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Évolution 2000-2003 de l’expérimentation d’autres substances psychoactives illicites à 17 ans

Dans le document ... sans "voir la drogue partout", (Page 153-156)

2000 2003

produits à inhaler 4,1 % 4,4 %

ecstasy 2,1 % 3,3 %

champignons hallucinogènes 3,1 % 3,5 %

poppers 2,4 % 3,3 %

amphétamines 1,0 % 1,8 %

cocaïne 1,0 % 1,6 %

LSD 1,2 % 0,9 %

héroïne 0,7 % 0,8 %

crack 0,6 % 0,6 %

Nombre de consommateurs de substances psychoactives parmi les 12-75 ans

Associée aux autres sources citées, l'enquête ESCAPAD 2003 offre les données les plus récentes permettant de mettre à jour l'estimation du nombre d'individus concernés en France par les différents usages de substances psychoactives.

Proportion de consommateurs en population générale (12-75 ans)

Expérimentateurs Occasionnels Réguliers Quotidien s

Alcool 96,5 % 90,8 % 28,5 % 17,0 %

Tabac 80,0 % 34,8 % 28,3 % 28,3 %

Médicaments

psychotropes // 19,3 % 8,3 % 5,22 %

Cannabis 23,7 % 9,1 % 1,8 % 1,0 %

Cocaïne 2,2 % 0,4 % // //

Ecstasy 1,1 % 0,4 % // //

Héroïne 0,9 % // // //

C) Pays producteurs de drogues :

« Le rapport de l’Observatoire géopolitique des drogues (OGD), rendu public le jeudi 20 avril 2000, souligne que la production des stupéfiants ne régresse nulle part et que son commerce est en augmentation.

L’union européenne est devenue le plus important marché de la planète, l’Espagne constituant la porte des trafics en Europe.

La mondialisation des flux financiers profite au blanchiment de l’argent et à son corollaire, la criminalisation du politique. Malgré leurs plans de lutte antidrogue, les grands pays occidentaux font souvent des concessions à des Narco-Etats en fonction de leurs intérêts politiques ».

http://www.chanvre-info.ch/info/fr/article205.html

« Si l'on observe parfois quelques retombées économiques positives provenant des marchés illégaux de la drogue, elles ne touchent pratiquement que les pays industrialisés du Nord. 90%47 des profits du trafic finissent par alimenter, quasiment sans coup férir après blanchiment, les insatiables marchés financiers américains, européens ou japonais. Plaque tournante affairiste, la Suisse joue un rôle important dans le recyclage de l'argent de la drogue. Jusqu'à présent, jamais une officine de blanchiment ou une des banques qui les soutiennent n'ont été condamnées! Les maigres 10% de bénéfice qui restent dans le Tiers-monde ne sont pas investis dans les projets productifs (comme des fabriques ou des infrastructures), mais servent à acquérir des produits et des équipements de luxe importés ou à acheter des terres ou des immeubles pour une infime minorité de nantis… L'alliance entre la mafia de la drogue et les grands propriétaires terriens renforce encore les inégalités sociales existantes dans les structures traditionnelles ».

http://www.droleg.ch/f_cap6.html Ce qui précède est confirmé par le rapport l'ONU publié en février 2003 : « les pays producteurs de drogue ne profitent pas des revenus tirés du trafic qui en découle. Loin de favoriser leur développement, il déstabilise leurs économies et pervertit leurs systèmes politiques.

En réalité, les profits tirés du trafic de drogue sont réalisés à 98 % dans les pays consommateurs, indique le rapport 2002 de l'Office international de contrôle des stupéfiants (OICS). L'OICS relève que « les pays producteurs de drogue enregistrent une baisse de leur croissance ».

« L'essentiel des profits sont perçus par les groupes qui se livrent au trafic aux différents niveaux de la chaîne de distribution » en Amérique du nord et en Europe. Ces deux continents sont les principaux marchés mondiaux.

Le revenu global des agriculteurs cultivant le pavot à opium en Afghanistan et la coca en Colombie se serait établi en 2000 à quelque 1,6 milliard de francs, soit tout juste 2% des 54 milliards de dollars de l'aide mondiale au développement.

« Le trafic de stupéfiants, depuis quelques années, est en pleine mutation : un changement radical s'opère dans le trafic. Les pays du Nord, qui étaient jusqu'alors plutôt consommateurs, sont devenus des pays producteurs de drogues de synthèse alors que les pays du Sud, qui étaient jusqu'ici plutôt des pays producteurs et faiblement consommateurs, sont devenus des pays consommateurs de ces drogues de synthèse produites dans le nord. Ce bouleversement géopolitique de la drogue produit des effets qu'on ne mesure pas encore complètement aujourd'hui, et les conséquences n'en sont pas encore pleinement connues ».

M. Bernard Petit, commissaire principal, chef de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), rapport au Sénat le 19mars 2003.

47 98 % d’après le rapport 2002 de l'Office international de contrôle des stupéfiants (OICS)…. Voir suite.

Zones de production :

* La Colombie était responsable à elle seule des 2/3 de la production de feuilles de coca et de 80 % de la production de cocaïne en 2001. La culture de coca a enregistré un recul pour la quatrième année consécutive en Colombie, au Pérou et en Bolivie en 2004… Mais la production de coca, l se développe en Géorgie.

* L’opium jusqu’alors produit en Birmanie et en Afghanistan se développe dans les pays d’Asie centrale, dans le Caucase et dans les Balkans. L’Afghanistan a retrouvé en 2002 son rang de principal fournisseur mondial d'opium, un an après la chute des talibans, avec 3 400 tonnes d'opium récoltées. Par contre, en 2004, la culture du pavot régresse au Myanmar et au Laos

* Cannabis en Afrique sub-saharienne.

* Les seigneurs de la guerre se reconvertissent dans le trafic en ex-Yougoslavie.

* Ethiopie, Burundi, Ouganda, Rwanda, les pays africains producteurs de café ont trouvé la solution à la chute constante des cours mondiaux : ils cultivent de la drogue… coca et marijuana en Amérique latine, khat en Afrique de l’Est.

http://www.sciences-po.fr/cartographie/cartotheque/cartotheques/cartes_diagrammes/monde/drogue/drogues1999.jpg ATS = Stimulants de type amphétamine.

Peyolt :

En 1991, le

gouvernement mexicain a inscrit le cactus peyotl sur la liste des plantes menacées de disparition, les Indigènes conservent le droit de le cueillir pour leurs cérémonies

religieuses.

Les consommateurs :

Les consommateurs de drogue (exception faite du tabac et de l’alcool) représentaient 180 millions de personnes dans le monde en 2001, soit 3% de la population mondiale ou encore 4,2% des personnes âgées d'au moins 15 ans selon l'ONU.

Ils consommaient essentiellement du cannabis (144 millions de consommateurs), des stimulants aux amphétamines (20 millions), de la cocaïne (14 millions) et des opiacés (13,5 millions dont neuf millions d'héroïnomanes). L'addition de ces différents types de consommateurs dépassait le chiffre de 180 millions car des toxicomanes consomment plusieurs drogues.

2004 : “Après avoir considérablement augmenté au cours des cinquante dernières années, l’abus de drogues progresse désormais plus lentement. Moins d’une personne adulte sur 30 (5 % de la population mondiale âgée de 15 à 64 ans) a consommé des drogues illicites au cours des 12 derniers mois, le nombre de consommateurs de tabac est sept fois plus important et représente 30 % de la population mondiale, ce qui est considérable”

Antonio Maria Costa : « Rapport mondial sur les drogues 2004 ».

2004 : Environ 3 % de la population mondiale (185 millions de personnes) ont consommé des drogues durant les 12 derniers mois, selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Un petit pourcentage de la population mondiale est concerné par l’abus de cocaïne (13 millions) ou d’opiacées – héroïne,

morphine et opium (15 millions). Le cannabis est de loin la substance la plus communément consommée (au moins une fois par an par plus de 150 millions de personnes), suivi des stimulants de type amphétamine (38 millions d’usagers dont 8 millions de consommateurs d’ecstasy).

Rapport mondial sur les drogues 2004 des Nations Unies

Dans le document ... sans "voir la drogue partout", (Page 153-156)