QUELQUES EXEMPLES
400-600 Série du genévrier de Phénicie
Steppes méditerranéennes (arides
200-400 mm)
Steppes d’alfa de terre légère(Stipa tenacissima)
I‘”‘+‘+)
( P e g a n u m harmala) Steppes d’alfa de terre lourdem l
Steppes arénicoles du centre(Echiochilon fruticosum ; Ziziphus lotus ; Artemisia campestris)
Steppes limoneuses des hautes plaines
Steppes urides présahariennes
(100-200 mm)
Steppes arénicoles littorales du sud
fm
Steppes arénicoles (Aristida obtusa) (Rhantherium suaveolens; Stipa lagascae)Steppes de croupes (Gymnocarpos decander; Steppes limoneuses (Artemisia herbu alba;
Anthyllis hemoniana)
m l
aaloxylon tamariscgolium)Steppes sahariennes
(< 100 mm)
Végétation gypsophile
F I
Végétation halophile* * * * n
103
FIG.
44. Garaet el-Mabtouha. Carte phytosociologique établie par Noekoff et Thiault et publiée, sous la direclion du Service de la carte des groupements végétaux de la France (c.N.R.s.), par 1’Ecole snpérieure d’agriculture de Tunis.Climat et végéiation
1.
Associationà
Sphenopus divaricatus et Spergula salina (Guinochet)-
Novikoff. (Sols salins alcalins sur tout le profil, avec horizonà
salure et sodium échangeableà
teneur suivant les sous-associations.)Sous-association à Halocnemurn strobilaceum Sous-association à Sueda frutisoca
Sous-association typique Sous-association typique en mosaïque avec espèces plus hygrophiles et moins salées
II.
Associationà
Salicornia radicans et Statice boitardiiNovikoff.
(Sols salins alcalins à nappe phréatique proche de la surface.))
< I .W
.; j
III.
Associationà
Juncus subulatus et Cressa cretica Guinochet. (Sols alcalinsà
tendance saline en été, non salins alcalins en hiver,à
nappe phréatiqueà O
pendant cinq mois de l’année.)Sous-association typique
F m
Sous-association à Arthrocnemo-Salicornietosum Sous-association typique faciès à ~rankenia Sous-association à Arthrocnemo glaucum levism l
Sous-association à Salieornia arabicaIV.
Associationà
Beta vulgaris et Oenanthe globulosa Novikoff. (Sols hydromorphes.)V.
Associationà
Scorzonera laciniata et: Medicago ciliarisNovikoff.
(Sols non salins non alcalins en surface,à
tendance saline et parfois alcaline en profondeur.)r = l W Z
Sous-association à Ranunculus philonotis etGeranium disseetum en mosaïque avec espèces de l’association à Juncus subulatus et Cressa crctica
Sous-association à Horcleum maritimum en mosaïque avec espèces plus hygrophiles
m l
Sous-association à Hordeum maritirnumb \ m
Sous-association typique.VI.
Associationà
Gaudinia fragilis et Trifolium isthmocarpum var. Jaminianum Guinochet. (Sols non salinsnon
alcalins en surface, salins et alcalins ou non en profondeur suivant les sous-associations.)L
-1
Sous-association à Juncus maritirnusR G ]
Sous-association à Sueda fruticosaVIL
Groupe non encore étudié.‘ r j
Peuplement à Atriplex halimus= $
Peuplement mixte$
à Juncus maritirnus et Juncus acutusm
Peuplement à Festuca elatior var. Arundinacae Zone défrichée Association à Suedafruticosa et L y g e u m spartumNovikoff.
zone aride, l’Afrique
du Sud,
la France, Israël, la Tunisie etl’U.R.S.S.
semblent seulesà
avoir un pro- g r a m m ed’étude
détaillée de la végétation, coordonné à l’échelle nationale.En
Afriquedu
Sud, dès1938,
Pentz poseque
: ((Pour édifier sur une base permanente l’exploitation agricole en Afriquedu Sud,
la seuleméthode valable serait d7appliquer des systèmes de culture appropriés spécifiquement aux différents types de végétation, ce qui n e peut être fait que si une étude détaillée de la région a été effectuée et si une corres- pondance a été établie entre les types de végétation et les systèmes de cdture. N Les publications
du
Bota-105
Climatologie, compte rendu de reclwr ches
nical Survcy of South Africa, orientées surtout vers la lutte contre l’érosion et vers I’amélioraLion des pâturages, sont très nombreuses.
En
France, la carte de la végétation au1 /ZOO O00
établie sous la direction d e Gaussen et la carte des groupements végétaux au1/20 O00
établie sous la direction d’Emberger ont permis déjà d’accomplir un travail très important, encore en grande partieinédit.
Ces travaux s’étendent également
à
l’.&&rie, au Maroc età
la Tunisie. L a Tunisie s’est engagée dans une étude généraledu
territoire. Les travaux, souvent extrêmFment importants, poursuivis dans les autres pays(E.-U. A.,
Australie), sont envisagés, semble-t-il, soit dans un sens plus utilitaire (range management), soit sans plan général. D e s échanges d’informations sur les buts, les méthodes et la coordination des recher- ches dans les différents pays seraient certainement extrêmement profitablesà
tous.Représentation Gaussen.
Gaussen a mis au point un m o d e de représentation des séries. C e m o d e de représentation, pouvant être étendu
à
l’échelle mondiale, doit être rappelé ici:
L a couleur indique l’écologie qui seule peut présenter un caractère universel.
Température : la forte chaleur est représentée par le
Humidité
: la forte humidité est repLumière : la forte lumière est représentée par le rose;
représentées par un système de hachures, de points et de signes.
On
se trouve ici en présence de cartes phytogéogra- phiquesqui
sont en fait des cartes de climats et devraient être discutées avant tout sous cet angle.U n e fois admis que la végétation est représentée écologiquement, les cartes sont semblables quelle que soit la méthode utilisée pour l’étude de la végétation.
C’est ainsi qu’en Tunisie Gaussen a établi suivant ses principes une carte phytogéographique,
à
partir des documents fournis par les phytosociologues travaillant SOUS la direction d’Emberger. (Une espuisse de cette carte est représentée dans la figure3.)
rouge, le froid par le gris.
bleu, la sécheresse par le jaune.
Représentation
à
grande échelle.Les divergences entre les représentations des études de synthèse et celles des études de détail, lesquelles ont une grande portée pratique, sont très grandes.
Par exemple la carte n e porte qu’une teinte pour la série
du pin d’Alep qui,
dans son ensemble, caractérise un climat continental. Mais les études détailléesde
Schoenenberger permettent
de
faire apparaître de nombreuses nuances : on trouve les premiers éléments très dispersés au capBon
dans des conditionsqui
tendent nettement vers la continentalité (cuvettes,dépressions, exposition sud, etc.).
Ce
n’estqu7&
partirdu
Zaghouan,en
dehors de la zonedu
Callitris quadri- valvis, que l’association typedu pin
d‘Alep (Rosmarinus, Erica multiflora) prend une grande extension. Cettc associationtype
exige des précipitations comprises entre500
et600
mm. U n e pluviosité moindre amène déjà une sous-associationà
Juaiperus phoenicea.Plus à
l’intérieur, 17association, accusant un continentalisme progressif, se transforme et prend l’allured’un
grou- pementà
Erinocea pungens (région Kessera-Bargou).Avec
600
mmde
pluie c’est la Eous-associationà
Quercus ilex qui se développe dans ces mêmes régions.D a n s la région
de
Thala, nouvelle transformation.L e sous-bois s’appauvrit considérablement, Erica multi- flora, Pistacia lentiscus disparaissent;
il
ne reste guère que le romarin et certains cistes.Plus
au sud, en alti- tude, où la tranche pluviométrique peut atteindre600 mm,
le chêne vert est sporadique et paraît être en partie remplacé par le Retama spaerocarpa.D u
nord-est au sud-ouestdu
pays, on constate toute une gradation des associations essentiellement conditionnée par la pluviosité et l’humidité relative.Au
sud de la dorsale, l’aridité augmente rapidement, la naturedu
substratum (sol peu évolué) intervient plus nettement. Les terres sablonneuses peuvent seules porter une végétation arbustive; elles peuvent être plantées et constituent alorsde
bons pâturages. Elles sont écologiquement plus humides que les terres limo- neuses et doivent pouvoir en être distinguées, au moins schématiquement.Les associations végétales indiquées dans les cartes au
1/200 O00 de
Long [59], Thiault etLe
Houérou (non encore publiées) ont donc été groujpées en fonc- tion de leur écologie. L a formation étudiée est une steppe très dégradée, oùil
est généralement impossible de remonter au climax; on se contente donc de faire suivre l’indication écologiquedu
nom des espèces caractéristiques des associations les plus importantes.imites climatiques peuvent, en raison de l’imbri- cation des limites
de
terrains, ne pas apparaître nette- ment sur la carte. Telle est, par exemple, d’après L e Houérou, la limite entre l’étage méditerranéen aride et l’étage méditerranéen saharien dans leSud
tuni- sien.Cette limite est importante
du
point de vue pratique puisqu’en deçà l’olivier peut encore être cultivé sans irrigation alors qu’au-delà les palmiers-dattiers,qui
produisent les dattes exportables, peuvent encore mûrir leurs fruits (Degla).L’humidité
atmosphérique et les pluies d’automne détruiraient d’ailleurs la récolte de l’autre côtéde
cette limite,qui
doit correspondreà
peu prèsà
l’isohyète de100
mm.Les associations végétales
de
l’étage aride sont les suivantes:
Rhantherium suaveolens et Stipa lagascaeL.H. ;
Artemisio herbu alba et Haloxylon articulatumL.H. ;
Anarrhinum brevifolium et Zygophyllum albumL.H. ;
Ziziphus lotus et Artemisia campestrisLong.
Les associations végétales de l’étage saharien sont :
Climat et végétation
à
celuidu
sud, plus xérique.Il
semble difficile d‘imputerà
la salure seule’ de telles différences. ))Nous constatons bien qu’à l’échelle de la Tunisie, la flore, m ê m e dans les cas les plus défavorables, reflète les différences climatiques. Cependant, surtout en régions arides, les conditions édaphiques prennent le pas sur les conditions climatiques.
Calligonurn comosum et Aristida pungens
L.H. ;
Anthyllys henoniana et Cyrnnocarpos decanderL.H. ;
Euphorbia guyoniana et Henophyton deserti Guinochet.L a précision d’une carte au
1 /l O00 O00
ou a u1 /500 O00
est nécessairement limitée. L’essentiel est qu’elle per- mette au lecteur de se reporter sans difficulté aux étudesplus
détaillées et de distinguerles
aires de végétation ou les grandes régions climatiques. Les étudesà
grande échelle(1/200 O00
et au-dessous), portent sur des régions d’étendue limitée où,en
général, les contrastes climatiques sont peu accusés. L a répartition des asso- ciations dépend donc surtoutde
la nature des sols et de la topographie, sauf dans les cas où une discon- tinuité (rivage, chaîne de montagnes) provoque un changement brutal de conditions climatiques.C o m m e la couleur indique l’écologie des associations, des rapprochements peuvent être faits entre les pédo- climats, m ê m e si, en raison
du
mode d’utilisationdu
sol, les associations sont différentes.
A
titre d’exemple, la figure4
représente la carte phytosociologique de détail (sous presse) établie parG.
Novikoff d’une cuvette salée dont la mise en valeur est en cours. Étant donné l’échelle et l’action puissante des facteurs salure et excès d’eau, le facteur climat n’intervient pas dans la répartition des associations.Cependant,
à
l’échelle de la Tunisie, Novikoffd
‘us- tate que, malgré l’action puissante des facteurs eda- phiques, les associations des terrains salés changent avecle
climat. Voicià
titre d’exemple un extrait de ses notes :((L’étude des types morphologiques des halophytes nous permet de distinguer au moins deux grands
groupes :
))Les halophytes
à
axes succulents età
feuilles réduitesà
l’étatde
gaine : Halocnemum strobilaceum, Arthroc- nemurn glaucum, Salicornia fruticosa.))Les halophytes à feuilles plus ou moins succulentes:
Suaeda verrniculata, Limoniastrurn guyonianum,
Limo-
niastrurn monopetalum, Salsola vermiculata, Salsola tetrandra.
n L e comportement de ces deux groupes est différent
au
nord et au sud.En
effet, les plantesà
axes SUCCU- lents (premier groupe) se localisent toujours dans des sols très salés et sodiques où la nappe phréatique est située assez près de la surface, alors que le second groupe peut dans certains cas (Salsola vermiculata, Salsola tetrandra) se développer sur des solsà
nappe phréatique plus profonde.On
remarque que Limoniastrurn guyonia- num, qui dans le centre tunisien caractérise les stations très salées[59],
se retrouve au sud dans toutes les asso- ciations halophiles et peutmême
exister sur certains typesde
sols gypseux. Suaeda vermiculata, par contre, dont la localisation dans le centre coïncide avec celle de Limoniastrum, n’apparaît ausud
que dans les sta- tions gypseuses et faiblement salées.Il
en estde
m ê m e pour Salsola cruciata. Toutes les espècesdu
second groupe montrent donc dans leur répartition des diffé- rences écologiques quand on passedu
climatdu
centreC U L T U R E S
Nous nous contenterons ici de renvoyer le lecteur aux différents traités d’agriculture. Par exemple, pour l’Afrique
du
Nord, Rivière[69],
ancien directeurdu
jardin d’essais d’Alger, indique le résultat des essais d’introduction.
D’une façon générale, nous constatons que le comporte- ment des cultures se calque assez bien sur celui
de
la végétation spontanée. Par exemple, dans le nord de la Tunisieà
climax forestier, les cultures arbustives réussissent sur beaucoup de terrains; le climat a une influence prépondérante. Dans les régions arides, par contre, les cultures arbustives ne sont généralement possibles que là où poussent naturellement des espèces ligneuses:
sables profonds, coulées où se rassemblent les eauxde
ruissellement. L’influencedu
sol devient prépondérante. L a densité de plantation est elle-même en rapport avec la densité des peuplements spontanés.L’action
du
sol modifie celledu
climat. Alors qu’en régions pluvieuses les sables sont considérés c o m m e secsdu
point de vue pluviologique, ils sont néanmoins physiologiquement humides en régions arides. Dans ce dernier cas nous constatons en effet que les pluies sont beaucoup plus efficaces sur sol de sable que sur solde
limon, permettant aux plantes vivaces de vivre avec des précipitations extrêmement faibles.Ainsi dans une propriété de la région sfaxienne en Tunisie, les oliviers ont résisté au cours d’une période de sécheresse extrême :
1943-1944,145
mm;1944-1945, 89
mm;1945-1946, 67
mm;1946-1947, 50
mm.Aucun arbre n’avait visiblement souffert; le sol était de sable grossier et profond. Dans cette région où
P =
200
mm, on ne doit planter que des terres contenant moins de8 à 10 . y
d’argile dans l’horizonde
surface.D a n s les régions
où P = 380
mm, d’excellentes terresà
planter titrent jusqu’à16 y .
d’argile. L à oùP =
4r50
mm, l’olivier se développe bien dans des terresqui
titrent24 y’
d’argile.Dans les régions arides, le sol constitue un réservoir d’eau que les précipitations n’arrivent pas
à
remplir chaque année.Si
le sol est profond, la capacitédu
réser- voir est d’autant plus grande et des compensations peuvent se produire d’une année à l’autre. Enfin si le ruissellement permet a u réservoir de se remplir pério- diquement, les réserves seront suffisantes et la végé- tationplus
dense. C’est pourquoi les arbres se localisent souvent dans les vallons et dans les fentes de rocher, alors que dans des régions pluvieuses ils peuvent se107
Climatologie, compte rendu de recherches
développer sur les marnes
à
forte pente où les préci- pitations sont pourtant peu efficaces. ’Les sables sont chimiquement pauvres.
En
année pluvieuse, ou en période pluvieuse, ilsne
permettent pas le développement d’une végétation luxuriante.L e couvert végétal étant faible, I’évapotranspiration est réduite d’autant et la réserve d’eau peut être uti- lisée plus longtemps.
Alors que
sur
limons le paillasson s’établit dès ledébut
de l’été, la végétation sur sable reste verte toute l’année.Les éléments fertilisants sont plus
ou
moins rapide- ment et plus ou moins régulièrement libérés et aussi plus ou moins facilement lessivés, selon les conditionsd’humidité
et de température.D u
point de vue chi- mique et microbiologique c o m m edu
point de vue physique, le climat agit e n grande partie par l’inter- médiairedu
sol. L a structuredu
sol et son pro6.l reflè- tent d‘autre part le climat.On
peut donc parlerd’un
équilibre climat-sol, non seulement parce
que
le climat modifie le sol mais aussi parce que le sol modifie le bioclimat.&tant donné la multiplicité des facteurs qui entrent en
jeu,
une seule plantene
peut être indicatrice des conditions convenant à une culture, la plante spon- tanée et la plante cultivée n’ayant probablement pas exactement les mêmes exigences.Par exemple l’olivier réussit généralement bien là
où
le Ziziphus lotus formait des peuplements denses.Cependant Long a
pu
mettreen
évidence que la plante spontanée résistaità
u n e concentration en chlorures, dans les couches profondes,qui
serait préjudiciableà
l’olivier. L’association végétale marquebien
d’ailleurs la présence de sel.Un
des grands mérites d’Emberger a été d’attirer notre attention sur la nécessité de faire effectuer en Tunisie une étude complète de la végétationen
vue dé déterminer la valeur agricole des terrains.C O N C L U S I O N
Dans l’étude des rapports entre le climat et la végé- tation, nous avons m i s l’accent davantage sur les
diffi-
cultés rencontrées que sur l’intérêt m ê m e des recherches.
Bien
que climatologie, pédologie et géographie bota- nique présententde
nombreux points de contact, chaque discipline garde son individualité.Cependant, l’étude
du
milieu porte dans son ensembleà
la fois sur le climat, le sol et la végétation. L a naturedu
substratum physique intervenant dans les rapports entre climat et végétation,il
n’est pas possible de négliger ces interactions quand on envisage les appli;cations pratiques. D e m ê m e
il
serait inconcevable que l’on étudiât ou cartographiât les sols sans connaître la végétation qu’ils portent ou peuvent porter.Donc, les trois disciplines s’appuient et se complètent.
A
l’échelle mondiale on ne peut représenter que de grands ensembles de végétation; aires de végétation ou formations. Maisil
est possible, grâceà
la connais- sance physique des climats, de comparer les grou- pements végétauxde
pays éloignés, floristiquement différents mais écologiquement homologues.Il
est cependant nécessaire pour celaque
les caractéristiques physiques soient choisies en fonction de leur impor- tance écologique.A
l’échelle régionale, l’étude de la flore permet d e différencier etde
comparer entre eux les climats locaux et les microclimats. Mais la nature des sols prenant à cette échelle une importance prépondérante,il
ne paraît pas toujours indispensable de considérer séparément les différentes parties de la biosphère. L a phytosocio- logie est alors particulièrement utile puisque les asso- ciations végétales sont le reflet des conditions de milieu.Il
paraît cependant recommandable d’analyser les conditions climatiques et édaphiques où se développent les différentes associations végétales, afin d’établir des comparaisons entre elles, et de les comparer avec celles d’une stationde
référence et, par la suite, avec cellesqui
existent dans d’autres régionsdu
globe.Cette analyse est d‘autant pIus utile
qu’en
agriculture nous ne pouvons intervenir rationnellement que si nous connaissons la nature des terres que nous aurons à travailler.L’étude de la végétation simplifie dans une certaine mesure la tâche
du
climatologiste etdu
pédologue, mais rend d‘autre part plus nécessaires les recherchesde
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