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la répartition par agent et par nature.

l . l . des investissements hydrauliques

La mobilisation, la distribution et la gestion des ressources en eau occupent une place de choix dans les plans de développement de la Tunisie et ont toujours absorbé des investissements massifs représentant

une part importante de le montre le-tableau 2.

Tableau 2 : Evolution des investissements hydrauliques 1962-86

I I

Période ère décennie

1

Ive Plan

1

Ve Plan

I

Vle Plan 1. Agricoles (M.D.)

1. Hydrauliques (M.D.) l. Hy/l. Ag.

Source : Plans de Développement Economique er Social, plus nos calculs

Pendant les premieres années de (1 les fonds débloqués ont visé essentiellement la poursuite des actions engagées par

périmètres de la Basse Vallée de la Medjerda.

Les données que nous avons pu rassembler commencent avec la mise en oeuvre de la Planification en Pour compléter ce tableau, signalons que pour (dernière année du Ille Plan), les investissements agricoles et hydrauliques ont été respectivement de et millions de dinars (MD).

La première à la lecture du tableau 2

montants investis (l. Ag.) mais aussi et

(l. Hy.). En effet, pendant la seconde décennie les 1. Ag. ont presque triplé par rapport à ceux de la décennie précédente contre MD) (33J alors que les I. Hy ont presque quadruplé

contre MD). Les réalisations du Vle Plan accentuent remarquablement cette tendance :

-

en cinq ans, on a investi fois plus que ce ans (34).

- la 1. Hy par

MD pendant la décennie

de et MD respectivement au cours du IVe et du Ve Plan, on des moyens

financiers mis à la disposition du les

montants étant exprimés en dinars courants, il convient de relativiser cette tendance sur une période aussi longue.

Exprimés en prix constants de les investissements annuels ont suivi une évolution qui montre que, globalement, sur la période étudiée, Hy réel a enregistré une hausse remarquable. Mais il faut tout de même noter un important fléchissement entre et avec un investissement moyen de MD/an

contre près de MD/an de à Ceci

générale qui, a privilégié la infrastructure agricole et

industrielle alors que, par la suite, la priorité a été donnée aux investissements à productivité directe et

options méditerranéennes

immédiate. En effet, pendant la première période que des projets de grande envergure ont été

réalisés : barrages de Nebhana, Masri, et Chiba, comme nous le verrons plus loin. Le ralentissement de la

priorité à la continuation et projets

nouveaux.

Et ce Hy. reprend pour faire face à la demande en eau

industrielle, domestique mais aussi pour (pénurie dans certains périmètres). Depuis,

tableau

hydraulique à celle-ci est donc en accroissement net et traduit la priorité constante accordée au sous-secteur irrigué

Tableau 3 : des investissements hydrauliques par agent (en %)

Agent Ve Plan IVe Plan 1962-71 Vle Plan

publiques a fait doubler la part de celles-ci dans le financement des investissements hydrauliques. faut

ce la dernière

décennie, les principales réalisations et les opérations en cours sont financées essentiellement sur fonds extérieurs comme le montre le tableau 4 qui fait le point sur

les

coûts et financements des derniers

ont été respectivement de 61,8 et MD, contre des estimations de MD (en pour le

Tableau 4 : CoOt et financement de certains ouvraaes hvdrauliaues

Ouvrage Périmètre Phase II Bouhertma (en cours) Périmètres Tunis eaux usées (en cours)

ent Conjoncture (Etude et informations économiql

Y O

Belgrade, Yougoslavie) pour Bouhertma, Sidi Salem et Joumine.

II pas moins

de la France (premier fournisseur et premier client de la Tunisie) aussi bien au niveau du financement que de la -réalisation des équipements hydro-agricoles. Au total, nous pouvons retenir que les importants fonds investis dans le sous-secteur irrigué sont presque totalement publics et que leur financement est majoritairement sur prêt étranger.

Quelle a été de ces fonds ?

1.3. Affectation des investissements par nature

Ici aussi, les données ne sont pas toujours claires mais nous avons pu reconstituer, dans le tableau 5, la répartition des investissements hydro-agricoles par nature au cours des I v e et Ve Plans et reproduisons à

part les réalisations du Vle Plan. . .

Tableau 5 : Affectation des investissements du sous-secteur irrigué

I v e Plan (1 Ve Plan

Source : Ve et Vle Plans et Budget Economique 1987.

Pendant les trois périodes, la priorité accordée à la grande hydraulique est évidente. En effet, la dont la réhabilitation et la sauvegarde sont devenues indispensables. Par ailleurs, entre et

potable rurale devait bénéficier investissement de 11 O MD et concerne 1 localités comptant une population totale de 70 habitants. Mais les réalisations porté que sur MD. II faut aussi préciser que sur les fonds prévus pour la construction des barrages, YO, contre et 11 O/O pour la protection contre les inondations.

options méditerranéennes

Ce sont Ià des investissements et de on ne tient pas suffisamment compte, alourdissant du même coup la perception des contre-performances du sous-secteur irrigué. Nous nous attacherons quant à nous, dans la mesure du possible, à

ressources pour établir avec netteté le bilan de ces utilisations.

En définitive, la priorité à la grande hydraulique (barrages, PPI) est largement confirmée par les données à maintes reprises, comme a été dénoncée la marginalisation de

des moyens mis en oeuvre dans le sous-secteur irrigué.

Les moyens financiers investis à mettre en place une

importante infrastructure de mobilisation des ressources en eau permettant le rythme à ces actions, des moyens juridiques et grande partie du potentiel hydraulique est une condition sine qua non de la politique Déjà amorcée pendant les dernières années du protectorat français, cette politique allait être

renforcée et . .

La mobilisation du potentiel hydraulique porte essentiellement sur les eaux superficielles maais ,aussi sur les ressources souterraines ; les premières intéressent presque exclusivement le nord et secondairement le centre du pays, les secondes touchent le centre et surtout le sud. En 1956, on estime y avait en Tunisie environ 65 000 ha irrigués presque totalement à partir de puits de surface et. de; sources naturelles et localisés principalement dans la région littorale de Bizerte, au Cap-Bon, dans le Sahel Côtier et surtout dans les oasis.