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1-5-5-la situation de la zone industrielle : une proximité camouflée

Le Porté A Connaissance (PAC), il revient à l’Etat de prendre l’initiative d’informer les collectivités locales des éléments d’appréciation sur les risques technologiques dont il a

Morts 30 Logements touchés 35000 Poissons mort en tonne 10

V- 1-5-5-la situation de la zone industrielle : une proximité camouflée

Source : PDAU, 2004

Photo n°7 : Habitation inachevée

Source : PDAU, 2004

Photo n°8 : Habitation achevée

V-1-5-4-La Z.H.U.N : ou la volonté d’un modèle urbain

Après l’indépendance, l’habitat collectif s’est manifesté dans les cités Merdj Dib, cité 20 Aout 1955, cité Aissa Boukerma.

Alors que l’habitat collectif participatif est apparue au début des années 2000, avec la participation du citoyen dans le payement du montant du logement à long terme, elle se présente d’une façon ponctuelle et non en masse au alentour de l’agglomération (le long de l’avenue Houari Boumediene, cité Bouabaz, Bouyaala…). Par ailleurs, l’habitat promotionnel commence à prendre de nouvelles visions dans le domaine de l’investissement, le montant total est à la charge du citoyen à l’inverse du logement participatif et ADL.

 

Source :PDAU, 2004

Photo n°9 : les grands ensembles

Source : PDAU, 2004

Photo n°10 : Habitat collectif ADL

V-1-5-5-la situation de la zone industrielle : une proximité camouflée

Skikda, a été choisie pour accueillir le complexe pétrochimique de l’Est algérien; le deuxième foyer industriel du pays. Le choix de Skikda a été concrétisé par l’ordonnance n° 70-13 du 22 janvier 1970.

Ce pôle industriel, d’importance nationale et internationale, est dominé par le complexe pétrochimique avec des infrastructures diverses et des complexes spécialisés dans le traitement du gaz naturel et du pétrole. Il participe fortement à l’essor de l’économie algérienne.

« L’espace littoral abrite 91 %

des industries sidérurgiques, mécaniques, métallurgiques et électroniques(ISMME), 90 % des industries des matériaux de construction, 85 % des industries chimiques, 65 % des industries du cuir, et 56 % des industries textiles. »

(CNES, 2003)(5) Elle est située à 4 km de l’Est de la ville de Skikda, séparé par le Mont Mouadher, mais

seulement de 200 mètres des habitants Figure n°43 : La zone industrielle de Skikda. Source: DRIk Skikda, 2011 de H- Hamoudi, et autres localités le long d’une voie qui les séparent de la zone et qui mène vers Arbi Ben Mhidi, 5.4 km le long du littoral (figure n°43).

Le pôle industriel : une concentration de composantes diverses

La zone s’étend sur 1200 hectares elle emploie 12000 travailleurs, dont 8100 relèvent de la SONATRACH, la zone comprend :

Directions générales Unités du groupe Filiales du groupe Unités en relations avec le groupe Directions régionales EGZIK : entreprise de gestion de la zone industrielle RTE : région du transport par canalisation Est SOMIK : société de maintenance industrielle CTE : centrale thermoéléctrique SONELGAZ NAFTAL : entreprise de distribution et commercialisations de produits pétroliers ENIP : entreprise national de l’industrie pétrochimique RA1K : raffinerie de Skikda MEDCO : unité de transit et de dédouanement ENGI : entreprise national de gaz industriel RELEX (SH) : antenne de relations extérieures GL1K : complexe de liquéfaction de gaz naturel ACTIM : agence immobilière ENIP EPS : entreprise portuaire de Skikda

DOS : directions des

œuvres sociales(SH) CP1K : complexe de matières plastique de Skikda POLYMED : unité de production de polyéthylène à haute densité PEHD ENGTP : entreprise de grands travaux pétroliers Source : Auteur ,2011

Ainsi que : Une agence bancaire banque Extérieure d’Algérie (BEA), Une station de distribution de carburants (NAFTAL) Essence, Gas-oil, GPL, Lubrifiants, CMRT centre médical régional des travailleurs. Enfin d’autres projets sont réalisés récemment tels que le Condensât, la Centrale électrique, l’usine d’hélium, l’usine de dessalement d’eau de mer ainsi que d’autres installations

Source : Auteur, 2011

Photo n °11: Vue sur la zone industrielle

Source : Auteur, 2011

Photo n ° 12: La Raffinerie

Source : Auteur, 2011

Photo n °13 : C.T.E

nouvelles qui vont occuper les 400 hectares réservés à cette fin. C'est dire que la majorité des industries sont regroupées au sein de cette zone industrielle confortant, certes, la ville dans sa vocation industrielle, mais qui ne font que nuire davantage à un environnement déjà détérioré

Source : Auteur, 2011

Photo n °14: Usine Hélium

Source : Auteur, 2011

Superficies :

superficie globale 1275 ha, superficies attribuée 472,3, superficie des servitudes 318,4 ha, superficie domaine fluvial 16,5 ha, superficies de développement 388,2 ha, reparties en 5

zones : zone DEV 1 4,3 ha, zone DEV

2 72,4 ha, zone DEV 3 11,8 ha, zone DEV 4 184,2 , zone DEV 5 75,5 h. Toutes les infrastructures de base jouxtent les zones de développement : Eau industrielle, Électricité 60 KV - 30 KV, Drains, Réseau routier.

Source : Drik Skikda, 2011

Figure n °44 : Les différents complexes

Source : Google Earth+ Traitement personnel, 2011

La Gestion de la Zone Industrielle de Skikda : une entreprise à diverses missions

L’administration et la gestion de la zone industrielle comprenant notamment la réalisation des missions suivantes :

Volet gestion infrastructures communes en assiette foncière:

-La gestion des Infrastructures Communes (équipements, voiries, réseaux etc…). -La gestion des données et des plans d’aménagement de la plate-forme.

-La gestion de l’assiette foncière de la plate-forme. Volet Sécurité industrielle

-Soutien en matière de lutte anti-incendie

-Coordination des plans d’intervention et de prévention de risque et pollution. -Animation et formation en sécurité industrielle.

Volet Sûreté

-Gestion du plan de sûreté interne de la plate-forme.

-Gestion de la police administrative spéciale en matière de circulation de stationnement des biens, des personnes, d’hygiène et de sécurité de la plate-forme.

-Gestion du plan d’assistance mutuelle.

-Coordination des plans de sûreté interne des unités.

V-2- Skikda une ville à risques majeurs

Skikda, de part sa nature topographique, géologique, et hydrographique en, plus du complexe industriel, est soumise à des risques d’origines naturels et technologiques à prendre en charge car ils peuvent induire à des dégâts important voir même des catastrophes.

V-2-1-Les risques naturels : une vulnérabilité ancienne V-2-1-1-Les inondations : une présence forte et régulière

Le risque d’inondations est très présent à Skikda, puisque plusieurs quartiers sont concernés. Ainsi, selon la protection civile et le ministère de l’intérieur et des collectivités locales, le nombre d’habitations menacées par les inondations à Skikda s’élèverait à 4 009. Toute la basse ville de Skikda est construite sur des pentes faibles ce qui favorise la propagation des ondes d’inondation. L’exemple de la crue de décembre 1984, à cet effet, est révélateur.

Étant implantée sur les basses terrasses de l’Oued Saf-saf. La zone industrielle demeure une zone exposée au risque d’inondation, phénomène récurrent, notamment lors des crues importantes dont les effets ont souvent été dévastateurs (Inondations 1957, de 1984 et 2004).

La cartographie des zones vulnérables aux inondations et aux glissements de terrain permettra de mieux maîtriser ces phénomènes et de mettre en œuvre les actions de prévention complémentaires à la protection du tissu urbain de la ville de Skikda.

Les zones exposées aux risques d’inondations sont : Cité des frères Saker, Cité des frères Saidi, Cité du 20 Aout 1955, Cité Merdj Dib, Cité Salah Boulkeroua, cité les frères Ayachi, cité des 700 logements, cité Aissa Boulkerma, cité des 500 logements, et la petite zone industrielle. Ainsi la surface exposée aux risques d’inondation est évaluée à 316 ha (6)

. V-2-1-2-Les glissements de terrain : Site et Homme y concourent

La ville de Skikda est touchée assez fréquemment par des glissements de terrains, elle est construite sur un sol fragile, à l’instar des villes comme : Bejaïa, Constantine, Oran, Tizi-Ouzou, etc., elle aussi, est menacée par des mouvements de terrains de diverses natures. Elles touchent les terrains situés à proximité de l’oued Zeremna et oued Saf-saf.

En effet, les flancs des djebels sont très friables, les populations qui vivent dans ces zones sont menacées constamment par des mouvements de terrains. Le risque naturel est présent sur la majorité du territoire communal de Skikda, puisque les zones urbanisées présentent sur les flancs de djebels ne sont pas les seules concernées par les différents risques naturels. Ainsi, certaines habitations sont détruites ou endommagées par des glissements de terrain, des tassements ou des affaissements, des coulées de boues, etc, notamment lors des grandes pluies.

Les principales causes de glissement sur le littoral de Skikda, sont l’érosion naturelle, à cause de la déforestation, l’accumulation de poids du parti supérieur de la pente et l’accroissement de la pression exercée sur la pente par des constructions nouvelles érigées sans véritable considération des risques d’instabilité des sites concernés. Ces glissements sont évidemment favorisés par les travaux d’excavation d’origines humaines et les pluies diluviennes, les secteurs soumis aux glissements s’étends sur une surface de 306 ha (7).

Ajoutons à ce la, Les surfaces forestières évaluées à environ 1799 ha, elles sont soumises à des incendies à n’importe quels moments.

Source : PDAU, 2004