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Timbres de LSD Kétamine

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l’ecstasy (4,2 %),

les poppers (4,5 %),

les champignons hallucinogènes (4,3 %),

les amphétamines (2,3 %),

la cocaïne (2,3 %)

Les niveaux d’expérimentation déclarés par les filles sont assez

faibles (toujours inférieurs à 5 %), culminant pour les produits à inhaler et les poppers. Ceux observés pour les garçons sont toujours plus élevés, mais restent également relativement bas (inférieurs à 6 %, ce maximum étant atteint pour les champignons hallucinogènes).

Kétamine, Subutex® et GHB sont des produits très rares, consommés dans des populations particulières.

Toutes les expérimentations sont liées à l’âge et augmentent significativement de 17 à 18 ans : autrement dit, ces expérimentations ont fréquemment lieu après 17 ans. Les niveaux d’expérimentation des filles sont toujours inférieurs à ceux des garçons.

Pour tous ces produits les niveaux sont trop faibles pour qu’on puisse établir des niveaux d’usage régulier.

Timbres de LSD Kétamine

Poppers

Evolution des consommations de 2000 à 2003 pour les jeunes de 17 ans :

La comparaison des enquêtes ESCAPAD 2000 et 2003 pour les garçons et les filles de 17 ans permet de mesurer un effet génération « pur », c’est-à-dire affranchi de tout effet âge puisque ce dernier est constant.

Si l’on considère l’ensemble de la période 2000 et 2003, on peut retenir parmi les faits marquants une nette baisse de l’usage de tabac, une augmentation des consommations d’alcool et de médicaments psychotropes, ainsi qu’une hausse des usages de cannabis sur cette période.

Ce dernier mouvement masque un infléchissement récent (par rapport à 2002) des usages réguliers, en particulier pour les garçons.

. Tableau de consommation régulière :

Evolution 2000-2003 du niveau d’usage régulier de tabac, d’alcool, de cannabis et de médicaments psychotropes à 17 ans :

2000 2002 2003

tabac : usage quotidien 41,1 % 39,5 % 37,6 %

alcool : plus de 10 usages / mois 10,9 % 12,6 % 14,5 %

cannabis : plus de 10 usages / mois 10,0 % 12,3 % 10,6 %

médicaments : plus de 10 usages / mois 1,8 % 2,1 % 2,8 %

Tabac : légère baisse des usages occasionnel et quotidien

Entre 2000 et 2003, l’expérimentation de tabac est restée stable parmi les filles comme parmi les garçons. En revanche, le tabagisme actuel (fumeurs occasionnels et quotidiens) a nettement baissé.

La baisse amorcée entre 2000 et 2002 est donc largement confirmée par les données 2003. Les hausses régulières des prix des produits de l’industrie du tabac contribuent à la diminution de leur consommation.

Alcool : expérimentation stable, usages en hausse chez les garçons

Les niveaux d’expérimentation d’alcool sont similaires pour les deux années. La hausse des usages n’est significative que pour les garçons.

Ils sont, en 2003, 21,2 % au lieu de 16,0 %

en 2000 à être des buveurs réguliers (au moins 10 consommations par mois). Il y a en 2003 environ 3 fois plus de garçons dans cette catégorie (21,2 %) que de filles (7,4 %).

L’expérimentation de l’ivresse est stable : elle continue de concerner près de cinq filles sur dix (47,6 % en 2003 et 49,5 % en 2000) et un peu plus de six garçons sur dix (64,3 % en 2003 contre 65,4 % en 2000).

Cannabis : hausse de l'usage pour les filles et recul récent mais encore faible de l'usage pour les garçons

Mesuré pour la génération des 17 ans, le niveau d’expérimentation a doublé entre 1993 et 1999, cette évolution s’étant inversée à partir de 2002 parmi les garçons. L’augmentation annuelle moyenne entre 1993 et 2002 était environ de 3,2 points pour les filles et de 3,3 points pour les garçons. La baisse observée entre 2002 et 2003 apparaît du même ordre pour les garçons (3,2 points à 18 ans) même si elle n’est pas significative à 17 ans. Il est probable que la croissance observée au cours des années 1990 se soit achevée en 2002, vu les niveaux atteints qui situent la

L’usage occasionnel (au moins une fois au cours de l’année) du cannabis qui avait connu une hausse du même ordre que celle de l’expérimentation au cours de la période 1993-2002 montre désormais une stabilisation parmi les filles de 17 ans autour de 40 % et une nette baisse parmi les garçons de 17 ans (46 % en 2003 contre 50 % en 2002).

On retrouve cette tendance de baisse récente assez forte parmi les garçons et de stabilisation parmi les filles pour les usages au cours du mois et les usages réguliers de cannabis. Désormais, à 17 ans, 14,6 % des garçons déclarent avoir consommé du cannabis au moins dix fois au cours des trente derniers jours. C’est le cas de 6,5% des filles de cet âge.

Médicaments psychotropes : nette hausse de l'expérimentation

Entre 2000 et 2003, le niveau d’expérimentation a nettement progressé parmi les adolescents de 17 ans (19,8 % contre 24,7 % en 2003), de même que celui de l’usage au cours de l’année ou encore au cours du mois, cette augmentation se retrouve parmi les garçons comme parmi les filles.

Les fréquences de l’usage régulier (au moins dix fois au cours des trente derniers jours) à 17 ans apparaissent toutefois similaires dans les deux enquêtes pour les garçons et en hausse significative pour les filles :

4,5 % des filles en 2003 contre 2,6 % en 2000,

1,2 % des garçons en 2003 contre 1,0 % en 2000.

Autres substances psychoactives illicites !

Un léger développement de l’expérimentation d’autres substances est observé entre 2000 et 2003.

Parmi ces substances, trois groupes peuvent schématiquement être isolés :

les quatre produits les plus consommés qui, quand on compare aux autres tranches d’âge, sont « spécifiques » des jeunes (produits à inhaler, champignons hallucinogènes, poppers, ecstasy),

deux produits qui sont plutôt consommés plus tard (amphétamines, cocaïne)

et trois qui restent plus rares (LSD, héroïne, crack).

Pour l’ecstasy, cette légère hausse entre 2000 et 2003 confirme des données ethnographiques qui illustrent une probable diffusion du produit hors des cadres festifs. L’héroïne et le crack restent des produits très rarement consommés par les jeunes.

Quoi qu’il en soit, les niveaux d’usage de toutes ces drogues restent très bas.

La hiérarchie des produits est à peu près la même qu’en 2000, mais certains produits sont en légère hausse. C’est le cas, pour les deux sexes, de l’ecstasy, des amphétamines et de la cocaïne. Si les écarts sont faibles (variant de 0,5 à 1,3 points entre 2000 et 2003), ils n’en sont pas moins tous significatifs.

Les poppers ne voient leur niveau d’expérimentation augmenter significativement que pour les filles (+ 1 point), tandis que le LSD est le seul produit qui apparaît en légère baisse (parmi les garçons uniquement). L’héroïne et le crack restent au niveau d’expérimentation très bas qu’ils connaissaient déjà en 2000.

À 17 ans, les produits à inhaler apparaissent aussi consommés en 2003 qu’en 2000, parmi les garçons comme parmi les filles.

Amphétamines

Évolution 2000-2003 de l’expérimentation d’autres substances psychoactives

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