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Rotislav Kocourek désigne sous le terme « unité brachygraphique » toutes les unités de forme graphique plus concise que les unités lexicales dites linguistiques. Parmi ces éléments, on peut trouver des lettres, des chiffres, des symboles spéciaux ainsi que des combinaisons entre ces trois éléments (lettres + chiffres / lettres + symboles spéciaux, chiffres + symboles spéciaux / lettres + chiffres + symboles spéciaux)99. Ces unités, qui sont considérées comme des éléments non linguistiques, tiennent néanmoins une place prépondérante dans les textes scientifiques et, par conséquent, dans les textes de vulgarisation. Dans un contexte multilingue, elles doivent faire l’objet d’un traitement particulier. En effet, certaines unités ne sont pas nécessairement les mêmes selon la langue employée (les unités de mesure, par exemple). Il peut en outre exister des conventions de rédaction et de ponctuation différentes d’une aire linguistique à l’autre.

Animal (page)

EN FR

Introduction (p.7)

99 D’après KOCOUREK Rostislav, La langue française de la technique et de la science, Oscar Brandstetter Verlag, Wiesbaden, 1991, p. 72-73.

~ 85 ~

Musaraigne des jardins (p. 25)

Dans les exemples ci-dessus, on constate que le traducteur a adapté les unités de mesure de manière à ce que la forme réponde aux conventions de rédaction françaises. Le point séparant les unités des décimales devient donc une virgule et les abréviations métriques sont séparées des chiffres par un espace.

Dans l’exemple 1, on remarque également que la version anglaise laisse apparaître la correspondance en pieds. Cela fait sens puisque le public anglophone a tendance à mentionner les tailles de cette manière. En français, en revanche, le système impérial a été abandonné au XIXe siècle au profit du système métrique. Il n’y a donc aucune raison de conserver l’indication en pieds, qui a été supprimée lors de la traduction. En ce qui concerne le second exemple, le traducteur est à nouveau confronté à un problème d’espace.

En effet, les adjectifs antérieur, postérieur et maximum sont trop longs pour figurer tels quels dans la légende. Le traducteur a donc utilisé leur forme abrégée, qui se comprend aisément étant donné la présence du dessin.

On notera aussi que, tout au long de l’ouvrage, dans les encadrés en bas de page, les nombres écrits en toutes lettres dans l’original anglais ont été remplacés par des chiffres dans la traduction. Ce choix ne porte pas préjudice à la compréhension et permet là encore de restreindre le nombre de caractères.

Ces observations montrent que le traducteur doit réfléchir à la stratégie à adopter concernant les unités brachygraphiques, de manière à ce que le public-cible puisse les comprendre et les assimiler. Il doit également faire attention à rester cohérent dans leur utilisation, sous peine d’embrouiller le lecteur.

~ 86 ~ V. 3. 4) Adjectifs de couleur

Le guide est avant tout un support permettant l’identification précise des animaux qui y sont présentés. L’image est le point de départ de cette identification et la description textuelle vient amener des précisions et des détails concernant l’aspect visuel des différentes espèces. La qualification des couleurs de robes et de pelages et donc un élément essentiel, qui doit non seulement concorder avec l’aire visuelle, mais aussi permettre de caractériser les éventuelles variations de la manière la plus précise possible. Le panel des couleurs est en effet très large et peut de plus être relativement subjectif (chaque personne se fera par exemple une représentation mentale différente de la couleur jaune car cette représentation est avant tout tributaire de l’expérience et des associations que nous faisons avec des événements que nous avons pu vivre). Si certains termes ne posent pas de réels problèmes (la traduction de yellowish par jaunâtre se fait naturellement), il faudra accorder une attention particulière à d’autres adjectifs ou noms plus délicats : doit-on traduire bright red par rouge vif, écarlate ou vermeil, brown par brun ou marron… ?

Dans la grande majorité des cas, la traduction suit la version anglaise assez littéralement :

Animal (page) EN FR

Lemming des forêts (p. 60)

Slate-grey / rusty brown Gris ardoise / brun rouille

Musaraigne musette (p. 24)

Mid-brown Brunâtre

Musaraigne des jardins (p. 25)

Reddish brown Brun rougeâtre

Pachyure étrusque (p. 25) Grey-brown Gris brun

Pour tous ces exemples, un choix un peu plus éloigné aurait également été possible, mais les adjectifs utilisés ici conviennent bien dans la mesure où les couleurs évoquées sont aisément identifiables par tous et ne permettent pas de grandes variations entre individus au niveau de la représentation mentale que l’on peut s’en faire. En outre, la cohérence texte/image est respectée puisque les couleurs de l’image correspondent bien à celles

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mentionnées dans le texte et les adjectifs utilisés dans la partie textuelle sont repris tels quels dans les légendes.

V. 3. 5) Termes qualifiant des sons

Après avoir passé en revue les descriptions de forme et de couleur, passons aux formulations utilisées pour caractériser les sons. En anglais, le nombre de termes permettant de désigner les différents bruits sont beaucoup plus nombreux et plus précis qu’en français. La plupart des noms ou adjectifs se réfèrent à un son très précis, alors que les mots employés en français sont le plus souvent assez généraux et applicables à toutes sortes de variations acoustiques. Lors de la traduction, comme il n’existe bien souvent pas d’expression équivalente, il faut soit faire le choix de rester assez général, si l’on estime que l’on peut se passer de précision quant au type de bruit spécifique évoqué, soit procéder à une explicitation en décrivant le bruit en question. Dans le guide, il est important que les sons soient indiqués avec le plus de précision possible, étant donné que le bruit produit par un animal peut être un indice non négligeable pour son identification. Examinons le traitement de ces éléments lors de la traduction :

Numéro de

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Dans l’exemple 3, la traduction est assez littérale puisque le lexique français permet de rendre la notion employée de manière similaire. En effet le Trésor de la Langue française donne la définition suivante de l’adjectif perlé dans son acception musicale : « dont chacun des sons, chacune des notes est égrené(e) avec une netteté particulière »100. Cette définition concorde avec le concept de trill en anglais, qui se définit ainsi : “the sound made when two notes next to each other in the musical scale are played or sung quickly several times one after the other”101. On se trouve donc dans un cas où l’on peut sans problème rester proche du texte anglais, à condition de s’assurer que l’adjectif employé correspond à la notion anglaise et que le terme sera compréhensible pour le lecteur francophone.

Les qualificatifs de bruit amènent également la question du traitement des onomatopées (exemples 1 et 2). Si certaines sont connues et attestées (comme le chant du coq, qui passera de cock-a-doodle-doo à cocorico) et demandent donc uniquement au traducteur de les connaître ou de trouver une information, d’autres sont nettement moins employées et peuvent dans certains cas avoir été « transposées » par l’auteur lui-même. Dans les deux premiers exemples ci-dessus, les onomatopées « poop » et « pou » ne sont probablement pas attestées en anglais, d’où l’utilisation de guillemets. Ce qui importe pour le traducteur, c’est de rendre de la meilleure manière le son que l’on peut entendre afin que le lecteur puisse se le représenter et l’identifier facilement sur le terrain. En français, on peut donc reprendre la même sonorité, en remplaçant la double voyelle « oo » par « ou », qui correspond au même son.

Dans d’autres cas, en revanche, le traducteur doit s’éloigner du texte source et modifier les éléments présents en anglais, voire ajouter des informations pour que le lecteur soit plus à même de se représenter correctement le bruit décrit :

Espèce (page) EN FR

100 QUEMADA Bernard [dir.], Trésor de la langue française : dictionnaire de la langue du XIXe et du XXe siècle (1798-1960), Editions du Centre national de la recherche scientifique, Paris, Gallimard, 1994.

101Oxford Advanced Learner’s Dictionary, consulté le 12 juillet 2011,

<http://www.oxfordadvancedlearnersdictionary.com/>

~ 89 ~ Rainette verte (p. 207) Males are very vocal,

producing a rapid,

On voit ici que le traducteur a jugé bon d’ajouter des onomatopées aux explications telles que présentées dans la version anglaise. Ces ajouts peuvent se justifier dans la mesure où le nombre de batraciens est relativement grand et que le français ne dispose que du terme coassement pour se référer aux bruits émis par les grenouilles et les crapauds. Les deux onomatopées citées ci-dessus ne sont certes pas attestées, mais elles peuvent, dans une certaine mesure, aider le lecteur à différencier les bruits qu’il entend et rendre le processus d’identification plus aisé.

On peut en revanche s’interroger sur l’utilisation du verbe « chanter » dans l’exemple 2.

S’il est vrai que l’on parle du chant des grenouilles, le verbe collocationnel est « coasser ».

Il serait donc plus précis d’employer ce verbe, qui désigne spécifiquement les batraciens.

V. 4. Niveau syntaxique

V. 4. 1) Restructuration des informations

Comme nous l’avons vu précédemment, le texte de vulgarisation scientifique doit être clair. En français tout particulièrement, les informations présentées doivent apparaître dans un ordre logique et respecter une cohérence interne. C’est pourquoi le traducteur est souvent amené à déplacer des segments de phrases ou des phrases entières afin de respecter un ordre plus idiomatique en français (relation cause / conséquence ou ordre chronologique des informations par exemple). Voici plusieurs exemples qui illustrent ce phénomène dans le guide animalier :

~ 90 ~

L’exemple 1 montre que la langue française affectionne une structure syntaxique suivant un ordre chronologique. Dans le cas précis, le traducteur a inversé les deux segments de phrase afin d’indiquer d’abord la première action ayant eu lieu sur un plan temporel, puis l’action qui en découle.

En ce qui concerne l’exemple 3, le traducteur a choisi d’inverser les informations en commençant par l’embranchement, qui est plus général et qui comprend les différentes espèces pour ensuite venir préciser les classes en question. Ainsi, le lecteur sait tout de suite que le lézard ne mange que des invertébrés et peut ensuite voir plus en détail quels sont ces invertébrés. L’anglais est ici plus flou et pourrait laisser penser au lecteur que les araignées et les insectes ne sont pas des invertébrés. La traduction française est donc non seulement plus claire, mais aussi plus concise. Le traducteur a en revanche omis de traduire le terme snails, ce qui ne peut être justifié par la contrainte d’espace puisqu’il aurait été possible d’écrire escargots sans dépasser le nombre de caractères maximum. On a donc certainement affaire à un oubli.

Enfin, dans l’exemple 4, le traducteur a remanié le passage en coordonnant l’ensemble : l’ajout du subordonnant si pour mettre en valeur la relation entre les deux segments permet

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de mettre l’accent sur le fait que l’on a affaire à un serpent. En effet, la première proposition sert d’introduction à la principale. En outre, l’adverbe bien vient renforcer cette affirmation. Cette dernière est suivie d’une justification, introduite par les deux-points, qui permet de mettre en exergue l’information qui suit.

Quant à l’exemple 2, il illustre une tentative de remaniement des informations qui aboutit sur une modification du lien logique. L’idée d’utiliser les deux-points pour illustrer le lien de causalité est bonne, mais la couleur des jeunes (dernière partie de la phrase), n’est pas une conséquence de leur précocité. Il suffirait simplement de modifier l’ordre des segments en français pour rétablir le lien de causalité, en écrivant : la mise bas peut s’effectuer sur des zones émergées temporairement à marée basse car les nouveau-nés, très précoces, sont capables de nager presque immédiatement. Ils ont déjà la couleur des adultes.

Déplacements de segments de phrase dans un paragraphe

Numéro de

~ 92 ~

3 African and Asian family.

It is suggested that the current European population may be derived from Roman introductions from North Africa

introduit par les Romains depuis l’Afrique du Nord, d’une famille africaine et asiatique.

En français, dans un souci de cohérence et de logique interne, on préfère commencer par introduire l’élément le plus général et les informations correspondantes avant de donner des indications sur un point précis, subordonné à la première information. Dans l’exemple 1, le traducteur a modifié un segment d’information afin de le rattacher à l’élément principal (les espèces) avant de préciser de quelles espèces il s’agit (en l’occurrence, la musaraigne musette et la musaraigne des jardins).

Dans l’exemple 2, le traducteur a choisi de regrouper tout d’abord les informations concernant le mode de vie du lemming (période d’activité et cycles de reproduction) puis concernant son apparence externe. On se trouve ainsi en présence de deux petits blocs d’éléments informatifs distincts, ce qui permet au lecteur de mieux hiérarchiser et classer les informations et ainsi, de les assimiler plus facilement.

La réorganisation des idées illustrée dans l’exemple 3 montre que le traducteur a voulu présenter dans un premier temps l’origine supposée de l’animal pour pouvoir ensuite le décrire. On commence donc par une partie tout à fait informative, qui peut être vue comme une forme d’accroche, avant de passer à la description proprement dite.

Modulations

Nous avons déjà évoqué la modulation lorsque nous avons traité de la contrainte d’espace.

Ce procédé est assez largement employé dans tout le guide puisque le traducteur va chercher à rendre l’idée du texte original dans une formulation naturelle et aisément compréhensible pour son lectorat. Dans les exemples qui suivent, on constate que la modulation peut permettre d’énoncer les idées de manière plus logique, mais également de simplifier le message au niveau syntaxique, ce qui rendra l’information plus facilement assimilable.

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Numéro de l’exemple

Espèce (page) EN FR

1

Orvet (p. 161) An important difference between legless lizards

Protée (p. 189) As with many underground animals, it has very little

Protée (p. 189) In most amphibians, the gills are absorbed as the

Dans l’exemple 1, la modulation permet de renforcer l’idée de différence entre serpents et lézards grâce à l’utilisation de l’adverbe d’opposition contrairement à. Le lien logique entre les deux segments de phrase est explicite et évite la répétition des termes serpents et lézards, ce qui allège le texte français.

L’exemple 2 illustre un cas où la perspective est modifiée dans la version française. Le traducteur n’a pas donné deux termes pour qualifier la lumière mais a parlé de variations de luminosité, ce qui désigne un spectre plus large et permet d’être un peu plus précis concernant les capacités visuelles de l’animal.

Dans l’exemple 3, le groupe assumes sexual maturity est traduit par un seul verbe en français. On illustre ainsi directement l’action, ce qui permet de gagner en concision et en clarté . En outre, la modulation ici aussi à un gain de place et cette concision permet de

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rendre la phrase plus claire. L’action est précisée et les éléments sont présentés de manière logique et fluide.

V. 4. 2) Transpositions

Si l’on se fonde une fois encore sur la classification des procédés de Vinay et Darbelnet, la transposition est « le procédé qui consiste à remplacer une partie du discours par une autre, sans changer le sens du message »102. Elle a pour but d’obtenir une tournure plus idiomatique, sans que l’idée du texte original soit modifiée. Ce procédé est assez courant dans la mesure où le français tend parfois à favoriser l’action par rapport à l’anglais (ce qui se traduira par la transformation d’un substantif en verbe). En outre, nous avons vu que la nominalisation est plus fréquente en français, c’est pourquoi le passage à un substantif dans la version française est une opération assez naturelle pour le traducteur.

Numéro de

102 VINAY J. P., DARBELNET J., Stylistique comparée de l’anglais et du français, Didier, Paris, 1977, p.

50.

~ 95 ~ crête (p. 84)

Le changement de catégorie grammaticale illustré dans l’exemple 1 permet non seulement d’obtenir une version plus idiomatique en français, mais aide également à renforcer l’idée d’action, grâce à la transformation des substantifs en verbes. Les verbes contribuent en effet à l’aspect « vivant » du texte et participent du caractère narratif.

Dans l’exemple 2, on retrouve la tendance à nominaliser en français pour rendre l’idée plus concrète. Il est ainsi plus facile de se représenter les deux actions que si l’on avait eu recours à des formulations plus littérales comme de manière offensive / défensive, qui font sens en français, mais qui sont plus lourdes et moins compréhensibles.

De même, l’exemple 3 montre qu’une traduction littérale serait moins appropriée, puisque le lecteur risque de ne pas comprendre clairement quelle est la nature de l’action. L’emploi du verbe ravager permet ici de préciser cette action et d’expliquer concrètement de quelle manière l’animal peut être nuisible.

V. 4. 3) Adaptations et précisions

Selon Vinay et Darbelnet, « [L’adaptation] s’applique à des cas où la situation à laquelle le message se réfère n’existe pas dans la langue d’arrivée, et doit être créée par rapport à une autre situation, que l’on juge équivalente »103. La plupart des textes sont porteurs de marqueurs culturels qui ne trouvent pas d’équivalents dans les autres langues. C’est également le cas dans les textes de vulgarisation scientifique puisqu’ils sont pensés pour un public précis, tout particulièrement dans les guides, où le facteur géographique joue un rôle essentiel.

Numéro de l’exemple

Espèce (page) EN FR

1 Première de

couverture

A photographic guide to British and European wild animals

Reconnaître près de 300 espèces en France et en Europe

Lynx d’Europe STATUS Rare or very STATUT Rare à peu

103 VINAY J. P., DARBELNET J., Stylistique comparée de l’anglais et du français, Didier, Paris, 1977, p.

52.

~ 96 ~

Les deux premiers exemples ci-dessus montrent que le traducteur a adapté les références aux pays et lieux afin que le texte s’adresse à un public francophone. En ce qui concerne le lynx, comme cet animal peut être observé en France, il est judicieux de préciser au public à quels endroits en France l’espèce évolue. Ces informations n’auraient pas eu de sens pour le public anglophone, qui va plutôt observer les espèces dans son propre pays.

Dans le dernier exemple, la version anglaise reste vague. La carte située en dessous du texte permet certes au lecteur de voir exactement quelle est la répartition de l’espèce, mais, en mentionnant directement des noms de pays, le texte français gagne en précision, ce qui va permettre au lecteur de mieux intégrer l’information.

V. 4. 4) Ajouts pouvoir survivre à deux hivers et à atteindre l’âge de 2 ans. des individus tués par les chats et abandonnés, en raison de leur goût désagréable).

3 Pachyure étrusque (p. 25) Quand la température baisse, il tombe

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en léthargie. Quand elle remonte, il se réveille et reprend ses activités.

4 Orvet (p. 161) Lorsqu’un orvet perd sa queue, celle qui repousse est beaucoup plus courte.

5 Protée (p. 189) Son métabolisme est très lent : il peut rester deux ans sans manger et vivre plusieurs dizaines d’années.

En observant de plus près ces ajouts, nous avons constaté qu’ils étaient pertinents dans la mesure où ils donnaient des informations complémentaires pouvant être utiles au lecteur.

Toutefois, nous nous sommes demandé si ces ajouts émanaient du traducteur lui-même ou s’ils avaient été voulus par la maison d’édition. Nous avons donc posé la question au traducteur, qui nous a expliqué qu’il avait pris l’initiative d’ajouter certains éléments et que ces ajouts avaient été salués par la maison d’édition.

Cela nous conforte donc dans l’idée qu’en plus d’être une traduction cibliste, qui va dépendre avant tout du public-cible, la traduction d’un guide animalier s’apparente sous certains aspects à une adaptation relativement libre, dans laquelle le traducteur peut, s’il

Cela nous conforte donc dans l’idée qu’en plus d’être une traduction cibliste, qui va dépendre avant tout du public-cible, la traduction d’un guide animalier s’apparente sous certains aspects à une adaptation relativement libre, dans laquelle le traducteur peut, s’il