ISA BTP, 1◦ann´ee ANN ´EE UNIVERSITAIRE 2016-2017
CONTR ˆOLE CONTINU
Fonctions r´eelles - Comparaison locale et int´egration
Tous les exercices sont ind´ependants. Calculatrices autoris´ees
Il sera tenu compte de la r´edaction et de la pr´esentation.
Exercice 1 1. Donner le d´eveloppement limit´e `a l’ordre 2 de la fonction f : x 7−→ ln(cos(x))
puis en d´eduire un ´equivalent simple de f (x) en 0. 2. Donner un ´equivalent simple de la fonction
g : x 7−→√x2+ x −√3
2x3+ 4x2
au voisinage de +∞.
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
Exercice 2 1. Un calcul pr´eliminaire Soit
g : R∗+ −→ R
x 7−→ x − 1 − x ln(x)
On admettra que g est d´erivable sur son domaine de d´efinition. (a) Calculer g0(x) pour tout x > 0.
(b) En d´eduire les variations de g.
(c) Montrer que g(x) 6 0 pour tout x > 0. 2. Soit f la fonction r´eelle d´efinie par
f (x) = eln(x)x−1
(a) D´eterminer le domaine de d´efinition Df de f .
(b) ´Etude de la d´eriv´ee
i. Montrer que f est d´erivable sur Df et calculer f0(x) pour tout x ∈ Df.
ii. En d´eduire le tableau de variation de la fonction f .
(c) Calculer les limites lim x→0> f (x) et lim x→+∞f (x) (d) ´Etude au voisinage de 1
i. `A l’aide du changement de variable x = 1 + h, montrer que f (x) = e − e
2(x − 1) + o((x − 1))
ii. Montrer que f se prolonge par continuit´e en 1 pour une valeur de f (1) que l’on pr´ecisera (on appellera encore f la fonction prolong´ee ainsi obtenue).
iii. Montrer que le prolongement f est d´erivable en 1 et donner la valeur de f0(1) ainsi que l’´equation de la tangente `a la courbre Cf de f en 1.
(e) Tracer une esquisse de Cf. On fera en particulier apparaˆıtre la tangente `a Cf en 1
ainsi que l’asymptote de Cf en +∞.
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
Exercice 3 1. `A l’aide du changement de variables x = ln(t), calculer l’int´egrale I =
Z e
1
dt t + t(ln(t))2
2. `A l’aide de deux int´egrations par parties, montrer que
∀k ∈ N∗, Jk= Z π 0 t2 2π − t cos(kt) dt = 1 k2 ? ? ?
CORRECTION
Exercice 1 :
1. Le d´eveloppement limit´e de la fonction cosinus donne cos(x) = 1 − x 2 2 + o(x 2) donc f (x) = ln 1 − x 2 2 + o(x 2 )
est de la forme ln(1 − u) avec u = x22+ o(x2) est d’ordre 2 en x et tend vers 0 en 0. D’autre part ln(1 − u) = −u + o(u) D’o`u f (x) = −x 2 2 + o(x 2) Donc f (x) =∼ 0 − x2 2 .
2. Les termes “importants” de l’expression f (x) = √x2+ x −√3
2x3+ 4x2 au voisinage de
+∞ sont les plus grandes puissances de x. En factorisant dans chaque terme de la somme, on a f (x) = x2 1 + 1 x 12 − x3 2 + 4 x 13 = x " 1 + 1 x 12 − 2 + 4 x 13#
Le crochet ci-dessus tendant vers −1, on en d´eduit que le quotient f (x)
−x tend vers 1 et f (x) ∼ +∞−x ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? Exercice 2 : 1. (a) ∀x > 0, g0(x) = 1 − 1. ln(x) + x.1 x = − ln(x) (b)
(c) D’apr`es le tableau ci-dessus, g atteint son maximum en x = 1. Or g(1) = 0 donc g(x) 6 0 pour tout x > 0.
2. (a) f (x) existe pour tout x > 0 tel que x 6= 1. Donc Df =]0, 1[∪]1, +∞[.
(b) i. f est une compos´ee de fonctions d´erivables sur leurs domaines. Elle est donc d´erivable sur son domaine. De plus pour tout x ∈ Df, on a
f0(x) = 1 x.(x − 1) − ln(x).1 (x − 1)2 e ln(x) x−1 = x − 1 − x ln(x) x(x − 1)2 e ln(x) x−1
ii. D’apr`es le calcul ci-dessus, on a
∀x ∈ Df, f0(x) =
g(x) x(x − 1)2e
ln(x) x−1
Chaque facteur ci-dessus est de signe constant et seul g(x) est n´egatif. Donc f0(x) 6 0 pour tout x ∈ Df. f est donc d´ecroissante sur son domaine de
d´efinition. (c) lim x→0+f (x) = e +∞ = +∞ et lim x→+∞f (x) = e 0 = 1 (d) i. En posant x = 1 + h, on a f (x) = f (1 + h) = eln(1+h)h Or ln(1 + h) = h − h 2 2 + o(h 2 ) et eu = 1 + u + o(u) donc eln(1+h)h = e1− h 2+o(h) = e.e−h2+o(h) = e. 1 − h 2 + o(h) = e − e 2.h + o(h) En posant h = (x − 1), on a bien f (x) = e − e 2(x − 1) + o((x − 1)) ii. D’apr`es le calcul pr´ec´edent, on a
lim
x→1f (x) = e
Cette limite ´etant finie, on peut prolonger f en une fonction continue sur ]0, +∞[ en posant f (1) = e.
iii. D’apr`es le d´eveloppement limit´e calcul´e plus haut, on a f (x) − f (1) x − 1 = − e 2 + o(1) −→x→1 − e 2
Le prolongement de f en 1 est donc d´erivable en 1 et f0(1) = −e2 et l’´equation de la tangente `a Cf en 1 est T1 : y = − e 2(x − 1) + e = − e 2x + 3e 2 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? Exercice 3 : 1. I = Z e 1 1 t + t(ln(t))2dt = Z e 1 1 tdt 1 + ln(t)2 = x = ln(t) t = ex dx = 1tdt dt = exdx x ∈ [0, 1] t ∈ [1, e] Z 1 0 dx 1 + x2 = [arctan(x)]10 = π 4 2. On pose u(t) = t 2 2π − t ⇒ u 0(t) = t π − 1 v0(t) = cos(kt) ⇒ v(t) = 1 k sin(kt) et l’on a Jk = t2 2kπ sin(kt) π 0 − 1 k Z π 0 t π − 1 sin(kt)dt
On pose u(t) = t π − 1 ⇒ u 0(t) = 1 π v0(t) = sin(kt) ⇒ v(t) = −1 k cos(kt) et l’on a Jk = − 1 k −1 k t π − 1 cos(kt) π 0 + 1 kπ Z π 0 cos(kt)dt = 1 k2 − 1 πk2 Z π 0 cos(kt)dt = 1 k2 ? ? ?