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CHAPITRE 4 DISCUSSION

4.2 Analyse descriptive Variables réponses

4.2.1 Efficacité des produits

4.2.1.8 Tests salivaires

Les tests salivaires ont été effectués chez tous les participants à quatre reprises : une semaine avant le début de l’étude, une semaine après le début de l’étude, 3 mois suivant le début de l’étude et à la fin de l’étude, soit 6 mois plus tard. Grâce à ce test, il a été possible d’analyser l’impact des produits à l’étude sur le changement du pH salivaire.

Il est connu que le pH salivaire normal est environ de 7. Une diminution légère du pH jusqu’à 6,5 devient critique pour la dentine et cause une déminéralisation de cette dernière. Un pH de 5,5 est critique pour l’émail [23]. Cela signifie que l’émail commence à se déminéraliser à partir du pH 5,5.

Le nombre de participants pour le test salivaire n’a pas été régulier. Cela s’explique par un manque de coopération ou par le décès de certains participants ou par l’absence de salive en bouche à certains moments.

4.2.1.8.1 Tests salivaires une semaine avant l’étude

53 tests salivaires ont été effectués avant l’étude : 17 dans le groupe #1, 17 dans le groupe #2 et 19 dans le groupe #3. Les résultats obtenus sont les suivants :

 Groupe #1 : le pH de 6,34117647 en moyenne (écart-type de 0,44589632);  Groupe #2 : le pH de 6,16470588 en moyenne (écart-type de 0,84701031);  Groupe #3 : le pH de 6,38421053 en moyenne (écart-type de 0,58808839).

Le pH minimal dans tous les groupes a été de 4,60 (ce niveau du pH peut causer la déminéralisation de l’émail), le pH maximal de 7,90 (ce niveau est bénéfique pour la santé dentaire) et le pH moyen de 6,30 (écart-type 0,6409128).

Les trois groupes ont été comparés en utilisant le test F d’ANOVA. Le résultat obtenu (p=0,5701) a été plus élevé que p=0,05. Cela signifie l’absence d’une différence statistiquement significative entre les groupes une semaine avant l’étude (Tableau 17). Après avoir fait le premier test salivaire, nous avons pu constater que dans les trois groupes le pH salivaire était en moyenne plus acide que 6,5. En conséquence, dans tous les groupes le pH salivaire était critique pour la dentine et pouvait causer une déminéralisation de cette dernière.

4.2.1.8.2 Tests salivaires une semaine après le début de l’étude

48 tests salivaires ont été effectués : 16 dans le groupe #1, 17 dans le groupe #2 et 15 dans le groupe #3. Les résultats obtenus sont les suivants :

 Groupe #1 : le pH de 6,13125 en moyenne (écart-type de 0,41907637);  Groupe #2 : le pH de 6,31764706 en moyenne (écart-type de 0,66542777);  Groupe #3 : le pH de 6,12 en moyenne (écart-type de 0,54274435).

Le pH minimal dans tous les groupes a été de 5,00 (ce niveau du pH peut causer la déminéralisation de l’émail), le pH maximal de 7,50 (ce niveau du pH est bénéfique pour la santé dentaire) et le pH moyen de 6,1937500 (écart-type 0,5505920).

Le résultat du test F d’ANOVA (p=0,5226) a été plus élevé que p=0,05. Cela signifie l’absence d’une différence statistiquement significative entre les groupes une semaine après le début de l’étude (Tableau 17).

Le deuxième test salivaire nous indique que le pH salivaire en moyenne dans trois groupes était inférieur à 6,5 et, donc, critique pour la dentine.

4.2.1.8.3 Tests salivaires après 3 mois de brossage

45 tests salivaires ont été effectués : 14 dans le groupe #1, 17 dans le groupe #2 et 14 dans le groupe #3. Les résultats obtenus sont les suivants :

 Groupe #1 : le pH de 6,27142857 en moyenne (écart-type de 0,75796141);  Groupe #2 : le pH de 6,27058824 en moyenne (écart-type de 0,52293009);  Groupe #3 : le pH de 6,25714286 en moyenne (écart-type de 0,50032956).

Le pH minimal dans tous les groupes a été de 4,70 (ce niveau peut causer la déminéralisation de l’émail), le pH maximal de 7,70 (ce niveau est bénéfique pour la santé dentaire) et le moyen de 6,2666667 (écart-type 0,5858172).

Le résultat du test F d’ANOVA (p=0,9974) a été plus élevé que p=0,05. Cela signifie l’absence d’une différence statistiquement significative entre les groupes une semaine après le début de l’étude (Tableau 17).

Le troisième test salivaire nous a indiqué que le pH salivaire dans les trois groupes était en moyenne moins de 6,5 et, donc, critique pour la dentine.

4.2.1.8.4 Tests salivaires à la fin de l’étude

44 tests salivaires ont été effectués : 15 dans le groupe #1, 15 dans le groupe #2 et 14 dans le groupe #3. Les résultats obtenus sont les suivants :

 Groupe #1 : le pH de 6,17333333 en moyenne (écart-type de 0,43665394);  Groupe #2 : le pH de 6,34666667 en moyenne (écart-type de 0,53031886);  Groupe #3 : le pH de 6,17857143 en moyenne (écart-type de 0,78169301).

Le pH minimal dans tous les groupes a été de 4,600 (ce niveau peut causer la déminéralisation de l’émail), le pH maximal de 7,7000000 (ce niveau est bénéfique pour la santé dentaire) et le pH moyen de 6,2340909 (écart-type 0,5874435).

Le résultat du test F d’ANOVA (p=0,6685) a été plus élevé que p=0,05. Cela signifie l’absence d’une différence statistiquement significative entre les groupes une semaine après le début de l’étude (Tableau 17).

Le quatrième test salivaire nous a indiqué que le pH salivaire dans les trois groupes était en moyenne moins de 6,5 et, donc, critique pour la dentine.

Après avoir effectué et analysé les quatre tests salivaires, nous n’avons pas observé de changement significatif du pH salivaire. Le pH moyen pour les trois groupes s’est situé entre 6,1 et 6,3. Ce pH salivaire cause la déminéralisation de la dentine qui est souvent exposée au niveau radiculaire chez les personnes âgées. On observe cette récession chez les aînés suite aux changements liés à l’âge ou aux maladies gingivales.

En conséquence, on peut conclure que le test du pH salivaire qu’on a effectué selon les standards (pas plus que 20 minutes après avoir mangé) n’est pas optimal pour détecter la variation du pH. Pour mieux comprendre l’efficacité des produits, il peut être plus intéressant de mesurer le pH de la plaque dentaire. Il est possible que la variation du pH de la plaque ne soit pas suffisante pour varier le pH salivaire, ou qu’une petite variation du pH salivaire puisse signifier qu’il existe une grande variation du pH dans la plaque dentaire pouvant causer la déminéralisation et le développement des caries.

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