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L'enseignement dans les pays de l'OCDE 1986-87 : recueil d'informations statistiques

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L’enseignement dans les pays de l’OCDE 1986-87 :

recueil d’informations statistiques

Monique Solliliage, Pascal Marianna

To cite this version:

Monique Solliliage, Pascal Marianna. L’enseignement dans les pays de l’OCDE 1986-87 : recueil

d’informations statistiques. [Rapport de recherche] Organisation de coopération et de développement

économiques(OCDE). 1989, 135 p., figures, tableaux, graphiques. �hal-01512574�

(2)

© S E S

© B G B

(3)
(4)

L'enseignement dans

les pays de l'OCDE

1986-87

RECUEIL D’INFORMATIONS STATISTIQUES

ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES

(5)

En vertu de l’article 1er de la Convention signée le 14 décembre 1960, à Paris, et entrée en

vigueur le 30 septembre 1961, l’Organisation de Coopération et de Développement Écono­

miques (OCDE) a pour objectif de promouvoir des politiques visant :

- à réaliser la plus forte expansion de l’économie et de l’emploi et une progression du

niveau de vie dans les pays Membres, tout en m aintenant la stabilité financière, et à

contribuer ainsi au développement de l’économie mondiale ;

- à contribuer à une saine expansion économique dans les pays Membres, ainsi que les

pays non membres, en voie de développement économique ;

- à contribuer à l’expansion du commerce mondial sur une base multilatérale et non

discriminatoire conformément aux obligations internationales.

Les pays Membres originaires de l’OCDE sont : la République Fédérale d’Allemagne,

l’Autriche, la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Espagne, les Etats-Unis, la France, la

Grèce, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le

Royaume-Uni, la Suède, la Suisse et la Turquie. Les pays suivants sont ultérieurement

devenus Membres par adhésion aux dates indiquées ci-après : le Japon (28 avril 1964), la

Finlande (28 janvier 1969), l’Australie (7 juin 1971) et la Nouvelle-Zélande (29 mai

1973).

La République socialiste fédérative de Yougoslavie prend part à certains travaux de

l’OCDE (accord du 28 octobre 1961).

A ls o a v a ila b le in E n g lis h u n d e r th e title :

EDUCATION IN OECD COUNTRIES

1986-87

© OCDE, 1989

Les demandes de reproduction ou de traduction doivent être adressées à :

M. le Chef du Service des Publications, OCDE

(6)

Ce recueil d'informations statistiques s'inscrit dans le cadre des travaux de l'OCDE portant sur l'enseignement et la formation, et sur les analyses des politiques suivies par les pays dans ce domaine. Il a été préparé à la demande du Comité de l'Education qui souhaitait disposer, pour l'ensemble des systèmes d'enseignement, de données internationa­ lement comparables qui permettraient à chaque pays de se situer par rapport aux autres, et de mieux mesurer, en dépit de différences de structures institutionnelles, les problèmes communs qu'ils doivent affronter.

Pour ses travaux sur les statistiques de l'enseignement, le Secrétariat a bénéficié de l'aide et de l'appui du Groupe de travail sur les Statistiques et les Indicateurs de l'Enseignement composé de représentants des services statistiques nationaux. Après la dissolution de celui-ci en 1981, des membres de ce groupe ont accepté de jouer le rôle de correspondants nationaux que le Secrétariat peut consulter directement pour tout problème particulier en rapport avec ses travaux statistiques.

Ce recueil, publié sous la responsabilité du Secrétaire général de l'OCDE, a été préparé par Monique Solliliage de la Division de l'Education et de la Formation, avec l'aide en particulier de Pascal Marianna.

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Également disponibles

EXAM ENS DES PO LITIQ U ES NATIONALES D ’ÉD U C A TIO N

ESPA G N E (1987)

(91 87 01 2) ISBN 92-64-22902-7 116 pages

ISLA N D E (1987)

(91 87 04 2) ISBN 92-64-23028-9 104 pages

ITA LIE. Les réform es de l’enseignement (1985)

(91 85 01 2) ISBN 92-64-22702-4 118 pages

P O R T U G A L (1984)

(91 84 01 2) ISBN 92-64-22568-4 124 pages

T U R Q U IE (1989)

(91 89 01 2) ISBN 92-64-23207-9 140 pages FF90.00 £9.00 US$18.00 DM40.00 FF80.00 £8.00 US$17.00 DM35.00 FF75.00 £7.50 US$15.00 DM33.00 FF60.00 £6.00 US$12.00 DM16.00 FF95.00 £11.50 US$20.00 DM39.00

LES ÉCO LES E T LA Q U A LITÉ : un rapport international (1989)

(91 89 02 2) ISBN 92-64-23254-0 170 pages FF95.00 £11.50 US$20.00 DM39.00

L ’É D U C A T IO N ET L ’ÉCONOM IE DANS UNE SOCIÉTÉ EN M UTATION (1989)

(91 88 03 2) ISBN 92-64-23176-5 110 pages FF80.00 £10.00 US$17.00 DM33.00

LES AD O LESCEN TS A LA CROISÉE DES CHEMINS. Enseignement et formation (1989)

(91 88 02 2) ISBN 92-64-23175-7 134 pages FF85.00 £10.00 US$19.00 DM37.00

LES T E C H N O L O G IES D E L’INFORM ATION ET L ’ÉD U C A TIO N : choisir les bons logiciels (1989)

(96 89 03 2) ISBN 92-64-23287-7 144 pages FF80.00 £10.00 US$17.00 DM33.00

LES N O U V ELLES TECH N O LO G IES DE L’INFORM ATION. Un défi pour l’éducation (1986)

(96 86 01 2) ISBN 92-64-22824-1 138 pages FF80.00 £8.00 US$16.00 DM35.00

ÉV O L U TIO N D É M O G R A PH IQ U E ET POLITIQUES G O U VERNEM ENTALES. Le vieillissement démogra­

phique. Conséquences pour la politique sociale (1988)

(81 88 02 2) ISBN 92-64-23113-7 98 pages FF100.00 £12.00 US$22.00 DM43.00

Prix de vente au public dans la librairie du Siège de l'O CD E .

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2, rue André-Pascal, 75775 PARIS C E D E X 16, soit au distributeur des publications de l'O C D E dans votre pays.

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TABLE DES MATIÈRES

Avant-propos ... 7

Présentation... 10

A. APERÇU GÉNÉRAL... 11

I. Structure de la population... 12

II. Population de 3 à 24 ans et population scolarisée ... 12

III. Population scolarisée dans les différents degrés d'enseignement ... 14

IV. Les élèves de l'enseignement du second degré-second cycle ... 16

V. Les étu d ian ts... 18

VI. Les taux de scolarisation... 20

a) groupe d'âge 3 - 6 ... 20

b) groupe d'âge 1 5 - 1 9 ... 20

c) groupe d'âge 20-24 ... 22

VII. Les diplômés du second degré-second cycle et les nouveaux inscrits dans l'enseignement du troisième degré . . 24

VIII. Les dépenses publiques d'enseignement par rapport au Produit Intérieur B r u t ... 26

IX. Les dépenses publiques par degré d'enseignement... 28

X. Les dépenses publiques par élève, par étudiant... 30

Données chiffrées ayant servi de base au tracé des graphiques... 35

B. DONNÉES DÉTAILLÉES... 39

1. Les élèves ... 41

1.1. Pré-primaire... 42

1.2. Premier degré et second degré-premier c y c le ... 44

1.3. Second degré-second cycle... 46

1.4. Enseignement à temps p a rtie l... 48

1.5. Enseignement spécial... 50

Définitions générales... 52

2. Les enseignants... 53

2.1. Pré-primaire... 54

2.2. Premier degré... 56

2.3. Second degré-premier cycle... 58

2.4. Second degré-second cycle général ... 60

2.5. Second degré-second cycle technique/professionnel et normal... 62

2.6. Enseignement spécial... 64

Définitions générales... 66

3. Les étudiants ... 67

3.1. Les nouveaux inscrits... 68

3.2. Proportion d'une génération entrant dans l'enseignement du troisième d e g r é ... 70

3.3. Les effectifs to ta u x ... 72

3.4. Les effectifs des différents niveaux... 74

Définitions générales... 76

4. Les taux de scolarisation par âge simple ... 77

4.1. De 2 à 6 ans dans le pré-primaire... 78

4.2. De 15 à 19 a n s ... 80

(9)

5. Les diplômes... 85

5.1. Second degré-premier cycle... 86

5.2. Second degré-second cycle... 88

5.3. Proportion d'une génération obtenant un diplôme du second degré-second cycle... 90

5.4. Troisième d e g r é ... 92

5.5. Proportion d'une génération obtenant un diplôme du troisième degré... 94

Définitions générales... , ... 96

6. Les d ép en se s... 97

6.1. Les dépenses to ta le s ... 98

6.2. Les dépenses publiques... 100

6.3. Les dépenses ordinaires publiques, selon la destination ... 102

Définitions générales... 104

ANNEXE... 105

Durée de la scolarité obligatoire et de l'année scolaire ... 106

Organigrammes des systèmes d'enseignement... 107

(10)

AVANT-PROPOS

Le début des travaux de l'OCDE dans le domaine des statistiques de l'enseignement remonte à la création du Comité du Personnel Scientifique et Technique à la fin des années 50. En accord avec l'évolution du programme du Comité, ces travaux ont été de plus en plus considérés comme une partie intégrante du développement de la planification de l'enseignement. Parallèlement à la collecte et à la systématisation des statistiques de l'enseignement, le Secrétariat a entrepris des travaux méthodologiques qui, à la demande des ministres européens de l'Education, lors de leur quatrième Conférence qui a eu lieu à Londres en avril 1964, se sont concrétisés par la publication en 19 6 7 d'un

«Manuel» intitulé Méthodes et besoins statistiques de la planification de l'enseignement et par celle, entre 1 9 7 2 et

1975, pour chacun des pays Membres, d'une Classification des systèmes d'enseignement, destinée à faciliter la comparabilité internationale des statistiques de l'enseignement.

Parmi les travaux effectués sur cette base, on peut citer : Développement de l'enseignement supérieur 1 9 5 0 -1 9 6 7 , OCDE, Paris 1 9 7 0 ; Structures professionnelles et éducatives et niveaux de développement économique comportant deux volumes parus en 1 9 7 0 et 1971 ; Annuaire des statistiques de l'éducation comportant également deux volumes parus en 1974 et 1 9 7 5 ; Statistiques de l'éducation dans les pays Membres de l'OCDE paru en 1981 ; Statistiques du

personnel enseignant — Besoins et Méthodes, document mis en diffusion générale en 1 9 8 3 ; et Tendances de l'enseignement dans les années 70 - Une analyse quantitative paru en 1984.

Durant cette période, l'Office statistique de l'UNESCO a, à son tour, élaboré la Classification Internationale Type de l'Enseignement, plus communément appelée CITE. La CITE a été adoptée en 1 9 7 8 par l'ensemble des Etats Membres de l'UNESCO. Quelques années plus tard, les pays Membres de l'OCDE ont demandé au Secrétariat de cette Organisation d'utiliser désormais la CITE afin d'éviter un surcroît de travail à leurs services statistiques et d'assurer une meilleure cohésion des données publiées par l'UNESCO et l'OCDE.

Pour tous ses travaux portant sur les comparaisons internationales dans le domaine de l'enseignement, le Secrétariat était donc essentiellement tributaire des réponses aux trois questionnaires annuels que l'UNESCO envoie à

tous ses Etats Membres, et portant le premier sur les statistiques de l'enseignement couvrant les niveaux pré-primaire,

primaire et secondaire, le deuxième sur les dépenses et le financement de l'enseignement et le troisième sur l'enseignement supérieur.

L'occasion de reconsidérer la situation dans son ensemble a été fournie par l'invitation faite à l'Office Statistique des Communautés Européennes (OSCE) par les pays Membres des Communautés d'envisager l'utilisation des question­ naires communs UNESCO/OCDE.

Le Secrétariat de l'OCDE, après avoir étudié attentivement les questionnaires et, au vu de l'évolution tant du contenu des publications statistiques nationales que des problèmes politiques qui se posent aux différents pays ou groupes de pays, en est arrivé à la conclusion que l'envoi à tous les pays appartenant à l'UNESCO d'un même questionnaire conduisait, si on l'élargissait, à un alourdissement de la demande d'informations pour les pays en développement tendant à noyer l'essentiel et/o u les points plus directement en rapport avec leurs besoins et leurs préoccupations propres et qu'à l'inverse, si on le conservait tel quel, empêchait l'OCDE et l'OSCE de recueillir les données nécessaires au calcul d'indicateurs destinés à aider leurs pays Membres dans leurs prises de décisions politiques.

Il est donc apparu que la solution la meilleure serait d'arriver à établir deux jeux de questionnaires distincts, l'un, celui en vigueur, destiné aux pays Membres de l'UNESCO mais ne faisant pas partie de l'OCDE, l'autre plus élaboré, destiné aux pays de l'OCDE, et donc des Communautés. A la suite de négociations détaillées entre les Secrétariats des trois Organisations Internationales concernées, cette solution a été retenue et l'OCDE a préparé une nouvelle version des questionnaires communs UNESCO/OCDE/OSCE qui a reçu l'accord des pays des Communautés Européennes, puis celui des autres pays Membres de l'OCDE. Ces nouveaux questionnaires sont entrés en vigueur à compter de l'année scolaire 1 9 84-85 (1 9 8 3 -8 4 pour les pays qui, bien qu'ayant déjà répondu aux anciens questionnaires UNESCO, ont bien voulu remplir les nouveaux). Comme ceux de l'UNESCO, ils ne concernent que l'enseignement ordinaire dispensé dans les

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écoles et universités ou autres et considéré comme un tout, chaque niveau ne pouvant être abordé que si le niveau précédent a été terminé. Sont donc exclues toutes les activités de formation des adultes ou en faveur de groupes particuliers : jeunes en quête d'emploi, chômeurs, etc.

L'introduction des nouveaux questionnaires n'a pas posé de problème particulier et, malgré l'augmentation du nombre d'informations demandées, aucun pays ne s'est plaint du surcroît de travail que cela entraîne pour les services statistiques. L'informatisation de ces services qui permet de répondre beaucoup plus facilement aux demandes d'informations en est sans doute la raison principale. Certains pays sont encore dans l'impossibilité de fournir telles ou telles informations, soit parce qu'elles ne sont pas recueillies dans leur pays, soit qu'elles ne s'appliquent pas à leur système d'enseignement (cas des redoublants par exemple). Cependant, d'année en année, la plupart des pays améliorent la qualité des informations fournies et en augmentent la quantité.

Tous les problèmes de comparabilité des données au niveau international que pose un domaine aussi complexe et aussi lié aux traditions et à la culture nationales que l'enseignement ne sont pas pour autant résolus. Ces problèmes ont plusieurs causes. Ils proviennent tout d'abord de la CITE elle-même. En effet, il s'agit d'une classification par program­ mes d'études, regroupés par degré et type d'enseignement. Or, s'il est relativement facile de classer, à des fins de comparaisons internationales, les effectifs d'élèves par degré d'enseignement (pré-primaire, primaire, secondaire, supé­ rieur), il est déjà plus difficile de le faire par type d'enseignement (général, technique, professionnel). En particulier dans les pays où l'enseignement dispensé est de type polyvalent, seule la composition par matières des programmes choisis par les élèves permettrait d'effectuer cette distinction et encore faudrait-il décider à partir de quel pourcentage de matières techniques ou professionnelles un programme donné doit être considéré comme technique ou professionnel, sans compter que les élèves peuvent modifier leur choix d'une année sur l'autre.

Les difficultés sont accrues lorsqu'il s'agit de mettre en rapport les élèves d'une part, les enseignants et les dépenses d'autre part. Dans la plupart des pays, les enseignants et les dépenses ne peuvent être regroupés comme les élèves par degré et type d'enseignement, les données les concernant étant classées par établissement, un même établissement pouvant dispenser un enseignement à plusieurs niveaux (pré-primaire et primaire) ou de plusieurs types (général et technique ou professionnel, non universitaire et universitaire). En ce qui concerne les dépenses, il a été ajouté aux tableaux consacrés à leur répartition par niveaux d'enseignement une colonne demandant le nombre d'élèves correspondant à ces dépenses. Malheureusement peu de pays remplissent cette colonne. Cela semble dû principalement au fait que les questionnaires sur les dépenses ne sont pas, dans beaucoup de pays, remplis par les mêmes services que ceux qui répondent aux questionnaires sur les élèves et les étudiants et qu'il y a un certain manque de coordination entre ces services.

De même, pour être en mesure de comparer les élèves et les enseignants, il serait sans doute souhaitable de recueillir également des informations sur le nombre d'élèves par établissement. Cette solution est à l'étude mais exige l'accord des trois Organisations internationales. Le problème du calcul du nombre d'élèves par maître ne serait du reste pas résolu pour autant. En effet, peu de pays sont actuellement en mesure de fournir pour les enseignants et éventuellement pour les élèves/étudiants, les équivalents plein temps qui seuls permettraient de tels calculs et enfin les catégories de personnel comptées comme «enseignants» sont très variables de pays à pays. Pour mieux connaître la situation prévalant dans les pays, l'OCDE, l'OSCE et l'UNESCO (pour ses pays européens) ont demandé à leurs pays de leur fournir des données sur les rapports maître/élèves calculés selon leurs propres normes nationales et d'accompagner ces données d'informations détaillées sur les catégories de personnel prises en compte et sur la manière dont étaient traités les enseignants et les élèves/étudiants à temps partiel, les enseignants qui enseignent dans plusieurs niveaux e t/o u types d'enseignement, les heures supplémentaires, et enfin sur les méthodes de calcul des équivalents plein temps. En ce qui concerne l'OCDE, neuf pays ont répondu, l'Allemagne, le Canada, l'Espagne, les Etats-Unis, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. Pour l'Australie et la Grèce, des éléments de réponse ont été fournis dans les notes jointes aux réponses aux questionnaires. Mis à part les pays qui ont fait savoir que les rapports maître/élèves n'étaient pas calculés au niveau national, très peu de réponses contiennent des informations suffisantes pour que les données fournies puissent être utilisées à des fins de comparaisons internationales.

D'autres difficultés proviennent de l'interprétation de la CITE par les différents pays, en particulier en ce qui concerne le troisième degré (enseignement supérieur). Les critères retenus par la CITE pour la définition des trois niveaux : 5 (préparant à un diplôme ou certificat inférieur à un premier grade universitaire), 6 (premier grade universitaire) et 7 (grades universitaires supérieurs) portent à la fois sur la durée : moins de 3 ans pour le niveau 5, 3 à 5 ans pour le niveau 6 ; sur le contenu des programmes : plus pratique dans le premier cas, plus théorique dans le second, et sur le type de qualification obtenue : diplôme de technicien supérieur, infirmière, etc. pour le niveau 5 ; diplôme académique tel que licence, Bachelor's degree, etc ou professionnel — ingénieur, docteur en médecine - pour le niveau 6; le niveau 7 ne pouvant être abordé que par des étudiants en possession d'un diplôme de niveau 6. Or, certains pays ne retiennent que le premier critère, à savoir la durée des études, et classent par exemple au niveau 6 des enseignements préparant à des diplômes de type techniciens supérieurs parce qu'ils ont une durée de 3 ans, semblable à celle d'enseignements qui, dans d'autre pays, conduisent à un premier grade universitaire, ou bien, au niveau 7, les étudiants préparant un premier

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grade universitaire, la durée des études étant supérieure à 5 ans. Dans le premier cas, il n'y a pas, ou très peu, d'étudiants au niveau 5 et dans le second aucun au niveau 6. Or, dans l'enseignement supérieur où l'organisation des études, l'obligation d'assister aux cours, le contrôle des connaissances varient énormément de pays à pays, la durée des études n'a pas grande signification au point de vue international. De même en ce qui concerne l'enseignement à temps partiel particulièrement au niveau secondaire, et au vu de l'âge des élèves, il semblerait que certains pays prennent en compte différents types de formation des adultes qui, comme il a déjà été précisé, devraient être exclus. En revanche, l'apprentissage qui contient une part d'enseignement doit être inclus.

L'intérêt que portent les pays à ces comparaisons ne cesse cependant de croître et s'est à nouveau concrétisé dans le projet du Comité directeur du CERI sur les indicateurs internationaux de l'enseignement dont la phase exploratoire de 18 mois, commencée en juin 1988, doit se terminer fin 1989.

L'objectif prioritaire du projet est d'offrir aux pays Membres un cadre institutionnel où ils peuvent coopérer à la mise au point et à l'évaluation d'indicateurs de l'enseignement, considérerés comme des instruments pour l'évaluation des systèmes d'enseignement. En deuxième lieu, il vise à développer un système d'indicateurs internationalement compara­ bles qui soit utile à la définition des politiques et à la prise de décisions dans le domaine de l'enseignement des pays Membres.

Il a été conçu comme un projet décentralisé de réseaux multi-nationaux constitués autour de cinq pôles d'intérêt et permettant aux pays de se rencontrer, d'échanger leurs expériences et de travailler ensemble sur les indicateurs qui les concernent directement. Chaque réseau est dirigé par un pays qui a accepté volontairement la responsabilité de proposer un plan de travail, de coordonner les efforts au sein du groupe, de rassembler les données, d'en faire la synthèse et de développer des indicateurs de l'enseignement internationalement comparables.

Les cinq réseaux de départ sont les suivants :

Réseau 1 : Taux de scolarisation, trajectoires des élèves et sorties du système éducatif ; Réseau 2 : Les acquis des élèves ;

Réseau 3 : Les établissements scolaires, leur environnement et les systèmes éducatifs ; Réseau 4 : Coûts et ressources des systèmes d'enseignement ;

Réseau 5 : Attitudes et attentes des utilisateurs du système d'enseignement.

En conclusion, si les comparaisons internationales en matière de statistiques et d'indicateurs de l'enseignement se sont déjà considérablement améliorées, ce ne sera que grâce aux efforts conjugués des Organisations Internationales et de leurs pays Membres qu'elles acquerront une fiabilité de plus en plus grande.

(13)

PRÉSENTATION

Ce recueil d'informations statistiques, le troisième de la série et le premier à faire l'objet d'une publication est basé sur les réponses des pays aux questionnaires communs UNESCO/OCDE/OSCE (Office Statistique des Communautés Européennes). Les informations ne concernent donc que le système de l'enseignement national ordinaire, à l'exclusion des élèves/étudiants faisant leurs études à l'étranger et de toutes les activités de formation pour adultes ou groupes particuliers organisées en dehors de ce système.

Comme les précédents, il se divise en deux parties. La première est consacrée à un aperçu général de la situation de l'enseignement en 1 9 8 6 -8 7 et présente, sous forme de graphiques accompagnés d'un court commentaire, les princi­ paux indicateurs de l'enseignement.

La deuxième partie est articulée autour de six grands thèmes, chacun d'entre eux faisant l'objet d'un chapitre : 1. Les élèves; 2. Les enseignants; 3. Les étudiants; 4. Les taux de scolarisation par âge simple (sauf pour les âges correspondant dans la plupart des pays à la scolarité obligatoire); 5. Les diplômés; et 6. Les dépenses. Elle comprend sur les pages impaires à la fois des nombres absolus et des données calculées ainsi que des graphiques indiquant pour la plupart les variations qui se sont produites entre 1 9 8 5 -8 6 et 1 9 8 6 -8 7 . Les pages paires sont consacrées à un bref commentaire des données présentées ainsi qu'aux différences par rapport aux définitions retenues au niveau internatio­ nal qui peuvent exister dans certains pays. Ces définitions-types sont présentées à la fin de chaque chapitre avec la liste des autres données contenues dans les réponses aux questionnaires mais qui n'ont pas été retenues dans le recueil.

Les tableaux ne portent que sur les pays qui ont pu fournir à temps les données pour 1 9 8 6 -8 7 . Cependant lorsque les informations pour 1 9 8 5 -8 6 étaient disponibles, celles-ci ont été présentées. Dans certains cas, elles figuraient également dans l'édition 1 9 8 5 -8 6 .

En annexe figurent, d'une part, un tableau donnant l'âge de début et de fin de la scolarité obligatoire et sa durée ainsi que les mois où commence et où se termine l'année scolaire et, d'autre part, pour chacun des pays Membres, l'organigramme de son système d'enseignement avec les légendes dans la langue nationale. Pour faciliter les comparai­ sons entre pays, toutes les parties des organigrammes correspondant à un niveau ou type d'enseignement donné ont la même nuance de couleur.

Abréviations des noms de pays utilisées dans les graphiques (les pays sont classés selon l'ordre alphabétique anglais)

GER Allemagne ITA Italie

AUS Australie JPN Japon

OST Autriche LUX Luxembourg

BEL Belgique NOR Norvège

CAN Canada NZL Nouvelle-Zélande

DEN Danemark NET Pays-Bas

SPA Espagne POR Portugal

USA Etats-Unis UKM Royaume-Uni

FIN Finlande SWE Suède

FRA France SWI Suisse

GRE Grèce TUR Turquie

IRE Irlande YUG Yougoslavie

Signes conventionnels :

- Catégorie sans objet ou chiffre nul. Données non disponibles.

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A. APERÇU GENERAL

La partie A ne comportant aucun chiffre absolu ni aucune définition, se reporter pour ceux-ci aux sections correspondantes de la partie B indiquées sous chaque graphique. Cependant, pour faciliter la compréhension des graphiques comportant plus de deux éléments, les données ayant servi de base à leur tracé sont présentées, sous forme de tableaux, à la fin de cette partie.

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I.

STRUCTURE DE LA POPULATION

La structure de la population a une influence capitale sur l'enseignement. D'une part, elle conditionne les effectifs d'élèves; c'est d'elle seule que dépendent ceux en âge de la scolarité obligatoire. D'autre part, c'est la population active qui fournit l'essentiel du financement. Enfin elle influe sur la répartition des dépenses publiques entre les différents postes, en particulier celui de la santé, ces dépenses étant proportionnellement plus élevées pour les très jeunes enfants et pour les personnes âgées, et celui des services sociaux destinés aux différents groupes de la population et plus particulièrement à la prime enfance (crèches, garderies, etc.) et aux retraités (aide financière pour les plus démunis, hébergement collectif, etc.).

Si l'on prend pour exemples dans le tableau ci-contre les deux cas extrêmes, la Turquie et l'Allemagne, on voit que dans le premier la proportion de la population de 5 à 14 ans - qui bien que ne correspondant pas exactement à la scolarité obligatoire lui est très comparable — est près de deux fois et demie supérieure à celle du second, mais que le financement de l'enseignement est supporté par une population de plus de 15 pour cent inférieure. En revanche, si la Turquie a proportionnellement deux fois et demie plus de jeunes de 0 à 4 ans que l'Allemagne, elle a plus de trois fois moins de personnes de plus de 65 ans. A degré de scolarisation égal, la proportion de la population suivant un enseignement sera donc plus élevée dans un pays à population jeune que dans un pays à population âgée et les dépenses incomberont à un nombre de personnes relativement plus faible.

II.

POPULATION DE 3 À 24 ANS ET POPULATION SCOLARISÉE

Le graphique I met bien en lumière l'influence de la structure démographique sur la scolarisation. Si l'on ne considère que la partie hachurée des histogrammes qui indique le poids des effectifs totaux d'élèves et d'étudiants dans la population totale, on constate qu'elle varie, dans les pays pour lesquels les données portent sur tous les degrés d'enseignement, de 18 .5 pour cent en Finlande à 2 7 .4 pour cent en Irlande et que la Turquie se situe au quatorzième rang des vingt pays étudiés si l'on ne considère que la scolarisation à plein temps et au quinzième si l'on prend en compte celle à temps partiel. En revanche, si l'on compare cette proportion avec celle de la population âgée de 3 à 24 ans choisie en général comme correspondant plus ou moins à la population scolarisable, la situation est très différente : l'Irlande, avec 6 6 .7 pour cent, ne vient plus qu'en treizième position et la Turquie se situe très loin derrière les autres pays avec juste 4 2 pour cent. Il est intéressant de constater que les pays qui viennent en tête sont la France et la Belgique où tous les jeunes de 3 à 6 ans sont scolarisés (voir graphique VI.A), ainsi que le Royaume-Uni où la scolarité obligatoire commence à 5 ans. Il faut également noter que le poids des différentes tranches d'âge de la population scolarisable diffère selon les pays. A titre d'exemples, la population des 1 6 -1 9 ans est en Suède de 20 pour cent supérieure à celle des 3 à 6 ans et, à l'inverse, en Turquie de 12 pour cent inférieure. Par conséquent, l'augmentation du taux de scolarisation du groupe d'âge 16-19 conduira en Suède à scolariser un plus grand nombre de jeunes que la même augmentation pour le groupe 3-6 et un moins grand nombre en Turquie.

(16)

Tableau I. RÉPARTITION PAR GROUPES D'AGE DE LA POPULATION TOTALE

fin juin 1986 (%)

0 4 5-14 15-64 65+ Allemagne 4.9 10.0 70.1 15.1 Australie 7.5 15.6 66.4 10.5 Autriche 5.9 12.0 67.6 14.5 Belgique 6.0 12.6 67.4 14.1 Canada 7.2 14.2 68.0 10.7 Danemark 5.2 12.9 66.6 15.3 Espagne 6.3 16.3 65.2 12.2 Etats-Unis 7.5 14.0 66.4 12.1 Finlande 6.6 12.8 68.0 12.7 France 6.8 14.2 65.9 13.2 Grèce 6.3 14.2 66.0 13.5 Irlande 9.2 19.8 60.2 10.9 Islande 8.5 17.4 63.7 10.3 Italie3 5.3 14.0 67.8 12.9 Japon 6.1 15.0 68.4 10.5 Luxembourg 5.7 11.3 69.7 13.3 Norvège 6.1 13.5 64.4 16.0 Nouvelle-Zélande 7.7 16.4 65.5 10.5 Pays-Bas 6.0 13.0 68.8 12.3 Portugal 6.8 16.2 64.8 12.2 Royaume-Uni 6.4 12.6 65.7 15.3 Suède 5.7 12.3 64.5 17.5 Suisse 5.4 11.6 68.4 14.7 Turquie 12.4 23.5 59.4 4.7 Yougoslavie 7.8 15.9 67.7 8.6 a) Fin juin 1985.

I. POIDS DE LA POPULATION DE 3 A 24 ANS ET DE LA POPULATION SCOLARISÉE DANS LA POPULATION TOTALE

en 1986-87

ID Plein temps Ifl Temps partiel □ Population de 3 - 2 4

50 45 40 35 30 25 20 15 10 5

I

I

I

b) b) a) 1 9 8 5 -8 6 b) Pré-prîmaîre exclu

OST BEL CAN OEN FIN FRA GER GRE IRE JPN NET NZL NOR POR SPA SWI TUR UKM USA YUG AUS SWE

(17)

III.

POPULATION SCOLARISÉE

DANS LES DIFFÉRENTS DEGRÉS D'ENSEIGNEMENT

La répartition par degré d'enseignement de la population scolarisée — graphique II — varie selon les pays et selon les degrés. Ici encore intervient le facteur démographique qui affecte différemment les différents degrés. Dans les pays où la tendance est, depuis un certain temps, à la baisse de la natalité, la part des degrés inférieurs sera plus faible que dans les pays à natalité croissante ou stable. De plus, les différents degrés ne recouvrent pas toujours le même nombre d'années d'études, en particulier pour le premier degré et pour le second degré-premier cycle (pour plus de précisions, voir les différentes sections du chapitre 1 de la partie B et les organigrammes des systèmes d'enseignement présentés en annexe). C'est l'une des raisons pour lesquelles ces deux niveaux sont présentés ensemble; l'autre étant qu'ils correspondent dans de nombreux pays à la scolarité obligatoire, ce qui permet de voir quel est le poids de celle-ci dans l'ensemble de la population scolarisée. Les informations manquant pour l'enseignement pré-primaire en Australie et en Suède, la part de chacun des autres niveaux est donc surévaluée. Il en est de même au Luxembourg où l'enseignement du troisième degré est pratiquement inexistant. Ces trois pays ne sont pas pris en compte dans l'analyse qui suit. Les élèves recevant un enseignement spécial à l'intérieur des établissements scolaires ordinaires ne sont pas distingués des autres élèves, ce qui explique qu'ils n'apparaissent pas dans tous les pays comme une catégorie spécifique.

Dans tous les pays, sauf en Autriche et en Allemagne, les effectifs du premier degré et du second degré-premier cycle représentent plus de 5 0 pour cent des effectifs totaux, se situant entre 6 0 et 72 pour cent dans huit d'entre eux, et atteignent ou dépassent 8 0 pour cent au Portugal et en Turquie, pays où pourtant la scolarité obligatoire ne recouvre pas encore la totalité du second degré-premier cycle.

La place occupée par l'enseignement pré-primaire est encore plus variable. Cet enseignement est à peu près inexistant en Turquie et sa part est relativement faible au Royaume-Uni (mais la scolarité obligatoire y commence à 5 ans) ainsi qu'au Danemark et au Portugal. En revanche, elle est de 15 pour cent en Irlande, de plus de 16 pour cent en Belgique et de 18 pour cent en France.

En ce qui concerne l'enseignement du second degré-second cycle à plein temps, et mis à part la Turquie et le Portugal qui concentrent leurs efforts sur la scolarité obligatoire, les écarts sont relativement moins importants, son poids se situant entre 13 et 2 4 pour cent, sauf en Allemagne et surtout en Suisse — pays où la proportion d'élèves à temps partiel est particulièrement élevée. En revanche, si l'on considère l'ensemble des enseignements du second degré à plein temps et à temps partiel, dans ces deux pays la proportion de la population scolarisée à ce niveau atteint 25 pour cent et ils ne sont plus distancés que par l'Autriche, plus de 29 pour cent, et le Royaume-Uni, plus de 32 pour cent, où l'enseignement à temps partiel est également important.

Dans dix des vingt deux pays étudiés, les effectifs de l'enseignement du troisième degré représentent de 10 à 13 pour cent du total et ils dépassent 2 0 pour cent au Canada et aux Etats-Unis. En revanche ,ce pourcentage n'est que d'environ 5 pour cent au Portugal et en Turquie.

(18)

100 90 80 70 60 50 40 30 20 10

II. RÉPARTITION EN POURCENTAGE DE LA POPULATION SCOLARISÉE

ENTRE LES DIFFÉRENTS DEGRÉS D’ENSEIGNEMENT

en 1986-87

Pré-primaire Spécial

f2 1er degré et 2nd degré-1er cycle 2nd degré temps partiel UD 2nd degré-2nd cycle plein temps 3ème degré

§

a

s

I

I

S

1

!

100 90 80 70 60 50 40 30 20 10

OST BEL CAN DEN FIN FRA GER

b) c) IRE

a)

JPN

3T

•%

B

I

!

f)

l

NOR POR

a)

SPA SWI TUR UKM USA YUG

a) 1985-86

b) Le second degré-premier cycle est inclus dans le second cycle et non dans le premier degré

c) Y compris renseignement à temps partiel

d) Enseignement de base (pré—primaire et premier degré) e) Pré-primaire exclu

f) Troisième degré exclu

Source: Sections 1.1 à 1.5 et 3.3

AUS a)

(19)

IV.

LES ÉLÈVES DE L'ENSEIGNEMENT DU SECOND DEGRÉ-SECOND CYCLE

Dans la majorité des pays, l'enseignement du second degré-second cycle se divise en enseignement général et en enseignement technique/professionnel. Ces deux types d'enseignement peuvent également se subdiviser en enseigne­ ment à vocation terminale et enseignement préparatoire à l'enseignement du troisième degré; il n'en est pas tenu compte ici. De plus, à côté de l'enseignement à plein temps coexiste dans certains pays un enseignement à temps partiel, le plus souvent professionnel dont fait partie l'apprentissage. Les pays — tels que le Canada et les Etats-Unis — où tous les élèves suivent un enseignement polyvalent ont été exclus du graphique ci-contre. L'Australie pour laquelle seules les données pour le total des effectifs sont disponibles est présentée à part.

On peut répartir les pays en trois groupes. Dans le premier - à savoir, l'Australie (enseignement polyvalent), la Belgique, la Grèce, l'Irlande, le Japon, la Nouvelle-Zélande, l'Espagne, la Turquie et le Royaume-Uni - l'enseignement général accueille la plus grande proportion d'élèves : de 4 9 pour cent en Belgique à 73 pour cent en Irlande. Dans le second groupe qui comprend l'Autriche, le Danemark, la Finlande, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et la Yougoslavie, c'est l'enseignement technique/professionnel à plein temps qui est prédominant avec une proportion d'élèves allant de 39 pour cent en Autriche à 7 8 pour cent en Suède. Enfin le troisième groupe est composé de l'Allemagne et de la Suisse où l'enseignement à temps partiel occupe la première place, avec plus de 60 pour cent des effectifs.

Dans l'enseignement général et dans tous les pays, sauf au Royaume-Uni, la proportion de jeunes filles est plus élevée que celle des jeunes gens et souvent de beaucoup — de 4 0 à 50 pour cent au Danemark, en France, au Luxembourg et en Norvège et de près de 75 pour cent en Suède. Les différences entre sexes sont cependant en général moins importantes dans les pays où cet enseignement regroupe la plus forte proportion des effectifs totaux. La situation est moins tranchée en ce qui concerne l'enseignement technique/professionnel à plein temps. Dans douze pays les jeunes gens y sont plus représentés, mais l'inverse se produit en Autriche, Allemagne, Irlande, Norvège, Suisse et au Royaume-Uni. (Il n'est pas tenu compte de la Nouvelle-Zélande où cet enseignement est quasi inexistant). A noter qu'existe généralement dans ces derniers pays un important secteur d'enseignement à temps partiel. La proportion des jeunes gens est de deux fois supérieure à celle des jeunes filles en Grèce, et de près de 50 pour cent en Turquie. A l'opposé, les jeunes filles sont proportionnellement deux fois et demie plus nombreuses que les jeunes gens en Suisse, de 75 pour cent en Irlande et de plus de 4 0 pour cent en Autriche et en Allemagne. Dans les autres pays, les écarts entre les sexes sont moins importants que pour l'enseignement général. Dans l'enseignement à temps partiel les jeunes gens prédominent, sauf en Belgique et au Royaume-Uni, et souvent de beaucoup : leur proportion est de deux fois celle des jeunes filles au Japon (où elle est faible pour les deux sexes), deux fois et demie en France, près de quatre fois en Irlande et plus de six fois en Norvège.

(20)

III. RÉPARTITION EN POURCENTAGE DES ÉLÈVES DU SECOND DEGRÉ-SECOND CYCLE

ENTRE LES DIFFÉRENTS TYPES D’ENSEIGNEMENT, SELON LE SEXE

en 1986-87

100 90 80 70 60 50 40 30 20 10

□ Général, plein temps £3 2nd degré à temps partiel □ Technique/professionnel, plein temps

G F 6 F 6 F G F G F G F G F G F V

I

El

?

f

El

G F z G F OST BEL C ) OEN b)

FIN FRA GER GRE IRE

a) a) JPN LUX 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 G F G F VZ

I

i

g

%

G F G F G F G F G F

!

G F

[7

G F

i

Total

I

NET NZL a) NOR d) a) 198 5 -8 6

b) Y compris le temps partiel c) Y compris le 1er cycle d) Non compris l'apprentissage Sources: Sections 1.3 et 1.4.

(21)

V.

LES ÉTUDIANTS

On a vu ci-dessus — section III — que le poids des effectifs de l'enseignement du troisième degré dans le total de la population scolarisée variait de 1 à 4 pour les pays extrêmes, mais que dans près de la moitié des pays étudiés ces variations étaient beaucoup moins importantes. Mais cet enseignement n'est pas uniforme. Certains étudiants suivent des programmes courts à vocation le plus souvent terminale (niveau 5), les autres des programmes longs préparant au premier diplôme universitaire complet (niveau 6) qui permet d'entreprendre des études post-graduées (niveau 7), suivies par une troisième catégorie d'étudiants. La répartition des étudiants entre ces trois niveaux diffère très sensiblement selon les pays et selon le sexe.

En Espagne et en Italie l'enseignement de niveau 5 est quasi inexistant et sa part est très faible en Autriche et au Portugal. Il est étonnant que dans ces pays aucun programme d'études ne soit destiné à la formation de techniciens supérieurs, aussi bien pour le secteur des services que pour celui de l'industrie, qui généralement dans les autres pays correspond à ce niveau. Il semblerait cependant qu'au moins dans certains d'entre eux, il y ait une confusion entre l'établissement fréquenté par les étudiants et le programme suivi et que tous les étudiants inscrits dans une université ou un collège universitaire soient classés au niveau 6. Aux Pays-Bas et en Suède, ce niveau accueille plus de la moitié des étudiants et en Belgique, Grèce, Irlande, Nouvelle-Zélande, Norvège, Suisse et au Royaume-Uni un tiers ou plus. Sa part est relativement faible — moins de 20 pour cent — en Allemagne, France, Turquie, Yougoslavie et au Japon.

La proportion d'étudiants inscrits au niveau 7 (lorsque celui-ci peut être distingué du niveau 6) est généralement faible; elle dépasse cependant 10 pour cent en France, en Suisse et au Royaume-Uni et atteint presque 20 pour cent aux Etats-Unis (on a exclu la Norvège où la répartition des effectifs entre le niveau 6 et le niveau 7 ne semble pas correspondre à la classification internationale adoptée dans cette étude, selon laquelle la proportion d'étudiants du niveau 6 doit être, par définition, nettement supérieure à celle du niveau 7. La part du niveau 6 dans le total des effectifs dépend bien entendu de celle des niveaux 5 et 7. Elle n'est inférieure à 5 0 pour cent qu'en Nouvelle-Zélande, aux Pays- Bas, en Suède et de très peu aux Etats-Unis.

Au niveau 5, la proportion de jeunes filles est plus élevée que celle des jeunes gens, sauf en Finlande, France, Irlande, Nouvelle-Zélande et Suisse, et les écarts sont souvent importants : plus du double en Allemagne et au Danemark, près du triple en Autriche et 10 fois plus au Japon. Ces écarts sont plus faibles lorsque ce sont les jeunes gens qui sont relativement les plus nombreux. En Norvège, Turquie et Yougoslavie la proportion est sensiblement la même pour les deux sexes.

Les jeunes filles sont également proportionnellement plus nombreuses que les jeunes gens au niveau 6 en Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande et Suisse, mais les différences sont relativement faibles. Elles sont plus élevées lorsque ce sont les jeunes gens qui prédominent : de 2 0 à 25 pour cent au Danemark, aux Pays-bas et en Suède, près de 4 0 pour cent en Belgique et plus de 6 0 pour cent au Japon. En Irlande et Turquie relativement un peu plus de jeunes filles que de jeunes gens sont inscrites au niveau 7. Dans les autres pays les écarts en faveur de ceux-ci sont importants — de 4 0 pour cent en Finlande à deux fois plus en Autriche, deux fois et demie en Suède et trois fois et demie au Japon.

(22)

IV. RÉPARTITION EN POURCENTAGE DES ÉTUDIANTS ENTRE LES DIFFÉRENTS NIVEAUX

DE L’ENSEIGNEMENT DU TROISIÈME DEGRÉ

en 1986-87

bu

5

□ 6 D 7 100 90 80 70 60 50 40 30 - 20 10 0 H F

&

mu

H F

m

h r

111

H F T m m __ mill H F H F

1

H F

a

0

AUS <0

OST FIN FRA IRE

a)

ITA JPN NZL NOR SPA SWE

100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 H F FT H F

H

H F H F V

i

H F H F H F H F H F H F Total Total

SWI TUR UKM USA BEL

b) DEN b) GER b) GRE b) NET b) YUG b) a) 1985—86

b) Le niveau 6 inclut le niveau 7 Source: Section 3.4.

(23)

VI-

LES TAUX DE SCOLARISATION

a) Taux de scolarisation du groupe d'âge de 3 à 6 ans

Les taux de scolarisation du groupe d'âge de 3 à 6 ans dépendent, d'une part, de la politique des différents pays vis-à-vis de la scolarisation des jeunes enfants - certains pays préfèrent laisser leur éducation aux parents ou la confier à des établissements autres que scolaires — et de l'âge à partir duquel ils sont admis à l'école maternelle (qui varie entre 2 et 4 ou parfois 5 ans) et, d'autre part, de l'âge du début de la scolarité obligatoire (de 5 à 7 ans selon les pays). Pour plus de précisions sur ces âges dans les différents pays, se reporter aux organigrammes des systèmes d'enseignement présentés en annexe.

En Belgique et en France, la quasi-totalité des enfants de ce groupe d'âge sont scolarisés et environ 80 pour cent d'entre eux en Allemagne et en Espagne, la majorité d'entre eux l'étant dans le pré-primaire; cette proportion est également très forte aux Pays-Bas où 75 pour cent des jeunes de 3 à 6 ans fréquentent l'école de base qui intègre l'enseignement pré-primaire et celui du premier degré. Au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande, 80 pour cent des jeunes sont également scolarisés, mais dans le premier de ces pays la scolarité obligatoire commence à 5 ans et dans le second, bien que l'âge légal du début de la scolarité obligatoire soit fixé à 6 ans, la plupart des enfants de 5 ans suivent l'enseignement du premier degré (il en est de même en Australie); dans ces pays le taux de participation est beaucoup plus élevé dans le premier degré que dans le pré-primaire. En revanche, les taux sont plus faibles dans les pays Scandinaves et en Suisse, mais tous les enfants dans le premier cas et ceux de certains cantons dans le second ne sont admis à l'école primaire qu'à partir de 7 ans.

b) Taux de scolarisation du groupe d'âge de 15 à 19 ans

Le taux global de scolarisation du groupe d'âge 1 5 -1 9 ans est influencé par trois facteurs. D'une part, l'organisation des études : dans certains pays tous les élèves de ce groupe d'âge suivent un enseignement à plein temps; dans d'autres, ils ont le choix - volontaire ou obligatoire jusqu'à un certain âge — entre l'enseignement à plein temps et l'enseignement à temps partiel. D'autre part, l'âge de fin de la scolarité obligatoire qui n'est pas le même dans tous les pays et dépend lui-même de l'âge de début de l'obligation scolaire et de la durée de celle-ci (pour plus de précisions se reporter au tableau présenté en début de l'annexe) qui influent particulièrement sur les taux de scolarisation à 15 et 16 ans. Enfin, l'âge auquel les élèves terminent l'enseignement du second degré et sont éligibles pour entrer dans le troisième degré; les taux à 17 et 18 ans en particulier seront généralement plus élevés dans les pays où cette entrée est tardive.

Parmi les pays où les taux globaux de scolarisation sont élevés — 70 pour cent ou plus - on peut distinguer deux groupes de pays. D'une part, la Suisse et l'Allemagne dans lesquels la plupart des jeunes de ce groupe sont encore dans l'enseignement du second degré, dont la moitié ou plus dans celui à temps partiel. On peut y rapprocher le Danemark, la Finlande et la Norvège bien que l'enseignement à temps partiel y joue un rôle moins important. D'autre part, la Belgique, le Canada et les Etats-Unis où une proportion relativement importante des jeunes encore scolarisés sont déjà entrés dans l'enseignement du troisième degré et où l'enseignement à temps partiel est inexistant ou relativement faible. La France et les Pays-Bas peuvent y être assimilés dans une moindre mesure.

Dans les autres pays, le taux de scolarisation est plus faible, en particulier en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni ; il est légèrement inférieur à 50 pour cent dans le premier pays et à 55 pour cent dans le second.

Dans les pays pour lesquels les données manquent pour le troisième degré — Australie, Espagne, Japon et Turquie — on constate, si on les compare avec les taux de scolarisation dans les mêmes types d'enseignement (c'est-à- dire en excluant le troisième degré) dans les autres pays, que le Japon se situe parmi les pays où ces taux sont les plus élevés et que ceux-ci sont relativement faibles - moins de 5 0 pour cent - en Australie et en Espagne et très faibles en Turquie — à peine 3 0 pour cent.

(24)

90 80 70 60 50 40 30 20 10 1 0 0

V. LES TAUX DE SCOLARISATION (%)

A.

Groupe d’âge de 3 à 6 ans (enseignement pré-primaire et premier degré)

HO Pré-prîmaîre □ Premier degré

BEL CAN DEN FIN FRA GER GRE IRE JPN NZL NOR SPA SWI UKM USA

a) 198 5 -8 6 a) a) a)

AUS OST NET TUR YUG d) b) c) d) b) b) Pré-prîmaîre seulement

c) Pré-prîmaîre et premier degré d) Premier degré seulement

90 80 70 60 50 40 30 20 10

B. Groupe d’âge de 15 à 19 ans, par type d’enseignement

1 Second degré général ou polyvalent 2 Second degré technique/professionnel 3 Second degré à temps partiel

4 3ême degré plein temps 5 3ôme degré temps partîel

F=1 4 2 +

3

BEL CAN DEN FIN FRA GER GRE IRE NET NZL NOR SWE SWI UKM USA YUG

a) a)

a) 1 9 8 5 -8 6

b) Non compris le troisième degré

AUS JPN SPA TUR b) b) b) b)

(25)

c) Les taux de scolarisation du groupe d'âge de 20 à 2 4 ans

Pour la comparaison des taux de scolarisation du groupe d'âge 2 0 -2 4 ans, il faut ici encore tenir compte des différences de structure des systèmes d'enseignement. D'une part, dans certains pays Renseignement du second degré, en particulier technique et professionnel à plein temps et surtout à temps partiel, accueille encore une proportion relativement élevée des jeunes encore scolarisés; dans d'autres, les études secondaires sont terminées pour tous ou peu s'en faut. D'autre part, la durée de l'enseignement du troisième degré qui est plus ou moins longue selon les pays, et la place qu'y occupent respectivement les études courtes — de niveau non universitaire — et les études longues — de niveau universitaire. Enfin, dans certains pays au moins, les jeunes retardent leur entrée dans l'enseignement du troisième degré et donc une part parfois non négligeable des effectifs d'étudiants n'est pas prise en compte ici.

Plus de 2 0 pour cent de la population de 20 à 2 4 ans est scolarisée aux Etats-Unis et au Canada (où environ 8 pour cent d'étudiants ne peuvent être répartis par âge), la quasi-totalité l'étant dans l'enseignement du troisième degré. Ce pourcentage est également dépassé en Allemagne, Belgique, Danemark et Norvège mais, dans ces pays, il est composé pour un tiers ou plus de jeunes suivant un enseignement du second degré à plein temps et surtout à temps partiel.

Le taux approche les 2 0 pour cent aux Pays-Bas et en Yougoslavie avec une proportion non négligeable d'élèves dans le second degré. Dans les autres pays il est beaucoup plus faible, en particulier en Suède, en Nouvelle-Zélande et surtout en Irlande, mais il faut tenir compte de ce que dans le premier de ces pays une forte proportion d'étudiants ont plus de 2 4 ans et que dans les deux autres les études supérieures commencent tôt, ont une durée relativement courte et donc que de nombreux jeunes de ce groupe d'âge les ont déjà terminées.

Si l'on ne considère que la participation à l'enseignement du troisième degré, on constate que les Etats-Unis et le Canada — compte tenu de ce qui vient d'être mentionné — se détachent nettement avec des taux de plus de 20 pour cent, suivis par l'Allemagne avec près de 18 pour cent. Dans les autres pays les taux se situent entre 10 et 15 pour cent, sauf en Irlande et au Royaume-Uni avec 9 pour cent.

(26)

V. LES TAUX DE SCOLARISATION (%) (suite)

C. Groupe d’âge de 20 à 24 ans, par type d’enseignement

1 Second degré général ou polyvalent 2 Second degré technique/professionnel 3 Second degré à temps partiel

4 3ème degré plein temps 5 3ôme degré temps partiel

28 -26 - n 24 - 5 22 -20 -5 4 18 - 4 16 -14 -12 -

10 -

_

4 8 6 3 2 + 3 4 -2 0 - 2 + 1 1 4 4 3 3 + 2 +

T

2

am

m

1 — 1 — 5 5 4 5 3 4 4 2 21

BEL CAN OEN FIN FRA GER GRE IRE NET NZL NOR SWE SWI UKM USA YUG

a) a)

(27)

VII.

LES DIPLÔMÉS DU SECOND DEGRÉ-SECOND CYCLE ET

LES NOUVEAUX INSCRITS DANS L'ENSEIGNEMENT DU TROISIÈME DEGRÉ

L'âge de la population ayant servi de base pour le calcul de la proportion d'une génération obtenant un diplôme du second degré-second cycle donnant accès à l'enseignement du troisième degré et de la proportion d'une génération entrant dans cet enseignement est le même, à savoir la moyenne des âges auxquels la grande majorité des élèves terminent l'enseignement du second degré. Dans le premier cas, cette population correspond à peu près à la situation réelle. En effet, peu d'élèves interrompent leurs études du second degré pour y revenir ensuite et la proportion de candidats adultes passant l'examen de fin d'études secondaires et le réussissant ne doit pas être très importante. Il n'en est pas de même dans le second. Dans certains pays tout au moins, un nombre plus ou moins important de diplômés du second degré n'entrent pas directement dans l'enseignement du troisième degré et sont donc plus âgés que la population retenue ici. De plus, d'autres catégories que les diplômés du second degré peuvent de plus en plus accéder à l'enseignement du troisième degré.

D'après le graphique ci-contre on voit que, mis à part les pays (Danemark, Turquie et Yougoslavie) où, pour tous les diplômes du second degré ou pour certaines catégories d'entre eux, il n'a pas été possible d'isoler ceux qui donnent accès à l'enseignement du troisième degré, les différences entre la proportion d'une génération titulaire d'un diplôme du second degré et celle qui accède à l'enseignement du troisième degré sont relativement très faibles. On peut en déduire que les élèves qui ont terminé avec succès leurs études secondaires ont de grandes chances d'entrer dans l'enseignement du troisième degré. Les seules exceptions sont le Japon où le rapport entre les deux proportions est de 4 0 pour cent, la Turquie 58 pour cent et la Grèce 68 pour cent. En Belgique et en France la proportion, est plus forte pour les nouveaux entrants que pour les diplômés. Cela peut provenir soit de la population et des diplômés du secondaire pris en compte, soit que d'autres catégories de personnes que ces diplômés ont accès au troisième degré.

Cependant les différences entre pays, tant de la proportion d'une génération obtenant un diplôme du second degré donnant accès à l'enseignement du troisième degré que de celle entrant dans cet enseignement, sont très importantes. Dans le premier cas, cette proportion va de 75 pour cent aux Etats-Unis et plus de 85 pour cent au Japon à 21 pour cent en Turquie et un peu moins de 25 pour cent en Autriche. Elle est donc au Japon plus de quatre fois supérieure à celle de la Turquie et de trois fois et demie pour l'Autriche. Dans le second cas, ce sont les Etats-Unis qui viennent en tête avec près des deux tiers d'une génération entrant dans l'enseignement du troisième degré, contre 12 pour cent en Turquie et 22 pour cent en Autriche, soit un rapport de 5 à 1 et de 3 à 1.

Les écarts entre les autres pays vont de 1 à 1.7 en ce qui concerne les diplômés du second degré et un peu moins de 1 à 1.5 pour les nouveaux entrants.

(28)

VI.

COMPARAISON DE LA PROPORTION D’UNE GÉNÉRATION OBTENANT UN DIPLÔME

DU SECOND DEGRÉ-SECOND CYCLE DONNANT ACCÈS A L’ENSEIGNEMENT DU TROISIÈME DEGRÉ

ET DE CELLE ENTRANT DANS CET ENSEIGNEMENT (%.)

□ Diplômés du second degré en 1986 DU Nouveaux entrants en 1 9 8 6 -8 7

800 700 600 500 400 300 200 100 0 9 0 0 s i

AUS OST BEL FIN FRA 6ER GRE

800 r 700 600 500 400 300 200 100 b i C ) c)

NZL SPA UKM USA DEN TUR

a) 1 9 85-86 b) 1985

c) Y compris des diplômes ne donnant pas accds au troisième degré Source: Sections 5.3 et 3.2.

JPN

C )

Figure

Tableau I.  RÉPARTITION PAR GROUPES D'AGE DE LA POPULATION TOTALE  fin juin  1986  (%) 0 4   5-14  15-64  65+ Allemagne 4.9 10.0 70.1 15.1 Australie 7.5 15.6 66.4 10.5 Autriche 5.9 12.0 67.6 14.5 Belgique 6.0 12.6 67.4 14.1 Canada 7.2 14.2 68.0 10.7 Danema
Graphique  II.  RÉPARTITION  DE  LA POPULATION SCOLARISÉE  ENTRE  LES  DIFFÉRENTS  NIVEAUX  D'ENSEIGNEMENT, en  1986-87 (%)  Pré-primaire 1er  degré et 2e  degré  1er  cycle 2e  degré 2e cycle Spécial 2e  degré à temps partiel 3e degré Allemagne 13.4 47.2
Graphique  III.  RÉPARTITION  EN  POURCENTAGE DES  ÉLÈVES DU  SECOND DEGRÉ - SECOND CYCLE  ENTRE  LES DIFFÉRENTS TYPES D'ENSEIGNEMENT, SELON  LE SEXE, en  1986-87
Graphique V  B.  TAUX DE SCOLARISATION  DU  GROUPE D'AGE  15 - 19 , en  1986-87   (%)
+2

Références

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