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Il a été considérablement ardu de trouver des théories anthropologiques sur le suicide. Et même si nous en avons trouvé quelques-unes importantes, nous avons constaté qu’il est

très peu étudié par notre discipline. Néanmoins, les auteurs que nous avons trouvés nous ont fourni de l’information très intéressante. J’aborderai donc ce point en présentant quelques- unes des théories de Bronislaw Malinowski, de Raymond Firth et de Paul Bohannan, entre autres. Il est cependant primordial de présenter d’abord l’interaction qu’il y a entre un suicide et des contextes socioculturels où il en peut se présenter.

Même si l’on peut affirmer qu’une culture donnée influence le phénomène du suicide, cette affirmation doit être accompagnée de quelques exemples précis. Ainsi, les circonstances et les méthodes, l’approbation ou la désapprobation sociale, les raisons et le sens d’un acte suicidaire sont des points essentiels à sa compréhension selon des cultures différentes et d’un point de vue anthropologique. Parmi les textes que nous avons analysés, nous avons trouvé des exemples de suicides « ethniques » qu’il nous apparaît intéressant d’exposer ici.

9.1 Le suicide chez les Trobriandais

Pour étudier le phénomène du suicide chez les Trobriandais, Malinowski (1961) a choisi d’analyser ses aspects légaux. Ainsi, selon l’auteur, dans cette société, la pratique du suicide n’est pas purement juridique et possède des aspects légaux distincts de ceux de la sorcellerie24. Il décrit les trois façons les plus courantes auxquelles les Trobriandais font appel

pour s’enlever la vie : se lancer du haut d’un palmier (lo’u), ingérer un poison secrété par la vésicule biliaire d’un poisson appelé soka ou encore avaler une portion d’un poison végétal appelé tuva, lequel est utilisé pour la pêche. Cette dernière méthode est considérée comme moins sévère par l’auteur, car une désintoxication est possible et, par conséquent, il la décrit comme non fatale. Elle est d’ailleurs utilisée assez fréquemment dans des cas de querelles amoureuses ou de problèmes matrimoniaux. Selon l’auteur :

« The two fatal forms of suicide are used as means of escape from situations without an issue and the underlying mental attitude is somewhat complex, embracing the desire of self-punishment, revenge, rehabilitation, and sentimental grievance. » (Malinowski, 1961 : 95).

Malinowski décrit quelques cas de suicide, dans le but de démontrer son argument sur les aspects psychologiques et légaux de ces gestes. Dans ce chapitre, nous utiliserons deux de ces exemples pour bien situer le lecteur dans la discussion qui suivra. Le premier exemple

choisi est le suicide d’une jeune appelée Bomawaku. Cette jeune fille, qui était tombée amoureuse d’un jeune homme appartenant au même clan qu’elle, avait déjà un fiancé, lequel répondait aux exigences d’exogamie imposées par les Trobriandais25. Bomawaku habitait le dortoir destiné aux personnes célibataires, nommé bukumatula, et elle y recevait son amant, ce qui est considéré comme illégal dans cette société. Quand son fiancé a découvert la situation, il l’a insultée publiquement. La jeune fille a alors revêtu sa robe de fête et ses ornements, est montée jusqu’au sommet d’un palmier, puis s’est lancée dans le vide. Selon Malinowski, ce qui a mené Bomawaku au suicide, c’est davantage la honte d’avoir été insultée publiquement que le fait d’avoir violé un tabou. Nous pouvons donc supposer que si la transgression du tabou n’avait pas été rendue publique, elle n’aurait pas constitué une raison pour se suicider.

Un autre cas touchant des questions d’ordre affectif et la pratique du lo’u (se lancer d’un palmier), est celui de Mwakenuwa de Liluta, un sorcier très respecté, qui avait beaucoup de pouvoir. Parmi ses femmes, il y en avait une appelée Isowa’i, qu’il aimait plus que les autres. Mwakenuwa et Isowa’i avaient l’habitude de se disputer. Au cours d’une de ces disputes, le sorcier a insulté sa femme de la pire façon : kwoy lumuta26, ce qui la poussée à se suicider, car elle voulait garder sa dignité. Dès le lendemain, Mwakenuwa se suicidait à son tour, et leurs corps ont été veillés ensemble.

À partir de ces deux exemples, nous allons résumer les arguments de Malinowski, selon qui deux motifs doivent être réunis dans la psychologie du suicide : le premier veut qu’il y a toujours eu une faute de commise, un crime ou une relation passionnelle, qui entraîne une transgression de la loi d’exogamie ou l’adultère et qu’il faut expier, ou encore une blessure injuste ou une tentative d’échapper à une obligation; le second consiste en une protestation contre ceux qui ont entraîné des personnes à transgresser les lois, insulté les coupables et les ont forcés à l’irréparable (Malinowski, 1961 : 97).

Finalement, l’auteur affirme que le suicide n’est pas destiné à l’administration de la justice, mais que, en contrepartie, il serve à qui a été opprimé ou accusé, de façon injuste ou non, de moyen de fuir ou de réhabiliter sa réputation. Selon Malinowski :

25 Sur les tabous et les règles du mariage entre les Trobriandais, voir le livre Les Argonautes du Pacifique

occidental, publié en 1922.

26 Pour comprendre les expressions obscènes, Malinowski suggère son article « Sex and Repression in Savage

« Thus suicide, like sorcery, is a means of keeping the natives to the strict observance of the law, a means of preventing people from extreme and unusual types of behaviour. Both are pronounced conservative influences and as such are strong supports of law and order. » (Malinowski, 1961 : 98).

Pour conclure, nous pouvons affirmer que, selon Malinowski, le suicide trobriandais répondait à des normes de bonnes conduites en vigueur dans cette société. L’exposition publique d’un comportement déviant ou une offense intolérable étaient, selon Malinowski, les déclencheurs d’un acte suicidaire. Les relations incestueuses, l’infraction aux règles claniques d’exogamie ou la pratique de l’adultère ne conduisaient pas à la décision de s’enlever la vie. Le suicide se produisait lorsque quelqu’un dénonçait la personne pour avoir commis un de ces crimes. Pour le suicidé, son acte représentait à la fois l’expiation d’un crime et une protestation contre la personne qui l’avait dénoncé. Selon cet auteur, le suicide est le résultat des pressions sociales exercées par la société sur l’individu, en ayant comme finalité la cohésion et l’équilibre sociaux.

9.2 Le suicide et les risques pris : l’analyse de Raymond Firth

Raymond Firth, dans son livre Tikopia Ritual and Belief, publié en 196727, analyse le suicide. Il affirme qu’à Tikopia le mode préféré de suicide chez les jeunes hommes était un voyage solitaire en mer à bord d’un canoë, alors que pour les jeunes femmes, c’était de nager dans l’océan en s’exposant aux requins ou aux autres dangers de la mer. Selon Firth, dans le premier cas, la méthode présentait une forme de calcul par rapport aux possibilités de sauvetage. Ainsi, le suicide parmi les membres de cette société pouvait prendre un autre sens. Il pouvait par exemple permettre de mesurer l’importance du sujet au sein de sa société. L’anthropologue affirme que les raisons pour lesquelles les habitants de Tikopia décidaient de mettre leur vie en danger découlaient en général de déceptions ou d’injustices qu'ils avaient endurées. Selon la croyance populaire des cultures trouvées en Polynésie, les survivants d’une tentative de suicide pouvaient cependant racheter leur rôle social (Firth, 1967 : 121).

Selon Firth, l’acte suicidaire ne peut pas être associé seulement à la rigidité de la structure sociale ni aux troubles mentaux. Il peut aussi être analysé comme une réaction à une variété de valeurs concurrentes. L'auteur a également souligné que les actes semblent différer

les uns des autres en termes de probabilité d'avoir une issue fatale. C’est seulement dans quelques cas, en effet, qu’on peut être certain que la personne voulait réellement mettre fin à ses jours. Dans une majorité des cas, la mort n’était qu’une simple probabilité, puisque l'acte en lui seul était considéré comme un geste de bravoure suffisant à réintégrer la personne dans la collectivité.

Un facteur assez important contribuant à la compréhension de la théorie du risk-taking de Firth reliée aux tentatives de suicide est l'efficacité et la facilité avec lesquelles les bateaux de sauvetage étaient envoyés. Ces bateaux avaient pour tâche d'identifier et de secourir des marins ou des nageurs solitaires. À la lumière de ces considérations, l’anthropologue affirme qu’à Tikopia, les individus suicidaires exprimaient davantage un désir de courir un risque qu'une envie réelle de mourir.

Sur ces bases et après une brève présentation des trois types de suicides conçus par Durkheim28, Firth ajoute que le comportement suicidaire peut être mis en corrélation positive

avec la force ou l’intégralité des contrôles sociaux. Selon Firth :

« If by definition suicide is an escape from society and its judgments, and if the society is so rigid that no other avenues of deviance from normality are open, the two variables are already interdependent, and the correlation is spurious. The behavior of suicide is an index of social rigidity, but the incidence – that is rate – of suicide is an index of the degree of deviance in the society. » (Firth, 1967 : 117)

Dans des sociétés qui ont des normes de conduite équivalentes en termes de rigidité, il peut y avoir différents degrés de déviance, en fonction, par exemple, du caractère des objectifs personnels, des variations dans les ressources disponibles pour les satisfaire, successivement. Les théories qui proposent qu’il y ait une relation directe entre le suicide et la rigidité sociale, critique Firth, ont davantage une nature mécanique : « Society is seen as a kind of vessel with apertures, and with a constant internal level of pressure from deviant behavior ». Dans le cas d’un système trop rigide, une seule ouverture est faite, et la pression ne peut être réduite que par l'utilisation de cette sortie unique, le suicide. Dans les systèmes moins rigides, ou structurés de façon plus souple, il est possible de trouver plus d’ouvertures et, par conséquent, le taux de suicide est proportionnellement plus faible (Firth, 1967 : 117).

Firth n’est pas entièrement d’accord avec ce modèle conceptuel tel qu’on vienne de le définir, surtout parce qu’il considère que, même dans les sociétés où les sanctions sociales ou les codes moraux sont très rigides, il est possible de trouver des issues, des ouvertures, des moyens de déviation ou d’évasion. L’auteur fait valoir aussi que l’ensemble de la question du suicide est beaucoup plus complexe et que, dans la majorité des cas, la définition de celui-ci fait référence au décès d’une personne après qu’elle ait eu l’intention de s’enlever la vie, mais que cette définition ne suffit pas pour comprendre le phénomène. Selon l’auteur :

« Where death has eventuated through an act initiated by the dead person, intention to self-destruction must be presumed. But where a similar act has been initiated, but for some reason death has not eventuated, there is often a question as to whether the person really intended to destroy himself and was prevented, or was feigning such intent and wished to be prevented. Some deaths classified as suicide were possibly acts with theirs initiators hoped would be prevented, but through miscalculation or other accident were not. » (Firth, 1967 : 119).

9.3 Les théories de Paul Bohannan

Dans son livre Theories of Homicide and Suicide, Paul Bohannan remarque que dans les sociétés étatsunienne et européenne, le suicide a toujours été étudié par les sociologues, les psychologues et les statisticiens. Les anthropologues ont accordé une importance mineure à ce sujet, et c’est à travers cette critique que ce dernier formule son argument.

Le premier exemple qu’il utilise pour démontrer l’importance des analyses anthropologiques est le cas du suicide chez les Trobriandais, mentionné ci-dessus. Selon lui, Malinowski s’approche des théories de Durkheim pour expliquer comment les mécanismes sociaux mènent un individu à s’enlever la vie. Ainsi, la notion d’intégration sociale ou de solidarité de Durkheim de même que la conception d’institutions de Malinowski sont des approches qui se complètent et, pour cela, Bohannan a fait une description des deux ensembles (Bohannan, 1960 : 7).

La loi de Durkheim, reprise par plusieurs auteurs, s’exprime ainsi : le suicide varie en raison inverse du degré d’intégration des groupes sociaux (religion, famille, politique) dont fait partie l’individu; une individuation excessive et une individuation insuffisante produiront les mêmes effets : lorsque l’homme est détaché de la société, il se tue facilement (suicide égoïste), il se tue aussi quand il y est trop fortement intégré (suicide altruiste); quand la

société est troublée, que ce soit par une importante crise d’ordre économique ou politique ou par des transformations trop soudaines, elle est incapable d’exercer son autorité normative. Cette absence de détermination des valeurs est à l’origine de la montée, parfois brusque, de la courbe des suicides dans une société donnée (suicide anomique).

Le concept d’intégration de Durkheim peut être vu à la lumière de la conception d’institution de Malinowski. Il faut rappeler que le concept d’institution de Malinowski est très différent du concept de Durkheim. Selon Malinowski, une institution est formée par un groupe de personnes unies dans un même objectif. Ces personnes jouissent de l’organisation nécessaire pour accomplir leur objectif, et elles peuvent prendre les moyens techniques qui leur permettent de le réaliser. De plus, elles ont acquis des concepts et des idées qu’elles peuvent communiquer par des mots et des actions. Certains de ces concepts et de ces idées utilisent des technologies, d’autres forment ce que Malinowski a nommé le « règlement » de l’institution, c'est-à-dire les idées qui rendent l’objectif réalisable (Bohannan, 1960 : 8-9).

Après l’analyse des théories du suicide de Durkheim, nous pouvons conclure par cette affirmation : « Putting this statement into Malinowski’s terms, suicide is common in situations in which the institutions are inadequate to bind people to their purposes. » (Bohannan, 1960 : 9).

Bohannan dédie son livre à la compréhension des phénomènes d’homicide et de suicide dans différentes sociétés d’Afrique, en ayant toujours comme arrière-plan les théories de Durkheim. Toutefois, sans nier l’importance de celles-ci pour la recherche anthropologique sur le suicide, elles ne sont pas tout à fait pertinentes pour appuyer les hypothèses qui suivront, lorsqu’elles restent trop « collées » à Durkheim.

9.4 Roger Bastide et le suicide du « nègre » brésilien

Bastide, dans son article « Le suicide du nègre au Brésil », fait une critique de la façon dont la sociologie française a analysé le problème à partir d’un « dualisme rigide », c’est-à- dire, l’opposition entre l’individu et la société. Bastide croit, pour sa part, qu’il faut reprendre la question du suicide, mais cette fois-ci à la lumière de l’idée de la réciprocité des points de vue et aussi de l’idée de l’interpénétration du social et de l’individuel (Bastide, 1952 : 80).

L’intention de Bastide est de concentrer l’étude du rapport entre « race » et « suicide » dans la ville de São Paulo, au Brésil. Pour commencer son texte, l’auteur fait une révision historique du phénomène chez les esclaves au Brésil, à partir des récits des voyageurs et de la production anthropologique sur l’Afrique. Selon l’auteur, le suicide des esclaves se caractériserait principalement comme une protestation contre l’esclavage, comme un moyen pour se libérer d’une vie de punitions. Il souligne aussi que, nonobstant l’interdiction morale de se suicider, on trouve chez plusieurs peuples venant du continent africain et vivant en situation d’esclavage, l’utilisation du suicide comme « moyen de retour vers l’Afrique, lieu d’origine des ancêtres. Ces peuples croyaient, en effet, que l’âme de celui qui se tuait revenait s’intégrer au monde des morts qui était de l’autre côté de l’océan » (Bastide, 1952 : 82-3).

L’anthropologue propose ensuite qu’on analyse les différences entre les taux de suicide chez les noirs esclaves et chez les noirs libres. Ainsi, il attribue la diminution des suicides, observée dans les registres policiers au cours des années 1880 (en 1888, la princesse Isabel a proclamé l’abolition de l’esclavage), à la croissante propagation des idées abolitionnistes et aux perspectives concrètes d’obtention de la liberté, qui auraient réduit le nombre de cas (Bastide, 1952 : 84).

Finalement, la conception de Bastide se situe entre les théories psychologiques du suicide et celle de Durkheim. Même s’il s’est proposé d’étudier comment la société agit dans la distribution des cas de suicide, il tente aussi de comprendre comment le suicide peut à la fois être considéré comme un comportement individuel et comme un comportement social. Selon l’auteur :

« Le passage d’un certain statut social à un autre, du statut tribal au statut d’esclave, du statut d’esclave au statut de nègre libre, correspond à des augmentations ou des diminutions de suicides, qui sont beaucoup trop prononcées […]. Mais une fois l’importance de ce facteur reconnue [facteur psychologique], nous avons dû, pour comprendre les faits, réintroduire peu à peu la psychique dans le social, et analyser un certain nombre d’attitudes mentales. » (Bastide : 1952 : 88).

9.5 D’autres exemples ethnographiques

En lisant les ethnographies, nous avons découvert d’autres sources d’information sur le suicide dans les recherches anthropologiques. Néanmoins, il s’agit de quelques exemples seulement de conduites suicidaires, qui apparaissent dans la description d’autres aspects de l’organisation sociale d’une société donnée. Ainsi, nous pouvons citer l’exemple de Meyer Fortes, qui a décrit, dans son livre The web of kinship among the Tallensi : the second part of an analysis of the social structure of a Trans-volta tribe, quelques situations qui peuvent pousser un individu à s’enlever la vie. À titre d’exemple, un homme qui voit sa fille kidnappée par une tribu ennemie peut exploiter les liens de parenté cognitive avec le clan ou la descendance du kidnappeur pour, dans les cas extrêmes, menacer de se suicider devant la maison de celui-ci (Fortes, 1949 : 91).

Toutefois, c’est la douleur provoquée par le décès d’un enfant qui va pousser des actes suicidaires concrets. Il donne l’exemple d’un homme qui s’est suicidé en se perçant le corps à l’aide d’une pointe de flèche empoissonnée quand son fils préféré fut décédé. Selon Fortes : « and the average Talen, it must be remembered, speaks of suicide with contempt » (Fortes, 1949 : 168). Nous pouvons donc affirmer que, malgré les exemples donnés par l’anthropologue, il ne conçoit aucune théorie précise sur le phénomène dans la société en question.

Parmi les études traitant du suicide, Bohannan pointe l’étude de Strausses réalisée à Ceylan. Cet auteur utilise la dichotomie « peu structuré/étroitement structuré » suggérée par John Embree pour faire la distinction entre le suicide égoïste et le suicide altruiste; les suicides égoïstes se produisent dans les situations sociales peu structurées et les suicides altruistes se produisent dans les situations sociales étroitement structurées (Bohannan, 1960 : 11)

Le suicide par vengeance a été mentionné pour la première fois en 1908 par Westermarck. Néanmoins, c’est M.D.W Jeffreys qui a donné une meilleure explication de ce phénomène. Le suicide par vengeance résulte de la ferme croyance que, tel un fantôme, un homme décédé peut se venger des personnes vivantes. Le suicide, dans ce cas, est porteur d’un sens déterminé et d’une finalité précise. Le suicide par vengeance peut ressembler au