1. boom des productions maraîchères
1.2. Répartition rtigionale des cultures maraîchères Cas des périmètres publics
vu, pour la période les données disponibles portent sur les seuls périmètres la répartition régionale des cultures marakhères dans les PP1 (tableau 24) montre que si en
de celles-ci faite surtout au profit des régions Centre-Sud (3).
Pendant la périodk retenue ici, les superficies maraîchères du Nord se sont accrues de près de ha
YO) par (de à ha). Malgré
des étendues légumières dans les périmètres de la réduction
de la
Tableau 24 : Répartition régionale des cultures maraîchères dans les PP1 Région
Nord (YO) Total (ha) Centre-Sud
Source : nos calculs à partir du Rapport de la Sous-commission.
Tout en restant dominante, cette région est sérieusement concurrencée par le Centre-Sud dont la part a varié, pendant les quatre dernières campagnes, de à des superficies maraîchères de
des PPI.
Mais ni la dominance du Nord ni une véritable
différenciation régionale concernant la pratique des cultures maraîchères dans les PPI. Aussi bien dans le Nord que dans le Centre-Sud, existent en effet, des périmètres à differents degrés
maraîchère :
options méditerranéennes
-
perimètres essentiellement maraîchers : Cap-Bon et le Kef (au Nord) avec, selon les années et cultures maraîchères sont déconseillées dans tel périmètre, certains agriculteurs les pratiqueront quand même, mais que, inversement, la misereconversion au maraîchage (exemple : Jendouba).
Nous proposerons dans la la répartition spatiale des cultures maraîchères irriguées semble
se
faire approximativement selonmêmes proportions que dans les PPI.
Tableau 25 : Répartition régionale des cultures maraichères dans
Source : nos calculs a des Enquétes.
En effet, sur les sept campagnes, le Nord concentre, en moyenne, environ YO ( 2 YO) des superficies
nous rapportons les superficies maraîchères aux . superficies totales cultivées (tableau 26), la
différenciation entre le Nord et le de la campagne qui
au premier passage des Enquêtes.
Tableau 26 : Part des cultures maraîchères dans les superficies cultivées (en “10) autour du cinquième des superficies cultivées. II et les autres arbres fruitiers jouent un rôle plus important que les légumes.
II la repartition des cultures maraîchères selon la nature des
périmètres. Le tableau 27 montre à cet les périmètres
privés ont une orientation maraîchère bien plus prononcée que celles des périmètres publics.
En effet, pour les deux dernières campagnes et O/O des
superficies maraîchères relevaient des périmètres privés (4).
Cette proportion moyenne est largement dépassée au centre “10) mais le poids des superficies maraîchères du Nord par rapport à ramène aux trois quarts.
II faut le Nord, la part des périmètres publics (29 YO) paraît relativement élevée du fait de la création de ceux-ci à partir de certains périmètres privés à tradition maraîchère assez bien
établie, comme et Ghardimaou).
Tableau 27 : Répartition régionale des superficies maraîcheres selon la nature des périmètres (moyenne /
régions Nord-est et Centre-ouest dans la pratique des cultures maraîchères dont ils concentrent respectivement et des superficies totales.
options méditerranéennes
Ces résultats vont dans le à propos des périmètres savoir-faire nécessaire à la pratique des cultures maraîchères irriguées. Ces avantages se traduisent-ils au niveau de la production ?
7.3. Origine des productions maraîchères
Ici aussi, les seules données détaillées disponibles se rapportent aux deux dernières campagnes (1 983-84 et 84-85) dont nous retiendrons la moyenne. Nous
productions confondues puis nous envisagerons les différentes espèces (5).
0
le Nord, le Centre et le Sud représentent respectivement 62, 32 et ‘%O des superficies maraîchères. Cette domination du Nord apparaît encore plus accentuée au niveau des productions : 703 tonnes en moyenne des deux dernières campagnes, soit 71 du total.
Ce gain de 9 points par rapport aux superficies fait aux dépens du Centre (-5%) et du Sud (-4%), nous en verrons les raisons au prochain paragraphe.
Tableau : Répartition régionale des productions maraîchères selon la nature des périmètres (1 983/84 - 84/85)
Source : Enquêtes Pdrirnètres Irrigues, plus nos calculs.
la nature des périmètres (tableau les PP1
ont un les
(29 O/O de la superficie) sont insignifiants. Cette situation est probablement en relation avec la nature des espèces maraîchères cultivées.
Les périmètres privés restent cependant largement dominants pour les productions légumières dont ils fournissent .69 o/o des tonnages au niveau national. Comme pour les superficies, cette proportion est atténuée par le poids relatif du Nord (71 O/O des productions nationales) où les périmètres privés “ne
représentent que” 63 O/O ici
certains périmètres publics qui restitue
à ceux-ci leur importance relative au niveau des productions.
Si aux sous-régions, nous constatons que les périmètres privés du Nord-Est (33 O/O des superficies) assurent à eux seuls le tiers des productions légumières. Mais ceux du Centre-
Ouest (28 To des superficies) ne réalisent que 19 ‘/O des tonnages totaux. Ici aussi, la nature des espèces cultivées joue un rôle important.
options .méditerranéennes
0 Analyse par espèce
Nous reprendrons les mêmes cultures que pour l'analyse des superficies en remarquant que la catégorie
"Divers" n'est pas complète et porte seulement sur l'ail, l'oignon et les petits pois. La production légumière sera donc légèrement sous-estimée mais les principales espèces y figurent.
Pomme de terre
Tableau : Répartition régionale des productions maraîchères par espèce 983184
-
84/85) t distinguer des spécialisations régionales dominantes.En effet, le Nord fournit l'essentiel des pommes de terre et des tomates, et, à un degré moindre, des melons et pastèques. Le Centre paraît plus spécialisé dans la production des piments. Ainsi, sur les deux dernières campagnes, les périmètres irrigués du Nord ont produit près de 90 O/O des pommes de terre dont les deux tiers proviennent des périmètres privés.
Pour la tomate, le Nord est aussi largement dominant avec 83 des tonnages dont les deux tiers aussi sont réalisés dans les périmètres privés.
Enfin, le Nord fournit, en moyenne, des pastèques-melons dont la moitié est le fait des périmètres publics. faut d'ailleurs préciser qu'une grande partie de cette production provient des PP1 du Nord-ouest, essentiellement les périmètres de Bouhertma, dans la région de Jendouba.
Quand on dit que "les pastèques de Bouhertma arrivent", cela signifie que le marché va en être inondé et que les prix vont baisser ou, du moins, se stabiliser.
Le reste de
la
production de pastèques-melons (25 "/O) est réalisé au Centre, les périmètres privés en assurant les deux tiers. Mais la véritable spécialisation du Centre, c'est la production de piments dont il fournit près des deux tiers. Ici aussi, l'essentiel des tonnages est réalisé dans les périmètres privés, tout comme pour le Nord d'ailleurs, avec 30 o/o de la production de piments (26 dans les seulsEn définitive, la répartition de la production. maraîchère par espèce explique un constat et confirme une superficies et aux productions. II faut noter que les superficies maraîcheres ont approximativement doublé pendant les vingt dernières années. Actuellement, 62 YO des étendues sont concentrées au Nord (à
maraîchère, au niveau des périmètres, est presque la
même au à la nature des périmètres.
puisque les PP1 des superficies maraîchères.
Ces résultats se retrouvent au niveau des productions qui ont plus que doublé pendant la même période. la production de ces espèces sauf les pastèques-melons dont les PP1 fournissent énviron la moitié.
Le rôle important joué par les périmètres privés dans la pratique des cultures maraîchères signifie que seuls les
au maraîchage. Ce qui expliquerait, au moins partiellement, pourquoi certains PP1 du Nord ne sont que partiellement mis en valeur par le verrons plus longuement dans la Troisième Partie de cette recherche.
2. Accroissement inégal des autres productions