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Chapitre III : L’ACTION SOCIOECONOMIQUE ET PASTORALE DE L’ARCHIDIOCESE DE

Section 2 Les services pastoraux

Le Centre Diocésain de Pastorale, Catéchèse et Liturgie (CDPCL) est la composante la plus importante de la nouvelle Commission Diocésaine de la Pastorale. Comme le stipule Vatican II, « chaque évêque responsable d’une Église particulière, administre son entité socio-pastorale en lien avec l’instance suprême de Rome, à titre de pasteur propre, ordinaire et immédiat, exerçant à l’égard de ses fidèles la charge d’enseigner, de sanctifier et de

gouverner » (Christus Dominus, n° 11). Pour mener à bien cette triple charge épiscopale, l’archevêque de

Bukavu a institué, comme instrument de travail, le CDPCL. En effet, étant donné que la pastorale (gouvernement du diocèse), la catéchèse (enseignement) et la liturgie (sanctification) constituent les trois dimensions de la charge épiscopale, le CDPCL est un instrument de travail de l’Évêque (Ibid, n°

2). L’Évêque se sert donc du CDPCL pour concevoir et exécuter, stimuler et orienter, contrôler et

coordonner l’action pastorale, catéchétique et liturgique de l’ensemble du diocèse. L’Évêque se sert du C.D.P.C.L. pour concevoir et exécuter, stimuler et orienter, contrôler et coordonner l’action pastorale, catéchétique et liturgique de l’ensemble du diocèse.

A. Le Centre Diocésain de Pastorale, Catéchèse et Liturgie (CDPCL)

Pour mener à bien sa charge épiscopale, l’Archevêque de Bukavu a institué, comme instrument de travail, un Centre Diocésain de Pastorale, Catéchèse et Liturgie. Etant donné que la pastorale (gouvernement du diocèse), la catéchèse (enseignement) et la liturgie (sanctification) constituent les trois dimensions de cette charge épiscopale, le Centre Diocésain de Pastorale, Catéchèse et Liturgie est un instrument de travail de l’Évêque.

1. Historique

Le CDPCL, comme organe technique et instrument précieux dans la triple mission de l’Évêque de gouverner, d’enseigner et de sanctifier les fidèles de son entité socioreligieuse, est une né d’une décision épiscopale pour répondre aux multiples besoins de l’Église locale. L’option prise par les premiers missionnaires d’évangéliser dans la langue et la culture locale ainsi que les préoccupations pastorales du moment poussèrent Mgr Louis Van Steene à créer en 1959 le Centre de Pastorale Liturgique (CEPALI). La direction de ce centre est confiée à l’Abbé Vincent Mulago qui l’administra pendant une décennie.

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Il est important de signaler la parution en 1962 de la première édition du Nouveau Testament en mashi. Cette parution a suivi celle d’un fascicule de chants notés « Rhuyimbe irenge lya Nyakasane = chantons

la gloire du Seigneur » qui date de 1961. D’intenses travaux vont se poursuivre, surtout pour la

production des documents pour les célébrations liturgiques.

En 1972, l’archevêque donne une nouvelle orientation au centre, en nommant le Père Laurent Mertens pour s’occuper spécialement de l’animation catéchétique dans le diocèse. Sa mission principale est la conception des manuels inculturés de catéchèse sacramentelle et scolaire. Par souci de coordination par un seul service de l’action pastorale et catéchétique, cette mission de coordination sera dévolue au Centre qui deviendra alors le Centre Diocésain de Pastorale et de Catéchèse.

Pendant ce temps, tout en produisant les documents pastoraux et catéchétiques, le Centre va intensifier la formation des agents pastoraux, spécialement les animateurs des Communautés Ecclésiales Vivantes (CEV) et les catéchistes. En 1975, l’Abbé Richard Mugaruka est nommé au centre pour remplacer le Père Laurent Mertens. L’archevêque ajoute au travail déjà dévolu au centre la mission de coordonner aussi la liturgie au niveau diocésain. Depuis cette période, cet organe important deviendra CDPCL.

Un fait est notable dans la gestion de cette institution qui est en réalité la colonne vertébrale de l’Église locale de Bukavu: en trente ans, de 1972 à 2002 : douze responsables se sont succédé, soit une moyenne de deux ans et demi par mandat, ce qui nous semble insuffisant par rapport à l’importance de ce service et à la mission à lui assignée qui nécessite plutôt une certaine stabilité pour penser les méthodes de travail à mettre sur pied et le temps de les appliquer, de les évaluer, …

2. Nature, rôle et organisation du CDPCL

Comme dit ci-dessus, le CDPCL est l’institution diocésaine à laquelle l’autorité a confié la mission de concevoir, coordonner, orienter et animer toute activité pastorale, catéchétique et liturgique sur l’ensemble du diocèse. Pour ce faire, le CDPCL élabore les documents indispensables, il assure et coordonne l’animation et la formation à divers niveaux et sous différentes formes dans le domaine de la pastorale, de la catéchèse et de la liturgie. Le Centre ne peut remplir par lui-même tous les rôles qui lui sont dévolus. Sous l’autorité de l’évêque, le CDPCL étudie les divers aspects et problèmes pastoraux, catéchétiques et liturgiques et soumet les propositions émanant de ses travaux au jugement de l’Évêque. Par mandat de l’Évêque, le centre assure le suivi de l’exécution des directives, anime la pastorale d’ensemble et en contrôle l’évolution.

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Pour réaliser ses activités, le CDPCL travaille par des commissions regroupées au sein du Conseil pastoral diocésain et par les sessions groupant des équipes d’agents de l’évangélisation selon les compétences. Cependant, une équipe permanente est affectée au Centre. Cette équipe comprend les prêtres, religieux (ses) et laïcs. Un autre service relevant de la Commission diocésaine de la Pastorale, c’est la Pastorale des jeunes et des vocations.

B. Pastorale des jeunes et des vocations

La Pastorale de la jeunesse et des vocations est un secteur de la pastorale diocésaine dont la tâche consiste en l’animation, l’accompagnement et l’encadrement de la jeunesse.

1. Les objectifs de la Pastorale des Vocations et la situation actuelle

Les objectifs que le diocèse assigne à cet organe sont : concevoir, orienter, organiser et coordonner les activités de la jeunesse et des vocations ; former les aumôniers et les responsables des jeunes par des sessions et forums ; encadrer les grands séminaristes et diacres. En ce qui concerne la pastorale des jeunes, ce service conçoit, prépare et célèbre des journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Il organise aussi des forums diocésains des jeunes, des sessions des responsables des jeunes dans les doyennés. Par ailleurs, il organise des sessions de formation des aumôniers des paroisses et chargés de vocations au niveau des congrégations, des récollections bimensuelles, il célèbre des journées mondiales de prière pour les vocations, des rencontres hebdomadaires avec les chargés des vocations, produit des informations par la publication des feuillets des vocations… Enfin, ce service collabore avec les congrégations œuvrant au Diocèse.

2. Les Projets, les priorités et les difficultés

La Pastorale des vocations a sorti un livre intitulé : « Les formes de vie consacrée dans l’Archidiocèse

de Bukavu » qui vient d’être revu, corrigé et augmenté. C’est un recueil de toutes les congrégations

religieuses missionnaires et autochtones, tant masculines que féminines et leurs charismes respectifs. Ce livre sert ainsi de référentiel à tous les jeunes qui veulent s’engager dans la vie religieuse dans telle ou telle forme de vie religieuse ou dans tel institut de vie consacrée. Ce service organise aussi des visites régulières aux jeunes dans les doyennés, paroisses et associations de la jeunesse.

Mais le service est confronté à beaucoup de difficultés d’ordre financier : il manque de subsides tant pour réaliser ses projets prioritaires que pour son fonctionnement courant, étant donné les faibles contributions des paroisses pour la quête de la journée mondiale de prière pour les vocations, d’une part, et l’incapacité des jeunes à se prendre en charge lors des sessions et retraites, d’autre part.

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C. Service diocésain d’animation missionnaire (SDAM)

A l’issue de son Synode diocésain, l’Église de Bukavu a pris l’option de veiller « à la vitalité de sa dimension missionnaire ». Les acquis de ce synode ont mené à la création du SDAM.

1. La genèse du Service Diocésain d’Animation Missionnaire (SDAM)

Le SDAM a vu le jour dans les années 1994 suite à l’initiative de deux prêtres missionnaires, le Père Julien Dereymaeker, Missionnaire d’Afrique, et le Père Giuseppe Veniero, Missionnaire xavérien. Ceux-ci étaient motivés par l’esprit selon lequel la tâche missionnaire n’est pas réservée aux missionnaires seuls, mais à toute l’Église locale. La sensibilisation pour la préparation de la journée mondiale des missions du 23 octobre 1994 aboutit à la réunion qui avait regroupé les missionnaires xavériens, les Sœurs Xavériennes, les Pères Blancs et les Sœurs Blanches. Les délégués de ces quatre congrégations missionnaires sont soutenus par le CDPCL, par des laïcs et des prêtres diocésains.

2. Les objectifs et activités du SDAM

Le SDAM élabore des catéchèses pour le mois d’octobre, à partir du message du Pape pour la Journée mondiale des missions. Ces enseignements sont envoyés à toutes les paroisses du diocèse. Il sensibilise celles-ci pour la quête du dimanche de mission, quête prévue au soutien matériel de l’activité missionnaire de l’Église dans le monde. Ce service élabore aussi des enseignements pour la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, prière qui a lieu du 18 au 25 janvier de chaque année au sein de l’Église universelle.

C’est ainsi que se présente l’histoire religieuse de l’archidiocèse de Bukavu, l’une des circonscriptions ecclésiastiques les plus significatives et emblématiques de l’Église chrétienne catholique au Congo, dans la mesure où elle a donné naissance à cinq Églises particulières diocésaines dont elle reste la métropole. Nous observons également que son histoire est spécifique et reste profondément marquée par les différents événements sociopolitiques qu’il a connus. En effet, d’un bout à l’autre, il y a des imbrications sociales inévitables qui ressortent clairement dans son action socio-économique et pastorale actuelle. Ce diocèse a accueilli des centaines des milliers de refugiés rwandais après le génocide de 1994. Depuis les deux décennies, leur présence a sérieusement affecté son tissu social, écologique ainsi que son organisation pastorale. Tous le sud et l’ouest du diocèse sont en proie à des exactions récurrentes, des viols collectifs des femmes et des enfants, à des profanations et des pillages

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systématiques des églises102 par des groupes armés bien identifiés (Interahamwe) ou non… Au cours des

années, le diocèse a vu ses fils et filles, ses responsables sacrifiés pour la cause nationale. C’est dans ce contexte qu’il faut situer l’assassinat de son évêque, Christophe Munzihirwa, le 29 octobre 1996 et l’exil forcé de son successeur, Emmanuel Kataliko, le 02 février 2000, suivi de son décès à Rome le 2 octobre 2000 après sept mois de traumatisme et d’isolement passés loin de son diocèse.

A cela, s’ajoutent les massacres systématiques des chrétiens dans les forêts surplombant la ville, l’assassinat des prêtres et des religieuses103. Toutes les deux dernières guerres par procuration qui ont

été imposées à la RDC et ont endeuillé le pays104 entre 1996 et 2012 sont passées par Bukavu et y ont laissé des traces indélébiles. Les acteurs de ces guerres ont chaque fois utilisé comme armes de guerre des viols systématiques des femmes, enfants, hommes, et ont détruit des espaces publics vitaux, notamment le marché central de Kadutu (début juin 2004), le pillage de l’agence de la banque centrale à Goma, le pillage des biens meubles et immobiliers (voitures, camions) et amenés au Rwanda et en Ouganda (novembre 2012). Comme on le voit, l’archidiocèse de Bukavu porte des empreintes amères de la situation sociopolitique de la région des Grands Lacs depuis l’époque coloniale jusqu’à aujourd’hui, et cela influe irrémédiablement sur sa vie matérielle et freine son élan vers l’autofinancement, objet de ma recherche. J’y reviendrai dans le huitième chapitre de cette thèse.

En guise d’une conclusion partielle, dans la première partie de cette étude, mon effort a consisté en une description historique critique de l’implantation de l’Église catholique dans le Vicariat Apostolique du Kivu, en situant le contexte sociopolitique et historique de cette implantation. Il s’agit du contexte colonial, avec tout ce que cela pouvait avoir comme influence réciproque favorable et/ou défavorable entre le système colonial belge et l’œuvre d’évangélisation missionnaire des Pères Blancs.

102 Le 03 octobre 2009 à 20h, la paroisse de Ciherano située à 25 km de la ville de Bukavu, a été attaquée par des hommes en tenue militaire. Ils ont pillé et incendié le presbytère et pris des prêtres en otage. Le diocèse a dû payer une rançon de 5 mille dollars américains pour leur libération. Deux jours après, à 19h, il y a eu attaque et pillage du complexe scolaire de Nyangezi dirigé par les frères maristes.

103 A part l’assassinat de l’abbé Jean-Claude Buhendwa dans un camp de refugiés rwandais le 17 novembre 1996, celui de l’abbé Georges Kakuja dans son presbytère à Kalonge le 22 novembre 1999, les derniers en date sont l’abbé Daniel Cizimya Nakamaga, a été vachement assassiné dans sa chambre le 6 décembre 2009 par des gens habillés en tenue militaire à 2h du matin dans la paroisse de Kabare, à 10 km au nord-est de la ville de Bukavu, et une moniale cistercienne, la Sœur Denise Kahambu, elle aussi abattue deux jours après par des gens habillés en tenue militaire, alors qu’elle voulait fermer la porte de l’église.

104 On estime à ce jour à 6 millions de Congolais morts victimes de deux rebellions congolaises planifiées et soutenues par l’extérieur, Ouganda et Rwanda interposés.

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En effet, le système colonial belge, tel qu’il s’est développé d’abord avec l’administration léopoldienne avec l’État Indépendant du Congo (EIC), ensuite avec l’administration coloniale belge à partir de 1908 jusqu’en 1960 en passant par la période de l’entre-deux guerres, reposait sur trois piliers qui coopéraient étroitement à travers une structure informelle de pouvoir : l’administration coloniale, les grandes compagnies dépendant des principaux groupes financiers métropolitains et l’Église catholique.

Et comme le reconnaît Jean-Philippe Peemans dans ses travaux sur Le Congo-Zaïre au gré du XXè

siècle : Etat, économie, société, 1880-1990, ensemble ils ont contribué à élaborer une sorte de doctrine

de politique coloniale qui, à la fois, permettait de promouvoir leurs intérêts particuliers et de poursuivre l’objectif commun de consolidation de l’ordre colonial. Cet objectif commun fut formulé à travers la construction d’une variante belge de l’idéologie coloniale ou le concept de « mission civilisatrice » jouait un rôle central pour justifier la mise en œuvre d’un système de contrôle autoritaire de la société dominée dans tous les domaines. Appuyée et soutenue financièrement par le pouvoir colonial, l’Église au Congo s’est réellement investie dans le social, notamment l’éducation et la santé et a réalisé des œuvres grandioses.

Cependant, un constat est quasi général pour toutes les générations des Missionnaires d’Afrique qui se sont succédé jusqu’au dernier des prélats missionnaires à Bukavu : on note un certain désintéressement vis-à-vis des activités économiques, c’est-à-dire de nature à générer quelques revenus, car, après les subsides de l’administration coloniale, les missions catholiques ont continué de bénéficier des aides de la Congrégation, des dons et legs, des fondations et même des familles personnelles des missionnaires. A part quelques cas isolés, en l’occurrence Mgr Richard Cleire, ils n’ont pas senti ni la nécessité ni le besoin d’entreprendre des activités à caractère économique. C’est immédiatement après l’indépendance du Congo que le problème financier va commencer à se poser, avec le dernier des prélats missionnaires.

L’Église de Bukavu sera confiée à la hiérarchie autochtone avec ce handicap économique et financier, puisque à’instar de sa chrétienté, elle n’a pas été préparée à la logique de production économique, mais plutôt de la dépendance extérieure. Elle est constamment confrontée aux problèmes de viabilité que posent les lourdes structures héritées des générations missionnaires en plus de celles qui se sont ajoutées entretemps relevant du domaine social. La question de la recherche de mécanismes d’autofinancement commence à se poser avec acuité.

Dans la deuxième partie de cette thèse, j’analyserai la situation socio-économique post-missionnaire de l’archidiocèse de Bukavu pour comprendre les logiques qui sous-tendent cet amenuisement progressif des ressources et pour expliquer pourquoi cette Église locale est en difficulté financière alors qu’elle dispose d’énormes potentialités économiques héritées du passé missionnaire.

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Deuxième partie : ANALYSE DE LA SITUATION

SOCIOECONOMIQUE MISSIONNAIRE ET POST

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Depuis l’époque missionnaire, les Églises du Congo vivent en interaction avec leur environnement socioculturel, politique et économique. En plus de l’évangélisation qui est leur activité principale, elles participent pleinement à la promotion sociale par des actions de développement économique du pays. Elles se sont inscrites dans cette dynamique sociale en stimulant les structures civiles qui permettent la réalisation de leurs ambitions, par la formation des personnes, la création des cadres de développement social, économique et culturel.

Et pourtant, ces Églises congolaises, comme d’ailleurs toutes les autres jeunes Églises africaines105, malgré leur dynamisme et leurs ambitions, ne trouvent pas encore les moyens de leur autonomie financière, considérée à juste titre comme le « talon d’Achille » dans leur naissance, leur croissance et leur marche jusqu’à ce jour. Malgré une prise de conscience observée des communautés diocésaines et un engagement effectif important pour subvenir à leurs besoins particuliers ou aux besoins d’un diocèse tout entier, des questions entières restent posées pour savoir comment diminuer le poids actuel de dépendance matérielle extrême et lourde qui pèse sur ses épaules.

Dans la deuxième partie de cette étude, je m’attellerai à éclairer ce problème épineux à partir de ses racines lointaines et proches, locales et externes en remontant les différents domaines de leur détresse financière. En examinant l’ancien modèle d’Églises de missions qui a été jusque là en principe comme en fait prédominant et déterminant dans la structuration actuelle des Églises d’Afrique, je me propose de vérifier la possibilité d’un nouveau modèle d’Église en tant que responsable de son propre destin à prendre en mains sans bien entendu négliger l’altérité.

Car au moment où ces Églises du Congo ne peuvent plus compter durablement sur les ressources extérieures dont elles ont vécu pendant longtemps, les contributions des fidèles, qui devraient pourtant constituer la principale ressource pour faire fonctionner leur institution chrétienne, demeurent très insuffisantes dues entre autres au contexte socio-économique généralement défavorable dans la plupart des pays africains, particulièrement au Congo. Ce sont-là les contraintes tant externes qu’internes auxquelles sont soumises les Églises du Congo.

105 Dans cette étude, je n’ai pas la prétention d’analyser les cas particuliers de chacune de ces Églises mais je veux plutôt considérer à partir du cas de l’archidiocèse de Bukavu, sur le plan financier, un élément commun qui constitue un problème à chacune d’elles. C’est l’incapacité (devenue quasi un défaut) de leur part de vivre normalement de leurs propres ressources.

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Chapitre IV: LA POLITIQUE D’EXTRAVERSION FINANCIERE DES EGLISES DU