per eptionrelative au positionnement . . . . 138

5.7 Désignationd'un ensemble de livres . . . 144

5.8 Visualisationdu point devue dela améra . . . 146

5.9 Visualisationd'un point devue . . . 148

5.10 Visualisationdu point devue dela améra . . . 150

6.1 Utilisateur: Ouvre! . . . 166

6.2 Utilisateur : Ferme etteporte! . . . 166

6.3 Utilisateur : Ouvre ette porte! . . . 167

8.1 Le hampde visionsous OpenGL . . . 180

8.2 La re her he depositionnement . . . 181

(18)

Liste des tableaux

4.1 Tableau desstatistiques . . . 92

5.1 Résultatdesin rémentationssu essives . . . 136

5.2 Classement par pertinen e . . . 137

8.1 Lesimagessous li en eGPL. . . 174

8.2 Lesimagessous Li en e dediusion libre . . . 175

(19)
(20)

1 Introdu tion

Dansl'èrea tuelle del'information,les systèmesetlessupportsde om-muni ation se diversient et se généralisent. Des outils de ommuni ation innnovantsapparaissent.Laréalitévirtuelle estun ontextefavorableau dé-veloppementde telsoutils. And'illustrernotreproblématique, onsidérons uns énariooùdeuxvisiteurs d'unmuséevirtuel engagent une onversation.

Exemple de s énario

 Cadre :visited'une exposition virtuelled'÷uvres d'art;  Visiteurs:A etE;

 Support de ommuni ation :boîte de dialogue ( hat) etoutil de dési-gnationau sein d'unmondevirtuel.

A a terminé la visite. E est en ore à l'exposition. A souhaite retrouver E dans un adre onvivial. A se dirige vers un afé pour attendre E. Une onversation s'engage entre A et E :

01. A -> E : J'ai terminé la visite; je t'attends au afé. 02. E -> A : D'a ord, elui qui est à té de la fontaine ? 03. A -> E : Non, elui qui est près de la bibliothèque. 04. E -> A : Je ne vois pas.

05. A -> E : Attends, je vais voir son nom. {dépla ement de A vers le afé}

Il s'appelle: Chez-Paul ! Tu le onnais ? 06. E -> A : Non, e nom ne me dit rien.

07. A -> E : Tu préfères aller dans un autre afé ? 08. E -> A : Oui, je préfère Chez-Pierre.

09. A -> E : Où est le afé Chez-Pierre ? 10. E -> A : Il est près de la fontaine,

tu ne peux pas le rater. 11. A -> E : D'a ord, j'y vais.

(21)

Légende :

 X -> Y:Msignie Xenvoie lemessageM àY;

 {A tion}signieA tion ommandéeparl'utilisateuretee tuéepar l'avatarde l'utilisateur.

Nous pouvonsnoter dans et exemple, de nombreuses imperfe tions du langage ommeàlaligne01oùA,quisouhaiteretrouverE,n'apas onnais-san edesdiérents afés.Ce ientraîne une ambiguïtésurlelieu de rendez-vous. Or, dans le ontexte d'une évolution onstante des te hnologies de l'informationetdela ommuni ation, nousaurionspupenseràunelevéede ertaines ambiguïtés, ave pour onséquen e plus de lareté dans les om-muni ations.Nousvoyonsdanslagure1.1queles a tesde ommuni ation sonttransmissanstraitement. C'estauxinterlo uteurs deprévoir es ambi-guïtés.Lesre her hesontéténombreusesmais esétudessesontenmajeure partieintéresséesauxIntera tionsHomme-Ma hine.Ellesn'abordentpasles ommuni ations interpersonnellesmédiatisées par la ma hine.

Fig. 1.1 Un a te de ommuni ation

De e fait,laproblématique abordéepeutêtrepon tuéepar laquestion: Quellessontlespossibilitésnouvelles,spé iques,permettant d'en-ri hir la ommuni ation entre lo uteurs, onséquentes du fait que le monde onsidéré est virtuel? ( f.gure1.3)

(22)

Fig. 1.3 Uneautre possibilité du support virtuel

Motivations

Au arrefourdedeuxgrandsdomainesquesontlaréalitévirtuelleetla ommuni ation, nousavons tentéd'extraire desaspe tsinnovantsrelatifs au ontextedela ommuni ationentrelo uteurs.Parexemple,la ommuni- ationrevêtun ara tèreimportantpourdenombreuxtravaux ollaboratifs. Elle est à la sour e des possibilités qui permettent auxinterlo uteurs de se omprendre et d'atteindre des obje tifs ommuns. Mais le onstat a été de remarquerque e type de ommuni ation restait peu étudié.

L'obje tif du projet ACI (Agent Conversationnel Intelligent) pour la plate-forme VREng (Virtual Reality Engine) est d'intervenir dansles a tes de ommuni ation et de fournir aux utilisateurs des moyens d'améliorer la ommuni ationsuivanttrois axes:

 étayer, pré iser lesinformations ontenuesdans lesmessagesen ana-lysant les ontextes liésaumessage.

 prévenir,anti iperlesmauvaises ompréhensionsdumessagepar une analysepréventive du ontextevirtuel.

 répondre à ertaines attentes de l'utilisateur.

Ainsi nous verrons omment via notre agent, la onversation entre les deuxvisiteurs de l'exposition virtuellepeutêtreaméliorée.

Contributions

Les ontributions de e mémoire sesituent surplusieurs plans.

La liaison entre ledomaine de la ommuni ation etle domaine de la réalité virtuelle est peu étudiée. Les diérentes questions soule-véesparla ommuni ation trouvent parfoisdesréponsesdansledomaine de la réalité virtuelle ( f. Chapitre 3, Se tion 3.4.15, page 84). En nous inspi-rantd'appro hesenréalitévirtuelle,nousavonspuproposerdiversesformes d'améliorations àla ommuni ation ( f.Chapitre 4,Se tion 4.1.3,page 96). Al'aided'analyseslangagières( f.Chapitre 4,Se tion4.1.2, page91) nous

(23)

avonspumettreau point unsystèmedetraitements apable d'intervenirau niveau des messagestransmisentre les utilisateursan de les améliorer ( f. Chapitre 4, Se tion 4.2.3, page 111). De notre point de vue, une des inno-vations estl'ins ription desproblèmes spé iquesà la ommuni ation dans lesmondesvirtuelssuivantun ontexteélargi.End'autrestermes, ertaines problématiquesde la ommuni ation généralesont modiées par lefait que lessupports ont évolué.

La mise en pla e d'un agent onversationnel intelligent au sein de l'environnement VREng a permis de réaliser des méthodes d'amélioration de la ommuni ation. Par exemple, au moyen d'une analyse langagière et d'un pro essus d'inféren e, nous avons doté l'agent de omportements qui sont fontions des informations ontenues dans les messages. La portée de sesa tionsest interne(modi ationdu monde) et externe(intera tion ave l'utilisateur).

Organisation du mémoire

Le présent manus rit s'arti ule autour de trois grandes parties qui ré-pondent avant toutàune volonté de ohéren e :

 Partie1 :Enpremierlieu,nousnoussommesintéressésàl'étudedela ommuni ationen général an de omprendre les on epts, les mo-dèlesetlesquestionsspé iquesà edomaine( f.Chapitre2).Sur ette base, nousavonspu étudier les apports possibles au sein de mondes virtuels. Par lasuite, l'analyse des ommuni ations dansles mondes virtuelsnousapermisde omprendre lespossibilitéspermettant d'ob-tenir une amélioration desa tes de ommuni ations ( f. Chapitre 3).

 Partie 2 : La deuxième partie énon e les bases du on ept de om-muni ation améliorée ( f. Chapitre 4) et présente les idées appa-rues dans les analyses pré édentes de manière plus on rète. Par la suite, nous développons les possibilités de l'agent onversationnel intelligentainsiqueson hampd'a tion.Nousexposonsàtraversdes exemples, les diérentes possibilités d'améliorations qui se lassent en trois atégories :étayer,prévenir etrépondre.

 Partie3 :Enn, nousdétaillonslesdiérentesimplémentationsdes te hniquesquenousavonsemployéespourélaborernosaméliorations ( f. Chapitre 5). L'étude est illustré par un ouple de s énarios. Elle seterminepar unepropositionpour lavalidationetuneévaluationde l'ACI( f. Chapitre6).

(24)

2 La ommuni ation

Sommaire

2.1 Introdu tion . . . 24 2.2 Évolutionde la ommuni ation . . . 25 2.3 Etude de la ommuni ation . . . 27 2.4 Les modèles de ommuni ation . . . 29 2.4.1 LemodèledeShannonetWeaver. . . 29 2.4.2 LemodèledeLasswell . . . 32 2.4.3 LemodèledeGerbner . . . 34 2.4.4 LemodèledeNew omb . . . 37 2.4.5 LemodèledeWestleyet Ma Lean. . . 38 2.4.6 LemodèledeRileyetRiley . . . 39 2.5 Con lusion . . . 41 2.5.1 Lesproblèmesde ommuni ation . . . 41 2.5.2 Leré epteur . . . 42 2.5.3 Laformeagitsurle ontenu. . . 42 2.5.4 Lesloisdelabonne ommuni ation . . . 42 2.5.5 Con lusion . . . 43

La ommuni ation est plus rare que lebonheur, plus fragile que la beauté. [EmmanuelMounier℄

Dans ette partie de notre état de l'art, nousallons étudier le domaine pluridis iplinaire de la ommuni ation an d'appronfondir notre onnais-san esurlepro essusetlanaturedela ommuni ationetmettreenexergue les prin ipales questions de notre problématique. Nous présenterons après uneintrodu tiongénéralesurla ommuni ation,notreproprevisionde l'évo-lution de la ommuni ation. Par la suite, nousétudierons à l'aide de dié-rentsmodèles ommuni ationnels onnuslesproblèmessoulevés.Enn,nous résumeronsl'ensembledesquestions etproblèmesprésents.

(25)

2.1 Introdu tion

Depuis l'antiquité, la ommuni ation entre les êtres représente un sujet d'étudepassionnant pour lesphilosophes. Néanmoins, 'estrelativement ré- emmentqu'elleestdevenue unematièred'investigations ientique. Denos jours, la ommuni ation est re onnue omme une dis ipline établie, rigou-reuse ave desdépartementsuniversitaires, desprogrammes do toraux, des revuesetorganisations s ientiques.

La ommuni ation est à la base de l'intera tion et de l'organisation so- iale. Sans ommuni ation, nous sommes isolés

1

.La ommuni ation rée la oopération,ellepermetlarelationetl'enri hissement denos onnaissan es. Elle se présente sous diérentes formes. La forme orale est la plus onnue. Sesdiérentesformesontpourbut ommundefairepasserdesinformations, desmessagesàl'aide d'unlangage ommun.

Lorsdela ommuni ation,lesinformationsvont ir ulerentreles om-muni ants. Ces ommuni ants apprennent ainsi de nouvelles informations, non seulement ontenues dans l'information elle-même, mais aussi dans le ontextede l'information.L'obje tifde la ommuni ation peutêtreassimilé àune miseen ommun desinformations de ha un.

Dansunmondequiseveutêtre eluidela ommuni ation, miseen om-mundenosidéesrestepourdi ile.Noussommesloind'êtreperformants[90℄. Pourtant,ladiversitédesappro hesetlesouvragessurlesujetnemanquent pas.L'information, au entre de la ommuni ation, reste unsujet omplexe etdi ile.

Dénitions

Pour dénir la ommuni ation, nous proposerons la dénition suivante d'aprèsChaee et Berger (1986) :La s ien e de la ommuni ation her he à omprendre la produ tion, le traitement et les eets des symboles et des systèmesdesignespardesthéoriesanalysables, ontenantdesgénéralisations légitimespermettantd'expliquerlesphénomènesasso iés àlaprodu tion,aux traitements et aux eets.

Cettedénitionpermetenoutredesedébarasserdesdiérents ontextes ommuni ationnels. En eet, la s ien e de la ommuni ation englobe un hamptrès étendu, quel'on peutdiviserenplusieurs niveaux. M Quail[66 ℄ a fait une proposition pyramidale de es diérents ontextes que nous pré-sentonsgure2.1 :

1

Lesbébésontbesoinde ommuni ationpoursurvivre.Lelaitetlesommeilnesusent pas.La ommuni ationestaussiunélémentindispensableàlavie.[BernardWerber℄

(26)

00000000

00000000

11111111

11111111

}

Masse

Organisationnel

Intergroupes

Interpersonnel

Individuel

Domaine de recherche

Fig.2.1 Illustration de la ommuni ation pyramidale

Cettereprésentationpyramidalepermetunevisiondesdiérentsniveaux de ommuni ation. Chaqueniveauenglobe euxquisesituent endessousde lui.Ainsi, la ommuni ation de masseest le niveau qui sesitue au sommet de ette pyramide, et de e fait on erne tous les autres niveaux. Elle se rapporteàplusdepersonnesdansletempsetl'espa equelesautres,ettraite tousles niveauxinférieurs. D'où une ertaine prédominan e de lare her he dans la ommuni ation de masse. Notre re her he quant à elle, traite des ommuni ations au niveau interpersonnel qui englobent le traitement du niveauindividuel.

2.2 Évolution de la ommuni ation

La ommuni ation asuiviune évolution parallèle àlate hnologie. Nom-breuses ont été les te hnologies pour améliorer et a élérer les ommuni- ations. A ses débuts, l'Homme n'avait pour seul support que la voix, les gestes et ses inq sens pour parvenir à ommuniquer et à interagir. Mais es supports avaient des ontraintes importantes. La voix ou les gestes ne pouvaient pasêtre porteurs d'informations au-delà d'une ertaine distan e. Lesinformations ne pouvaient être transmises quede pro he en pro he ( f. gure2.2).

Fig. 2.2 La ommuni ation de vis à vis

Lesprogrèste hnologiquesetplusparti ulièrement letéléphoneont per-mis de repousser la barrière de la distan e. Nous pouvons dialoguer par la

(27)

voix simplement et rapidement ave une personne très éloignée ( f. gure 2.3).Mais ette te hnique reste un outil de transmission limité

2

. Il ne dis-pose pas de moyen pour transmettre des informations multimodales telles quelesgestes oules expressions fa iales.

Fig. 2.3 La ommuni ation téléphonique

Au ours du temps, les nouvelles te hnologies de la toile : Internet en premier, nous permettent à l'heure a tuelle de diuser des informations et de les partager très rapidement ave une ou plusieurs personnes à la fois. La nature même des informations transmises s'est amplement diversiée. A tuellement, la ommuni ation parvisio onféren es'estlargement diusée notamment àl'aidedesmessageriesinstantanées.N'importequelutilisateur onne té au réseau Internet peut dialoguer et observer à l'aide de améras unautre utilisateur( f. gure2.4).

Fig. 2.4 La ommuni ation par visio onféren e

Ces améliorationste hnologiquesnouspermettent depropager dessons, desimages, desimpressions (ave des gestes, des expressions fa iales...). Il estpossibled'ee tuerdesa tions ollaborativesentempsréellaissant entre-voirde nombreusespossibilitéstoutaussibienludiques queprofessionnelles ( f. travaux de M Quail [66 ℄), tel les diagnosti s ollaboratifs. Toutes es améliorationsrestent néanmoinslimitées.

Que peut-on améliorer dans la ommuni ation? Quelles sont les possi-bilités nouvelles, permettant d'enri hir la ommuni ation? Telles sont les questionsposées dansnotre re her he ( f. gure2.5).

Nous tenterons d'apporter des éléments de réponse à es questions en nousfo alisantsurles aratéristiquesdela ommuni ation réelle.Nous

étu-2

Bernard Ar and é rivitque : le téléphone est un outil qui nuit beau oup à la om-muni ation.Grâ e autéléphone, onademoinsen moinsbesoinde separler.Ilsouhaite indiquerquelesintera tionsentrelespersonness'amoindrissent par esupport.

(28)

Fig. 2.5La ommuni ation améliorée

dierons diérentes modélisations pour on envoir un enri hissement de la ommuni ation.

2.3 Etude de la ommuni ation

La ommuni ation n'est pasune dis ipline a adémique, dans lesens oùon désigne ainsila physiqueou l'é onomie, mais plutt une dis ipline de arrefour où nombreux sont eux qui ypassent,mais peu qui s'yarrêtent. [WillburS hramm℄ -The S ien e ofHuman Communi ation, 1963

Le hampdere her hequenousprésentonsi i:la ommuni ation,nefait pas partie de notre domaine de re her he. En revan he, nous étudierons et utiliserons àl'aidedesnombreux é ritsexistants[24 ,51,90,2℄les diérents modèles onnus pour omprendre etfaireprogresser notre re her he.

Les niveaux de ommuni ation onsidérés

Nous avions présenté en page 25 les niveaux de ommuni ation sous la forme pyramidale. Il onvient de dénir pluspré isement les typesde om-muni ation que nous onsidérons omme importants dans notre re her he. Dans ette partie etpar la suite, dans nos é rits, nous avons dé idé d'étu-dier la ommuni ation dans le adre de ommuni ation de type  hat  interpersonnelle danslesmondesvirtuels oopératifs.Nousdonneronsplus de pré isions dans la partie réalité virtuelle sur les types de mondes et les interfa es utilisées.Nous avons porté notre attention surla ommuni ation interpersonnelle arelleestàlabasedetoutesles ommuni ationshumaines. Nousallonsétudierplus en détaillesspé i itésde ette ommuni ation.

La ommuni ation interpersonnelle

Sans rentrer dans des détails philosophiques, nous poserons en premier lieu quetoutes les ren ontres entreindividus, etoù l'intera tion entre les

(29)

individusestdemise,ilya ommuni ationinterpersonnelle[45 ,69,63 ℄.Nous avons é ritau débutde e hapitre que lemoyen de ommuni ation le plus fréquent estla onversationdevivevoix.Cependant,ilexistedenombreuses autres formes de ommuni ation possibles[2℄ : l'é rit, les gestes, le regard, les expressions fa iales,...Même le silen e est un moyen de ommuni ation parfoisbienpluse a equed'autresplusbruyants.Nousvoyonsbienlàqu'il n'est pas de notre ressort de lasser toutes les formes. Dès lors, nousavons adopté une séparation simple en ommuni ation verbale et ommuni ation non-verbale. Nous allons maintenant étudier es formes de ommuni ation pour en omprendrelasubstan e.

La ommuni ationverbale

Nombreusesetvariéessont les intera tions faitespar lavoix.La onver-sation est un des fondements de la stru ture so iale humaine. La ommu-ni ation informelle par la parole o upe une pla e importante dans ette stru ture.La ommuni ation verbale montre unlien dire t ave le ontexte del'information énon é.

L'étude du language permet d'observer et de omprendre omment les individusproduisentettraitentl'information danslesé hangesetlamanière dont est employé lelanguage.

La ommuni ationnon-verbale

Une grande partie des intera tions so iales omprend des ommuni a-tionsditesnon-verbales.L'é hanged'informations s'ee tueauxmoyensdes gestes,du regard,...Certaines formesde la ommuni ationnon-verbale per-mettent à deux personnes de ommunautés diérentes de ommuniquer de façonuniverselle [26℄:lerireestuneexpressionuniverselletout omme l'ex-pressionde ladouleur.

Il faut aussiremarquer quela ommuni ationnon-verbale n'est pas uni-verselle,loindelà.Elleestsouventliée àun ontexte ultureldiérent entre les individus. La ouleur blan he signe de pureté peut être interprétée par ertaines ultures ommesigne de deuil(absen e devie).

Ces deux lasses de ommuni ation sont aussi importantes l'une que l'autre.L'Hommeatoujoursin ons iemment utilisédesformesnon-verbales pour ommuniquer. Limiter l'Homme àune seule de es lasses reduit l'ex-pressivité des interlo uteurs qui devra dès lors s'employer à exprimer une formesousuneautreoualorslaisserpla eàplusdepossiblitésd'ambiguïtés. On omprend quela portée etles obje tifsde esmodesde ommuni ation dièrent entre elles.

(30)

Les autres études surla ommuni ation

Lestravauxsurla ommuni ationssontnombreux.Ilnousestimpossible detraitertoutes esétudes.Ilenexisteunquinousasembléintéresséà iter: l'étudesurla distan ede ommuni ation (laproxémique).

Laproxémique:l'espa epersonnelexistemêmedanslesmondesvirtuels. Lesspé ialistes du domaine étudient le rlejoué par l'espa e physique dans la ommuni ationentre lespersonnes.

La proxémique, dont les bases ont été jetées en 1963 par l'anthropo-logue Edward T. Hall (poursuivit par Burgoon [16℄), pourrait varier selon les ultures. Mais de toute eviden e la proxémique est un des nombreux ontexte de la ommuni ation omme nous l'explique N. Yee [112 ℄ et ses portéessont importantes.

Pour une ommuni ation laire et réussie, les informations doivent de présentersousdiérentesformesave une on ordan e entreelles.

2.4 Les modèles de ommuni ation

Le pro essus de ommuni ation seréalise le plus ommunément par des intera tions de troisélémentsde base:

1. Unémetteur qui initiela ommuni ation.

2. Un anal quipermetl'envoid'unmessage etd'informations. 3. Unré epteur quireçoit l'objetdela ommuni ation.

Cepro essusestplusoumoins omplexe,suivantlenombredepersonnes impliquéesetleste hniquesemployées ommemoyendediusion.Iln'existe pas de modèle universellement a epté dans la re her he, pour représenter les phénomènes de la ommuni ation [51 ℄. En eet, les modèles dièrent selon qu'ils'agissede la ommuni ationinterindividuelle oude masse, dela ommuni ation verbale, textuelle ou non-verbale  ex : gestes  maisaussi selon le mode de transmission. Nous présentons ertains modèles an de mieux omprendre lesmé anismes mis en ÷uvre.

2.4.1 Le modèle de Shannon et Weaver

LemodèledeShannonetWeaver[91℄aété onsidérépendantlongtemps ommeunmodèlede base.Il est ara tériséparsalinéaritéet sasimpli ité. Dans e modèle s hématisé gure 2.6, Une sour e d'informations  ex : intentionsouévénementstransmetunmessageàunémetteur.Cetémetteur

(31)

Sour e d'information

-

-

-

-6

Signal Signal Message Destination Message Sour e debruit Ré epteur Émetteur bruité reçu

Fig. 2.6Modèle ommuni ationnel de Shannonet Weaver

vatransmettreunsignaldansunenvironnement.Cetenvironnementsubitles eetsdediérentes sour esdesbruitsquiviennent altérer lesignaloriginal. Ce signal bruité est perçu par le ré epteur qui le transforme en message avant de letransmettre audestinataire. C'est lemodèlegénéral deShannon etWeaverd'una tede ommuni ation.

Shannon 3

et Weaver ont identié trois niveaux de problème dans leur étudedela ommuni ationqu'ilsonténumérésousformedetroisquestions:

Question1 Ave quelle exa titude les symboles dela ommuni ation peuvent-ils être transmis?

Question2 Ave quellepré isionles symboles transmis véhi ulent-ilsla si-gni ation désirée?

Question3 Ave quelle e a ité la signi ation reçue ae te-t-elle la onduite dans lesens désiré?

Ces trois questions, es trois niveaux s'interpénétrent mais présentent néanmoinsdes ara téristiques quiles rendent indépendantes.

1. Laquestion1estte hnique.Ceniveauestdansunsensleplus impor-tant arilinuen etouslesautresniveaux.Ilmetenavantleproblème du transfert des séries de symboles depuis l'émetteur jusqu'au ré ep-teur. Eneet, essymbolespeuvent êtredétériorésetperdreleursens initial.

2. La question 2estsémantique.Celui- i on erne ledé odage du mes-sage qui,suivant la nature du dé odeur, peut modier le sens propre 3

Shannonatravaillépourla ompagniedetéléphoneBell,ilasurtoutmenédesétudes pourmaximiserlesignal.C'estpourquoinousretrouvonsdanslemodèle2.6l'impa tdu bruit.

(32)

du message. Si l'en odeur et le dé odeur sont d'origine diérente, l'entrée de l'en odeurdièrede lasortiedu dé odeur.

3. Lequestion3 on erneleniveau del'e a ité.Toute ommuni ation tendàmodierun omportementetatteindreunobje tifplusoumoins pré is. Une ommuni ation e a e [91℄ est une ommuni ation qui àla apa ité d'agirsurleré epteur.

Cette appro he met en exergue de notre re her he les problèmes liés à la ommuni ation en général. Nous allons étudier e même modèle ave l'introdu tion d'unmondevirtuel qui médiatise les ommuni ations.

Spé i ités aux mondes virtuels

Sionobservelapla edelaréalitévirtuelleauseinde ettemodélisation de la ommuni ation, onobserve ertaines spé i ités( f. gure2.7):

Source

d’information

émis

MV

d’entrée

de sortie

Monde Réel

Signal

Message

Destination

Message

Récepteur

Émetteur

Data

Agent

reçu

augmenté

Signal

Fig.2.7 Modèle ommuni ationnel de Shannon-Weaver adapté à la RV

 Le monde virtuel possède ses propres bruits tels que les mauvaises transmissions entraînant des oupures de onnexions ave le monde virtuel simulé, rompant ainsi brutalement des a tions en ours. Mais es bruits pour la plupart proviennent d'une mauvaise utilisation du mondevirtuel.

 Ave lesdiérentsoutilsànotredisposition, nouspouvonsobtenir une on ordan e entre lesignalenvoyé etsare eptionpar leré epteur.Le mondevirtuel (

M V

) ore unerobustessedesmessagestransmis.

 En plus depouvoir garder une ohéren e entre lesignal émiset le si-gnalreçu,le

M V

peutallerau-delàetaméliorerlesignalenvoyépar

(33)

lebiais desinformationsdisponibles.

 Un dernier onstat que nousallons retrouver dansles autres modèles est le support ommun. En eet, les a tions s'ee tuent au sein d'un mondevirtuel, 'est-à-diresimulé,oùtouteslesinformationsdumonde sont onnues.Tout a tede ommuni ation peutêtreanalyséetétudié lors de latransmission.

Con lusion

Cemodèle estunedesbases denotre problématique.La ommuni ation réellepeutêtreendommagéeparlebruit,quipeutavoirpour onséquen es dedéformer latransmissionou faire disparaitre lemessage.Le ontexte ex-térieurestunélément quis'ajouteausignalentrel'émetteuretleré epteur. Si e bruit est introduit, lemessage ontient desdéformations et de e fait, ilpeutprovoquer desin ertitudes.

A l'opposé de es déformations, on trouve les mondes virtuels, même si es mondes ne fournissent pas une aussi grande diversité des possibli-tésd'expressions, ils permettent derésoudrele problèmede orrespondan e entre lesignal reçu etlesignal émis. Deplus, nous verrons par la suite que ontrairement au réel où l'on assiste à une diminution et une déformation desinformations. Les

M V

peuvent améliorer les informations entre les uti-lisateurspar l'utilisation desinformations détenues ausein de lasimulation virtuelle.

2.4.2 Le modèle de Lasswell

Harold Dwight Lasswell est l'auteur d'un autre modèle des riptif de la ommuni ation [50℄.Cemodèletrèsrépandua étéproposé, enpremier lieu, pour l'analyse de la ommuni ation de masse. Lasswell est onnu pour sa phrase résumant son modèle : Qui, dit quoi, par quel anal, à qui et ave queleet?

-

-

-

-Impa t Qui? Ditquoi? Comment? Àqui? queleet? Ave Medium Message Ré epteur Émetteur

Fig.2.8 Modèle ommuni ationnel deLasswell

(34)

om-muni ation.Cedernierveuttransmettreunmessage.Pourarriveràsesns, il adopte un médium pour la ommuni ation. Ce message ontenu dans un médiumestperçuparleré epteurquiréagit en onséquen e.Cetteréa tion estl'impa tde la ommuni ation.

Observons en détail les diérentes parties de e dé oupage, suivant le modélede questions:

1. Qui? : ette partie orrespond au ommuni ateur. Lasswell ite le journalistedela presse,les radios etlatélévision.

2. Dit quoi?:sont les messagesà proprement dit ontenant une partie del'information àtransmettre.

3. Par quel anal? : il représente l'autre partie de l'information : le supportdumessage.

4. À qui? : relatif au(x) ré epteur(s) on erné(s), le publi ou l'inter-lo uteur quele ommuni ateursouhaite tou her.

5. Ave quel eet?:désigne les impa tsde la ommun ation.

Parlasuite,àl'aidede edé oupagesimpliédeLasswell,nosre her hes ont puêtrestru turées.Ilnousapermisdesubdiviserleproblème. Lasswell, porté par e modèle, l'étend aux autres formes de ommuni ation et lie à haquequestion une analyseparti ulière.

Analyse del'audien e Analyse demédia Analysede l'eet

-

-

-

-Ditquoi? Comment?

Àqui? queleet? Qui? Analyse de ontenu Etude de ontrole Ave

Fig.2.9 Études asso iées aux omposantes de la ommuni ation

Cette énon iation des questions et des études ( f. gure 2.9), liées aux omposantesde la ommuni ation, nousontpermisdemieux ernerles pro-blèmes. En eet, l'amélioration de la ommuni ation orrespond à une améliorationd'aumoinsunedes omposantesdela ommuni ation, soitune analyse du omposant on erné.Nous pouvonsdès lors nous on entrer sur laquestion :

Question 4 Quelles sontles omposantes pouvant être améliorées pour ob-tenir aunal une ommuni ation améliorée?

Notre début de réponse a onsisté à nous entrer sur une amélioration de la ommuni ation au niveau de l'analyse de ontenu et l'analyse de média qui rentrent dans nos domaines de ompéten es. Lasswell suggère,

(35)

en outre, que la position de l'analyse du ontenu est en amont de l'analyse desmédias. Il lui apparaît important de traiter le ontenu avant de traiter le support. Nous verrons que ette vision est aussi partagée par d'autres s ientiques de la ommuni ationtels que G.Gerbner.

Lasswell suggère la ommuni ation ommeune forme d'outil de persua-sion.Il onvient de rappellerque e psy hologue et politologue supposeque toutes les ommuni ations ont pour but de modier le ou les re epteurs et de provoquer un eet. Cette per eption du problème relève d'une analyse diérente de notre axe de re her he que nous n'approfondirons pas par la suite.

Con lusion

Lasswell a envisagé latransmission de l'information de manière linéaire dans le but d'agir sur le ou les ré epteurs. Cette vision linéaire permet un traitement séquentieldel'information d'oùuneutilisationde emodèledans lestraitements d'informations.LemodèledeLasswellnousa surtoutpermis de on evoir un dé oupage lair des omposantes de la ommuni ation et d'enposer lesanalysesliées à elles- i.

2.4.3 Le modèle de Gerbner

Un autre modèle nous est apparu intéressant à présenter et à analyser. Le modèle de GeorgeGerbner, so iologue desannées 1950, avait l'ambition deformuler unmodèle général de la ommuni ation. Il présente en1956 un modèleplus omplexequelespré édentsquiportesonnom[39℄.Sonmodèle s'arti uleautour dedeux propositions essentielles :

1. Le messageestliéau ontexte,àlaréalité quil'entoure, permettant de lerenseigner sur sasigni ation.

2. Le pro essusde ommuni ation estunensemble dedeux dimensions: unedimensionper eptive,unedimensionpourle ontrle( f. i-après). Le trait parti ulier de e modèle est quel'on peutl'appliquer aux dié-rentes formes de ommuni ation en fon tion du ontexte. Il onvient à un a te de ommuni ation interpersonnel entre deux individus mais aussi au pro essusplus omplexe de la ommuni ationde masse.

Pour omprendre les deux phases du modèle présenté gure 2.10, il est essentielde omprendrequeGerbneradopteunpointdevueégo entrique oùleré epteur estau entre ommeréférentielde toutes lesa tions.

Ladimensionper eptive:lepro essusde ommuni ationdébuteave l'apparition d'un événement

E

, une modi ation de l'environnement. Cet

(36)

E

M

Contenu

Forme

Dimension des moyens

La dimension de

perception

F

C

E’

Sélection

et des contrôles

Accès au

Événement

média

contrôle de

E’

Sous−ensemble de E

Homme ou Machine

M

Fig. 2.10 Modèle ommuni ationnel deGerbner

événementestperçuparuneentité

M

représentantunepersonneouma hine per eptive (exemple : mi rophone ou améra). Le point expli ite dans e modèleestlamiseen relationde l'événement

E

et

E

.Lere epteurne peut saisirlatotalitédel'événement

E

,ilnetient omptequede ertainesparties de l'information perçues par ses  apteurs. Nous pouvons alors noter que

E ⊂ E

′.

Le pro essusde séle tion est omplexe, di ile àdé rypter dansle asd'unepersonne maisplusfa ileà dé rypter dansle asd'unema hine.

Ladimensionde ontrle:Ceniveau on ernelatransformationdela per eption

E

en signal on ernant

E

 nommé

CF

.Cesignalsedé ompose en

F

 le signal, le ontenant  et en

C

 le ontenu. En eet, Gerbner admet qu'un ontenu/une information peut être ommuniqué de manières diérentes.Ilsuggèremêmed'oriràl'utilisateurle hoixdelaforme

F

entre plusieurs formes possibles. Il apparaît que le hoix de support

F

pour une événemement

E

estunedesplus grandesdi ultéspourle ommuni ateur.

Analyse

Au travers de e modèle, Gerbner introduit plus lairement la notion de per eption dansla ommuni ation. Dansle as dela ommuni ation hu-maine, l'individu ne reçoit les événements que d'une manière ma hinale ou automatique.Tout événementestvé u parleprismeséle tifdenossens.On retrouve,danslestravauxde eso iologuedela ommuni ation,des expli a-tions[40℄surlaper eptiondesévénementsenrapportau ontextelevé u, la ultureetlesidéologiesdelapersonne.Ilnousmetengarde ontrelefait

(37)

quela ommuni ationintroduitlanotionde per eptionquiestunpro essus omplexe oùle ontexte les fa teursso io- ulturels sont importants.

Le ontexte modienotre per eption du message.Il peut, dans ertains as, être une valeur négative etdérouter le message de son sens originel. Il peut,dansd'autres as,donnerdesinformationssupplémentairespermettant une larté dumessage.Onpeutalors sedemander :

Question5 Le ontexteestunesour ed'informationssupplémentairesmais quand et omment peut-on l'utiliser an qu'il soit un apportà la ommuni- ation?

Gerbner ne s'arrête pas à ette onstatation et ontinue sonanalyse en présentantl'ensembledelaforme

F

etdu ontenu

C

ommeuntout.Untout qu'il onsidère ommedi ilement disso iable.Selon eso iologue,même si nousarrivonsàdistinguerlaformedu ontenu, es on eptssont intrinsèque-mentliés.

F

ae telaprésentationde

C

.Le sensd'unmessageestlasomme entre le forme et le ontenu. Le hoix de la forme suivant le ontenu de l'information serevèle être aussiun aspe timportant de la ommuni ation.

Question6 Quelle forme hoisirpour un message onnu?

Spé i ités de la réalité virtuelle

Le ontextedansle adred'unmondevirtuel estidentiquepourtousles ommuni ateurs.Unévénement

E

réeparunmondevirtuelpeutêtreperçu sousdiérentsaspe ts. Tout omme leréel, les diérentssens et portéesne sontpaspleinement a essibles.Nousne pouvonsséle tionnerqu'une partie même dansle as d'unmondevirtuel  del'événement

E

.

Nous pouvons aussi onstater que la dimension per eptive est réduite. Les mondes virtuels ne permettent pas une transmission aussi ri he que la ommmuni ation de vis à vis. En ontrepartie, un grand nombredes infor-mationsest dire tement a essible.

Con lusion

Ce modèle est très utile pour la ompréhension du message, aussi bien auniveau individuel qu'au niveau so ial.Ce modèleest l'un despremiers à introduirelefaitquetouteslesentitéssontdesré epteurs.Ilnouspermettra par lasuite d'illustrerdes problèmes de ommuni ation etde per eption. Il permettra aussid'expliquer ertainespartiesdestraitements dela transmis-sionpar les ommuni ateurs.

(38)

2.4.4 Le modèle de New omb

En1953,TheodoreM.New ombprésentelemodèleABX[70 ℄triangulaire etintroduit lerlede la ommuni ation danslarelationso iale.

Orientation

B

A

X

Etat

échanges

d’informations

Fig. 2.11 Modèle ommuni ationnel deNew omb

Pour New omb ( f.gure2.11),Aestle ommuni ateuretBle destina-taire. Il peut s'agird'individus, maisaussid'organisations. Dans ette rela-tion,ilintroduit

X

l'environnementso ialquipeutreprésenterunepersonne ouune hose.New omb on lutainsiqu'autraversde etteinterdépendan e, siAtendà hanger,BetX hangent àleurtouretinversement. Enrésumé, es hémanousmontrequelesé hangesd'informations entreAetBtendent àrappro her esderniersversunétatde onvergen e (lasituation ommune X).

De manière plus pragmatique, la ommuni ation est pour e her heur, unmoyendepermettreàdeuxouplusieurspersonnesdemaintenir les orien-tationssimultanées entre euxet à l'égarddes objetsde leurenvironnement extérieur.Il onçoitla ommuni ation ommeunpro essusquitendà main-tenirune ohésiondelasituationentrelestroiséléménts,parlatransmission d'informations.

Question 7 Le ontexte de la ommuni ation nepermet-t-il pas de prédire ertains a tes de ommuni ation?

Con lusion

Ce modèle met en éviden e le besoin de ommuni ation des individus an de parvenir à une orientation ommune né éssaire. On voit apparaître de ettemanière lanotiond'orientation de la ommun ation.

(39)

2.4.5 Le modèle de Westley et Ma Lean

Lemodèledé ritparWestleyetMa Lean[108 ℄estunereprisedumodèle deNew ombave uneextension àla ommuni ationdemassequipossèdent ses aratéristiquespropres.Ilestintéressant d'étudier e modèlequiestune fusiondu modèlede Shannon,de New omb etdeGerbner.

X1

X2

X4

X3

Xi

...

X’’

X’

A

fBC

fCA

fBA

B

C

Fig. 2.12 Modèle ommuni ationnelde Westley etMa Lean

Analyse

Enpremierlieu,présentonslesdiérents omposantsdumodèle s héma-tiségure 2.12:



X

i

est unévénement extérieur dansle ontexte.



A

estun individuqui souhaite ommuniquerdes informations on er-nant l'événement

X

.



C

estlemédiaayant pourobje tifdetransmettrelemieuxpossibleles informations.



B

estle ré epteurqui attenddesinformations sur

X

. 

X

estune partie desinformations de

A

hoisiepar

C

. 

X

′′

est lemessagetransmis modiéau préalable.  les fontions

f XY

sont leseetsde retour.

Sansrentrerdanslesméandresdumodèle,tout ommeGerbner,Westley etMa Leanestimentqu'unepartiedesinformationsdel'environement

X

est séle tionné par le ommuni ateur

A

qui à son tour, va transmettre l'infor-mation ave une ertaine modi ation. Le fait est que la ommuni ation possède ommeagents- lés:

A

et

C

.Ilsont unrle a tifpar rapportà

B

quiestdépendant de esentités.Toutesaméliorations de la ommuni ation devraient don êtreliées àl'entité

A

ande luidonner lapossibilitéd'orir un maximum d'informations de l'événement

X

 qui se traduit par une

(40)

amélioration des informations transmises par

A

 et une amélioration des hoixde l'entité

C

 quisetraduit par une ompréhensiondesinformations disponibles etunetransmission adaptéeà l'information.

Question 8 Quand et omment les agents- lés peuvent-ils aider la om-muni ation à être pluspertinente?

Con lusion

Cemodèleregroupedenombreusesinformationsetoreune ertaine fu-sion des autres modèles. Westley-Ma Lean é rivent que les médias servent àsatisfaire desbesoins d'information, lebesoinde ommuni ationdes om-muni ateurs.Ils itent l'intérêt des médias lesmondes virtuels dansnotre ontexte  qui est d'orir une vision partagée sur l'environnement. Ils sou-lignent de e fait lanotion de per eptions partagéesau sein d'une entité ommune.

2.4.6 Le modèle de Riley et Riley

Lespremiers modèles de ommuni ation négligaient l'environnement dans lequel l'a te se déroulait. Celà est dû en grande partie aux expé-rien es en laboratoire où les onditions expérimentales dièrent des ondi-tions réelles.

Riley et Riley [82℄ ont her hé à formuler un modèle tenant ompte de l'environnement dans le pro essus de ommuni ation. Ils arment que la ommuni ationdemasseestunsystèmeso ialparmid'autresdanslaso iété.

Groupe

primaire

Groupe

primaire

R

C

Messages

Récepteur

Communicateur

Contexte

Fig.2.13 Modèle ommuni ationnel sur l'émission d'unmessage

Ilssebasent surlemodèletraditionnelde la ommuni ationdestimulus etde réponses. Ilspensent que les ommuni ateurs ont toujours l'intention

(41)

d'inuen erleoulesré epteursautraversdesmessagesparti uliers( f.gure 2.13). Les individus, disent-ils, même lorsqu'ils sont seuls au moment de re evoir les messages, ne sont pas des atomes isolés, mais font partie des groupes primaires (famille, groupe de travail par exemple)ave lesquels ils partagentun ertainnombre de omportementsetdevaleurs,etdesgroupes de référen e, qui leur servent de guide dans les dé isions. Par groupe de référen es,on entend legroupe qui aidel'individu à dénir ses attitudes et sesvaleurs.L'individuémetteurouré epteurestinuen éeparlegroupe auquel il est le plus ratta hé. Le ommuni ation peut ainsi être inuen ée nonseulement pour laséle tion maisaussila per eptiondes messages.

Question9 Commentsedénissent lesgroupesd'inuen esquipermettent de omprendre les ommuni ations?

Groupe

primaire

Groupe

primaire

Groupe

primaire

Groupe

primaire

R

C

Contexte

Messages

Contexte

Fig.2.14 Modèle ommuni ationnel de Riley et Riley

En bref, le modèle des Rileys ( f. gure 2.14) fait apparaître la liaison omplexeentre ommuni ationde masse ommepro essusso ialparti ulier etl'ensemble de laso iété.

Spé i ités à la réalité virtuelle

Dansunenvironnementvirtuel,nousavonsvuqu'unepartiedu ontexte est ommun à tout le monde. A travers e modèle, nous voyons apparaître expli itement la notion de ompéten es et l'importan e de es groupes de ompéten es.

on lusion

Nousvoyonsapparaitredans emodèlelanotionde ontexteprédéni où haque utilisateur possède un ontexte déni par latâ he qu'il souhaite

(42)

ee tuerou latâ he qui lui aété attribuée. L'utilisateurainsi ontextualisé fournit ouretire desorientations onnues.

2.5 Con lusion

La ommuni ation : omniprésente, mais toujours imparfaite. [J.F. Dortier,di tionnairedes s ien eshumaines, 2004,introdu tion ℄

La ommuni ation limpide et transparente est un mythe. Les messages sontsouventambivalents,leré epteurséle tionnelesdonnées. Lesvéritables enjeuxetles niveaux impliqués sont souvent a hés.

2.5.1 Les problèmes de ommuni ation

En nous appuyant sur ette étude, nous pouvons distinguer les as où la ommuni ation pose problème. Étudions le as général dans le domaine de lapsy hologie. Ausens large duterme,les troublesde la ommuni ation englobent toutes lesdi ultés à:

1. Capterl'information;

2. Traiter l'information reçue(sous toutes lesformes possibles); 3. Connaître/apprendre un systèmede symboles;

4. Sto ker/a éder à l'information apprise; 5. Formuler un message;

6. Transmettre l'information qui orrespond ànosintentions de ommu-ni ation.

Onréaliseque toutes es onditionssont né essairespourune ommuni- ation.Le point 1exprime l'idée d'êtreenmesure depouvoir apter l'infor-mation.Une personnederrière unmur insonoriséa desdi ultésà ommu-niquer.Sil'interfa ed'émissionestin ompatible parrapportàl'interfa e de ré eption,ilnousestimpossibledetraiterl'information.Pour ommuniquer, ilfautaussi omprendrelemessage(enretireruneinformation).L'entitédoit êtreenmesurede onnaîtreunsystèmedesymbolesanquelesinformations puissent êtretraitées. Ce iimpliqueun sto kageetun a ès àl'information du système de symboles. Les deux derniers points mettent en avant le fait d'avoir tousles moyensde transmissiond'unmessage.

(43)

2.5.2 Le ré epteur

Dans la ommuni ation, leplus ompliqué n'est ni lemessage, ni la te hnique, mais le ré epteur.[Dominique Wolton℄

Leré epteurn'est pasunélémentpassifdela ommuni ation. Lorsdela le ture,l'é outeoulavisualisationd'unmessage,l'attentionduré epteurest toujoursséle tive.Lesinformations ontenuesdansunmessagesonttoujours ltréespar diverspro essusdeséle tion.Cequel'émetteurveuttransmettre n'est jamais parfaitement ompris par le ré epteur. Le ré epteur ltre, dé- ode, séle tionne, réinterprète les informations reçues. Il  traite l'informa-tion . Ce traitement sort du adre de notre re her he. Nous laisserons de téletraitement parleré epteurqui on erne ledomaine delaper eption, delamémorisation etplusgénéralement de lapsy hologie ognitive.

2.5.3 La forme agit sur le ontenu

Les meilleurs onféren iers ne sontpas toujours les plus grands penseurs. Inversement, les plusmédio res orateurs nesontpasfor ément eux qui ont les plus mauvaisesidées. [J.F. Dortier℄

Une des leçons desthéories de la ommuni ation nous informeque  la formedumessagerejaillitsurle ontenu.Unmêmemessageseraperçu dif-féremmentsuivantsaformeetdon provoquera deseetsdiérents.Dèslors la maîtrise du ontenant permet une meilleure ompréhension du ontenu. L'améliorationdu ontenuestintimement liéeauxpossibilitésdu ontenant. Une information peut être noyée si elle s'exprime sous une forme omplexe ouimpropre.

2.5.4 Les lois de la bonne ommuni ation

L'in ommuni abilité? Ce n'est pas qu'on ne ommunique pas assez.C'est que l'on ommunique trop etmal.[RobertLalonde℄

Une bonne ommuni ation tient ompte de troisfa teurs: 1. La lartédu message: ave un minimumd'ambiguïtés

2. La priseen omptedu ré epteur:étudedeson ontexte,savision,ses intérêts.

3. La qualité de la relation établie : la ommuni ation est pertinente, fournir desinformations non ambiguës.

(44)

Suivantlesdeuxpremierspoints,nousavonsaxénosre her hes.Ilsseront traités de manière plus approfondie par la suite. Le dernier point est plus un onstat de résultats qu'une méthode permettant une amélioration de la ommuni ation. En eet, une qualité de ommuni ation ou de la relation établien'est quantiabledansnotreappro hequ'autraversd'uneévaluation de lapertinen e. Nousapprofondirons e point parla suite.

2.5.5 Con lusion

La hose la plusimportante en ommuni ation, 'est d'entendre e qui n'est pas dit.[Peter Druker℄

Cette étude sur la ommmuni ation a permis de soulever de nombreuses interrogations. Nousallonsdans lasuite denosé rits essayerderépondre à ertaines d'entre elles. Nousallons àprésent étudierles diérents outils qui nousont permisd'aborder esquestions.

(45)
(46)

3 La réalité virtuelle Sommaire 3.1 Introdu tion . . . 46 3.1.1 Dispositifsimmersifs . . . 47 3.1.2 Dispositifssemi-immersifs . . . 47 3.1.3 Dispositifsnon-immersifs . . . 48 3.2 Appli ations . . . 49 3.3 Apportset limitesdes mondes virtuels . . . 49 3.3.1 Sequen e World:visualisationd'indi es . . . 50 3.3.2 Newton World: l'inuen edelagravité . . . 51 3.3.3 Limitationsdesmondesvirtuels. . . 51 3.4 Étudedes ommuni ationsdanslesmondes

vir-tuels . . . 53 3.4.1 Introdu tiondel'étude. . . 55 3.4.2 LesEnvironnementsVirtuels . . . 55 3.4.3 Dive:DistributedIntera tiveVirtualEnvironment 55 3.4.4 3DWebmaster:lelangageSCL . . . 58 3.4.5 Ulysse:agent onversationnelintera tif . . . 60 3.4.6 VREng: VirtualRealityEngine . . . 63 3.4.7 DiamondPark :systèmeso ialvirtuel . . . 64 3.4.8 A tiveWorld:l'undespremiersEV . . . 67 3.4.9 OpenCroquet:mondesvirtuels olaboratifs . . . 69 3.4.10 Habbohotel :unmonde enligne . . . 71 3.4.11 Spin-3D:pouruntravail ollaboratif . . . 73 3.4.12 LEA:LIMSIEmbodiedAgent . . . 75 3.4.13 Diversmondesvirtuels. . . 77 3.4.14 Synthèse del'étude. . . 81 3.4.15 LaRV etla ommuni ation . . . 84 3.5 Con lusion . . . 88

The physi al world, the thing on theother side of your sense organs,is re eived through these ve holes,the eyes, andthe ears,and the nose,and the mouth,and the skin. They're notholes, a tually, andthere are many

(47)

more senses than ve but that's the oldmodel, sowe'll juststi k withit for now. [Jaron Lanier℄

Dans e hapitre nousallonsd'abordprésenternotreoutil dere her he : la Réalité Virtuelle (

RV

) et plus pré isément les Environnements Vir-tuels (

EV

). Ces derniers permettent de simuler un ou plusieurs Mondes Virtuels(

M V

).Aprèsuneintrodu tionàlaréalitévirtuelleetsurquelques dispositifs existants, nous présenterons des réalisations qui ont su exploi-terau mieux lespossibilités dela réalité virtuelle.Ensuite, nousétudierons les ommuni ationsauseind'environnementsvirtuelsexistants.Finalement, nous on lurons sur les réponses de la réalité virtuelle aux questions de la ommuni ation.

3.1 Introdu tion

Depuisquelquesannées, laréalitévirtuelleestentréedansnos outumes et dans notre langage. Ce que l'on royait en ore être dans le domaine du rêve et de la s ien e- tion, progresse etarrive à notre portée. Il n'est plus rare maintenant de se donner rendez-vous sur un site virtuel ou un réseau pourdialogueretseren ontrer.Lalittératureetle inémaontétéunélément important dansl'introdu tion de la

RV

dansnos m÷urs. Nombreuses sont les re her hes en ours et à venir. Mais quelles ont été les leçons tirées de es travaux? On y retrouve souvent une né essité d'enri hir une appro he purement te hnique. Lesobje tifssont pour laplupartde réeretd'assister le omportementhumaindanslesa tes d'intera tionave unmondevirtuel. Lorsquenousévoquonslaréalitévirtuelle,nousnousimaginonsimmergés dans un dé or irréel bardé de apteurs, d'un asque ou en ore de  yber-instruments ex: ybergloves. Mais en'est qu'une visionrédu tri e dela réalitévirtuelle.

Qu'est e que la réalité virtuelle? On parle de réalité virtuelle lorsque nous sommes dans un univers de synthèse où l'on peut éprouver des sensations omparables à la réalité, etoù l'on peut agir ave diérents omposantsde etunivers. C'est avant toutun systèmeinformatique visant à réer des environnements qui simulent un monde réaliste ou un monde fantastique ( f. gure 3.1) donnant ou non ainsià l'utilisateur l'impression deréalité. D'oùlesens de laphrasede JaronLanier miseen exergue.

Ilexistedenombreuxsystèmesderéalitévirtuellequenouspouvons las-seren troistypes re onnus par les s ientiques et quenous allonsprésenter defaçon on ise.

(48)

Karobas:unmonderéaliste WorldofWar raft:unmondefantastique Fig. 3.1 Exemples demondes virtuel

3.1.1 Dispositifs immersifs

Les CAVEs en sont un exemple idéal ( f. gure 3.2). L'utilisateur est plongé au milieu d'une s ène projetée autour de lui à l'aide de six é rans ouvrant tout son hamp de vision. L'impression d'immersion est alors im-portante( f.rapportsurlaplate-formePerfRV[11 ℄).Cessystèmesimmersifs omportentdesinterfa estelsles asquesstéréosouen orelesgantssensitifs àretour d'eorts (gants haptiques).

Fig. 3.2Dispositif immersif: un CAVE

3.1.2 Dispositifs semi-immersifs

Les Tables de travail( f. gure 3.3 ) (WorkBen hs), ou en ore ap-pelés demi-CAVEs, orent une large vision de la s ène mais le support ne re ouvre pas tout le hamp de vision de l'utilisateur. En eet, es tables ne ouvrent pas tout le hamp de visualisation[25 ℄. Néanmoins, elles sont présentées omme desoutilsplus a essibles queles systèmesimmersifspar

(49)

leurs taillesréduitesetleurs oûts.

Fig. 3.3 Dispositif semi-immersif :un Workben h

3.1.3 Dispositifs non-immersifs

Les systèmes à l'é ran ont des interfa es plus limitées : le hamp visuel o upéparl'environnementvirtuel oïn ideave l'é rand'unmoniteur.Ilest possibled'améliorer ettevisionparleportdelunettesanaglyphes

1

ouen ore stéréos opiques

2

, pro urant une impression de relief. Ces systèmes peuvent également omporter des  yber-instruments omme des gants dotés de apteursde position, représentés dans l'environnement etvisibles à l'é ran. Nouspouvonsvoirgure3.4,undispositifinitialementimmersifutilisé pour améliorerledispositifnon-immersiflephantom,unstyletàretourd'eorts. Ces instruments rendent plus naturelles ertaines a tions spé iques telles quedépla er, a tionner, agirsurles élémentsdu mondevirtuel.

A tuellement, es dispositifs non-immersifs sont les plus répandus par leurs emplois,les dispositifs semi-immersifsetimmersifsne per ent que fai-blement dans le domaine du grand publi etrestent des dispositifs ex lusi-vement de re her he.

1

Unanaglypheestuneimageimpriméepourêtrevueenrelief,àl'aidededeuxltres de ouleursdiérentes(lunettesanaglyphes).

2

Lunetteso ultantsalternativement lesyeuxpourpermettrel'a haged'uneimage diérentepour haque÷il.

(50)

Fig. 3.4 Dispositif non-immersif : unphantom

3.2 Appli ations

Lessystèmesderéalitévirtuelleontdesappli ationsdansdemultiples do-maines.Dans lesdomainesmilitairesetde l'aéronautique,onutilise surtout deséquipementsspé ialiséspourexé uterdesséquen esd'entraînements per-mettant un apprentissage plus pro he du réel  ex :simulations de vol. Ils onstituent des se teurs importants en matière de nan ement et de res-sour es. Dans le domaine de l'ar hite ture ou de la on eption assistéepar ordinateur (

CAO

), la réalité virtuelle permet une visualisation dire te du résultat nal. Par exemple, il est tout à fait possible de ir uler au milieu destru tures3Dvirtuelles, représentant desbâtimentsen onstru tion. A -tuellement,lesréalisationsdepointeenréalitévirtuelle sontenméde ine. A e jour, ilest possibled'assister àla réalisation de simulationsd'opérations ollaboratives ave des utilisateurs géographiquement éloignés. Un dernier domaine est l'art. C'est un domaine dans lequel on her he à aller au-delà desloisde laPhysique ( f. gure3.5).

3.3 Apports et limites des mondes virtuels

Les

EV

ont leurs propres spé i ités en matière d'intera tion. Ils per-mettent de simuler un ou plusieurs mondes virtuelset introduisent de nou-velles possiblités d'intéra tions et ave elles de nouvelles limites. An de omprendre espossibilitésdesmondes virtuelsvis-à-visduréel,nousallons présenterdesprogrammesquipermettent unaperçudenotreintérêt sus ité par le

M V

.

(51)

Fig.3.5 Un arbre de ubes

3.3.1 Sequen e World : visualisation d'indi es

Sequen eWorld[83℄estuneappli ationen oursdedéveloppement per-mettant une visualisation des olossales bases de données de la

GenBank

3 . Leproblèmemajeurde ettebaseestsataille:lesdonnéesabstraitesexistent maisà ause desgrandes quantités d'informations numériques, la le tureet ledé ryptagedesinformations ontenuesdans esdonnées restentune di- ulté.Seuleuneanalyse approfondiepermettraitderévélerdesinformations utilesdans ette masseindes riptibled'informations.Andepalierà e pro-blème,un programmea été onçu pour permettreune visualisation aisée et unemiseen éviden e desélémentssuivant uneméthode de lassi ation.

Surlagure3.6,nouspouvonsobserverunensembledesphèresentourées par des ubes et le tout monté sur des ylindres. En regardant de manière plusdétaillée, ony voir desjeux de transparen e entre le ube et lasphère qui la ontient. Ces eets sont en réalité des indi ations sur des indi es de onan e.Ilnousestdèslorspossible desituerd'unseulregard leséléments pertinents.

Ceprogrammeprésenteplusieursintérêts,lesinformationsvisiblessousla 3

Figure

Fig. 2.7  Modèle ommuniationnel de Shannon-W eaver adapté à la R V
Fig. 2.14  Modèle ommuniationnel de Riley et Riley
Fig. 3.1  Exemples de mondes virtuel
Fig. 3.6  Vue sur un monde de SequeneW orld
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