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Partie I . Pr´ eliminaire

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Corrig´ e du Devoir Surveill´ e n 8

Exercice 1 : Puissances successives d’endomorphismes

Dans la suite de l’exercice on consid`ere un couple (a, b) de r´eels distincts,T ∈R2[X] le polynˆome d´efini par T = (X−a) (X−b)

etu∈LR(E) un endomorphisme deE satisfaisant la relation polynomiale T(u) = Θ

1. Exemple : dans cette question, on suppose quea= 1 etb=−1.

a. Par construction (u−idE)◦(u+idE) = 0, c’est-`a-direu2−idE= 0, soit encoreu2=idE. Par cons´equent un est soitu, soitidE suivant la parit´e de n. Plus pr´ecis´ement

∀k∈N, u2k=idE et u2k+1=u.

b. uv´erifiant la relationu2=idE est une sym´etrie. N

2. Etude d’un endomorphisme auxiliaire :

a. Le th´eor`eme de la division euclidienne dans R[X] s’´enonce ainsi : ´etant donn´es deux polynˆomes A et B, B6= 0 il existe un couple (Q, R) de polynˆomes, unique tel que :

• A=B×Q+R

• dR < dB

N b. Soitϕ:R[X]→R[X] l’application qui `a tout polynˆomeP ∈R[X] associe le reste de la division euclidienne

deP parT. Montrons queϕest un endomorphisme deR[X].

SoitP1, P2 des polynˆomes de R[X] et λ1, λ2 des scalaires. D’apr`es le th´eor`eme de la division euclidienne, P1et P2 s’´ecrivent :

P1 = B1×T+ϕ(P1) P2 = B2×T+ϕ(P2) Il en r´esulte que

λ1·P12·P2= λ1·B12·B2

| {z }

B

×T+λ1·ϕ(P1) +λ2·ϕ(P2)

| {z }

R

Remarquons – par les propri´et´es du degr´e des polynˆomes– que le degr´e de R = λ1·ϕ(P1) +λ2·ϕ(P2) est strictement inf´erieur au degr´e de T. Par suite la d´ecomposition λ1·P12·P2 =B×T+R est la division euclidienne deλ1·P12·P2 parT. Par unicit´e du reste dans la division euclidienne, il s’ensuit queϕ λ1·P12·P2

1·ϕ(P1) +λ2·ϕ(P2). N

c. Comme pour tout polynˆome P ∈ R[X], le degr´e du reste dans la division euclidienne de P par T est strictement inf´erieur `a 2, il est clair queImϕ⊂R1[X]. R´eciproquement, siR∈R1[X] est un polynˆome de degr´e inf´erieur ou ´egal `a 1, la division euclidienne deRparT donne

R= 0×T+R

Par suiteR=ϕ(R). En particulier,R∈Imϕ. Par double-inclusion, nous avons d´emontr´e queImϕ=R1[X].

Pour d´eterminer le noyau deϕ, proc´edons par ´equivalences :

P∈Kerϕ ⇐⇒ ∃Q∈R[X], telque P = Q×T

⇐⇒ T divise P.

D’o`uKerϕ={P∈R[X]|T divise P}.

CommeImϕ6=R[X],ϕn’est pas surjectif. CommeT ∈Kerϕ,Kerϕ6={~0}ϕn’est pas injectif non plus.N 3. On noteA=X−aet B=X−b.

(2)

a. Pour montrer que{A, B}forme une base de R1[X], utilisons la caract´erisation des bases :

soit P ∈R1[X] un polynˆome de degr´e inf´erieur ou ´egal `a 1. Par d´efinition, il existe des constantesλet µ telles queP s’´ecriventP =λ+µX. Montrons queP s’´ecrit de fa¸con unique sous la formeP =α·A+β·B.

Proc´edons par identification des coefficients :

P =α·A+β·B ⇐⇒

α+β = µ aα+bβ = −λ ⇐⇒





α = λ+bµ b−a β = −λ+aµ

b−a .

Ainsi, tout polynˆome de degr´e inf´erieur ou ´egal `a 1 se d´ecompose de fa¸con unique sous la formeα·A+β·B.

Par cons´equent{A, B}forme une base de R1[X]. N

b. Soitn∈N, d’apr`es la question pr´ec´edente,{A, B} forme une base deR1[X]. Commeϕ(Xn)∈R1[X], ce polynˆome s’´ecrit de fa¸con unique comme combinaison lin´eaire deA et de B. Par cons´equent, il existe un couple de r´eels (an, bn)unique tel que

ϕ(Xn) =anA+bnB

N c. Soitn∈N, ´ecrivons la division euclidienne deXn parT. Avec les notations ci-dessus, il vient

Xn=Qn×T +anA+bnB.

Pour d´eterminer les coefficientsan et bn, ´evaluons l’´egalit´e ci-dessus enaetb, nous obtenons : an = Q˜n(a)×T˜(a) +anA(a) +˜ bnB(a)˜

bn = Q˜n(b)×T˜(b) +anA(a) +˜ bnB(b)˜ Comme ˜T(a) = ˜A(a) = 0 et ˜T(b) = ˜B(b) = 0, nous en d´eduisons que

an= bn

b−a et bn= an a−b

N 4. Soitn∈N, d’apr`es la question pr´ec´edente :

Xn=Qn×T + bn

b−a (X−a)− an

b−a (X−b).

Appliquons ceci `a l’endomorphismeu. Comme par constructionT(u) = Θ, il vient : un= bn

b−a u−a IdE

− an

b−a u−b IdE

N

Probl` eme 1 : Gain associ´ e ` a un jeu de pile ou face

Notations :

On d´esigne par n et N des nombres entiers naturels non nuls et par x un nombre r´eel srtictementcompris entre 0 et 1.

On consid`ere une succession (´eventuellement infinie) de jets d’une pi`ece.

On note pour tout entier naturel non nulk,Pkl’´ev´enement “Pile est obtenu auki`emetirage”.

On suppose que la probabilit´e d’obtenir pile lors d’un jet est 1−x et que la probabilit´e d’obtenir face estx. Les jets sont suppos´esind´ependants.

On d´esigne enfin par

– Sn le nombre de fois o`u l’on a obtenu pile au cours desnpremiers jets, – Tn le num´ero du jet o`u l’on obtient pile pour lani`emefois.

(3)

Partie I . Pr´ eliminaire

Soitx∈]0,1[ fix´e. 0n note, pour tout couple d’entiers (n, r)∈N2,s(n, r) = Xn

k=0

r+k r

xk. 1. Soitn∈Nfix´e, un changement d’indice conduit `a

s(n, r) = Xn

k=0

r+k r

xk =

n+rX

k=r

k r

xk−r

Ainsi,s(n, r) apparaˆıt comme la somme partielle d’ordren+rde la s´erie g´eom´etrique d´eriv´eer fois de raison x. Comme 0< x <1, cette s´erie est convergente de somme :

s(r) = 1 (1−x)r+1

N

Partie II . Temps d’attente du r

i`eme

succ` es

1. Sn est le nombre de succ`es enntentatives ind´ependantes, doncSn B(n,1−x). D’o`u

• Sn(Ω) = [[0, n]],

• ∀k∈[[0, n]], P[Sn=k] = n

k

(1−x)k·xn−k,

• E(Sn) =n·(1−x) etV(Sn) =n x·(1−x). N

2. T1 repr´esente le temps d’attente du premier succ`es dans une suite d’exp´erience de Bernouilli ind´ependantes et de mˆeme param`etre, donc T1 G(1−x). Par cons´equent

• T1(Ω) =N?,

• ∀k∈[[0, n]], P[T1=k] = (1−x)·xk−1,

• E(T1) = 1

1−x etV(T1) = x

(1−x)2. N

3. Soientk∈Nun nombre entier naturel etr∈N? un nombre entier naturel non nul.

a. [Tr = k+r] est r´ealis´e si et seulement si le (k+r)i`eme tirage a donn´eP ile et au cours des (k+r−1) premiers tirages on a obtenu exactementr−1 foisP ile. Par cons´equent :

[Tr=k+r] = [Sk+r−1=r−1]∩Pk+r

N b. D’o`uTr(Ω) = [[r,+∞[[. De plus comme les jets sont ind´ependants nous avons pour tout entier naturelk∈N

P[Tr=k+r] = (1−x)×P[Sk+r−1=r−1]

= (1−x)×

k+r−1 r−1

(1−x)r−1·xk

=

k+r−1 r−1

(1−x)r·xk.

N c. D’apr`es la question pr´eliminaire,

+∞X

k=0

P[Tr=k+r] = (1−x)r

+∞X

k=0

k+r−1 r−1

xk = (1−x)r×s(r−1) = 1.

N

(4)

4. a. Calcul de l’esp´erance deTr. D’apr`es la question pr´eliminaire la s´erieP

(k+r)P[Tr=k+r] est (absolument) convergente et

E(Tr) =

+∞X

k=0

(k+r)P[Tr=k+r]

= (1−x)r X+∞

k=0

(k+r)

k+r−1 r−1

xk

= (1−x)r X+∞

k=0

r k+r

r

xk

= r(1−x)rs(r) = r 1−x.

N b. D’apr`es la question pr´eliminaire la s´erieP

(k+r+ 1)(k+r)P[Tr=k+r] est (absolument) convergente et E Tr×(1 +Tr)

=

+∞X

k=0

(k+r)(k+r+ 1)P[Tr=k+r]

= (1−x)r

+∞X

k=0

(k+r)(k+r+ 1)

k+r−1 r−1

xk

= (1−x)r

+∞X

k=0

r(r+ 1)

k+r+ 1 r+ 1

xk

= r(1 +r)(1−x)rs(r+ 1) = r(r+ 1) (1−x)2. D’o`u parlin´earit´e de l’esp´erance et la formule deHuygens:

V(Tr) = E(Tr2)−E(Tr)2=E(Tr2+Tr)−E(Tr)−E(Tr)2

= r

(1−x)2 r+ 1−(1−x)−r

= rx

(1−x)2.

N

Partie III . Gain du joueur

Soientaun nombre r´eel strictement positif etλun nombre r´eel strictement sup´erieur `a 1. Un joueur parie de la fa¸con suivante : lors duni`eme jet, ilmisela sommean−1 (en euros).

• Si pile sort, ilre¸coitla sommeλan−1 et ilperdsa mise ;

• Sinon ilperdsa mise.

On d´esigne par Gn la somme des profits et des pertes (celles-ci ´etant compt´ees n´egativement) du joueur apr`es son ni`emesucc`es (qui survient donc `a l’issue du jet ayant pour num´eroTn).

1. On suppose quea= 1.

a. Remarquons qu’`a chaque jet le joueur paie 1 euro, et ce jusqu’au dernier lancer. D’autre part, le joueur empocheλeuros `a son dernier lancer. Par cons´equent

G1= +λ−T1. En particulier E(G1) =λ−E(T1) =λ− 1

1−x. N

b. Plus g´en´eralement, sir∈N?, jusqu’`a sonri`emesucc`es, le joueur paie `a chaque lancer le saomme de 1 euro.

D’autre part, `a chacune de sesrsucc`es, il empocheλeuros. Par cons´equent Gr= +r λ−Tr.

D’apr`es la questionII.4j’en d´eduis que E(Gr) =λ r−E(Tr) =r λ− 1 1−x

. N

(5)

2. On suppose quea >1.

a. Apr`es son premier succ`es, le joueur

a perdu ses mises successives : 1 +a+· · ·+aT11=

T1

X

k=1

ak−1,

a gagn´e lors de son dernier jet (et premier succ`es) la somme deλ aT1−1. Au final le montant de ses gains alg´ebriques apr`es lson premier succ`es vaut :

G1 = λ aT1−1+

T1

X

k=1

ak−1

= λ aT1−1−1−aT1 1−a . D’o`u

G1=aT1−1 λ+ a 1−a

− 1 1−a

N b. D’apr`es l’expression ci-dessusG1 poss`ede une esp´erancesi et seulement si aT1 poss`ede une esp´erance et

dans ce cas

E(G1) = λ a + 1

1−a

E(aT1− 1 1−a.

Etudions l’existence de l’esp´erance deaT1. D’apr`es le th´eor`eme de transfert,aT1 admet une esp´erancesi et seulement si la s´erieX

akP[T1=k] est (absolument) convergente. Or pour tout entiern∈N?, Xn

k=1

akP[T1=k] = Xn

k=1

ak(1−x)xk−1

= a(1−x) Xn

k=1

(ax)k−1

= a(1−x)

n−1X

k=0

(ax)k.

Nous reconnaissons ici la somme partielle d’une s´erie g´eom´etrique de raison ax. Elle converge donc si et seulement si ax <1.

R´esumons : aT1 etG1admettent une esp´erance si et seulement si ax <1.

Dans ce cas,

E(aT1) = a(1−x) 1−ax E(G1) =

1−a(1−x) 1−ax

×

1−λ(1−x) a−1

N

c. Apr`es son deuxi`eme succ`es, le joueur

a perdu ses mises successives : 1 +a+· · ·+aT21=

T2−1

X

k=0

ak =aT2−1 a−1 ,

a gagn´e lors de son premier succ`es et deuxi`eme succ`es la somme deλ aT1−1+λ aT2−1. Au final le montant de ses gains alg´ebriques apr`es son deuxi`eme succ`es vaut :

G2 = −aT2−1

a−1 +λ aT1−1+λ aT2−1

= 1

1−a

λ(a−1)

a ×aT1+

λ(a−1) a −1

×aT2−1

. Les coefficients multiplicatifs deaT1 etaT2 ´etant strictement positifs, il en r´esulte que

(6)

G2 admet une esp´erance si et seulement si aT1 etaT2 poss`edent une esp´erance.

Etudions l’existence d’une esp´erance pouraT2. Etant donn´e un entier naturel n∈N?, nous avons : Xn

k=0

ak+2P[T2=k+ 2] = a2(1−x)2 Xn

k=0

k+ 1 1

(ax)k

= a2(1−x)2

n+1X

k=1

k 1

(ax)k−1.

Nous reconnaissons ici une somme partielle de la s´erie g´eom´etrique de raison ax d´eriv´ee une fois. Elle convergesi et seulement si ax <1, auquel cas, d’apr`es le th´eor`eme de transfert

E(aT2) =a2(1−x)2 (1−ax)2 . Par cons´equent

G2admet une esp´erance si et seulement si ax <1.

Et dans ce cas,

E(G2) = 1 1−a

λ(a−1)

a ×E(aT1) +

λ(a−1) a −1

×E(aT2)−1

= 1

1−a

λ(a−1)

a ×a(1−x) 1−ax +

λ(a−1) a −1

×a2 (1−x)2 (1−ax)2 −1

= 1

1−a

λ(a−1) 1−x

1−ax+ λ a(a−1)−a2 (1−x)2 (1−ax)2 −1

N d. Soit, plus g´en´eralement,run nombre entier naturel non nul. Nous obtenons de fa¸con analogue

Gr = λ aT11+· · ·+aTr1

Tr

X

k=1

ak−1

= λ

a aT1+· · ·+aTr

−aTr−1 a−1

= λ

a aT1+· · ·+aTr1 + λ

a− 1 a−1

aTr+ 1 a−1.

D’apr`es la deuxi`eme expression deGr, il apparaˆıt queGr admet une esp´erancesi et seulement si chacune des variables al´eatoiresaTpposs`ede une esp´erance. Or un calcul analogue `a ceux deE(aT1) etE(aT2) montre que ces esp´erances existent `a la condition n´ecessaire et suffisante que ax <1. Auquel cas, en utilisant les pr´eliminaires –ou en notant qu’il s’agit d’une s´erie g´eom´etrique de raisonaxd´eriv´eep−1 fois– nous avons

E(aTp) =

+∞X

k=0

ak+pP[Tp=k+p]

= (1−x)pap

+∞X

k=0

k+p−1 p−1

akxk

= ap(1−x)p (1−ax)p . Comme

E(Gr) =λ

a E(aT1) +· · ·+E(aTr1)

+ λ

a − 1 a−1

E(aTr) + 1 a−1, nous obtenons finalement

E(Gr) = λ a

Xr−1

p=1

a(1−x) 1−ax

p

+ λ

a− 1 a−1

a(1−x) 1−ax

r

+ 1

a−1

= λ

a

a(1−x) 1−ax

1−a(1−x)

1−ax

r−1

1−a1(1−x)−ax + λ a − 1

a−1

a(1−x) 1−ax

r

+ 1

a−1.

(7)

En remarquant que 1−a(1−x)

1−ax = 1−a

1−ax, nous obtenons apr`es simplifications : E(Gr) = λ(1−x)

1−a 1−

a(1−x) 1−ax

r−1!

+ λ(a−1)−a a(a−1)

a(1−x) 1−ax

r

+ 1

a−1

= λ(1−x)

1−a + 1

a−1 +λ(1−ax) a(a−1) ×

a(1−x) 1−ax

r

+ λ(a−1)−a a(a−1) ×

a(1−x) 1−ax

r

= 1−λ(1−x)

a−1 +λa−a−aλx a(a−1) ×

a(1−x) 1−ax

r

= 1−λ(1−x)

a−1 −1−λ(1−x) a−1 ×

a(1−x) 1−ax

r

= 1−λ(1−x) a−1 ×

1−

a(1−x) 1−ax

r . Ainsi,E(Gr) existe si et seulement siax <1 et dans ce cas,

E(Gr) =

1−ar(1−x)r (1−ax)r

×

1−λ(1−x) a−1

N e. On suppose dans cette question queax <1 de sorte queE(Gr) soit bien d´efini.

– Lorsquer tend vers +∞:

• Siλ(1−x) = 1, alors la suite E(Gr)

r∈N? est constante `a 0.

• Si λ(1 −x) < 1Comme a > 1 a−ax > 1−ax de sorte que a(1−x)

1−ax > 1. Par cons´equent la suite g´eom´etrique

a(1−x) 1−ax

r

r∈N?

est divergente vers +∞. Il en r´esulte que E(Gr)

r∈N? est divergente vers−∞.

• Siλ(1−x)>1, E(Gr)

r∈N? est divergente vers +∞. N

– Lorsqueatend vers 1 par valeurs sup´erieures : Remarquons que 1−ar(1−x)r

(1−ax)r a pour limite 0 lorsqueatend vers 1+. Il y a donc une ind´etermination.

PosonsX= a(1−x)

1−ax −1 = a−1

1−ax. Alors

• lim

a→1+X(a) = 0

• (1 +X)r−1∼0 r X Par cons´equent,

1−

a(1−x) 1−ax

r

1+−r a−1 1−ax. D’o`u

E(Gr)∼1+ −r a−1

1−ax ×1−λ(1−x)

a−1 =−r 1−λ(1−x) 1−ax .

Par cons´equent (E(Gr)) poss`ede une limite lorsqueatend vers 1 par valeurs sup´erieures et :

a→lim1+E(Gr) =r λ− 1 1−x

Nous retrouvons ainsi la valeur obtenue `a la questionIII.1.b. N

3. On suppose quea <1.

a. Comme a < 1, a f ortiori, ax < 1 et l’esp´erance de aT1 est bien d´efinie ainsi que toutes les esp´erances des variables al´eatoiresaTp. En cons´equenceGr admet une esp´erance qui est donn´ee par la formule de la questionIII.2.d.

D’autre part, commea <1, il est clair que a(1−x)

1−ax <1. Ainsi, la suite g´eom´etrique

a(1−x) 1−ax

r

r∈N?

(8)

est convergente de limite nulle. Par op´erations alg´ebriques sur les suites convergentes, il en r´esulte que E(Gr)

est convergente et

r→∞lim E(Gr) =1−λ(1−x) a−1 .

N b. Soitgk la somme des profits et des pertes r´ealis´es lors duki`emejet. NotonsBk la variable al´eatoire prenant

la valeur :

– 1 si P ilesort auki`eme jet, – 0 si F acesort u ki`eme jet.

Bk est une variable de Bernouilli de param`etre 1−x. De plus gk =λ ak−1×Bk−ak−1= λ·Bk−1

×ak−1 Par cons´equent –ce n’est pas demand´e mais c’est utile pour la derni`ere question...

E(gk) = λ·E(Bk)−1

×ak−1= λ·(1−x)−1

×ak−1

N c. Soit Hm le gain (alg´ebrique) r´ealis´e apr`es m jets. Hm est la somme des gains associ´es `a chacun des m

premiers tirages. Autrement dit : Hm=

Xm

k=1

gk= Xm

k=1

λ·Bk−1)×ak−1 Parlin´earit´e de l’esp´erance, il en r´esulte que

E(Hm) = Xm

k=1

E(gk) = λ·(1−x)−1

× Xm

k=1

ak−1

= λ·(1−x)−1 am−1 a−1 . Lorsquem tend vers +∞:

a´etant strictement inf´erieur `a 1, E(Hm)

m∈N? est convergente et :

m→∞lim E(Hm) = 1−λ(1−x) a−1

N

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