à
limitation constatée au de travail. Nous reviendrons longuement,
au prochain chapitre, sur ce comportement des agriculteurs.
Avançons, pour le
“les petites exploitations de moins de 2 hectares procurent un emploi permanent par hectare alors qu’il faut 3 hectares par emploi pour la taille est de 5 hectares et 5 hectares par emploi pour les exploitations de plus de 20 hectares“
valable en général, appelle deux remarques :
180 et 200 Juan ; le entre 200 et 250 Juan.
Ces deux emplois ne sont donc pas “permanents” en CB sens toute
A supposer même que la campagne agricole ne dure que 250
jours non agricole, les deux premiers emplois dans une petite exploitation sont, en fin de compte, incomplets. Ils occupent néanmoins “foute l‘année” le et son épouse,
Dans la moyenne et surtout la grande exploitation de plus de 20 ha, le premier emploi peut être souvent
salarié et au moins 250 Jt/an et occupe donc réellement
une personne pendant toute une campagne agricole. Si dans la petite exploitation, une occupation partielle peut être assimiìée à un ”emploi permanent” de type familial, pour le travail salarié, un emploi
permanent partir de 250 Juan. Au les
propriétaires préfèrent raisonnablement faire appel à quelques ouvriers occasionnels. Dès lors, ce salariat temporaire ne peut être synthétisé et
Ces éléments donnent à penser que, comme pour la terre, et les engrais, dans les exploitations
des PP1 nouvellement créés la moins élevée. En
effet, la faible utilisation de la terre irrigable et la
diversification des cultures. Les céréales en sec restent dominantes et le système de cultures garde son caractère extensif surtout dans les moyennes et grandes exploitations.
Dans les autres exploitations, notamment celles des périmètres privés du Cap-Bon et du littoral,
où de la terre, la et
en Même dans les
exploitations de petite dimension, le et le salariat développé de
longue date. Dans certaines zones, surtout pendant la récolte des cultures maraîchères, on enregistre de recrutement menées par les exploitants bien en dehors de leur région.
En de travail dans
le
occuper davantage de personnes encore, au-delà de la simple extension des superficies irrigables. Une plus grande intensification du facteur travail reste possible dans la quasi-totalité des périmètres, et notamment dans les PP1 du Nord-Ouest de création récente.
Dans la situation actuelle, la
nationale, plus particulièrement dans les PPI. Même si nous ne pouvons pas en faire un calcul rigoureux tant les critères sont ici complexes et les données imprécises, nous pouvons avancer quelques estimations. En supposant, en effet, que tous les périmètres privés sont irrigués à partir de puits de surface et que tous les PP1 sont irrigués à partir de barrages et forages, Ladjili a abouti aux coûts
1 500 dinars/emploi dans le premier cas et plus de 9 000 dinars/emploi dans le second cas (14).
Ce coût en grande hydraulique doit être réduit considérablement, sinon les objectifs des politiques hydro-agricoles apparaîtront irréalistes, le les PP1 risquant de remettre en pour la grande hydraulique, sa logique aussi bien que ses à la politique hydro-
agricole une dimension sociale prioritaire en relation avec en fait
des plus difficiles à ici de
des agriculteurs-irrigants par rapport aux autres. Pour donner un exemple, les maraîchers et agrumiculteurs du Cap-Bon sont considérés parmi les agriculteurs les plus
et à peine la
bien en hiver (- été (- 175 D/ha). Ces résultats médiocres sont très inférieurs à ceux
des cultures industrielles irriguées : betterave à sucre : : 435
D/ha (610,
Mais ce sont les cultures les plus élevées.
* En effet, les maraîchages assurent des MB de 700 et 600 D/ha, respectivement dans les périmètres et marginalisent de plus en plus les palmeraies traditionnelles qui semblent moins bien les nouvelles plantations.
Ces quelques données restent évidemment trop générales et imprécises, mais leur signification est tout de même claire du point de vue du revenu : supériorité nette des légumes, agrumes et palmiers sur les céréales-fourrages et même les cultures industrielles. Et comme nous avons établi encore importante des céréales-fourrages, notamment dans les PP1 du
faiblesse des revenus dans ces périmètres. Mais il ne faut pas oublier que la pratique de certaines cultures, maraîchères par exemple, garantit le revenu (même faibl6) des agriculteurs-irrigants et les met en situation de favorisés par rapport aux autres agriculteurs.
En résumé du chapitre 6,
dans les Sud, tout le
potentiel les PP1 du Nord-Ouest que le le
paradoxalement grâce à cette disponibilité
en eau que le où
apparaît comme un facteur limitant.
Mais malgré cette intensification élevée, les ressources en eau restent sous-utilisées au NordINord-Ouest, dans les PPI,
sont toujours inférieures aux besoins des cultures et largement plus que les normes préconisées pour les
”exploitations-types” retenues dans les études relatives à la plupart des périmètres. Cela est aggravé par
la faible intensification les engrais et le travail.
Pour les engrais, est très irrégulibre et aucune évolution favorable ne peut être dégagée. Nous avons cependant noté que ce sont le Nord-Est et
options méditerranéennes
Quant au facteur travail, -il représente en fait une charge que
temps des objectifs prioritaires du secteur
irrigué. Les cultures irriguées sont effectivement fortes consommatrices de travail mais la création comme
de Pour cette
création coût trop élevé en limite
considérablement la portée économique.
Au total, donc la grande hydraulique qui donne, pour le moment, les résultats les plus limités. Certes,
cette transformation (toute relative) de la création des
périmètres publics. Mais une comparaison entre ceux-ci et les périmètres privés révèle un certain échec
du prochain chapitre est de proposer une explication globale de cet échec relatif de la politique hydro-agricole. Notre proposition concernera évidemment les PP1 car là que a concentré
des moyens matériels, financiers, institutionnels et humains.
options méditerranéennes
Chapitre 7
Options Méditerranéennes, B I n”3, 1991 - J. Hassainya, Irrigation el développement agricole. L’experience tunisienne.