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pouvoir survivre à deux hivers et à atteindre l’âge de 2 ans. des individus tués par les chats et abandonnés, en raison de leur goût désagréable).

3 Pachyure étrusque (p. 25) Quand la température baisse, il tombe

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en léthargie. Quand elle remonte, il se réveille et reprend ses activités.

4 Orvet (p. 161) Lorsqu’un orvet perd sa queue, celle qui repousse est beaucoup plus courte.

5 Protée (p. 189) Son métabolisme est très lent : il peut rester deux ans sans manger et vivre plusieurs dizaines d’années.

En observant de plus près ces ajouts, nous avons constaté qu’ils étaient pertinents dans la mesure où ils donnaient des informations complémentaires pouvant être utiles au lecteur.

Toutefois, nous nous sommes demandé si ces ajouts émanaient du traducteur lui-même ou s’ils avaient été voulus par la maison d’édition. Nous avons donc posé la question au traducteur, qui nous a expliqué qu’il avait pris l’initiative d’ajouter certains éléments et que ces ajouts avaient été salués par la maison d’édition.

Cela nous conforte donc dans l’idée qu’en plus d’être une traduction cibliste, qui va dépendre avant tout du public-cible, la traduction d’un guide animalier s’apparente sous certains aspects à une adaptation relativement libre, dans laquelle le traducteur peut, s’il l’estime utile, voire nécessaire, adapter certains passages ainsi que supprimer ou ajouter des informations susceptibles de faciliter la compréhension de son lectorat.

~ 98 ~ VI. Bilan

A partir de l’analyse approfondie d’un type de texte de vulgarisation scientifique précis (un guide animalier), nous avons pu illustrer les aspects théoriques présentés précédemment, les principaux points auxquels le traducteur, qu’il soit débutant ou non, peut être confronté et les stratégies auxquelles il peut avoir recours. Dans le guide, il apparaît très vite que l’espace est un critère essentiel, qui va demander une grande concision et contraindre le traducteur à faire des choix judicieux au niveau structurel. En outre, la relation de complémentarité entre le texte et les illustrations ne doit pas être sous-estimée. Les deux éléments ne doivent pas faire double emploi, mais s’inscrire dans une relation de complémentarité permettant la transmission et l’assimilation d’un maximum de concepts.

Dans une optique plus générale, qui peut être applicable à une grande partie des textes de vulgarisation scientifique, on a pu remarquer que la terminologie joue effectivement un rôle central dans les ouvrages de vulgarisation scientifique et qu’elle devra être traitée de manière spécifique, en fonction des connaissances que le traducteur accorde à son lectorat.

Les termes techniques et scientifiques pourront être traduits par leur équivalent dans la langue cible ou être accompagnés d’une définition ou d’une explication. On utilisera parfois ces procédés de reformulation à la place du terme, si l’on estime que l’utilisation de ce dernier n’apportera rien au lecteur ou qu’elle est susceptible de le gêner ou de l’embrouiller.

On a également pu noter que, même si la version cible doit transmettre le plus fidèlement possible les informations contenues dans le texte source, elle doit aussi atteindre son public-cible et lui permettre d’assimiler ce qu’il lit de manière optimale. Le traducteur doit donc porter une attention particulière à la cohérence et à la cohésion de son texte et choisir des formulations parlantes et idiomatiques ; c’est pourquoi il a également une certaine latitude dans la mesure où il va parfois être amené à restructurer l’ordre d’apparition des éléments informatifs, voire des paragraphes. Il devra également procéder à des adaptations et parfois à des ajouts pour clarifier le texte et l’ajuster à son public-cible, dont les attentes et les connaissances sont différentes de celles du lectorat du texte source.

~ 99 ~ CONCLUSION

Nous voici arrivée au terme de notre étude. Grâce au chemin parcouru, nous sommes à présent en mesure de présenter une « marche à suivre » destinée au traducteur non spécialiste confronté à la traduction d’un texte de vulgarisation scientifique.

Pour produire une bonne traduction, le traducteur doit d’abord prendre conscience du contexte de production du type de texte qu’est la vulgarisation scientifique. La première étape, qui peut sembler évidente mais qui, dans certains cas, s’avère problématique, est celle de l’identification du texte de vulgarisation, c’est-à-dire qu’il convient de le différencier d’un texte scientifique. Le traducteur doit également comprendre la relation existant entre ces deux types de textes puisque le premier découle nécessairement du second. Une fois le type de texte établi, il faut déterminer la ou les fonctions du texte à traduire en établissant précisément le domaine dont il traite, le type auquel il appartient, et, surtout, le public-cible auquel il est destiné. C’est grâce à l’identification précise du lectorat que le traducteur pourra orienter ses choix traductionnels et adapter le niveau de technicité et de densité du texte.

Avant de se lancer dans la traduction, le traducteur doit avoir à l’esprit le rôle du vulgarisateur et comprendre ce que l’activité de vulgarisation implique. Il est essentiel pour le traducteur de passer par toutes ces étapes pour baliser le terrain et s’imprégner du texte, car ce dernier est incomplet sans son contexte. Une fois ce cadre posé, le traducteur peut se pencher sur les aspects linguistiques et textuels. Les textes de vulgarisation scientifique présentent certaines caractéristiques et structures qui sont intimement liées aux usages culturels et qui varient donc d’une langue à une autre. Il importe donc pour le traducteur de les identifier dans les deux langues et de savoir les utiliser dans la langue d’arrivée. Grâce à l’analyse pratique proposée dans le présent mémoire, nous avons pu illustrer ces caractéristiques, au niveau tant microtextuel que macrotextuel.

Une fois cette démarche entreprise, le traducteur non spécialiste restera certes confronté à des problèmes (au niveau de la compréhension des informations par exemple), mais il sera

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en mesure de mieux prendre conscience de ses limites et trouver les solutions adéquates.

Cette analyse approfondie des enjeux du texte permet également au traducteur de justifier ses choix et de se lancer dans la traduction avec plus d’aisance et de facilité puisqu’elle pose des jalons dans son travail.

Si, dans le présent mémoire, nous avons tenté de mettre en lumière les différents étapes à suivre lors de la traduction d’un texte de vulgarisation scientifique, la méthodologie à laquelle nous aboutissons consiste en réalité en une série de pistes qu’il nous semble bon de suivre et qui n’est pas exhaustive, étant donné que l’analyse pratique que nous avons effectuée ne s’est fondée que sur un type de texte bien précis. Afin d’aller encore plus en profondeur, il serait intéressant de se baser sur un corpus de textes de vulgarisation scientifique, dont le type, la fonction et le public-cible diffèrent. Ainsi, les résultats obtenus permettraient d’illustrer de manière encore plus large et plus précise ce qu’implique la traduction des textes de vulgarisation scientifique, non seulement pour le traducteur non spécialiste, mais aussi pour le traducteur spécialisé.

~ 101 ~ BIBLIOGRAPHIE

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TABLE DES MATIÈRES

Remerciements ...1

I. Introduction...2

II. Caractérisation de la vulgarisation scientifique...4

II. 1. Eléments de définition ...4

II. 1. 1) Aperçu historique ...4

II. 1. 2) Qu’est-ce que la vulgarisation scientifique ? ...5

II. 1. 3) Science : pistes épistémologiques...6

II. 1. 4) Distinction discours scientifique et discours de vulgarisation scientifique ....10

II. 1. 5) Fonctions et implications de la vulgarisation scientifique ...11

II. 1. 6) Vulgarisation scientifique et enseignement des sciences...12

II. 1. 7) Types de vulgarisation scientifique ...14

II. 2. Le public-cible...15

II. 2. 1) Importance du public-cible ...15

II. 2. 2) Eléments de définition du public-cible ...16

II. 2. 3) Classification des publics et degrés de vulgarisation scientifique...18

II. 2. 4) Conséquences sur les choix du vulgarisateur...20

II. 3. Obstacles et perspectives de la vulgarisation scientifique ...21

II. 3. 1) Limites et difficultés ...21

II. 3. 2) Perspectives ...22

II. 3. 3) Propositions pour optimiser l’activité de vulgarisation ...24

III. La traduction des ouvrages de vulgarisation scientifique ...26

III.1. Le rôle du vulgarisateur ...26

III.1. 1) Le vulgarisateur : un médiateur...26

III.1. 2) La vulgarisation : une recontextualisation...28

III.2. Parallèle avec l’activité de traduction ...28

III.3. Spécialisation du traducteur...30

III.3. 1) Profil du traducteur non spécialiste ...31

III.3. 2) Démarche du traducteur non spécialiste ...32

III.4. Outils et stratégies de vulgarisation scientifique ...33

III.4. 1) Concision du propos...33

III.4. 2) Caractère narratif...34

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III.4. 3) Fond et forme ...35

III.4. 4) Terminologie...35

III.3. 5) Ecueils ...36

III.5. Procédés stylistiques de la vulgarisation scientifique ...37

III. 5. 1) Procédés fréquemment utilisés dans les ouvrages de vulgarisation francophones ...37

III. 5. 2) Vulgarisation scientifique en anglais et en français : styles respectifs...43

IV. Le guide animalier Wild animals ...47

IV. 1. Choix de l’ouvrage ...47

IV. 2. Caractéristiques et fonctions du guide ...47

IV. 3. Présentation de l’ouvrage ...48

IV. 3. 1) Présentation de l’auteur et du traducteur...48

IV. 3. 2) Définition du public-cible...49

IV. 3.3) Structure du guide Wild animals...50

IV. 4. Présentation du domaine : zoologie et systématique ...51

IV. 5. Recherche documentaire pour le traducteur non spécialiste ...54

IV. 6. Critères d’élaboration du corpus...55

V. Analyse de la traduction de Wild animals...56

V. 1. Rapport texte/illustrations...56

V. 2. Gestion de la contrainte d’espace...61

V. 3. Niveau lexical...65

V. 3. 1) Traitement de la terminologie spécialisée ...65

V. 3. 2) Ponctuation...80

V.3. 3) Unités brachygraphiques...84

V. 3. 4) Adjectifs de couleur...86

V. 3. 5) Termes qualifiant des sons...87

V. 4. Niveau syntaxique ...89

V. 4. 1) Restructuration des informations ...89

V. 4. 2) Transpositions ...94

V. 4. 3) Adaptations et précisions ...95

V. 4. 4) Ajouts...96

VI. Bilan ...98

CONCLUSION ...99

BIBLIOGRAPHIE...101

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TABLE DES MATIÈRES ...105 ANNEXES ...108

~ 108 ~ ANNEXES

Annexe 1 : questions au traducteur Antoine Mantilleri concernant la traduction du guide animalier Animaux sauvages

Annexe 2 : corpus de pages analysées dans le guide animalier Wild Animals

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Questions au traducteur Antoine Mantilleri concernant la traduction du guide animalier Animaux sauvages

Questions relatives à l’activité de traduction en général :

- Vous êtes spécialiste en zoologie. Avez-vous également suivi une formation en traduction ? Si oui, laquelle ?

Non, aucune formation.

- Avez-vous traduit d’autres ouvrages ? Si oui, lesquels ?

Oui. Dans la même collection, faune et flore du littoral. Traduction aussi de brevets techniques ainsi que de divers ouvrages finalement non publiés pour "raisons commerciales" (fiches animaux pour éditions Atlas, un dictionnaire du monde animal chez Larousse)

Questions relatives à l’ouvrage traduit :

- Avez-vous été en contact avec l’auteur Chris Gibson ? Non.

- Contrainte de temps : de combien de temps avez-vous disposé pour la traduction complète de l’ouvrage ?

4-5 semaines mais traduction effectuée en 3 semaines.

- Avez-vous reçu des consignes particulières relatives à la traduction (venant de la maison d’édition par ex.) ?

Strict respect du nombre de caractères par encart afin de ne pas avoir besoin de modifier la mise en page de l'ouvrage.

- Y a-t-il eu un travail a posteriori (relecture, révision effectuée par une autre personne, …) ?

Non.

- Disposiez-vous d’une grande marge de manœuvre ou pas ?

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Je pouvais faire ce que je voulais dès l'instant où je respectais le sens du texte et le nombre de caractères par encart.

- Quelle méthode de traduction avez-vous choisie (traduction sourcière, donc plutôt littérale ou cibliste, c’est-à-dire une traduction plus libre, une adaptation) ?

Adaptation obligatoire car le français est nettement plus long que l'anglais, donc il faut adapter pour respecter le nombre de caractères par zone de texte. De plus des choses étaient fausses et ont nécessité une correction (noms scientifiques, etc.) - Existe-t-il selon vous un style, des codes de rédaction précis pour ce genre

d’ouvrage que le traducteur doit respecter ?

Non mais un langage scientifique de vulgarisation est nécessaire. Il est important de rester concis et de ne pas délayer l'information.

- Dans la traduction, j’ai pu remarquer un certain nombre d’ajouts. Ont-ils été imposés ou avez-vous pris vous-même la décision de les inclure dans le texte ? Ajouts non imposés mais effectués par moi-même afin de compléter et/ou corriger le texte. Travail qui a été apprécié par la maison d'édition.

- Concernant le glossaire en fin d’ouvrage, certains termes anglais n’ont pas d’équivalent français. Comment avez-vous sélectionné les termes qui y figurent ? Là je ne me souviens plus trop du mode opératoire. La plupart des mots anglais ont pu être traduits. Ceux sans équivalent ont été supprimés. Et certains mots français qui me semblaient nécessiter une définition ont été ajoutés.

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