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Inadéquation entre potentialités et occupation du sol

du sol et les potentialités agronomiques des terres irrigables. Les

données, empruntées en grande partie a Postma, et ne permettent

PP1 (tableau 48).

En 1972, le potentiel porte sur près de 45 ne porte que sur près de 21 ha. En toute rigueur, cette différence ne permet pas une comparaison suffisamment précise entre les potentialités agronomiques et des terres ni de dégager éventuellement un décalage

et sur les mêmes étendues de terre.

Malgré cette réserve, il nous semble possible de dégager, néanmoins, une utilisation différenciée des potentialités agronomiques des terres irriguées. Pour permettre

.des

comparaisons avec

les

données ultérieures, nous regroupons les cultures en trois catégories :

-

cultures maraîchères : légumes, pastèques et melons,

-

arbres fruitiers : agrumes, dattes et autres arbres,

- autres cultures : céréales, fourrages, cultures industrielles

...

ces données révèle une certaine inadéquation entre les potentialités agronomiques des terres irriguées et leur occupation réelle.

sur environ le cinquième de la superficie irrigable, elles couvrent en fait O/O des terres irriguées.

ne représente que YO réelle alors que les “autres cultures“ perdent six points.

Tableau 48 : Occupation potentielle et réelle du

sol

dans les PP1 en 1972 autorisent seulement de retenir que les potentialités pour les cultures maraîchères sont quasiment

exploitées en totalité et que les agriculteurs des PP1 ne se comportent pas en arboriculteurs ni même en

Basse .Vallée les potentialités fourragères sont importantes et où fruitière pourrait trouver un terrain propice.

Quant aux périmètres privés, en les statistiques

étant partielles et les données fragmentaires.

Nous pouvons toutefois avancer des estimations sur sol : les cultures maraîchères avec

50 et avec 43 effectivement

cultivée sous irrigation, soit 80 ha (9).

sur les vocations culturales des sols dans les périmètres privés,

nous pensons que le terres irriguées est moins

important que dans les il faut rappeler ici que

les périmhtres privés sont créés à qui

tradition, non seulement en

des aptitudes culturales des sols. Ainsi ces périmètres se sont implantés essentiellement dans des régions à légumes (Cap-Bon, littoral de Bizerte

...)

et arboriculture fruitière (agrumes au Cap-Bon, dattes dans les oasis et autres arbres au Centre).

Les potentialités pour les fourrages, les céréales et les cultures industrielles semblent assez limitées dans

les Mais il ne faut pas tomber dans la généralisation de ce

raisonnement (qui reste quelque peu imprécis sur les données) car au-delà des potentialités, et parfois

contre celles-ci, les agriculteurs prennent en ou contraintes dans leurs décisions de mise en culture des sols, comme nous essayerons de plus loin.

Les données de 1980 se rapportent à des périmètres irrigués et sont regroupées au

tableau 49 aux cultures maraîchères qui sur plus

de la moiti6 des terres cultivées sous irrigation contre un potentiel de 38% seulement.

Tableau 49 : Occupations potentielle et réelle du sol en 1980

Réelle/Potentielle

Source : Rapport de la Sous-commission des Perimdtres Irrigues 1980, plus nos calculs.

Cette sur-extension des cultures maraîchères semble faite essentiellement aux dépens de la

catégorie “autres cultures” qui cultures industrielles et

cultures de cette catégorie, ce sont surtout les fourrages

qui ont fait les des cultures du sol,

les fourrages ‘représentent 64 ha (soit 27 O/O cultivés que

sur 12 ha (8% du total), soit un taux de réalisation inférieur au cinquième, en terme de superficie.

Ce constat est important dans la mesure où, globalement, le taux de réalisation a atteint les deux tiers des superficies potentielles, les céréales et les cultures industrielles enregistrent une performance comparable de 64 (14 ha réalisés contre 22 potentiels) et la quasi-totalité du potentiel arboricole (83 et surtout maraîcher (91 est exploitée.

options méditerranéennes

Cette situation pourrait être expliquée par le et 1980, la mise en eau a concerné surtout de nouveaux PPI, notamment au Nord-Ouest, à partir du barrage Bouhertma (plus de 10 ha). La vocation de ces périmètres de Jendouba-Bousalem est surtout orientée vers les grandes cultures, notamment les ce qui explique que ceux-ci représentent, en 1980,

potentielle terres irrigables contre à peine en 1972. Dans le cas précis des périmètres de Bouhertma, il que les cultures maraîchères se sont étendues, par endroits, sur terres P fourrages.

II faut signaler que les cultures fruitières aussi dépassent leur part potentielle (32 YO contre 26 YO) et enregistrent un bon taux de realisation (50 ha réels contre 60 ha potentiels). Mais contrairement aux cultures maraîchères dont la proportion pourrait être ponctuelle et

(avec néanmoins une tendance lourde à en principe, à

une certaine tendance. Même si la proportion des arbres fruitiers dans réelle des terres du fait des autres cultures non-pérennes et dont les

superficies la hausse. Malheureusement, ce pas le

cas et nous avons déjà souligné les variations et imprécisions apparemment inexplicables des données.

II faut aussi préciser que par rapport à 1972, et PP1 du Nord-

Ouest, la part 54 à 26 % alors que sa-part réelle

est seulement passée de 42 à

des terres irriguées ne paraît pas rigoureusement établie.eu égard aux données disponibles, nous pouvons néanmoins retenir

que 42 à 50 hectares) et surtout celle des

cultures maraîchères (de 48 à 80 aux dépens des cultures

industrielles et surtout des fourrages.

La situation ”actuelle” pas pu établir de manière

rigoureuse potentielle des terres irriguées. Nous allons donc essayer de faire des approximations par rapport aux situations antérieures en nous basant sur les données du tableau 50.

Par rapport à 1980, réelle du sol

Tableau 50 : Occupation réelle du sol en 1985

Cultures maraîchères 95

Arbres fruitiers a5 o00

Autres cultures 42 600

Total 222 600

: Données de I’Enqu6te.

Mais il à la superficie des cultures fruitières. Celle-ci

semble avoir augmenté de 35 ha en 1980 à telle envergure

porté sur des plantations fruitières. Cette surestimation des superficies fruitières modifie évidemment du sol et les proportions des différentes cultures.

En effet, avec 15

Les “autres cultures”, avec un accroissement de plus de 16 ha ne gagnent que 2 YO. Nous pensons que la superficie réelle des cultures fruitières devrait se situer autour de 50-60 hectares, ce qui laisserait leur part presque inchangée (30 YO) alors que les cultures maraîchères et les “autres cultures”

remonteraient, respectivement, à 48 et 22 YO. “autres cultures“ est assez sensible et

options méditerranéennes

correspond à près de 6 ha de fourrages et près de 10 ha de cultures diverses, notamment la betterave sucrière, dans les périmètres du Bouhertma.

du sol par rapport à 1980 et surtout à 1972 montre un certain ou, du moins, une atténuation du décalage. La mise en eau de nouvelles superficies a, en effet, concerné encore une fois quelques milliers à vocation fourragère et où la betterave réussit bien.

Mais malgré ce rapprochement relatif entre occupation réelle et occupation potentielle des terres irriguées, le décalage reste important et du sol reste déséquilibrée. Dans la plupart des régions, des

cultures maraîchères sont cultivées sur des terres à cultures annuelles, les céréales sont encore très répandues dans les périmètres irrigués mais sont cultivées en sec (notamment dans les PPI) alors que les fourrages et les cultures industrielles sont bien en deçà de leur extension potentielle.

.- Faible exploitation des ressources en eau dans les P.P.I.

La sous-utilisation des terres irrigables implique une faible exploitation des ressources en eau puisque, par définition, une terre à son irrigation. ,Cette simple déduction suffirait à

établir le constat par rapport au volume disponible. Mais par

rapport aux besoins des plantes cultivées, ce constat est quasiment impossible à étayer de façon rigoureuse en se basant sur les données existantes. Celles-ci permettent à peine de comparer les consommations aux besoins moyens calculés théoriquement en fonction occupation potentielle du sol. Ayant montré les écarts qui existent entre celle-ci ne

consommée, notamment au niveau des périmètres privés. Les données avancées représentent souvent

des estimations à “privée” à

partir de puits de surface. Même si le constat global ne semble pas faire de doute, nous avancerons donc avec précaution, en utilisant les données disponibles qui se rapportent essentiellement aux périmètres

un constat global en 1972, première année pour laquelle nous disposons de données, et nous terminerons par une analyse des années 1980.