D ’ O N D E
Nalgré l’importance reconnue
du
rayonnementde
grande longueur d’onde, les météorologistes se trouventà
cet égard dans une situation assez particulière, les effetsde
ces flux, que ceux-ci soient reçus ou émis à travers l’at- mosphère libre, ne leur étant guère connus que par le calcul et non par l’observation. M ê m e a u voisinagede
la surface terrestre, les mesuresdu
rayonnement thermique ne sont pas encore suffisamment nombreuses pourqu’il
soit possible d’en tirer des conclusions dont l’intérêt déborde le cadre local.Au début,
on attendait beaucoup des observations aériennes (ballon et avion)du
rayonnement atmosphéri- que. Certains ont essayé d’expliquer les principales caractéristiques de la structure thermique de l’atmos-phère
en faisant appel aux phénomènes d’émission et d’absorptiondu
rayonnement. L’hypothèse selon laquelle la tropopause constituerait la surface de séparation de la région troposphérique (dans laquelle le transfert de chaleur s’effectue par convection) et de la couche infé- rieure de la stratosphère (dans laquelle ce transfert s’effectue par rayonnement) a perdu de son crédit auprès des météorologistes. D’une part, en effet, on a découvert que la tropopause, avec ses couches souvent multiples, est beaucoup plus complexe qu’on ne l’avait cru d’abord;d‘autre part, les mélanges par convection ne sont pas absolument exclus dans les couches inférieures de la stratosphère.
Il
apparaît aujourd’hui que le problème de l’état thermique de celle-ci ne sera jamais entièrement résoluà
partir d’hypothèses aussi simples que celle de l’existenced’un
équilibrede
rayonnement dans cette région.De
même, le problème des variations de12
tem- pérature etde
l’altitude de la tropopause avec la latitude, celui de l’interprétation de leurs variations quotidiennes et de l’origine des phénomènes d’inversion dans l’atmos- phère libre ne sont pas encore élucidés.Il y
aurait donc beaucoup à dire en faveurde
l’opinion émise par Moller[56]
selon lequel les recherchesde
cet ordre s’orientent maintenant de plus en plus vers l’étude de l’équilibredu
rayonnement et la détermination de l’économie thermi- que de l’atmosphère.L’énergie
du
rayonnement de grande longueur d’onde provient de l’énergie cinétiquedes
molécules des gazqui
composent l’atmosphère.D e
la surface de la terre jus-qu’à
des altitudes de80 km
ou plus, on constate dans l’ensemble que la température tombeà
des valeurs comprises entre200
et3200 K. Il
s’ensuit que le rayon- nementdu
corps noir correspondantà
ces températures se situe généralement dans la régiondu
spectre com- prise entre5
et100
p. Bien qu’aucun des trois gaz les plus communs dans l’atmosphère (c’est-à-dire l’azote, l’oxy-gène
et l’argon) n’absorbe le rayonnement de cet ordre de fréquence, l’ozone a un pouvoir absorbant notable entre9
et10
p, le gaz carbonique absorbe le rayonnement entre12
et18
p, et la vapeur d’eau celui de plusde 20
p. et,R A Y O N N E M E N T A T M O S P H É R I Q U E I N C I D E N T E T D I A G R A M M E D E R A Y O N N E M E N T
C o m m e
il
n’existe pas de rayonnement incident infra- rouge d’une intensité appréciable provenant de sources extérieures à l’atmosphère terrestre, le flux orienté vers la terre devrait êtrenul à
la limite de l’atmosphère.Si
l’absorption dans l’atmosphère est forte, ce flux dirigé vers le bas atteint très rapidement une valeur à peine inférieure au rayonnementdu
corps noir à cette hau- teur. Pour calculer le rayonnement thermique,il
est donc indispensable de connaître l’absorption des raies spec- trales (dans lesquelles se résolvent les bandes d’absorp- tion des gaz multimoléculaires). Par voie de conséquence,il
faut également connaître la distribution spectrale des coefficients d’absorption en fonction des diverses lon- gueurs d‘onde.11
est donc nécessairedu
point de vue physiquede
disposer d’une méthode graphique ou numérique d’intégration pour les differentes longueurs d’onde et les diverses couches atmosphériques. Parmi les nombreux diagrammes de rayonnementqui
ont été proposés,il
convient de mentionner particulièrement ceuxqui
sont duesà
Mugge et Moller[59],
les pionniers de cette méthode, ainsi qu’à Elsasser[25],
Robinson[66],
Y a m a m o t o et Onishi[77].
Godson
[36]
a proposé une technique d e calcul rela- tivement simple permettant d‘obtenir une fonction de. transmission
du
flux pour le modèle Elsasser.Ce
m ê m e auteur[37],
ainsi queBrooks
[12] et Lonnqvist[53, 541,
ont récemment traitédu
calcul numériquedu
flux.Selon Godson
[38], il
n’est possible d’obtenir de résultat précis qu’à l’aide de techniques appropriées, donnant la transmission de couches atmosphériques de pression, de température et de composition variables, en fonc- tion de tahles des valeurs de la transmission de couches homogènes. L e problème n’a pas encore reçu de solution entièrement satisfaisante.Goody et Robinson
[39]
ont souligné que les diagram- m e s de rayonnement actuels, m ê m e les plus complexes, sont encore très empiriques et très simplifiés, et qu’il convient de ne s’en servir qu’avec circonspection. Ils présentent notamment les défauts suivants :10
ils ne donnent pas assez de détails sur le spectre de la vapeur d’eau, notamment la bande de61~; 20
ils n e traitent pas avec rigueurdu
rayonnementde
deux sourcesdu
m ê m e ordre de fréquence (par exempleH,O
etCO,
au voisi- nage de15
p);30
les coefficients d’absorption et laK correction ))des diagrammes de rayonnement pour des variations de
p
et t dépendent de la pression[13,40, 501
et de la température[40].
77
Climotologic, compte rendu de rccherches
Ces méthodes graphiques peuvent s’appliquer jusqu’à des altitudes
de
1 OU 2 lrmdans l’atmosphère; au-dessus, elles sont incertaines et, au niveaude la.
tropopause, deviennent toutà
fait hasardeuses [39]. Les diagram- mes de rayonnement trouvent leurs applications les plus simples dans le calculdu flux de
rayonnementde
l’at- mosphère, orienté vers le bas,R,
etdu
rayonnement nocturne effectifdu
sol(E = 0TO4 - R).
Parmi les divers essais de comparaison directe des données fournies par l’observation et le calcul,
il
convient de signaler les résultats obtenus par Wexler [76] pour la saison d’hiver en Amériquedu
Nord (le calcul four- nit dans ce cas des valeursdu
rayonnement émis nette- ment supérieures aux valeurs obtenues par l’obsei-va- tion), et les observations très complètes de Brooks[Il]
et Robinson [66]
qui
visaient essentiellementà
l’établis- sement de diagrammes de rayonnement. Robinson a constatéqu’il
existe presque toujours à K e w une eompo- sante incidente variable supplémentaire (d’environ3 y .
en moyenne)
de
grande longueur d’onde,qui
apparaît lorsqu’on compare les données des observations avec les valeurs correspondantes fournies par les diagrammes de rayonnement.Il
a émis l’idée que ce rayonnement supplémentaire pouvait provenir principalement de légers nuages invisibles, de l’ozone et de particules en suspension.Il
a également constaté des différences considérables entre ces mesures et les évaluations,diffé-
rences
qu’il
a attribuées aux variations de l’émissivitéde
la couchede
vapeur en fonctionde
la température : d’après les observations, l’émissivité s’accroît avec la température, alors que d’après des calculs faits avec le diagramme d’Elsasser, elle diminuerait d ’ m e quantité égaleà
la moitié de l’accroissement mesuré. Cette eontra- diction n’a pas encore été expliquée.D I V E R G E N C E D U F L U X D U R A Y O N N E M E N T T E R R E S T R E
Les méthodes exposées ci-dessus ont théoriquement pour objet de déterminer le flux de rayonnement
à
un niveau quelconquede
l’atmosphère.Il
est évident qu’il faut ensuite chercherà
connaître la divergencedu
flux dont dépendent les variations de température dues au rayonnement. Toutefois, les avantagesqu’il y
aurait,à
première vue,à
calculer cette divergence risquent de se révéler quelque peu illusoires;
Goody et Robinson [39], Elsasser etKing [26]
ainsi que Godson [37] ont attiré l’attention sur le fait que dans le calculde
la divergencedu
flux instantané, l’expression mathématique masque les inexactitudes inhérentes aux opérations qui portent sur des diKérences finies, mais que ces inexactitudes n’en demeurent pas moins réelles.A
cet égard, Godson[38]
a fait observer qu’il est capitalde
parvenir au maxi- m u m de précision dans les techniques de calcul des fonc- tions de transmission etdu
flux, car la précision de l’éva- luation de la divergence des flux,à
la hase et a u sommetd’une couche donnée, décroît en m ê m e temps
que
l’épais- seur de la couche.Il
est clair, étant donné la portée limitée des seules méthodes de calcul de la divergencede
flux dont nous disposions actuellement, que les estimationsdu
refroidis- sement de l’atmosphère, particulièrement. dans les couches élevées, sont dans bien des cas d’une exactitude douteuse. Cependant, on peut évidemment admettre l‘existence d’un phénomène généralde
refroidissement, sauf au voisinage immédiatd’un
sol chauffé. Dans l’en- semble, par un ciel sans nuages et en considérantuni-
quement les effetsde
la vapeur d‘eau,on
peut admettre qu’il està
peuprès
uniformément de 1à 20 C
par jour, et cela de la surface jusqu’à l’intérieurde
la stratosphère.Ce taux de refroidissement se trouve considérablement réduit sous une étendue de nuages, mais en revanche fortement majoré au-dessus de la couche et
à
son voisi- nage immédiat.D e
faqon générale, la présence de nuages réduit le refroidissement dans les couches inférieures et l’augmente dans la partie moyenne de la troposphère.Houghton et Brewer
[46]
ont tout récemment fait connaître les résultats de mesuresdu
flux ascendant et descendantdu
rayonnement de grande longueur d’onde, faites jusqu’à environ 12k m
d’altitude au-dessus de la région méridionale de l’Angleterre, à l’aide de radio- mètres installésà bord
d’un avion. Leur interprétation des résultats obtenus au cours dedix
vols sembleindi-
quer que dans le casdu flux
descendant et au-dessous d’environ 9km
d’altitude, l’usage du diagramme d‘Elsas- ser pour le calculdu
rayonnement de la vapeur d’eau nécessite une correction de pression directement propor- tionnelleà p,
etque
l’emploidu
diagramme de Y a m a - moto pour le rayonnementde CO,
exige que l’onmul-
tiplie le résultat par
1’2.
D a n s le casdu
rayonnement ascendant,il
semble que les valeurs données par les dia- grammes doivent être majorées de 20%. En
cequi
concerne le rayonnement atmosphérique, ces mesures ont corroboré la valeur moyenne indiquée au-dessus de l’air sans nuages.Les
mesures faites en vol ont permis d’évaluer l’émissivitédu
sol de 90à
95yo.
L e fait que les variations de température diurne au voisinage de la surface
du
sol dépendentdu
rayonnement terrestre pose un problèmequi
a beaucoup retenu l’at- tention.En
dehors de la variable essentielledu
flux de rayonnementà
la surface,il
faut prendre en considéra- tion la conduction thermique dans le sol et la convection de chaleur sensible et latente. Dans ce domaine, les tra- vaux les plus marquants sont ceux de Rider et Robinson [64]qui
insistent sur l’importancedu
transfert parrayon- nement dans les couches inférieuresde
l’atmosphère.A
l’aide de méthodes fondées sur les diagrammes
de
rayon- nement,ils
ont démontré que la divergencedu
flux au voisinagedu
sol peut souvent être de 10à 100
fois plus forte qu’il ne serait nécessaire pour obtenir les varia- tions de température observées, ce que la convection doit évidemment compenser. Dans une atmosphère très calme,Rider
et Robinson obtiennentdes
distribu- tions de température correspondantà
un 6tatde
quasi-Ruyonnement et bilan thermique d’onde requ sus une surface horizontale. Des études détaillées des variations énergétiques par rayonnement de l’atmosphère et de la couche superficielle, c o m m e celles dont Roach
[65]
a récemment rendu compte, sembleraient donc particulièrement propres à faire pro- gresser la connaissance des mécanismesqui
régissentà
grande échelle l’équilibre de rayonnementdu
système‘terre-atmosphère. O r Falckenberg et Bolz [28], ainsi qu’Anderson
[3]
se sontlivrés
durant ces dernières annéesà
des étudesdu
m ê m e genre e n cequi
concerne une surface d’eau. Robinson[67]
estime cependant que le degré d’imprécision auquel on peut s’attendre dans l’estimationdu
surplus net de rayonnement de ce sys- tème atmosphérique, en un lieu donné, d’après les seules observations en surface, est assez fort par comparaison avec les moyennes saisonnières pour les zones latitudi- nales.Il
fait en outre observer que la principale cause d’incertitude réside dans la valeur donnée au rayonne- ment atmosphérique é m i s et qu’il est probable qu’on pourrait sans doute en limiter l’effet e n introduisant un plus grand nombre de mesures de fluxà
grande altitude,du
genre de celles dont Houghton[45]
a donné l’exem- ple, combinées avec une méthode d’étude théoriquedu
transfert par rayonnement visantà
permettre l’établis- sementd’un
b o n substitut aux actuels diagrammes d e rayonnementà
grande altitude.Les
chercheurs qui tra- vaillentà
K e w[65, 671
ont émis l’idée qu’on aurait inté- rêtà
perfectionner le m o d e de déterminationdu
flux de rayonnement en air libreà
partir d’enregistrements faitsà
la surface, en distinguant, dans la mesuredu
rayonnement de courte longueur d’onde, entre le visible (et l’ultraviolet) et l’infrarouge, et e n procédant
à
une subdivision spectraledu
rayonnement de grande lon- gueur d’onde.Il
faudra également tenir comptedu
délai nécessaire pour réunir des mesures caractéristiques des différents termesdu
bilan énergétique local.Bien qu’on ait établi de nombreux bilans de l’énergie solaire en ce qui concerne la terre et son atmosphère, on équilibre
du
rayonnement.Il
en résulte que le rayonne-ment a une influence déterminante sur les très forts gra- dients thermiques que l’on observe fréquemment au voi- sinage
du
sol.En
Australie, Deacon[15]
a calculé la vitesse de déper- dition thermique par rayonnement jusqu’à80 m
au- dessusdu
sol par des nuits d’été sans nuages. Ses résul- tats sont, à titre d’exemple, résumés dans le tableauXV.
On
remarquera que, dans les conditions choisies, la vitesse de déperdition thermique était plus forteà
moins de10 m
au-dessusdu
sol(40 %
de la déperdition totale se produisant jusqu’à80
m). Cette vitesse de déperdi- tion thermique entreO
et80 m
correspondraità
une vitesse de refroidissement d’environ0,750 C à
l’heure.TABLEAU XV
gpairreur couche d e w
dela, . Déperdition ihcrrnigue
m millical/cm2/mn
0-10 9,OO
10-20 4*,14
20-40 4’,38
40-60 3,72
60-80 2,04
0-80 23,28
É T U D E Ç D U B I L A N
E N E R G S T I Q U E
Il
est hors de doute que,du
point de vuedu
climat, les flux de rayonnement terrestre ont autant d’importance que lesflux
de rayonnement solaire. Néanmoins, on s’est beaucoup moins soucié de réunir des données caractéristiques sur les premiers que sur les seconds.Il
faudrait au moins disposer d’enregistrements
du
flux net de rayonnement (de toutes longueurs d’onde) a u sol et ainsi quedu
rayonnement global de courte longueur TABLEAU XVI.~ _ _ _ _ _ _
H i v e r Eré
900-600 0 0 ~ - 4 0 ~ 400-200 200-00 00-200 200-400 400-600 600-900
Fraction de la surface terrestre
Rayonnement net (ondes courtes) Rayonnement net
(ondes longues) Bilan total de rayon-
nement
Bilan de rayonnement de I’air troposphé- r i p e
Eiian du rayonnement à la surface
0,07 0,11 0,15 0,17 0,17
0,023 0,118 0,258 0,353 0,414.
-
0,292-
0,292-
0,312-
0,300-
0,296-
0,296-
0,175-
0,053+
0,053+
0,118-
0,212-
0,167-
0,137-
0,111-
0,087-
0,057-
0,008+-
0,084+
0,163+
0,2050,15 0,11 0,07
0,4~25 0,349 0,243
-
0,315-
0,304-
0,3084-
0,110+
0,04,5-
0,065-
0,099-
0,091-
0,125+
0,209+
0,136+
0,06179
Climatologie, compte tondu de recherches
peut mettre en doute la valeur de ces calculs, attendu que les quantités significatives
qui
entrent dans ce bilan représentent des différences entre des flux énergétiques légèrement plus grands. Aussi s’attache-t-on maintenantà
fractionner plus encore les recherches sur le rayonne- ment, par exemple en étudiant leurs variations avec la latitude, l’altitude et la saison.Ce
souci est conformeaux
idées actuelles sur la subdivision spectrale desflux
constitutifs, età
la distinction faite eiitrc l’albedo dansl’infrarouge et I’albedo dans le visible. L’étude des régimes de rayonnement correspondant aux différents
types
de temps constitue un aspect important, et trop négligé, de cette question.L e tableau
XVI
donnera cependant une idée des caractéristiques générales d u bilan de rayonnement saisonnier en fonction de la latitude. Les calculs (en cal/cm2/mn) sont dusà
Raethjen[63].
C O N C L U S I O N S
D u point d e vue météorologique, les besoins les plus urgents e n matière d’observation sur le rayonnement sont les suivants :
1.
Extension des réseaux de stations où l’on mesure les composantesdu
rayonnement solaire et terrestre.2.
Distinction plus nette des composantesdu
rayonne- ment global (ondes courtes).3.
Normalisation des techniques de mesure de la distri- bution spectrale de l’énergiedu
soleil etdu
ciel notamment dans le région de l’ultraviolet.4.
Normalisation des techniques de mesure en surface des flux de rayonnement terrestre (ascendants et descendants).L e besoin se fait impérieusement sentir de mesures en air libre
de
l’albedodu
sol et de la surface des nuages, de la divergencedu flux
de rayonnement terrestreà
autant d’altitudes que possible, etdu
rayonnement émis dans l’espace.Il
est également essentiel de déterminer l’albedopla-
nétaire de la terre, de préférence depuis un satellite situé en dehors de l’atmosphère terrestre, et en s’atta- chant particulièrementà
distinguer les valeurs de l’albedo pour l’infrarouge d’une part, le visible et l’ultra- violet d’autre part.Parallèlement
à
la question de la revision de la cons- tante solaire d‘am& les résultats obtenus en utilisantnormalisation
du
m o d e de présentation des données climatologiques concernant le rayonnement.Les recherches sur le rayonnement de grandes lon- gueurs d’onde tendent essentiellement
à
remplacer les actuels diagrammes de rayonnement par une méthode mieux fondée, étroitement liée aux résultats des études expérimentales et théoriquesdu
transfert thermique, etqui
permettrait d’obtenir des estimations plus preciscsdu
surplus net de rayonnement de l’atmosphère en un point donné.Les recherches sur l’opacité atmosphérique, fondées sur des observations actinométriques dans des régions déterminées