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CHAPITRE 4 : SIMULATION DU SIGNAL D’EMISSION ACOUSTIQUE GENERE PAR DES SOURCES INTERNES AU MATERIAU GENERE PAR DES SOURCES INTERNES AU MATERIAU

V. U TILISATION DES DESCRIPTEURS POUR L ’ IDENTIFICATION DES SOURCES

V.1. E TUDE DES DESCRIPTEURS TEMPORELS

Figure 4. 53 : Evolution de l’amplitude pic en fonction de la distance à la source pour trois géométries d'éprouvette (EPL3, EPL16 et EPL80). En rouge les signaux générés par la source n°1. En vert les

signaux générés par la source n°2.

Quelle que soit la source ou la géométrie, l’amplitude pic décroit légèrement en fonction de la distance à la source (Figure 4. 53). Cette décroissance n’est pas monotone comme l’indique la présence de maxima et minima locaux (par exemple à environ 25 mm sur la courbe de l’amplitude pic de l’éprouvette EPL16 – source 1).

L’amplitude pic est bien dépendante des caractéristiques de la source. En effet, les signaux issus de la source n°1 (fissure en mode I) dont la valeur des moments dipolaires est de 500 N.m ont globalement une amplitude pic supérieure aux signaux issus de la source n°2 (cisaillement) dont la valeur des moments dipolaires est de 100 N.m. En revanche, ce descripteur n’est pas indépendant de la géométrie. Plus la largeur de l’éprouvette diminue, plus l’amplitude pic augmente, à tel point que l’amplitude pic des signaux issus de la source 2 dans l’éprouvette EPL3 est égale à l’amplitude pic des signaux issus de la source 1 dans l’éprouvette EPL80.

De même que pour l’amplitude pic, on observe une légère diminution de l’énergie en fonction de la distance de propagation (Figure 4. 54). La source 1 libère plus d’énergie que la source 2 or, pour une même géométrie, l’énergie des signaux issus de la source 1 est bien supérieure à celle des signaux issus de la source 2. Par conséquent, l’énergie dépend bien des caractéristiques de la source. Cependant, plus l’éprouvette est étroite, plus l’énergie des signaux est grande. Ce descripteur est donc dépendant de la géométrie d’éprouvette. L’énergie des signaux issus de la source 2 dans l’éprouvette EPL3 est d’ailleurs plus importante que l’énergie des signaux issus de la source 1 dans l’éprouvette EPL80.

La présence des congés sur les bords latéraux des éprouvettes a aussi une influence sur l’évolution de l’énergie en fonction de la distance à la source. Cet effet est particulièrement visible sur les signaux issus de l’éprouvette EPL3. En effet une diminution plus importante de l’énergie est

(Figure 4. 55). Bien que la source utilisée soit différente, l’évolution de l’énergie calculée sur les signaux est similaire, et la diminution plus importante entre 40 et 60 mm est aussi observable.

Figure 4. 54 : Evolution de l’énergie en fonction de la distance à la source pour trois géométries d'éprouvette (EPL3, EPL16 et EPL80). En rouge les signaux générés par la source n°1. En vert les

signaux générés par la source n°2.

Dans l’éprouvette EPL3, le temps de montée est à peu près constant en fonction de la distance de propagation, malgré quelques valeurs singulières. Dans les autres géométries, il évolue de façon trop erratique pour pouvoir dégager une tendance d’évolution suivant la source ou la géométrie d’éprouvette (Figure 4. 56). D’après ces courbes, ce n’est pas un descripteur intéressant pour différencier ou identifier des sources.

Figure 4. 55 : Evolution de l’énergie calculée sur des signaux expérimentaux mesurés sur l’éprouvette EPL3. La mesure est effectuée par le vibromètre Laser. Ces signaux ont été générés à l’aide d’un capteur 80 utilisé comme émetteur. Le signal de consigne est un chirp (Chapitre 2, Figure 2. 2).

Figure 4. 56 : Evolution du temps de montée en fonction de la distance à la source pour trois géométries d'éprouvette (EPL3, EPL16 et EPL80). En rouge les signaux générés par la source n°1. En

vert les signaux générés par la source n°2.

L’évolution du temps de montée calculé sur les signaux expérimentaux, générés à l’aide d’un capteur émetteur positionné sur l’éprouvette EPL3 (Figure 4. 57), montre des similitudes avec le temps de montée calculé sur les signaux simulés (Figure 4. 56). Là encore, l’évolution est à peu près constante malgré la présence de quelques valeurs singulières.

Figure 4. 57 : Evolution du temps de montée calculé sur des signaux expérimentaux mesurés sur l’éprouvette EPL3. La mesure est effectuée par le vibromètre Laser. Ces signaux ont été générés à l’aide d’un capteur 80 utilisé comme émetteur. Le signal de consigne est un chirp (Chapitre 2, Figure

Figure 4. 58 : Evolution du taux de passage par zéro en fonction de la distance à la source pour trois géométries d'éprouvette (EPL3, EPL16 et EPL80). En rouge les signaux générés par la source n°1. En

vert les signaux générés par la source n°2.

Le taux de passage par zéro est quasiment constant en fonction de la distance à la source (on observe une légère diminution). Tous les signaux générés par la source n°1, source dont le temps de montée est court, ont un taux de passage par zéro égal à 7 %. Tous les signaux générés par la source n°2, dont le temps de montée est plus long, ont un taux de passage par zéro égal à 5,5 %, inférieur à celui de la source n°1. Le taux de passage par zéro est donc un descripteur indépendant de la géométrie, constant en fonction de la distance et qui varie en fonction des caractéristiques de la source. Il peut donc être pertinent pour différencier et identifier des sources.

Figure 4. 59 : Evolution du barycentre temporel en fonction de la distance à la source pour trois géométries d'éprouvette (EPL3, EPL16 et EPL80). En rouge les signaux générés par la source n°1. En

Le barycentre temporel est aussi constant. Sa valeur semble aussi être indépendante de la géométrie de l’éprouvette. En revanche, sa valeur est aussi indépendante des caractéristiques de la source. Il est donc impossible dans ce cas de différencier la source n°1 de la source n°2 à l’aide de ce descripteur.