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Le statut socio-économique

Le statut socio-économique est souvent avancé dans la littérature gérontologique comme l’un des facteurs-clé des relations sociales et familiales dans la vieillesse (Antonucci,2001; Ajrouch et al.,2005;Berkman et al.,2000;Carr & Moorman,2011;Cornwell et al.,2008, 2009; Fiori et al., 2006; Litwin, 2001;Shaw et al.,2007; Suanet, Van Tilburg, & Broese Van Groenou, 2013; Stevens & Van Tilburg, 2010; Pinquart & Sörensen, 2000; Broese Van Groenou & Van Tilburg, 2003). Il s’associe, par ailleurs, aussi bien au genre qu’à la santé. Dans cette revue de la littérature sur le statut socio-économique et son impact sur

les relations personnelles, je ferai largement référence aux deux champs dominants de la gérontologie sociale que j’ai présentés précédemment, à savoir les réseaux personnels et les relations intergénérationnelles.

Avant de commencer, je préciserai que le statut socio-économique est une notion com-plexe, mesurée généralement soit par le statut socio-professionnel (avant la retraite), soit le niveau d’éducation ou le revenu. Il signale si l’individu dispose (ou non) d’un certain nombre de ressources non seulement économiques mais aussi relationnelles et psycholo-giques. S’il est élevé, l’individu étudié appartient à une catégorie socio-professionnelle prestigieuse et/ou a les moyens financiers pour s’assurer des conditions de vie adéquates et résoudre certains problèmes (payer une femme de ménage, accès à des traitements alternatifs, etc.). De plus, il dispose d’une bonne formation et a acquis des ressources non seulement relationnelles (communication, négociation, etc.) mais aussi psychologiques (cognitives, intellectuelles, etc) qui lui ont permis de développer des stratégies de coping efficaces et de préserver une bonne santé tant physique que mentale (Krause, 1997b; Pinquart & Sörensen, 2000; Krause, 1997b; Broese Van Groenou & Van Tilburg, 2003; Guilley & Lalive d’Epinay,2008). Le statut socio-économique s’associe donc à une multi-tude de ressources qui, toutes, influencent d’une manière ou d’une autre le développement et le maintien de relations sociales variées (Ajrouch et al., 2005;Carr & Moorman, 2011; Shaw et al.,2007;Suanet et al.,2013;Stevens & Van Tilburg,2010;Pinquart & Sörensen, 2000; Krause, 1997b; Broese Van Groenou & Van Tilburg, 2003).

2.2.1 Des réseaux personnels différenciés selon le statut socio-économique

A l’entrée dans la vieillesse, l’impact du statut socio-économique se manifeste, d’abord, dans la structure différente des réseaux personnels des individus de statut socio-économique élevé et bas (Antonucci,2001; Ajrouch et al.,2005; Stevens & Van Tilburg,2010; Corn-well et al.,2008,2009;Broese Van Groenou & Van Tilburg,2003). De nombreuses études montrent en effet que les individus âgés ayant un statut socio-économique élevé ont des ré-seaux personnels de grande taille, composés d’une diversité de membres – des amis, pour la plupart – rencontrés au cours des études, de la carrière professionnelle ou par le biais d’ac-tivités extra-professionnelles (associations, engagement politique, etc) (Antonucci, 2001; Ajrouch et al.,2005; Carr & Moorman,2011; Lalive d’Epinay et al., 2000;Silverstein et al., 1994; Fiori et al., 2006; Litwin, 2001; Suanet et al., 2013; Stevens & Van Tilburg, 2010; Broese Van Groenou & Van Tilburg, 2003). Quant aux individus ayant un bas statut socio-économique, ils affichent des réseaux personnels de petite taille, homogènes, essentiellement composés de membres de la famille (Litwin, 2001; Antonucci, 2001; Aj-rouch et al.,2005;Cornwell et al.,2008,2009;Fiori et al.,2006;Cornwell,2009b;Broese Van Groenou & Van Tilburg, 2003).

Plusieurs explications ont été avancées dans la littérature pour expliquer un tel écart.

D’une part, les individus qui ont un statut socio-économique élevé ont été au cours de leur vie plus mobiles, amenés à davantage se déplacer pour trouver des emplois qui leur correspondent et ont, dès lors, entretenu moins de contacts avec les membres de leur fa-mille (Silverstein et al., 1994; Fiori et al., 2006; Stevens & Van Tilburg, 2010; Broese Van Groenou & Van Tilburg, 2003). De plus, les professions plus prestigieuses qu’ils ont exercées leur ont offert davantage d’opportunités de rencontrer des personnes variées (col-lègues, clients, etc.) que ceux qui ont un bas statut socio-économique, les conditions de

travail associées aux professions de bas statut étant moins propices à la diversification des liens (Ajrouch et al., 2005). A cela s’ajoutent les aptitudes cognitives (apprendre, com-prendre, chercher des informations, etc.), et relationnelles (communication, négociation, etc.) – acquises au gré d’un long cursus scolaire et consolidées au cours de leur parcours de vie – qui permettent aux individus âgés des milieux privilégiés d’initier et de maintenir des relations interpersonnelles et amicales dans divers cercles de sociabilité (Ajrouch et al., 2005; Krause,2006; Broese Van Groenou & Van Tilburg, 2003;Stevens & Van Tilburg, 2010; Shaw et al., 2007; Broese Van Groenou & Van Tilburg, 2003). A la retraite, ils sont, par conséquent, mieux disposés et armés pour s’engager dans des activités sociales diverses (Pinquart & Sörensen, 2000). A l’opposé, le manque de ressources (revenu, édu-cation, prestige, etc) qui caractérise les individus socialement désavantagés a contribué, tout au long de leur parcours de vie, à restreindre leurs opportunités relationnelles. Ils peinent, dès lors, dans la vieillesse, à développer et à maintenir des relations en dehors du contexte familial, ce qui pourrait expliquer l’absence d’amis au sein de leur réseau person-nel (Ajrouch et al.,2005;Krause,2006;Pinquart & Sörensen,2000;Broese Van Groenou

& Van Tilburg, 2003).

2.2.2 Les relations intergénérationnelles selon le statut socio-économique

Alors que le statut socio-économique influence la composition des réseaux personnels des individus âgés, il a également un impact important sur les échanges entre parents âgés et enfants adultes. Les données montrent que la solidarité intergénérationnelle est plus faible dans les familles nanties que dans les familles issues de milieux populaires.

En effet, lorsque les parents et leurs enfants ont un statut socio-économique élevé et de bonnes ressources (mariés et bonne santé), les contacts et les échanges sont moins in-tenses que dans les familles des milieux populaires. Vivant plus généralement à distance de leurs parents âgés, les enfants adultes socialement favorisés affichent en effet un faible niveau d’échanges, même si leur degré d’affection n’en est pas moins élevé (Lawton et al., 1994b; Silverstein et al.,1994;Silverstein & Bengtson,1997;Parrott & Bengtson, 1999; Broese Van Groenou & Van Tilburg, 2003). Ces résultats mettent en exergue que les individus privilégiés (parents et enfants) font peu appel à l’aide et au soutien familial (no-tamment instrumental), bénéficiant de suffisamment de ressources (pratiques, financières, relationnelles, etc) au sein de leur réseau personnel pour satisfaire l’ensemble de leurs besoins (Ajrouch et al., 2005; Broese Van Groenou & Van Tilburg, 2003). Les parents âgés peuvent recourir à l’aide professionnelle si nécessaire. Quant aux enfants adultes, ils peuvent se procurer tous les services dont ils ont besoin (garderies, aide ménagère, etc) à l’extérieur de la famille. Cette plus grande autonomie économique et pratique des enfants adultes et des parents âgés leur permet, aussi bien d’un côté que de l’autre, de s’affranchir de la dépendance familiale (Silverstein et al., 1994;Broese Van Groenou & Van Tilburg, 2003; Krause,1997b;Pinquart & Sörensen,2000). La structure de leur réseau personnel, plus diversifiée et moins axée sur les membres de leur famille atteste, de fait, de leur plus grande autonomie par rapport aux membres de la famille (Ajrouch et al.,2005;Cornwell et al., 2008).

Dans les milieux populaires, la situation est tout autre, les liens familiaux étant da-vantage sollicités. Comme le dévoile la structure de leurs réseaux personnels, les membres de la famille occupent en effet une place centrale dans leur réseau de relations sociales.

La faiblesse des ressources contraint, en quelque sorte, l’individu à ne pouvoir compter

que sur l’aide familiale. Autrement dit, le besoin et l’absence d’alternatives activent la solidarité au sein de la famille (Antonucci, 2001; Krause, 1997b; Broese Van Groenou

& Van Tilburg, 2003). En effet, les données montrent que les personnes âgées ayant un faible statut socio-économique développent des liens de solidarité plus intenses au sein de leur famille (avec les enfants, notamment) que celles qui sont plus aisées financièrement (Antonucci,2001; Bowling, 1994;Cornwell, 2009b;Krause,1997b;Broese Van Groenou

& Van Tilburg, 2003). Les relations d’aide y sont davantage encouragées (Ganong & Co-leman, 2006). Ce résultat peut s’expliquer de deux manières différentes. D’une part, les individus âgés socialement désavantagés ont une plus forte probabilité d’avoir des pro-blèmes financiers et d’être en mauvaise santé, nécessitant, de fait, davantage d’aide et de soutien de la part de leurs proches (Krause, 2006; Pinquart & Sörensen, 2000). D’autre part, ayant peu de ressources à disposition (financières, relationnelles, etc.), ils n’ont, pour ainsi dire, pas d’autres choix que de solliciter l’aide et le soutien des membres de leur famille, notamment de leurs enfants (Antonucci, 2001; Krause, 1997b). Ceci expli-querait la composition exclusivement familiale de leur réseau personnel et la densité de leurs relations.

De même, les enfants adultes qui ont un bas revenu ont une probabilité plus élevée de développer des relations intergénérationnelles solidaires que ceux qui ont un revenu élevé (Silverstein & Bengtson, 1997; Suitor et al., 2011). L’argent, ici, contribue à acti-ver les contacts et l’aide au sein des relations intergénérationnelles (Parrott & Bengtson, 1999; Szydlik, 2008) ; il stimule, ensuite, les enfants adultes à rendre ce qu’ils ont reçu sous la forme d’aide et de soutien. D’autres ressources – telles que le temps, l’écoute, et le soutien émotionnel – peuvent être proposées si les enfants adultes en expriment le besoin (Silverstein & Bengtson, 1997; Suitor et al., 2011). De telles ressources sont es-sentielles pour les enfants adultes qui traversent certaines difficultés (chômage, difficultés financières, divorce, problèmes de santé, etc) ou expérimentent certaines transitions (pa-rentalité) (Suitor et al., 2011). C’est notamment le cas des filles adultes qui développent des relations proches avec leur mères, celles-ci répondant présentes aux demandes d’aide de leur filles quant à l’éducation et à la garde de leurs petits-enfants (Silverstein & Bengt-son, 1997; Silverstein et al., 1994). En l’absence d’alternatives peu coûteuses (structures d’accueil extra-familial), les filles ne peuvent, dans ces cas-là, ne compter que sur leurs parents et deviennent fortement dépendantes de l’aide familiale. De même, les enfants adultes non mariés (divorcés, veufs ou célibataires) reçoivent plus d’aide de leurs parents âgés que les enfants mariés, certains d’entre eux accumulant divers problèmes (chômage, problèmes de santé, comportements déviants, etc.) (Suitor et al., 2011).

Parfois, le manque de ressources incite les parents âgés et leurs enfants adultes à partager un même logement ; ce qui semble de plus en plus le cas aux États-Unis avec la crise économique et le taux de chômage actuel (Suitor et al.,2011). Ces résultats révèlent la forte interdépendance entre des enfants adultes dans le besoin (chômage, divorce, mère célibataires, etc) et les parents adultes qui, en échange de leurs faibles ressources (pension, logement, services, etc.), reçoivent de leurs enfants de l’aide et du soutien. Bien que signe d’une forte solidarité, la co-résidence intergénérationnelle n’en est pas moins source de stress et de conflits (Willson, Shuey, Elder, & Wickrama, 2006; Suitor et al., 2011). Elle peut même s’associer à un faible degré d’attachement affectif, la proximité géographique n’étant pas garante d’un fort lien affectif (Silverstein et al.,1994; Suitor et al., 2011).

Certaines recherches révèlent en effet que les difficultés financières aiguës peuvent être à l’origine de grandes tensions, de conflits et d’ambivalence (Antonucci, 2001;Offer,

2012; Suitor et al., 2011), pouvant même entraîner la rupture des liens familiaux dans les cas de grande pauvreté, la réciprocité n’étant plus garantie (Antonucci, 2001; Offer, 2012; Krause, 2006, 1997a; Pinquart & Sörensen, 2000). Les individus sans ressources sont fortement dépendants de l’aide des membres de leur famille, n’ayant aucune autre alternative. Cette forte dépendance génère du stress non seulement chez l’individu âgé dans le besoin mais aussi auprès des membres de sa famille. N’étant pas solvable et ne pouvant garantir la réciprocité, la personne âgée n’est pas sûre d’obtenir de sa famille le soutien dont il a besoin, créant chez lui de l’incertitude et du stress (Offer, 2012).

Parallèlement, le besoin financier chronique du parent âgé peut représenter une menace à l’encontre de l’équilibre économique précaire des autres membres du réseau familial (Krause,1997a), sachant que ces derniers proviennent généralement du même milieu socio-économique que lui (Bourdieu, 1980, 2011; Portes, 1998). Ceux-ci peuvent, à la longue, se sentir dépouillés, et cela d’autant plus que le « retour » du soutien ou de l’aide qu’ils octroient est plus qu’incertain, l’absence de ressources (santé, argent, etc.) du parent âgé rendant la réciprocité plus qu’improbable (Coyne, Wortman, & Lehman, 1988). Leur sécurité économique menacée, stress, tensions et conflits s’immiscent au sein des relations familiales (Krause, 2006, 1997a). Le support ne pouvant être assuré à long terme ; ce dernier s’épuise et disparaît (Krause,2006; Offer,2012;Pinquart & Sörensen, 2000).

Certaines données confirment en effet l’absence de solidarité dans des situations de forte précarité en montrant que les enfants adultes, ayant un statut socio-économique particulièrement bas, présentent davantage que les autres des relations intergénération-nelles peu solidaires, se caractérisant par un éloignement géographique, peu de contacts et un certain détachement affectif (Silverstein et al.,1994). Les échanges semblent ici totale-ment interrompus. L’absence de ressources – socio-économiques (revenu, niveau d’éduca-tion, etc), relationnelles mais aussi affectives – peut en somme compromettre gravement les liens intergénérationnels dans les familles particulièrement défavorisées. La pauvreté est donc bel et bien davantage synonyme d’absence de support que de grande solidarité (Offer,2012; Parrott & Bengtson, 1999).

2.2.3 Les manques par rapport à l’influence du statut socio-économique en gérontologie sociale

Cette revue d’études sur le sujet montre clairement l’impact du milieu social sur la com-position des réseaux personnels et la solidarité familiale, intergénérationnelle. Ces divers résultats sont éloquents mais restent relativement limités sur plusieurs points concernant la famille. Premièrement, ces études relèvent que les individus âgés socialement privilégiés ont des réseaux personnels plus larges et plus variés que ceux qui sont issus des milieux populaires, mais elles n’indiquent rien quant à la composition de leur famille significa-tive. On peut effectivement se demander si les ressources dont ils disposent influencent leur définition personnelle de la famille, s’ils se réfèrent, par exemple, à une diversité de membres significatifs n’ayant ni lien de sang ou d’alliance ou si, au contraire, ils s’appuient sur le modèle de la famille nucléaire pour définir leur famille significative. De même, des études susmentionnées montrent que certains individus âgés issus de milieux défavorisés ont perdu, en raison de leurs problèmes financiers chroniques, le lien avec les membres

« proches » de leur famille (les enfants, notamment). Cependant, il se peut que ces indivi-dus se soient construits une famille de substitution qui s’écarte, dans sa conception, de la définition formatée des modèles dominants de la gérontologie sociale. En d’autres termes, même si certains n’ont plus d’échanges avec leur famille de sang, cela ne signifie pas pour

autant qu’ils n’ont pas de famille significative. Comme je l’ai signalé plus haut, la question de la famille significative n’est jamais considérée dans un grand nombre de recherches en gérontologie sociale, pourtant, c’est bien cette famille-là qui « compte » pour les individus.

Dans mon travail, je propose d’identifier différentes conceptions de la famille significative et d’en chercher les différents facteurs, y compris le statut socio-économique.

Deuxièmement, les diverses études que j’ai mentionnées mettent en évidence des dyna-miques d’échanges dyadiques différentes selon les milieux sociaux. Dans les milieux aisés, l’autonomie que procure un statut socio-économique élevé rend les échanges relativement peu intenses alors que dans les milieux populaires, la solidarité intergénérationnelle est forte, étant nécessaire. Malheureusement, ces études ne dépassent pas le cadre dyadique et nous ne savons pas si le flux des échanges diffère aussi dans l’ensemble de la configura-tion familiale selon le milieu social. On peut postuler, au vu de ces résultats, que les liens d’interdépendance au sein des configurations familiales dans les milieux populaires soient plus denses que ceux qui caractérisent les réseaux familiaux dans les classes sociales privi-légiées. Parallèlement, ces résultats relèvent que le statut socio-économique, s’il est élevé, est davantage prometteur d’autonomie relationnelle dans les relations intergénération-nelles que s’il est bas. On peut, dès lors, se demander s’il en est de même dans un réseau complexe d’interdépendances familiales. Grâce aux différents outils de l’analyse de réseau que propose l’approche configurationnelle, je pourrai observer, d’une part, si l’organisa-tion des échanges de support au sein des différentes configural’organisa-tions familiales dépend du statut socio-économique des individus âgés. D’autre part, je pourrai mesurer la centralité et l’engagement des individus âgés dans leur configuration familiale, signes d’autonomie structurelle dans les échanges, et voir si ces indicateurs varient en fonction de leur statut socio-économique. Ces diverses informations me permettront de déterminer à quels types de capital social ont accès les individus âgés de différents statuts socio-économiques.

Troisièmement, le conflit et le soutien sont rarement étudiés ensemble dans un contexte relationnel plus large que celui des dyades. Plus encore, leur articulation au sein de différentes configurations familiales n’a jamais été observée en fonction du profil socio-démographique des individus âgés. Pour y remédier, je propose dans ce travail d’investi-guer comment le conflit et le soutien se combinent en fonction de la position sociale des individus âgés. Concernant le statut socio-économique, il est fort probable que les individus âgés issus de milieux aisés, qui ont des ressources et une certaine autonomie économique, négocient de manière différente l’ambivalence au sein de leur configuration familiale que les individus provenant des milieux populaires qui sont davantage dépendants de l’aide de leur famille. On peut donc s’attendre à l’émergence de modes de support et de conflit distincts au sein des configurations familiales en fonction du statut socio-économique des individus âgés. Voyons, maintenant, ce qu’il en est pour le genre, à qui l’on associe de fortes différences dans les relations sociales et familiales dans la vieillesse.

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