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Structure du groupe AREVA immédiatement après les opérations de restructuration de 2001

Dans le document Areva reference document 2007 (Page 51-55)

9 % 78,96 % 4,03 % 8 %

34 %

66 % 11 %

26,2 %

100 % 100 %

COGEMA(3) AREVA

(ex CEA-I)

FRAMATOME ANP(3) FCI

STMicroelectronics via holdings

Siemens Eramet

Autres anciens CEA

actionnaires de Framatome SA (1)

Porteurs de CI

Autres actionnaires de COGEMA(2)(3)

* Consolidation par mise en équivalence – les pourcentages sont exprimés en pourcentages de détention.

(1) État, EDF, Framépargne.

(2) Total, CDC, Erap.

(3) Cogema a pour nom commercial depuis mars 2006 AREVA NC et Framatome ANP a pour nom commercial depuis mars 2006 AREVA NP.

AREVA a ainsi été créée à partir de la structure juridique de CEA Industrie et a conservé le bénéfi ce de la cotation sur le marché d’Euronext Paris S.A. de 4 % de son capital sous la forme de certifi cats d’investissement.

PRINCIPAUX FAITS MARQUANTS INTERVENUS DEPUIS LA CRÉATION D’AREVA EN 2001 :

2002

Acquisition de Duke Engineering & Services, société d’ingénierie

et de services nucléaires aux États-Unis.

Sélection par le gouvernement américain de la technologie

d’AREVA pour recycler sous forme de combustibles MOX (cf. Lexique) ses stocks excédentaires de plutonium d’origine militaire.

2003

Conclusion d’un accord avec Urenco, qui a depuis permis à

AREVA d’accéder à la technologie d’enrichissement d’uranium la plus performante au monde : la centrifugation gazeuse.

Pour la réalisation de son nouveau réacteur, l’électricien fi

nlan-•

dais TVO choisit l’EPR d’AREVA.

Cession de la division MAI (Military Aerospace Industrial) du

pôle Connectique à AXA Private Equity, participant au recentrage de l’activité.

2004

Acquisition de la division Transmission & Distribution. Le

9 janvier 2004, le groupe AREVA a signé avec le groupe Alstom l’accord défi nitif d’acquisition de ses activités Transmission

& Distribution (T&D). Cette opération a reçu l’aval de la Commission européenne et des autres activités de la concurrence concernées.

EDF décide la construction à Flamanville d’un réacteur de

troisième génération EPR (conception AREVA).

Prise de contrôle de la société Katco au Kazakhstan (exploitation

de minerais d’uranium) qui devrait apporter au groupe environ 30 000 tonnes de ressources supplémentaires d’uranium.

2005

Frédéric Lemoine a été élu Président du Conseil de Surveillance

d’AREVA, en remplacement de Philippe Pontet.

Création par AREVA et Constellation Energy de “UniStar

Nuclear”, société commune pour le lancement de la commer-cialisation du réacteur de nouvelle génération.

4.1. Présentation générale du groupe et de sa stratégie

04

L’électricien TVO a offi ciellement posé la “première pierre” de

son réacteur de troisième génération EPR, sur le site d’Olkiluoto en Finlande.

Cession de la fi liale connectique FCI à Bain Capital. La

plus-•

value de cession de FCI a un impact positif sur le résultat net consolidé 2005 du groupe AREVA de 528 millions d’euros et représente un apport de trésorerie de 853 millions d’euros.

Acquisition de 21,1 % du capital du fabricant allemand

d’éo-•

liennes REpower. La société compte 558 collaborateurs et a réalisé en 2004 un chiffre d’affaires de 301 millions d’euros.

Cette opération renforce le positionnement stratégique d’AREVA sur la production d’énergie sans CO2 et l’acheminement d’électricité.

2006

Changement de nom commercial pour toutes les fi liales de

1er rang sous le nom AREVA. Cogema adopte le nom commercial AREVA NC, Framatome ANP celui de AREVA NP et Technicatome celui de AREVA TA. AREVA T&D ne change pas de dénomination.

AREVA devient la marque unique de communication.

AREVA T&D a procédé à l’acquisition, le 30 juin 2006, de

l’activité Haute Tension du groupe allemand Ritz. Cette société est l’un des leaders mondiaux des transformateurs de mesure avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 50 millions d’euros et un effectif de près de 500 personnes.

L’Assemblée Générale du groupe a procédé au renouvellement

de la composition du Conseil de Surveillance. Frédéric Lemoine a été reconduit pour cinq ans dans ses fonctions de Président du Conseil de Surveillance, tandis que Guylaine Saucier (admi-nistrateur de sociétés), Oscar Fanjul (Vice-Chairman et CEO d’Omega Capital), Philippe Faure (Secrétaire Général du Quai d’Orsay) et Philippe Pradel (Directeur de l’énergie nucléaire du CEA) ont rejoint le Conseil.

Le Conseil de Surveillance a reconduit Anne Lauvergeon dans

ses fonctions de Présidente du Directoire et Gérald Arbola, Didier Benedetti et Vincent Maurel comme membres du Directoire.

AREVA NP et France ESSOR ont signé un accord fi nalisant le

rachat de Sfarsteel, l’un des principaux producteurs mondiaux de très grandes pièces forgées, situé dans le bassin du Creusot en Bourgogne.

AREVA a acquis 50 % des parts de la société “Enrichment

Technology Company” (ETC), auprès d’Urenco. ETC déve-loppe, conçoit et construit des équipements d’enrichissement d’uranium.

Le groupe a créé une nouvelle business unit dédiée aux énergies

renouvelables.

2007

Le Conseil de Surveillance a nommé Luc Oursel membre du

Directoire en remplacement de Vincent Maurel.

T&D a signé avec Passoni & Villa, un leader mondial de la

fabrication des traversées haute tension, un accord portant sur les modalités juridiques et fi nancières de son acquisition. Cette acquisition fait de T&D le numéro 3 mondial sur ce segment.

Suite à la décision d’AREVA de ne pas surenchérir sur l’offre de

Suzlon dans le cadre de l’Offre Publique d’Achat sur REpower, les deux groupes ont conclu un accord de coopération prévoyant qu’AREVA conserve sa participation dans REpower et continue de soutenir la société, devient le fournisseur privilégié de Suzlon dans la transmission et distribution d’électricité et bénéfi cie d’une garantie de cours en cas de décision de sortie du capital de REpower.

AREVA T&D a signé un accord portant sur la création d’une

JV à 50/50 avec la société chinoise Sunten Electric Co. Cette joint-venture permet au pôle T&D de devenir le leader chinois des transformateurs secs.

Le pôle T&D a conclu un accord portant sur la création d’une

JV à 50/50 avec la société russe United Company Rusal. Cette JV a pour but de fournir de façon privilégiée à UC Rusal des projets clés en mains d’équipements et de services électriques sur le marché russe.

AREVA a initié une Offre Publique d’Achat amicale sur Uramin,

société minière d’uranium canadienne, qui s’est soldée le 30 juillet par un succès avec 92,93 % des titres apportés à l’offre. Au terme d’une offre publique de retrait, initiée en septembre 2007, AREVA détient désormais 100 % du capital d’Uramin.

AREVA a racheté les activités moyenne tension de VEI Power

Distribution en Italie et en Malaisie, spécialisée dans la fabrica-tion d’équipements moyenne tension.

AREVA a acquis 51 % de Multibrid, un concepteur et fabricant

d’éoliennes basé en Allemagne et spécialisé dans les turbines off-shore de grande puissance.

AREVA et MHI ont annoncé la création effective de la

joint-•

venture ATMEA pour développer un réacteur de moyenne puissance.

2008

Le pôle T&D a conclu un accord portant sur l’acquisition de

la société fi nlandaise Nokian Capacitors Ltd. Cette opération, d’une importance stratégique pour AREVA, lui permettra de renforcer sa position sur le marché en plein essor de l’ultra haute tension.

AREVA annonce l’acquisition de 70 % de Koblitz, un fournisseur

brésilien de solutions intégrées pour la production d’énergie et la cogénération (électricité et chaleur) à partir de sources renou-velables. Son fondateur, Luiz Otavio Koblitz, et les principaux dirigeants de la société, conserveront 30 % du capital.

4.1. Présentation générale du groupe et de sa stratégie

04

4.1.4. Organisation opérationnelle

Le groupe AREVA est organisé en 20 “business units” regroupées en quatre pôles (pôle Amont, pôle Réacteurs et Services, pôle Aval, pôle Transmission & Distribution).

L’organisation de la direction du groupe AREVA (au 31 mars 2008), cohérente avec les différents marchés auxquels le groupe apporte ses produits et ses services, est la suivante, étant précisé que l’organisation juridique du groupe est décrite à la section 3.5.

DIRECTIONS CORPORATE

Marc Andolenko Audit

Thierry d’Arbonneau Protection du Patrimoine et des Personnes Alain Bucaille Recherche et Innovation José-Luis Carbonnel Prévention et gestion des

grands risques et contentieux à caractère commercial

et stratégique

Patrick Champalaune Achats

Véronique Décobert Sûreté, Santé, Sécurité Jean-Jacques Gautrot International et Marketing Bernard de Gouttes Juridique

Félicité Herzog Développement

Jean-Pol Poncelet Développement Durable et Progrès Continu Alain-Pierre Raynaud Finance François-Xavier Rouxel Stratégie Jacques-Emmanuel Saulnier Communication

Benoît Tiers Systèmes d’Information Philippe Vivien Ressources Humaines

ÉNERGIE

(1) Business units d’AREVA NC.

(2) Business units d’AREVA NP.

4.2. Les marchés du Nucléaire et de la Transmission & Distribution

04

4.2. | Les marchés du Nucléaire et

de la Transmission & Distribution 4.2.1. Contexte énergétique global

À long terme, les besoins mondiaux d’énergie sont voués à augmenter sous la pression conjuguée de la croissance démo-graphique, de l’accès du plus grand nombre à l’énergie et du développement économique.

Selon le rapport World Energy Outlook de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) publié en novembre 2007, la consommation mondiale d’énergie primaire, de 11,4 Gtep en 2005, devrait ainsi atteindre 17,7 Gtep en 2030, soit une croissance moyenne de 1,8 % par an. Ce sont les pays en voie de développement, Chine et Inde en tête, qui seraient à l’origine de plus de 70 % de la demande supplémentaire. Du côté de l’offre, pétrole, gaz et charbon devraient continuer de couvrir la majeure partie de la production. Toutefois, les politiques énergétiques discutées actuellement pourraient infl échir cette tendance. Les objectifs de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et de sécurité d’approvisionnement en énergies fossiles se sont en effet hissés au cœur des préoccupations des populations, des industriels et des gouvernements. Ceux-ci mettent en place des actions d’économie d’énergie, des politiques de promotion des énergies renouvelables et de diversifi cation de leur portefeuille énergétique.

Un grand nombre de pays considère actuellement la possibilité d’utiliser l’énergie nucléaire ou d’accroître sa part pour augmenter leur sécurité d’approvisionnement énergétique, améliorer leur compétitivité et la prédictibilité de leurs coûts, et réduire leurs émissions de CO2, afi n d’assurer une croissance économique et sociale durable.

En ce qui concerne la consommation électrique, celle-ci connaît une croissance supérieure à la consommation globale d’énergie primaire, respectivement + 3,0 % et + 1,9 % en moyenne par an entre 1990 et 2006. En effet, la consommation d’électricité augmente avec le niveau de développement. La consommation électrique mondiale 2007 est estimée à environ 19 700 TWh.

En 2007, la croissance par rapport à 2006 atteint + 3,4 %, soit un niveau supérieur à la croissance annuelle moyenne observée entre 1990 et 2006. Les plus fortes hausses se rencontrent en Asie-Pacifi que (+ 6,2 %), au Moyen-Orient (+ 4,3 %) et en Amérique du Sud (+ 4,2 %), tandis que l’Amérique du Nord (+ 2,3 %) et l’Afrique (+ 3,8 %) progressent à un rythme moins

élevé et que l’Europe ne progresse, quant à elle, que de 0,9 %.

La croissance mondiale de la production d’électricité devrait se maintenir à un rythme moyen proche de 2,6 % par an sur la période 2004-2030 selon l’AIE.

De tels taux de croissance impliquent, toujours selon l’AIE, des investissements dans l’électricité sur cette période estimés à 11 276 milliards de dollars, dont 5 186 milliards pour les instal-lations de production (installation de 5 087 GWe pour renouveler le parc électrogène et suivre l’augmentation de la consommation) et 6 090 milliards pour l’acheminement (les réseaux de trans-mission et distribution devraient passer de 3,5 à 7,2 millions de kilomètres).

Ces besoins d’investissements nouveaux s’inscrivent dans un contexte de libéralisation des marchés électriques, conduisant à une redéfi nition des règles du jeu en la matière. Les entreprises régulées ont l’assurance de couvrir la totalité des coûts de leurs investissements approuvés par les autorités de régulation. Tel n’est plus nécessairement le cas dans un contexte dérégulé, où le risque lié à un nouvel investissement est plus important. En outre, l’intégration régionale croissante de ces marchés électriques concurrentiels fait apparaître le besoin de capacités supplémen-taires d’interconnexion entre les réseaux. C’est le cas en Europe où la concurrence intervient à l’échelle européenne, mais également dans les autres zones du monde.

Le secteur de l’énergie reste sous tension. Les experts n’excluent plus un risque de rupture dans certains cas. Mais les prix en eux-mêmes soulèvent la question des approvisionnements.

Les prix du gaz, même s’ils se sont repliés sur certaines zones, restent élevés. Ils constituent toujours un risque géopolitique majeur ; la Russie, le Qatar et l’Iran, détiennent 2/3 des réserves et souffrent d’un manque patent d’investissements.

Le développement des terminaux GNL (Gaz naturel liquéfi é) reste lent et il est diffi cile de prévoir quand et de combien l’offre de gaz associée permettra d’orienter les cours du gaz à la baisse.

4.2. Les marchés du Nucléaire et de la Transmission & Distribution

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