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Répartition de la production d’énergie nucléaire par zone géographique

Dans le document Areva reference document 2007 (Page 60-63)

19,9 % - Asie (545 TWh)

44,2 % - Europe et CEI (1209 TWh)

35,4 % - Amériques (967 TWh)

0,5 % - Afrique du Sud (13 TWh)

Source : Données Nucleonics Week, retraitées par AREVA.

Dans la perspective d’un recours croissant à l’énergie nucléaire dans les prochaines années, notamment dans les pays émergents, l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) cherche à favoriser la mise en place d’un nouveau cadre permettant de répondre au mieux aux besoins des différents pays tout en limitant les risques de prolifération. Ainsi, l’AIEA mène le programme INPRO, destiné à soutenir le développement de systèmes inno-vants de production d’énergie nucléaire, à mieux appréhender les besoins spécifi ques des pays en développement et à soutenir les pays émergents dans la mise en place de l’infrastructure nécessaire à un programme électronucléaire. En parallèle, l’AIEA travaille à l’établissement de mécanismes d’assurances de fourniture de combustibles ou de services associés, afi n d’éviter la dissémination d’installations sensibles.

Une véritable relance du nucléaire dans le monde sera tributaire des calendriers de prises de décisions politiques, variables selon les régions :

En Europe de l’Ouest, dans les pays où le parc nucléaire est plus récent, son renouvellement et son éventuelle extension ne sont envisageables qu’à partir de la prochaine décennie, sauf modi-fi cation importante de la politique énergétique. En France, le remplacement du parc nucléaire s’amorce avec la décision prise par EDF de construire une tête de série avec le réacteur EPR d’AREVA à Flamanville. En Finlande, les travaux de construction du premier EPR commandé fi n 2003 se poursuivent, avec une mise en service prévue en 2011. À l’est du continent et au Royaume-Uni, certains projets pourraient se concrétiser rapidement.

En Amérique du Nord, les électriciens ont engagé depuis 2000 l’allongement de la durée de vie du parc nucléaire, qui devrait se poursuivre jusqu’en 2015. Cette dynamique pourrait être relayée

4.2. Les marchés du Nucléaire et de la Transmission & Distribution

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sa place en proposant son réacteur EPR. La loi sur l’énergie (“Energy Bill”) promulguée par le gouvernement en 2005 propose de nombreuses incitations aux électriciens qui construiront les premières centrales. Au Canada, mais aussi en Amérique latine, le regain d’intérêt est également manifeste.

En Asie, au-delà des programmes en Corée du Sud et au Japon, la construction de centrales neuves concernera prioritairement la Chine (programme 2005-2020) et l’Inde. À plus long terme, un certain nombre de pays ont manifesté leur intérêt, comme le Vietnam et l’Indonésie.

En Afrique du Sud, où les besoins sont importants, l’électricien Eskom a demandé à deux constructeurs dont AREVA de négocier en vue d’une commande en 2008.

Europe

En Europe, ce marché représente à fi n 2007 une capacité de production de près de 180 GWe avec 197 réacteurs nucléaires.

Une quantité de 1 209 TWh d’énergie nucléaire a été produite, soit un niveau en retrait de 5,8 % par rapport à celui de 2006. Ces chiffres sont à comparer avec une production d’électricité totale en Europe, toutes sources confondues, estimée à 5 279 TWh, qui augmenterait ainsi de 0,9 % par rapport à 2006.

En 2007, l’énergie nucléaire représentait donc en moyenne 23 % de l’électricité produite en Europe, ce taux étant très variable suivant les pays. Ainsi, la France et la Belgique sont fortement consommateurs d’énergie nucléaire, qui représente respectivement environ 77 % et 54 % de l’électricité produite, tandis que la proportion en Allemagne, Finlande ou Russie est beaucoup plus réduite, avec des taux respectifs d’environ 26 %, 29 % et 16 %.

Capacités nucléaires brutes installées (GWe)

Production nucléaire brute (TWh)

2007 2006 2007 2006

France * 65,9 65,9 439,1 449,5

Allemagne 21,4 21,4 140,5 167,4

Russie 23,2 23,2 158,3 154,5

Royaume-Uni 11,9 11,9 58,6 71,9

Ukraine 13,8 13,8 92,7 90,2

Suède 9,4 9,2 66,9 67,7

Espagne 7,7 7,7 55,0 59,7

Belgique 6,1 6,1 48,2 46,6

Finlande 3,0 2,8 23,4 22,9

Autres 17,4 16,9 125,9 130,6

Total 179,8 178,9 1 208,6 1 261,0

* Hors Phénix, considéré comme réacteur de recherche.

Source : Nucleonics Week, retraitées par AREVA.

Dans l’Union européenne, malgré le maintien des décisions politi-ques de sortie du nucléaire dans certains pays, les signes positifs se développent, car le nucléaire est de plus en plus considéré comme un outil essentiel pour la sécurité d’approvisionnement, la production compétitive d’électricité en base, et la lutte contre le changement climatique.

Ainsi, début mars 2007, le Conseil européen a approuvé les objec-tifs proposés par la Commission pour 2020 en matière d’énergie et d’environnement : l’Union européenne doit baisser les émissions de CO2 de 20 %, améliorer l’effi cacité énergétique de 20 % et se doter d’une capacité de production de 20 % de renouvelables.

Ces objectifs sont notamment motivés par la grande dépendance de l’Union aux importations de gaz, tout particulièrement d’origine russe. Les menaces d’interruption de livraison de gaz par la Russie à des pays de transit vers l’Union illustrent la fragilité géopoli-tique de cette ressource. À l’inverse, l’énergie nucléaire limite ce risque de crises pour deux raisons : la ressource en uranium est plus uniformément répartie dans la croûte terrestre et les fortes concentrations sont plutôt situées dans des pays sûrs. Par ailleurs, la maîtrise technologique des pays de l’Union en matière de fabrication de réacteurs nucléaires et du cycle du combustible garantit une meilleure sûreté des approvisionnements.

De son côté, le Parlement européen, dans une résolution votée le 24 octobre 2007, soulignait le rôle du nucléaire pour la sécurité d’approvisionnement et le changement climatique.

Par principaux pays, les grands enjeux actuels du marché du nucléaire sont décrits ci-après :

En France

• , en janvier 2007, EDF a signé avec AREVA le contrat de fourniture de la chaudière du futur EPR de Flamanville (Manche), dont la mise sur le réseau est programmée pour 2012.

La construction de la tête de série EPR, commencée en décembre 2007, s’inscrit dans le programme de relance des investissements du groupe EDF, en particulier la mise en service en France de 5 000 MW de capacités de production électrique supplémentaires d’ici 2012.

Hors de France, EDF et AREVA préparent conjointement le dossier de certifi cation de l’EPR au Royaume-Uni. EDF a également bâti des partenariats avec Constellation Energy aux États-Unis et CGNPC en Chine pour faire réaliser et exploiter des réacteurs de technologie EPR d’AREVA.

L’accord ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), qui met sur pied un projet international visant à démontrer la faisabilité de la fusion comme source d’énergie, est entré en vigueur en octobre 2007. Il prévoit le début de la construction du réacteur ITER en 2009, et le début de son exploitation en 2016, à Cadarache (France).

En Belgique

• , la question de la prolongation de durée de vie des centrales n’a pas encore été traitée. L’étude 2007 du Bureau Fédéral du Plan sur les perspectives énergétiques à l’horizon 2030 montre que la sortie du nucléaire programmée en 2015-2025 fera augmenter les émissions de gaz à effet de serre de manière conséquente (25 millions de tonnes de CO2 en plus par rapport à 2000).

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En Allemagne

• , malgré une dépendance énergétique croissante, particulièrement au gaz russe, le gouvernement maintient la loi de sortie du nucléaire, car une révision de celle-ci soumettrait la coalition gouvernementale au risque de rupture. Les incidents intervenus dans les parties conventionnelles des réacteurs de Brunsbüttel (court-circuit) et Krümmel (feu dans un transforma-teur) ainsi qu’une politique d’information défi ciente à ce sujet ont dégradé l’image du nucléaire. Ces événements ont incité le ministre fédéral de l’Environnement à refuser de prolonger la période d’exploitation des centrales de Biblis A, Brunsbüttel et Neckarwestheim 1. Pourtant, ces réacteurs ne seront sans doute pas fermés défi nitivement avant les prochaines élections en 2009, puisqu’ils n’auront pas consommé leurs capacités attribuées par la loi de sortie du nucléaire.

En Finlande

• , les travaux de construction du réacteur EPR par le consortium AREVA-Siemens se poursuivent, leur achèvement étant prévu à l’été 2011. Il s’agit du plus grand projet industriel jamais réalisé en Europe du Nord. Par ailleurs, les discussions sur la construction éventuelle d’une sixième centrale nucléaire avec les électriciens fi nlandais TVO et Fortum, voire d’une septième avec le consortium d’électro-intensifs Fennovoima, se poursuivent.

En 2007, un Livre Blanc rédigé par le

gouvernement britannique

a reconnu le besoin d’une énergie nucléaire de nouvelle généra-tion, pour établir un mix énergétique sûr et faiblement émetteur de CO2. Cela s’est accompagné d’une consultation publique à laquelle AREVA a participé de manière formelle (consulter le site Internet www.areva.com). Suite à cette consultation, le gouvernement britannique a donné en janvier 2008 son feu vert à la relance du nucléaire, avec la publication d’un nouveau Livre Blanc. Une législation est proposée en parallèle pour rationaliser le planning et les processus de réglementation. AREVA, conjoin-tement avec EDF, a soumis une demande de certifi cation de l’EPR, et a formé simultanément une alliance avec dix des plus grands électriciens européens, qui sont autant d’investisseurs potentiels pour l’EPR au Royaume-Uni. Un premier réacteur pourrait être opérationnel en 2017/2018.

D’autre part, l’Autorité de Démantèlement Nucléaire (NDA) a lancé un appel d’offres pour la gestion de son site principal de Sellafi eld, pour lequel AREVA a été présélectionné dans le cadre du consortium NMP. Un autre consortium comprenant AREVA a remporté l’appel d’offres de la NDA pour la gestion de son site de Drigg (déchets de faible activité). Le Gouvernement a accepté le principe du stockage en profondeur des déchets de longue durée de vie, et a lancé un processus de sélection du site sur la base du volontariat.

La Suède

• maintient la possibilité de construire de nouvelles centrales après 2010, et le fi nancement public de la recherche nucléaire est désormais légal. Des augmentations de capacité sont effectuées, et AREVA a remporté des contrats pour accroître celles d’Oskarshamn (250 MWe) et de Forsmark (410 MWe pour les 3 réacteurs).

En Italie

• , le Président d’ENEL a déclaré en décembre 2007 que son groupe était prêt à construire des réacteurs nucléaires dès qu’une décision politique serait prise. Au terme d’un accord

l’EPR en cours de construction à Flamanville. D’autre part, une étude de faisabilité sera lancée par deux électriciens italiens, A2A Spa et Edison, pour la construction d’au moins trois ou quatre réacteurs nucléaires en Italie.

En Suisse

• , le ministre de l’Énergie a annoncé que de nouveaux réacteurs nucléaires remplaceraient les 5 existants à leur fermeture, et trois électriciens ont annoncé la création d’une joint-venture appelée Resun pour étudier le remplacement des centrales de Beznau et Muhleberg après 2020.

Après l’élargissement de l’Union européenne, la

Slovaquie

et la Bulgarie ont arrêté en 2006 trois tranches nucléaires, mouvement qui doit se poursuivre en Slovaquie et en Lituanie.

La plupart des pays nucléaires en Europe centrale poursuivent ou annoncent la construction de nouveaux réacteurs à l’image de la Bulgarie, qui a attribué deux tranches de 1 000 MW au Russe AtomStroïExport ; en outre, 5 compagnies sont candidates pour investir dans le projet de la centrale nucléaire de Belene.

La Roumanie et la Lituanie, qui s’est associée à ses voisins baltes et à la Pologne, suivent ce mouvement. On assiste enfi n à l’émergence de nouveaux acteurs régionaux tel le Tchèque CEZ et à des prises de participation comme celle de ENEL, E.On, RWE et EDF.

En Russie

• , les initiatives lancées en 2006 ont conduit le pays à discuter avec les États-Unis de questions très structurantes sur l’avenir de l’énergie nucléaire, tels les centres internationaux du cycle et l’ouverture du marché US aux importations russes.

Même si des frictions persistent sur le dossier iranien, la Russie a achevé la première phase de restructuration de son secteur nucléaire avec la création de Atomenergoprom sur le modèle AREVA pour les activités commerciales et a lancé la création d’une nouvelle corporation d’État, ROSATOM, qui regroupera l’ensemble des activités nucléaires. Futur concurrent global d’AREVA, Atomenergoprom développe les consultations avec les grands acteurs du secteur en recherchant notamment des coopé-rations qui lui permettront d’atteindre les objectifs ambitieux du programme domestique russe : mise en service de 20 tranches d’ici 2020 et mise en chantier de 15 autres.

Enfi n l

’Ukraine, en proie à une instabilité politique persistante, annonce l’achèvement de 2 tranches sur technologie russe puis le lancement d’une nouvelle sur la base d’une technologie occidentale. En parallèle elle cherche à valoriser ses ressources en uranium. Plus au sud, la Turquie et l’Arménie annoncent des projets de centrales alors que la Georgie et l’Azerbadjian commencent à étudier l’option nucléaire.

Amériques

Le marché du nucléaire en Amérique du Nord et en Amérique du Sud représente une capacité de production de 125 GWe avec 130 réacteurs nucléaires. En 2007, 967 TWh d’énergie nucléaire ont été produits, en hausse de 1,4 % par rapport à 2006. En comparaison, la production d’électricité totale est estimée à environ 6 248 TWh, en augmentation de 2,7 % par rapport à 2006.

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Canada 15,0 15,0 94,0 98,4

États-Unis 105,8 105,7 843,0 822,5

Mexique 1,4 1,4 10,4 10,9

Brésil 2,0 2,0 12,4 13,8

Argentine 1,0 1,0 7,2 7,7

Total 125,2 125,1 967,0 953,3

Source : Nucleonics Week retraité / estim. AREVA.

En 2007, sur la zone Amériques, l’énergie nucléaire a donc repré-senté en moyenne environ 15,5 % de l’électricité produite, ce taux étant assez variable suivant les pays. Ainsi, pour les États-Unis et le Canada, l’énergie nucléaire représente respectivement environ 19 % et 16 % de l’électricité produite, tandis que cette proportion n’est que d’environ 3 % au Brésil. Par principaux pays, les grands enjeux actuels du marché du nucléaire sont les suivants :

Aux États-Unis

• , la question de l’énergie continue d’occuper une place importante dans l’agenda politique national. Une large prise de conscience sur le changement climatique a entraîné le soutien des deux grands partis à l’adoption d’une législation fédérale visant à limiter les émissions de CO2. Différents projets de lois ont été proposés pour réduire ces émissions de 60 % en 2050 par rapport aux niveaux de 1990. En décembre 2007, le Congrès a donné son accord sur le budget pour fi nancer et mettre en œuvre les clauses de “l’Energy Policy Act” de 2005 (loi sur la politique énergétique) sur la relance du nucléaire.

Le budget global s’élève à plus de 970 milliards de dollars, dont 135 milliards pour “Nuclear Power 2010” et 116 milliards pour le programme “Generation IV”. Le Département Américain à l’Énergie (DOE) a aussi reçu, pour les nouveaux projets nucléaires, une autorisation de crédit de 25 milliards de dollars dans le cadre du Programme “Loan Guarantees” en 2008.

D’ici 2009, l’Autorité de Sûreté Américaine (NRC) s’attend à recevoir 21 demandes de licence de Construction et d’Exploi-tation (COL) pour 32 nouvelles unités nucléaires. Six de ces demandes proviennent de clients potentiels pour 7 EPR. Ainsi, la NRC a reçu des demandes de “COL”, Licence de Construction et d’Exploitation (complète ou partielle) d’Unistar (Calvert Cliffs 3), NRG Energy (South Texas 3 & 4), TVA (Bellefonte 3 & 4) et Duke Energy (Lee 1 & 2). En complément, la NRC passe en revue les demandes d’autorisation d’agrément de site pour Entergy (Grand Gulf), Exelon (Clinton), Dominion (North Anna) and Southern Company (Vogtle). Plus important encore, AREVA a déposé son dossier de certifi cation auprès de la NRC le 11 décembre 2007, en avance par rapport à la date prévue, et fi n 2007, l’électricien PPL a signé un contrat avec Unistar pour la préparation d’une demande de licence COL pour un EPR, qui doit être soumise à la NRC en 2008.

À l’échelle de l’Amérique du Nord, le regroupement des prin-cipaux fournisseurs a continué ; ainsi GE et Hitachi ont mis en place leurs doubles joint-ventures aux États-Unis et au Japon et le groupe Shaw a fi nalisé son investissement de 20 % dans Toshiba/Westinghouse. Babcock & Wilcox a présenté sa nouvelle division Énergie Nucléaire avec l’intention de pénétrer le marché

des services nucléaires. Cameco a fait part de son intention de devenir la plus grande compagnie minière pour l’Uranium aux États-Unis en lançant Cameco Resources, Inc. Du côté des partenaires, Constellation Energy et EDF ont créé Unistar Nuclear Energy, LLC pour développer des projets de centrales nucléaires aux États-Unis, à commencer par Calvert Cliffs 3, où ils prévoient de construire un EPR.

À cause des restrictions budgétaires, le projet de stockage de déchets nucléaires de Yucca Mountain est encore retardé.

Dans le cadre du programme GNEP (Global Nuclear Energy Partnership), un consortium mené par AREVA et MHI a signé un contrat avec le DOE pour étudier le développement d’une usine de traitement des combustibles nucléaires usés et d’un réacteur de génération avancée pour les recycler. Enfi n, AREVA continue d’apporter son soutien à la réalisation d’un partenariat public-privé pour mettre en œuvre le recyclage du combustible nucléaire dès que possible.

Au Canada

• , le gouvernement ontarien a confi rmé le principe d’une mise en concurrence entre technologies pour la construction de deux nouvelles centrales, qui devrait être annoncée offi ciellement en 2008, et le gouvernement fédéral a déclaré réfl échir à l’évo-lution de la structure du constructeur AECL. Dans son nouveau rapport, l’Offi ce canadien de l’Énergie prévoit une reprise de la production nucléaire et la construction de cinq centrales ; les centrales au charbon seront arrêtées. Des annonces visant à des constructions futures par AECL ont par ailleurs été faites en Alberta et au Nouveau-Brunswick. Cependant, ces deux projets n’ont à ce jour ni fi nancement confi rmé ni même, pour l’Alberta, de promoteur parmi les électriciens de la province.

D’autres investisseurs albertains, soucieux de répondre à la forte augmentation de la demande électrique dans la province, continuent d’étudier les différentes technologies possibles pour la construction de nouvelles centrales nucléaires. Par ailleurs, l’autorité de sûreté nucléaire canadienne a engagé une importante réforme des standards de sûreté afi n de les rendre technologiquement neutres.

En Amérique latine

• , l’Argentine a annoncé son intention d’investir massivement dans son programme nucléaire, avec notamment l’achèvement du réacteur Atucha 2, en coopération avec le constructeur canadien AECL. Le Brésil a dévoilé un plan pour construire sept réacteurs dans les 20 prochaines années, à commencer par l’achèvement d’Angra 3, et au Mexique, un appel d’offres pour la construction d’une nouvelle centrale pourrait être lancé dès 2008. D’autres pays comme le Chili manifestent leur intérêt.

Dans le document Areva reference document 2007 (Page 60-63)