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Les manques par rapport à l’influence de l’âge et de la santé en

2.4 L’âge et la santé

2.4.4 Les manques par rapport à l’influence de l’âge et de la santé en

Cette revue de la littérature portant sur les trois classes d’âges usuellement citées en gérontologie – « jeunes-vieux », « vieux-vieux » et « très-vieux » – montre comment l’âge et la santé influencent de manière déterminante les relations sociales et familiales. Il ap-paraît ici clairement que la santé est une ressource primordiale, essentielle, pour initier et maintenir le lien social, amical et familial. Une bonne santé permet non seulement de maintenir la réciprocité au sein du réseau personnel mais aussi d’alimenter le « support bank » familial, prometteur d’aide future en cas de besoin. Par conséquent, toute atteinte à la santé s’accompagne d’effets importants sur le réseau personnel des individus âgés.

Lorsque le déclin de la santé est sévère, la capacité de l’individu âgé à entretenir la réci-procité des liens au sein de son réseau personnel est sérieusement compromise, entraînant un réaménagement important de sa vie relationnelle, notamment amicale. Contraint de s’adapter pour faire face aux exigences de sa fragilisation, l’individu âgé se désengage de certaines relations périphériques ou trop coûteuses en termes d’énergie, privilégiant, dans un premier temps, celles qui sont le plus accessibles, lui garantissant le maintien d’une certaine réciprocité. Plus tard, conscient de l’imminence de sa mort, il ne préserve que celles qui lui sont le plus gratifiantes d’un point de vue émotionnelle, notamment celles, selon la littérature, qu’il entretient avec les membres très proches de sa famille.

Étonnamment, on relève que, selon bon nombre d’études en gérontologie sociale, cette re-définition ou ce réaménagement des liens touche de manière différente les diverses composantes du réseau personnel : celle des amis est davantage chamboulée que celle de la famille, cette dernière demeurant relativement stable et immuable, quels que soient l’âge et l’état de santé des individus âgés étudiés. Dans ces diverses études, les relations amicales et familiales sont clairement distinguées et opposées. Les premières sont, en raison de leur nature, amenées à s’évanouir alors que les secondes, maintenues par des

normes de réciprocité « généralisée », demeurent solides, stables, accessibles, intenses, celles-ci faisant « forcément » partie des relations les plus gratifiantes du point de vue émotionnel. Le support familial y est, en quelque sorte, garanti, comme en témoigne la mobilisation familiale (surtout, celle des enfants) qui se manifeste dès les premiers signes de fragilisation du parent âgé, alors que les amis, subissant eux aussi les affres de la vieillesse, disparaissent, ne pouvant garantir le support à long terme. En opposant les amis, « soumis à un réaménagement profond », à la famille, jugée solide et stable, la définition de la famille n’est pas remise en question dans la plupart de ces études. Trop centrée sur la dichotomie

« famille » et « amis », il apparaît clairement qu’un grand pan de la gérontologie sociale se contente de définir la famille comme un ensemble homogène, immuable, axé sur les liens bio-légaux, et cela pour l’ensemble des individus âgés. Or, je montrerai dans mon travail que les nombreuses études qui s’inspirent des modèles dominants de la gérontologie font fausse route. Je pense en effet qu’à l’instar des amis, la famille n’est pas épargnée par les réaménagements et les re-définitions qui bouleversent le réseau personnel des individus âgés. Je suppose, même, que ces réaménagements se reflètent dans la composition des configurations familiales des individus âgés qui doivent, en prenant de l’âge, peu à peu s’adapter au déclin de leur santé.

Voyons comment ce travail de redéfinition peut influencer la construction des configu-rations familiales. J’ai d’abord souligné que le déclin de la santé pousse, dans un premier temps, les individus âgés à se centrer sur des liens qui sont accessibles, disponibles et qui ne requièrent pas une dépense d’énergie trop grande. Or, les membres de la famille proches – comme les enfants – ne sont pas toujours disponibles ou accessibles, ceux-ci étant pris par leurs propres obligations familiales et professionnelles. Cette absence de membres de la famille disponibles ou accessibles pourrait encourager certains individus âgés à dévelop-per des relations affectives avec d’autres membres de leur réseau dévelop-personnel. Ce faisant, ils pourraient les intégrer au sein de leur famille significative. Ensuite, le désengagement et la sélection socio-émotionnelle invitent les individus vieillissant à se détacher des membres les moins satisfaisants et à se concentrer sur les relations affectives les plus gratifiantes.

Je suppose ici que ces deux mécanismes sont aussi présents dans la sphère familiale. La famille de sang n’étant pas toujours celle du cœur, il est possible qu’avec l’âge et l’immi-nence de la mort, certains âgés se défont de relations familiales qu’ils jugent conflictuelles ou insatisfaisantes pour se centrer sur celles qu’ils jugent émotionnellement gratifiantes, et cela quel que soit le lien de parenté. Bien que ce travail de réaménagement et de re-définition concerne une grande majorité des individus âgés qui se fragilisent, il n’aboutit donc pas forcément aux mêmes résultats. Il est probable en effet qu’en fonction du profil des individus âgés, de leur parcours de vie et de l’état de leur réservoir de parenté, nous ayons une variété de configurations familiales. En m’intéressant ici aux définitions person-nelles de la famille, je pourrai identifier différentes configurations familiales et observer si elles varient en fonction de l’âge et de l’état de santé des individus. Ce faisant, je pourrai interpréter ces variations dans la composition des familles significatives comme le signe de réaménagements relationnels au sein même du réseau familial ayant pour objectif une meilleure adaptation au processus de fragilisation qui se veut de plus en plus pressant.

De même, nous ne savons pas grand chose quant à l’organisation des liens de soutien au sein des configurations familiales en fonction de l’âge et de l’état de santé des individus âgés. Les résultats mentionnés plus haut montrent que la dynamique des échanges de soutien entre les individus âgés et les différentes composantes de leur réseau personnel se modifie en fonction de leur catégorie d’âge. Dans la littérature, la bonne santé des « jeunes-vieux » leur permet d’être actifs au sein de leur réseau personnel, quelles que soient ses

composantes, de s’y investir et d’y maintenir une certaine autonomie. En vieillissant, ensuite, ils se désengagent des relations périphériques (connaissances, amis, etc.) lorsque leur santé décline et limitent peu à peu le nombre des relations dans lesquelles ils sont prêts à s’investir (sélection). Ils bénéficient, parallèlement, d’une mobilisation familiale accrue, ce qui met à mal l’autonomie qu’ils avaient jusque-là. Toutefois, les modèles dominants de la gérontologie sociale ne nous disent pas si l’ensemble de ces différents mécanismes (investissement, désengagement, sélection et mobilisation) – qui sont activés différemment selon l’âge et la santé des individus – opèrent au sein même des configurations familiales et, le cas échéant, s’ils ont un impact sur l’ensemble des liens d’interdépendance qui relient entre eux les différents membres significatifs de la famille.

Si ces mécanismes sont aussi actifs dans la famille, il est fort probable qu’ils s’associent à des organisations différentes des liens de soutien et qu’ils influencent le type de capital social produit au sein des configurations familiales des individus étudiés. Chez les « très-vieux », par exemple, la mobilisation accrue de la famille est susceptible de resserrer davantage les liens familiaux autour de la personne âgée dont la santé décline, avec le risque certain que l’individu âgé perde peu à peu son autonomie. A l’inverse, l’investissement actif dont font preuve les « jeunes-vieux » leur permet de se lier avec une diversité de membres familiaux qui n’entretiennent pas forcément entre eux des liens forts de soutien et de préserver ainsi leur autonomie au sein de leur configuration. Autrement dit, on peut faire l’hypothèse, en se basant sur les propriétés structurelles de chaque configuration familiale, que le capital social produit en leur sein varie dans sa forme et son volume en fonction de l’âge et de l’état de santé des individus âgés. Dans ce travail, je propose donc de mesurer, grâce aux outils de l’analyse de réseaux dont je dispose, les propriétés structurelles de chaque configuration familiale et d’identifier pour chacune d’elles le type de capital social. J’observerai ensuite si ces diverses propriétés structurelles et le type de capital social évoluent en fonction de l’âge et de la santé des individus interrogés. Si tel est le cas, je pourrai interpréter ces variations comme la manifestation de ces différents mécanismes d’adaptation au sein même des réseaux familiaux, ce qui, jusqu’à présent, n’a jamais été considéré dans la plupart des recherches en gérontologie sociale.

La mise en place de ces divers mécanismes d’adaptation peut créer des déséquilibres dans les échanges et créer, de fait, des tensions et des conflits au sein des configurations familiales. Le déclin sévère de la santé et/ou l’âge très avancé peuvent – parce qu’ils néces-sitent un grand travail de réaménagement des liens de soutien au sein de la configuration familiale (mobilisation et désengagement) – s’accompagner de davantage de tensions au sein des configurations familiales que dans celles des plus jeunes ou de ceux qui sont en meilleure santé. En plus de créer du déséquilibre et des tensions dans les échanges de soutien au sein des configurations familiales, l’âge très avancé et le déclin sévère de la santé peuvent prétériter la capacité des plus vieux à gérer les conflits et l’ambivalence inhérente au relations familiales. Il est donc fort probable que les modes de support et de conflit, qui traduisent des gestions différentes de l’ambivalence au sein des configurations familiales, varient selon l’âge et l’état de santé des individus âgés. En articulant soutien et conflit dans mes analyses, je pourrai voir dans quelle mesure leur combinaison change en fonction de l’âge et de la santé des individus âgés. Dans de nombreux travaux en gé-rontologie sociale, le déclin de la santé et la plus grande dépendance des individus âgés au soutien familial sont généralement associés à une forte ambivalence intergénération-nelle. Cependant, l’impact du déclin de la santé et la dépendance au soutien familial n’ont jamais été observés, testés, au niveau « méso » de l’analyse, c’est-à-dire en considérant l’ensemble du réseau complexe de relations familiales dans lequel l’individu âgé est inséré.

Dans ce travail, je remédierai à ce manque en montrant comment l’âge et la santé, comme d’autres facteurs d’ailleurs, influent sur la façon dont est gérée l’ambivalence au sein des configurations familiales. On peut en effet postuler que les différents modes de support et de conflit, qui reflètent des manières différentes de gérer l’ambivalence familiale, changent en fonction de l’âge et de l’état de santé des individus observés.

2.5 Conclusion

Dans le premier chapitre, j’ai recensé certains modèles théoriques ou perspectives d’analyse qui ont marqué la gérontologie sociale ces dernières années et qui ont influencé et orienté de manière déterminante les travaux gérontologiques sur les relations tant sociales que familiales. Ce faisant, j’ai montré leurs apports mais aussi leurs travers et leurs limites.

J’ai relevé, en exposant les conditions de leur émergence, qu’un certain nombre de ces modèles ont été influencés par des traditions ou des discours scientifiques ambiants et ont, dans leur construction, privilégié certains aspects plutôt que d’autres. Le soutien et son effet positif sur la santé et le bien-être ont été en effet largement privilégiés alors que les tensions et les conflits ont été, en comparaison, peu traités. Par conséquent, la famille modale « nucléaire », reposant sur des liens familiaux bio-légaux et prometteuse d’un soutien indéfectible, n’a jamais été remise en question. Les familles significatives – c’est-à-dire celles qui importent et qui font sens aux yeux des individus âgés – ne sont jamais explorées. De même, seules les dyades intergénérationnelles – perçues comme centrales dans les échanges de soutien – sont investiguées, et cela au détriment du réseau complexe de liens d’interdépendances dans lesquels, pourtant, elles s’insèrent et dont elles dépendent.

Dans le deuxième chapitre, j’ai mis en exergue l’impact de certains facteurs-clé sur la dynamique et la force des relations sociales et familiales dans la vieillesse. J’ai relevé que leur analyse reste cependant limitée aux réseaux plus larges des relations personnelles ou aux relations dyadiques. Autrement dit, l’influence de ces différents facteurs explicatifs sur la définition personnelle des individus âgés de leur famille, sur l’organisation des liens d’interdépendance au sein de leur configuration familiale et sur la position qu’ils y occupent n’est jamais questionnée. De même, on ne sait pas si le type de capital social auquel ont accès les individus âgés au sein de leur configuration familiale diffère en fonction du réservoir de parenté qu’ils ont à disposition, de leur état de santé et de leur profil socio-démographique. Plus encore, rien ne nous dit en gérontologie sociale si la manière de gérer d’ambivalence familiale varie en fonction de ces différents facteurs. Je propose donc dans ce travail d’aller plus loin en proposant de nouvelles questions de recherche qui permettront d’en savoir un peu plus sur les relations familiales dans la vieillesse.

Une des premières questions qui guidera mon travail est l’identification des membres significatifs de la famille dans la vieillesse. Les modèles dominants de la gérontologie et les nombreux travaux qui s’y réfèrent se sont reposés sur des indicateurs démographiques axés sur des rôles familiaux pré-définis (un partenaire, des enfants, des petits-enfants, etc.) pour définir la famille chez les personnes âgées. Ceux-ci permettent, certes, de mesurer le potentiel de ressources démographiques dont disposent les individus âgés dans la vieillesse mais, en aucun cas, ces indicateurs définissent la famille qui « compte » pour les individus âgés, celle sur laquelle ils s’appuient en cas de difficultés. Les réservoirs de parenté offrent, certes, une palette de ressources démographiques ; cependant, seules certaines d’entre elles sont investies affectivement par les individus âgés alors que d’autres, au contraire, sont

désinvesties. Pour l’heure, nous ne savons pas quels membres du réservoir de parenté sont perçus comme particulièrement significatifs par les individus âgés. Cette question n’a jamais été, à ma connaissance, évoquée dans la recherche gérontologique portant sur la famille, du moins dans des enquêtes quantitatives à large échelle, telles que VLV.

Cette question sur l’identité des membres significatifs de la famille amène celle de la diversité des définitions personnelles de la famille chez les individus âgés. En fonction de leur parcours de vie, de leur profil socio-démographique et des ressources dont ils disposent, il est probable que les individus âgés affichent des perceptions différentes de leur famille significative. Selon les liens d’interdépendance affective et pratique qu’ils ont développés au cours de leur parcours de vie et des transitions de vie qu’ils ont été amenés à traverser, on peut supposer que certains individus âgés ont une conception de la famille plutôt

« classique » axée sur le modèle nucléaire de la famille alors que d’autres, au contraire, y insèrent des membres significatifs qui vont bien au-delà du cadre bio-légal. Les modèles dominants de la gérontologie sociale se sont reposés sur le modèle de la famille nucléaire, privilégiant les liens biologiques ou d’alliance, pour définir « a priori » la famille dans la vieillesse. Ils ont, de fait, négligé la diversité des définitions personnelles de la famille des individus âgés. Dans ce travail, je propose de dégager les diverses définitions personnelles de la famille chez les personnes âgées en me basant sur les membres de la famille qu’elles ont elles-mêmes cités comme significatifs. Sur cette base, je construirai une typologie de configurations familiales, chacune d’elle reflétant une conception particulière de la famille dans la vieillesse.

Une troisième question a trait aux liens d’interdépendance qui relient entre eux les différents membres significatifs de la famille au sein des configurations familiales. Cette question a été clairement négligée dans la recherche en gérontologie sociale. Bien que, comme je l’ai montré dans le premier chapitre, les réseaux personnels soient l’objet de nombreuses études en gérontologie, leur composante familiale n’est jamais en soi étudiée ni dans sa composition, ni dans ses liens. En somme, nous ne savons rien quant aux rela-tions et aux échanges qui connectent les différents membres de la famille et par lesquels s’organise le soutien. Certes, la solidarité et les normes de réciprocité ont été étudiées en gérontologie mais seulement dans le cadre dyadique, et plus précisément au sein des relations intergénérationnelles. Or, il est essentiel de tenir compte de l’ensemble du réseau complexe de liens d’interdépendance dans lesquelles s’insèrent les dyades familiales pour saisir et mieux comprendre comment se construit la solidarité familiale dans la vieillesse.

Cette question est primordiale car la façon dont s’organise le soutien au sein des confi-gurations familiales donne accès à différents types de capital social dont les effets sur les individus et leur bien-être ont été soulignés dans la littérature (voir le prochain chapitre).

Grâce aux outils de réseau dont je dispose, je pourrai identifier les propriétés structurelles de chaque configuration et mesurer le type de capital qu’elle génère.

Quant à la quatrième question de recherche, elle concerne l’ambivalence au sein des configurations familiales. L’ambivalence qui associe les aspects positifs (amour, soutien, affection, etc) et négatifs (jalousies, tensions, conflit, etc) des relations interpersonnelles fait partie intégrante des relations familiales en raison de la forte interdépendance affective qui les caractérise. Dans bon nombre de travaux en gérontologie sociale, l’ambivalence a été traitée dans les relations principalement dyadiques, surtout intergénérationnelles.

L’observation de l’ambivalence au niveau de l’ensemble du réseau familial n’a jamais été considérée en gérontologie sociale, du moins sur des données quantitatives. Pourtant, l’équilibre des échanges de soutien et les normes de réciprocité sont difficiles à respecter

au sein des configurations familiales, créant lorsque le déséquilibre s’installe ou perdure des tensions et du conflit. Ces tensions s’avèrent particulièrement manifestes lorsque les ressources sont rares, l’obligation d’aider un membre dans le besoin ou de rendre ce que l’on a reçu crée du stress et génère de fortes tensions dans l’ensemble du réseau familial.

Latente ou manifeste, l’ambivalence est indissociable des relations familiales et nécessite d’être négociée au sein des configurations familiales. Je propose dans ce travail d’observer comment cette ambivalence se négocie au sein des configurations familiales. Pour ce faire, je dégagerai plusieurs modes de support et de conflit que j’interpréterai comme les résultats de gestion différente de l’ambivalence au sein même des configurations familiales.

Finalement, la dernière question qui guidera mon interrogation relève de l’impact des principaux facteurs mentionnés dans ce chapitre (réservoir de parenté, statut socio-économique, genre, âge et santé) sur la composition des configurations familiales et sur les liens d’interdépendance qui les sous-tendent. Ces divers facteurs s’associent à différentes ressources (démographiques, économiques, physiques, cognitives, relationnelles, etc.) qui ont un impact sur la « capacité » des individus à entrer en lien et à maintenir des re-lations interpersonnelles, notamment familiales. Le montant et la qualité de ces diverses ressources peuvent se révéler fort diverses en fonction du profil socio-démographique des

Finalement, la dernière question qui guidera mon interrogation relève de l’impact des principaux facteurs mentionnés dans ce chapitre (réservoir de parenté, statut socio-économique, genre, âge et santé) sur la composition des configurations familiales et sur les liens d’interdépendance qui les sous-tendent. Ces divers facteurs s’associent à différentes ressources (démographiques, économiques, physiques, cognitives, relationnelles, etc.) qui ont un impact sur la « capacité » des individus à entrer en lien et à maintenir des re-lations interpersonnelles, notamment familiales. Le montant et la qualité de ces diverses ressources peuvent se révéler fort diverses en fonction du profil socio-démographique des

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