1 Préambules
1.1 Obésité
1.1.6 Satiété
Comment peut-‐on définir la satiété ? Quels sont les mécanismes physiologiques et comportementaux qui induisent celle-‐ci ?
La satiété peut être définie comme un état comportemental qui apparaît suite à la consommation alimentaire et qui supprime l’envie de manger pour une durée définie [179]. Cette seule définition suggère un haut degré de complexité. Les signaux périphériques post-‐ ingestion et post-‐absorption ont besoin d’être relayés vers le cerveau où ils vont être intégrés à d’autres signaux pour produire ou non cet état comportemental appelé « satiété ». Les mécanismes sensoriels cognitifs et les mécanismes précoces post-‐ingestion vont induire une « pause » et donc l’arrêt du repas.
Lors d'un repas, si les mêmes aliments sont consommés, la satiété indique à l’individu qu’il a atteint un apport énergétique suffisant ; lorsque les aliments consommés sont inhabituels, cette information est faussée.
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La sérotonine ainsi synthétisée dans le cytoplasme va être stockée dans des vésicules par l’intermédiaire de transporteurs vésiculaires nommés VMAT-‐1 et 2 communs aux diverses monoamines.
1.2.1.1.2 Rôles
La libération de sérotonine par exocytose joue un rôle dans la motilité intestinale. Une partie de la sérotonine du tube digestif passe dans le sang où elle est stockée dans les plaquettes sanguines. La sérotonine n'y est pas synthétisée car elle est produite seulement dans les cellules entérochromaffines, les neurones sérotoninergiques et les ostéoclastes [184] du tissu osseux où elle induit leur differentiation. Dans la première étape de la coagulation sanguine, lorsque les plaquettes s'agrègent entre elles, elles libèrent leur sérotonine qui, via les récepteurs 5-‐HT1 des muscles lisses vasculaires, provoque une vasoconstriction. L'effet global vasculaire est hypertenseur. Elle joue ainsi un rôle dans l’hémostase et la mobilité digestive.
Dans le système nerveux central, les corps cellulaires des neurones sérotoninergiques sont localisés dans les noyaux du raphé du tronc cérébral d'où ils se projettent dans l'ensemble du cerveau et de la moelle épinière. On peut dire que, d'une manière générale : les neurones sérotoninergiques du mésencéphale se projettent rostralement dans les hémisphères cérébraux, ceux du pont se ramifient dans le tronc cérébral et le cervelet et ceux de la moelle allongée vont à la moelle épinière [185]. Les effets de la sérotonine sur les autres neurones peuvent être excitateurs ou inhibiteurs suivant la nature des récepteurs.
La sérotonine joue le rôle de neurotransmetteur dans le système nerveux central (où la plus grande quantité se trouve dans l’hypothalamus) et dans les plexus intramuraux du tube digestif. Par ailleurs, c’est aussi un autacoïde (hormone locale) libéré par les cellules entérochromaffines et les thrombocytes.
C’est majoritairement en qualité d'autacoïde qu’elle est présente dans l'organisme. Sa part dans le cerveau où elle joue le rôle de neurotransmetteur ne représente que 1 % du total présent dans le corps [186], mais elle y joue un rôle essentiel [187].
Elle est impliquée dans la régulation de fonctions telles que la thermorégulation, les comportements alimentaires et sexuels, le cycle veille-‐sommeil, la douleur, l'anxiété ou le contrôle moteur. La sérotonine de la mère joue un rôle important dans le développement
de l'embryon [188]. Un déséquilibre de sérotonine expliquerait 50 % des cas de mort subite du nourrisson [189].
Elle est impliquée dans la régulation du cycle circadien [190] dans le noyau suprachiasmatique (siège de l'horloge circadienne).L'activité des neurones du raphé est liée au cycle veille-‐sommeil. Au cours du sommeil, les neurones du raphé sont silencieux et ne libèrent donc pas de sérotonine. Lorsque le sujet est éveillé, les neurones du raphé produisent des potentiels d'action à intervalles très réguliers. La fréquence des influx nerveux est corrélée à l'activité motrice, ce qui suggère que la quantité de sérotonine libérée dans le système nerveux central est augmentée avec l'activité motrice.
La sérotonine est enfin impliquée dans divers désordres psychiatriques tels que le stress, l’anxiété, les phobies, la dépression. Elle est, de ce fait, la cible de certains outils thérapeutiques utilisés pour soigner ces maladies mais elle est aussi celle de produits psychotropes qui en modifient l'activité (par exemple l'ecstasy) [187]. Comme la sérotonine joue un rôle important dans les changements d'état émotionnel, on pense que certains analogues de la sérotonine comme des drogues hallucinogènes (LSD, ergine de l’ergot de seigle) ou les anti-‐psychotiques (Pimavenserin) peuvent modifier ces états émotionnels. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, comme par exemple la fluoxétine, sont utilisés en médecine pour soigner la dépression ou les troubles obsessionnels compulsifs ainsi que la boulimie.