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et dominance des cultures marakhères

La reconstitution sol dans les périmètres irrigués a posé quelques problèmes. Tout

nous ici et 1978-79, les

données disponibles ne portent que sur les PP1 des informations fournies par les Offices qui “gèrent“ ces périmètres. A partir de cette campagne, ce sont les données des Enquêtes

Périmètres Irrigués qui nous ont servi a sol

irrigués, publics et privés.

Nous analyserons ‘donc la situation au niveau des PP1 avant de à périmètres.

1. Occupation du

sol

dans

les

PP1

En ce qui concerne office à

et à regrouper les céréales et les

fourrages présentés séparément par certains offices mais réunis la catégorie

“grandes cultures” où sont aussi incluses les légumineuses. Nous avons dû, par ailleurs, individualiser la catégorie “cultures diverses“ mentionnée pourtant par le seul office des PP1 de Jendouba pour certaines campagnes.

Enfin, les données des Enquêtes ne sont et nous avons dû les

compléter en recoupant diverses informations et en retenant quelques estimations de superficie.

sont présentées en annexe 4 dont nous déduisons, au tableau 21, les répartitions relatives des superficies occupées par les différentes cultures.

II bien des superficies cultivées et non des superficies irrigables (étendues des différents périmètres) dans la Première Partie de cette recherche. Nous verrons plus loin les différences concrètes entre ces deux

(lere ligne du tableau 21)’ les données se rapportent aux seuls périmètres publics, par la suite (et dès la même campagne, ligne), elles couvrent aussi les périmètres privés.

La première campagne du tableau 21 concerne seulement les offices de la Medjerda, de Lakhmès et de

Nebhana, soit 22 ha dont plus de 19 ha pour le premier office.

du sol

Opiions Medtterranéennes, Ser. 0 l n”3, 1991 - J. Hassaïnya, et developpement agricole. tunisienne.

celle de la basse vallée : des proportions comparables (40 YO) en maraîchage et en grandes cultures (céréales-fourrages, notamment), les arbres fruitiers occupant environ le cinquième des superficies.

Cette les périmètres de la basse

vallée constituent, pour la plupart, la le grand, intérêt des .fellahs pour les

légumes, les fruits ici des cultures

traditionnellement importantes. Les périmètres du Nebhana sont, quant à eux, voués presque exclusivement au maraîchage du fait de la proximité du marché de Sousse.

sol des deux campagnes suivantes reproduit approximativement celle que nous venons de O00 ha de cultures industrielles dans les périmètres de est occupé par des cultures industrielles (notamment la betterave à Jendouba-Bousalem) et diverses.

Partis occupation globale du sol à deux orientations principales comparables (maraîchage et

céréales-fourrages) et à une

sol qui réserve désormais environ la moitié aux céréales-fourrages, le tiers au maraîchage, environ YO à déjà, YO aux cultures industrielles ,et diverses.

Cette diversification ne traduit pas, dans cultures

mais correspond seulement à et à la mise en eau de périmètres où

options méditerranéennes

du sol diffère de celle des périmètres plus anciens. Ce qui aboutit, au niveau des données globales, à cette diversification “virtuelle“ qui pourrait (à tort) être enregistrée comme résultat positif alors que, nous le verrons plus loin, justement elle qui traduit la sous-utilisation des ressources en eau notamment.

2. Occupation du sol dans l’ensemble des périmètres

Dès le premier passage de l’Enquête Périmètres Irrigués du sol paraît plus diversifiée et de ”nouvelles” cultures apparaissent telles que les agrumes, les dattes et certaines autres

aussi, il

Cette hypothèse “autres arbres fruitiers”

paraissent quant à elles, exagérément surestimées.

Les données semblent mieux correspondre à la réalité dès la campagne suivante où nous retrouvons les 26 ha de céréales-fourrages (14 “/O) et environ 37 20 YO des superficies cultivées.

sol dans les périmètres irrigués paraît alors prendre sa ”vitesse de croisière“

caractérisée essentiellement par la domination des cultures maraîchères qui, avec 85 à hectares, représentent près de la moitié des superficies cultivées.

-

Les céréales-fourrages varient du simple au double (20 ha en 81-82 contre 41 300 ha en 83-84)

Si les variations des céréales-fourrages peuvent être expliquées, celles de

peuvent être la hausse du fait de en production des jeunes arbres, ce le cas ici.

II dire que les superficies fruitière irriguée ne sont pas données

systématiquement par l’Enquête et sont parfois remplacées par des estimations, comme le montre le passage ci-après de l’Enquête 7981-82 (p. 4).

options méditerranéennes

“Pour ce qui est des superficies occupées par l’arboriculture il est à remarquer que le concept de culture

laquelle on parlerait de culture irriguée. et de variétés

fruitières et peut-être aussi tenir compte des différenciations régionales. Ceci compliquerait singulièrement

le la multiplicité

des espèces cultivées.

Nous tirerons de ces notre recherche. Mais

revenons un moment aux autres cultures.

-

les agrumes, cultivées presque exclusivement au Cap-Bon gagnent environ un entre

faut noter ici que, malgré leur étendue relativement réduite par rapport aux autres cultures, les agrumes et les dattes sont des spéculations essentielles dans les économies régionales du Cap-Bon et des oasis du Sud et représentent même le principal poste du secteur irrigué, comme nous

-

Les cultures dans les périmètres irrigués, ne couvrant actuellement

guère plus que 7 à 8 ha, soit 3 à 5 O/O de La betterave à sucre (avec environ 5 ha) et

le tabac couvrent des superficies et sont au nord-ouest du pays.

sol dans les périmètres irrigués (telle que résumée au

tableau

21 et présentée précisément à

l’annexe

est dominée par les cultures maraîchères qui

couvrent régulikrement environ la de 95 ha.

à celui des cultures

maraîchères. Les grandes cultures (céréales-fourrages) et et

palmiers dattiers) couvrent des superficies variables et difficiles à estimer du fait de la pratique très

irrégulière de et selon les régions. Les agrumes (14 ha) et les

dattes (20 ha) sont des cultures essentielles pour et nationale et représentent ensemble 15 à 17 YO des Superficies irriguées.

Enfin, la betterave à sucre, avec seulement 5 ha environ, est une spéculation stratégiquement importante dans les PP1 de Jendouba-Bousalem, au nord-ouest.

Par rapport à la nature des périmètres, les céréales-fourrages et, à un degré bien moindre, la betterave sont essentiellement cultivés dans les périmètres publics, notamment ceux des haute et basse vallées de la Medjerda. Les cultures maraîchères, les dattes et les autres arbres fruitiers constituent une orientation dominante dans les périmètres privés.

Pour les PPI, cette situation est antérieure à à la mise en eau des périmètres : le passage à ne semble pas avoir modifié considérablement les choix des agriculteurs.

Les périmètres privés sont surtout localisés dans des zones à et où maraîchère et fruitière est permanente.

options méditerranéennes

sol irrigués reproduit donc cette dichotomie et des statistiques globales doit être faite en référence à

productions.