P ROVINCE D ’A NVERS - RÉSULTATS PAR PROVINCE ET PAR ARRONDISSEMENT

Carte 6. Élections communales (Flandre, 2018) Vlaams Belang (listes à numéro régional)

2. RÉSULTATS PAR PROVINCE ET PAR ARRONDISSEMENT

2.1. P ROVINCE D ’A NVERS

Dans la province d’Anvers, 7 communes ont vu le nombre de leurs conseillers communaux augmenter de 2 unités entre 2012 et 2018 : Malle, Rumst et Wuustwezel (dans l’arrondissement d’Anvers), Lierre et Willebroek (dans l’arrondissement de Malines), Mol et Olen (dans l’arrondissement de Turnhout). Les communes de Puurs (25 conseillers) et Sint-Amands (19 conseillers) ont fusionné pour donner naissance à la nouvelle commune de Puurs-Sint-Amands (arrondissement de Malines), qui compte au total 29 conseillers (soit 15 de moins que les deux communes séparément).

Le CD&V, seul comme en 2012 ²⁰, est le premier parti dans 20 communes de la province d’Anvers Parmi celles-ci, il détient la majorité absolue des sièges dans 9 communes, dont 2 où il est également majoritaire en voix : Puurs-Sint-Amands (sous le numéro régional du CD&V mais sous l’appellation CD&V-teamkoen) et Ravels (où il retrouve la majorité absolue en voix qu’il avait perdue en 2012). Ces nombres de premières positions et de majorités absolues sont en recul par rapport à 2012, mais aussi à 2006 (où le CD&V était le plus souvent en cartel avec la N-VA), à 2000 et surtout à 1994 : le CD&V (ou le CVP auparavant) était premier dans 26 communes en 2012, dans 40 communes

20 En 2012, dans la province d’Anvers, le CD&V se présentait en cartel avec la N-VA dans la seule commune de Berlaar. Le cartel avait obtenu 48,9 % des suffrages. En 2018, les deux partis déposent des listes séparément. L’addition de leurs résultats donne un pourcentage de 54,9 %.

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en 2006, dans 35 communes en 2000 et dans 45 communes en 1994. En termes de majorités absolues en voix (et donc en sièges), le parti chrétien-démocrate passe de 14 majorités absolues en 1994, 6 en 2000 et 10 en 2006 à 1 en 2012 et 2 en 2018. Les majorités en sièges uniquement sont au nombre de 7 (10 en 2012, 6 en 2006 et 8 en 2000) et les majorités relatives au nombre de 11 (15 en 2012, 24 en 2006 et 21 en 2000). Le CVP recueillait en 1994 plus de 60 % des voix dans 4 communes, tandis que, en 2000, il n’atteignait plus ce score que dans une seule commune, tout comme le CD&V en cartel avec la N-VA en 2006 (Hulshout). Le parti chrétien-démocrate n’obtenait 60 % des voix dans aucune commune en 2012. En 2018, le CD&V obtient plus 60 % des voix dans une commune de la province d’Anvers : Ravels (64,2 %).

Tableau 6. Élections communales (Province d’Anvers, 2006-2018) Majorités absolues et relatives

2006 2012 2018

Majorités absolues Maj.

rel. Total Majorités absolues Maj.

rel. Total

1 En 2006, le CD&V se présente souvent en cartel avec la N-VA.

2 En 2006, la N-VA est dans de très nombreuses communes en cartel avec le CD&V sous le numéro régional de celui-ci.

3 En 2006, le VLD se présente parfois en cartel avec Vivant.

4 En 2006, le SP.A se présente souvent en cartel avec Spirit et parfois avec Groen!. En 2012, le SP.A se présente dans certaines communes en cartel, le plus souvent avec Groen.

5 En 2006 et en 2012, Groen constitue un cartel avec le SP.A dans un certain nombre de communes, le plus souvent sous le numéro régional de celui-ci.

6 En 2006, le Vlaams Belang se présente parfois en cartel avec Vlott.

La N-VA est la première formation dans plus de communes de la province d’Anvers que le CD&V : elle arrive en effet en première position dans 33 communes (28 en 2012).

Comme en 2006, où elle se présentait déjà seule dans cette commune, elle décroche la majorité absolue (en voix et en sièges) à Dessel (51,5 % des voix ; 53,4 % en 2012). Le parti nationaliste décroche également la majorité absolue des voix et des sièges à Edegem (51,4 % des suffrages). L’addition des majorités absolues détenues par le CD&V et par la N-VA, qui était en 2012 en retrait de leur résultat commun de 2006 (12 en 2012, contre 17 en 2006), remonte à 15 unités en 2018. Les deux formations occupent la première place dans quasi le même nombre de communes qu’en 2012 : 53, contre 54 en 2012 et 41 en 2006.

Le nombre de positions de premier parti détenues par l’Open VLD s’inscrit dans une tendance à la diminution observée depuis le début du millénaire : 9 en 2000, 6 en 2006, 3 en 2012 et 2 en 2018, élection où le parti retrouve un niveau inférieur à celui atteint en

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1994 (soit 3). Une majorité absolue en sièges est enregistrée par le parti libéral flamand à Kapellen (42,5 % des voix), comme en 2000 et en 2006 mais pas en 2012.

Le SP.A n’arrive en tête dans aucune commune de la province d’Anvers en 2018, alors qu’il était le premier parti dans 2 communes en 2012. Sur une période plus longue, on observe que le SP occupait la place de première formation dans 6 communes en 1994, qu’il ne conservait cette place que dans 5 communes en 2000, et que le SP.A en cartel avec Spirit n’était premier que dans 4 communes en 2006. Le parti socialiste ne recueille aucune majorité absolue dans cette province, confirmant ainsi le déclin constaté pour le SP dès 1994 avec la perte des majorités absolues en sièges qu’il détenait six ans plus tôt dans 2 communes.

En 2000, Agalev était pour la première fois devenu le premier parti dans une commune (Zwijndrecht) ; en 2006, Groen! a également acquis cette position à Mortsel (en cartel avec le SP.A et Spirit). En 2012, le parti écologiste est revenu à la situation de 2000 en décrochant à nouveau la première place à Zwijndrecht, seule commune flamande où il occupait cette position. En 2018, Groen perd cette position à Zwijndrecht, où il enregistre toutefois son meilleur résultat (28,8 %) : il n’a plus aucune position majoritaire dans la province d’Anvers (ni ailleurs en Flandre).

Le Vlaams Blok était devenu le premier parti à Anvers en 1994, et avait gagné 3 nouvelles positions majoritaires en 2000. En 2006, le Vlaams Belang avait perdu son leadership à Anvers, mais était devenu la première formation dans 3 autres communes de la province (6 majorités relatives au total). En 2018, comme en 2012, le parti d’extrême droite n’arrive plus en tête dans aucune commune de la province d’Anvers.

Les tableaux relatifs aux arrondissements présentent l’évolution entre 2000 et 2018 des listes majoritaires dans les communes d’au moins 10 000 habitants. Les majorités sont distinguées selon qu’il s’agit d’une majorité relative en voix et en sièges, d’une majorité absolue en sièges uniquement (en italique) ou d’une majorité absolue en voix et en sièges (en grisé). Rappelons qu’une analyse plus approfondie de la situation dans les grandes villes est présentée plus loin.

Deux listes obtiennent un résultat supérieur à 70 % des voix dans la province d’Anvers.

Le meilleur résultat est celui enregistré à Vorselaar par la liste Actiev (73,5 % des voix, soit + 23,4 % par rapport à 2012), tandis que la liste Leefbaar Merksplas obtient 70,3 % des suffrages à Merksplas (soit + 13,6 %). La liste CD&V recueille 64,2 % des suffrages à Ravels.

2.1.1. Arrondissement d’Anvers

L’arrondissement d’Anvers compte 30 communes, dont 26 de plus de 10 000 habitants (la commune de Niel a franchi ce seuil entre 2012 et 2018).

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Tableau 7. Élections communales (Arrondissement d’Anvers, 2000-2018) Communes de plus de 10 000 habitants : listes arrivées en tête

2000 2006 2012 2018

Aartselaar VLD VLD N-VA N-VA

Anvers Vlaams Blok SP.A–Spirit N-VA N-VA

Boechout VU-ID CD&V PROboechout&vremde PRO Boechout&Vremde

Boom SP Vlaams Belang ⁴ N-VA N-VA

Borsbeek CVP Vlaams Belang N-VA Iedereen Borsbeek

Brasschaat CVP CD&V–N-VA N-VA N-VA

Brecht CDB CD&V–N-VA CD&V–CDB ⁷ N-VA

Edegem CVP–VU CD&V–N-VA N-VA N-VA

Essen CVP CD&V CD&V N-VA/PLE

Hemiksem SP SP.A ⁵ CD&V CD&V GROEN

Kalmthout CVP CD&V–N-VA CD&V CD&V

Kapellen VLD VLD Open VLD Open VLD

Schoten Vlaams Blok Vlaams Belang–Vlot ⁵ N-VA N-VA

Stabroek Vlaams Blok Vlaams Belang N-VA N-VA

Wommelgem VLD VLD Open VLD N-VA

Wuustwezel CVP CD&V CD&V CD&V

Zandhoven CVP CD&V CD&V CD&V

Zoersel CVP CD&V–N-VA N-VA N-VA

Zwijndrecht AGALEV Groen! Groen N-VA

Par défaut : majorité relative. En italique : majorité absolue en sièges. En grisé : majorité absolue en voix et en sièges.

* Commune qui franchit le seuil de 10 000 habitants en 2018.

1 Ex æquo en sièges avec la liste DBM ; ² ex æquo en sièges avec les listes Agalev et Vlaams Blok ; ³ ex æquo en sièges avec le CVP ;

4 ex æquo en sièges avec Boom één ; ⁵ ex æquo en sièges avec la liste CD&V–N-VA ; ⁶ ex æquo en sièges avec la liste SP.A ;

7 ex æquo en sièges avec la N-VA ; ⁸ ex æquo en sièges avec l’Open VLD ; ⁹ex æquo en sièges avec la N-VA.

Dans l’arrondissement d’Anvers, la N-VA est la liste qui obtient le plus de premières positions. Dans 17 communes, soit plus de la moitié des communes de plus de 10 000 habitants de l’arrondissement, elle est la formation la plus importante. Dans l’une d’entre elles, elle obtient la majorité en voix et en sièges : à Edegem, la liste N-VA recueille 51,4 % des voix (aucune majorité absolue en voix en 2012). Dans 3 communes, la N-VA dispose de la majorité en sièges (mais pas en voix) : Aartselaar, Brasschaat et Schoten. Elle y transforme des majorités relatives en majorités en sièges. Dans 13 communes, la N-VA obtient une majorité relative. Dans 5 d’entre elles, une autre liste était première en 2012 : le CD&V à Brecht (liste CD&V–CDB, ex æquo en sièges avec la N-VA) et Essen, l’Open VLD à Wommelgem, le cartel SP.A–Groen à Rumst et Groen à Zwijndrecht. On rappellera que la N-VA avait déjà ravi la première place dans plusieurs communes en 2012 : 4 des 5 communes où le Vlaams Belang était en tête en 2006 (Boom, Borsbeek, Schoten où le parti d’extrême droite était en cartel avec Vlot, et Stabroek), 4 communes où le cartel CD&V–N-VA était premier en 2006 (Brasschaat, Edegem, Kontich et Zoersel), 3 communes où le VLD était premier (Aartselaar, Ranst et Schilde), ainsi que 2 communes

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où les cartels SP.A–Spirit (Anvers) et Groen–SP.A–Spirit (Mortsel) étaient en première position. Elle conserve la première place dans toutes ces communes, sauf à Borsbeek où la liste Iedereen Borsbeek la lui ravit.

Dans les communes de plus de 10 000 habitants de l’arrondissement d’Anvers, le CD&V conserve 3 majorités absolues, uniquement en sièges : Kalmthout, Wuustwezel et Zandhoven. Dans la première et dans la troisième, il détenait la majorité absolue en voix ²¹ en 2006 (en cartel avec la N-VA à Kalmthout). Le CD&V est également la première formation à Hemiksem (cartel CD&V–Groen). Il perd la première place à Essen (au profit de la liste N-VA/PLE).

L’Open VLD reste premier à Kapellen, où il retrouve la majorité absolue en sièges qu’il avait perdue en 2012, et à Niel, où il conserve la majorité relative acquise en 2012. En revanche, il perd la première place à Wommelgem au profit de la N-VA.

La liste PRO Boechout&Vremde, qui comprend des candidats SP.A (dont la tête de liste, Koen T’Sijen, qui était devenu bourgmestre au lendemain du scrutin de 2012), conserve la première place qu’elle avait prise au CD&V en 2012.

Groen ne détient plus aucune position majoritaire, si l’on excepte Hemiksem, où le cartel CD&V–Groen arrive en tête du scrutin. Le parti écologiste était la première formation à Zwijndrecht en 2012, comme Groen! en 2006 et Agalev en 2000. Il avait déjà perdu en 2012, au profit de la N-VA, la première position qu’il détenait en cartel avec le SP.A et Spirit à Mortsel en 2006.

Comme en 2006 et en 2012, à Malle, c’est la liste DBM qui arrive en tête (ex æquo en sièges avec la N-VA).

Comme en 2012, où la N-VA lui a ravi les 4 positions de premier parti dont il disposait encore en 2006, le Vlaams Belang n’en détient plus aucune (cf. supra).

2.1.2. Arrondissement de Malines

L’arrondissement de Malines compte 12 communes et toutes ont plus de 10 000 habitants (la nouvelle commune de Puurs-Amands, résultat de la fusion de Puurs et de Sint-Amands franchit ce seuil).

En 2006, le cartel CD&V–N-VA occupait la première place dans 7 des 12 communes de plus de 10 000 habitants de l’arrondissement de Malines et le CD&V seul dans 1 commune. Six ans plus tard, le CD&V seul est en première position dans 5 communes et en cartel avec la N-VA dans une autre (Berlaar), où le cartel décroche la majorité des sièges. En 2018, le CD&V détient la majorité absolue en voix dans la nouvelle commune de Puurs-Sint-Amands (liste CD&V-teamkoen ; le CD&V détenait la majorité absolue en voix dans la commune de Puurs en 2012, comme le cartel CD&V–N-VA en 2006, comme le CVP en 2000 et avant). Le CD&V conserve la première place à Berlaar (mais il perd la majorité absolue en sièges acquise avec la N-VA en 2012), à Bornem (où il est ex aequo en sièges avec la liste Iedereenbornem), à Heist-op-den-Berg (ex aequo en sièges

21 Rappelons qu’une majorité absolue en voix entraîne nécessairement une majorité absolue en sièges.

Pour la clarté, nous ne le signalerons pas à chaque occurrence.

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avec la N-VA) et à Nijlen. Il perd la première place à Duffel, au profit de la N-VA, et à Putte, où la Lijst Burgemester la lui ravit, alors que les deux formations sont à égalité de sièges.

Tableau 8. Élections communales (Arrondissement de Malines, 2000-2018) Communes de plus de 10 000 habitants : listes arrivées en tête

2000 2006 2012 2018

Berlaar CVP CD&V–N-VA CD&V–N-VA CD&V

Bonheiden BR BR BR N-VA ⁴

Bornem CVP CD&V–N-VA CD&V CD&V ⁵

Duffel CVP CD&V–N-VA CD&V N-VA

Heist-op-den-Berg CVP CD&V–N-VA CD&V CD&V ⁶

Lierre VLDLMM Vlaams Belang N-VA N-VA

Malines Vlaams Blok ¹ VLD–CDO–GROEN! VLD–GROEN–M+ vld-groen-m+

Nijlen CVP CD&V CD&V CD&V

Putte VLD ² CD&V–N-VA CD&V ³ Lijst Burgemeester ⁷

Puurs-Sint-Amands ^# – – – CD&V-teamkoen

Sint-Katelijne-Waver CVP CD&V–N-VA N-VA N-VA

Willebroek SP SP.A N-VA N-VA

Par défaut : majorité relative. En italique : majorité absolue en sièges. En grisé : majorité absolue en voix et en sièges.

# Nouvelle commune (au 1^er janvier 2019).

1 Ex æquo en sièges avec la liste VLD–VU ; ² ex æquo en sièges avec le CVP ; ³ ex æquo en sièges avec la Lijst Burgemeester ;

4 ex æquo en sièges avec BR30 ; ⁵ ex æquo en sièges avec Iedereenbornem ; ⁶ ex æquo en sièges avec la N-VA ; ⁷ ex æquo en sièges avec CD&V-Groen Putte.

La N-VA arrive en première position dans 5 communes (3 en 2012) : Bonheiden (aux dépens de la liste Bonheiden-Rijmenam (BR) ²² qui était en tête précédemment), Duffel (traditionnellement sociale-chrétienne), ainsi que, comme en 2012, Lierre (Vlaams Belang en 2006), Sint-Katelijne-Waver (où le cartel CD&V–N-VA était en tête en 2006 et le CVP majoritaire auparavant) et Willebroek (où le SP.A occupait cette position en 2006 et le SP précédemment).

Ces évolutions conduisent à ce que, depuis 2012, ni le SP.A ni le Vlaams Belang ne détiennent plus de position de premier parti dans l’arrondissement de Malines.

La liste vld–groen–m+ arrive en tête à Malines en 2018 comme en 2012 (la liste VLD–

CDO ²³–GROEN! occupait cette place en 2006, le Vlaams Blok en 2000 et le SP en 1994).

2.1.3. Arrondissement de Turnhout

L’arrondissement de Turnhout comprend 27 communes, dont 22 de plus de 10 000 habitants (une de plus qu’en 2012 : Meerhout).

22 La liste locale BR, qui se présente comme neutre, obtient le même nombre de sièges que la N-VA.

23 Dissidence du CD&V.

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CH 2396-2397 Tableau 9. Élections communales (Arrondissement de Turnhout, 2000-2018)

Communes de plus de 10 000 habitants : listes arrivées en tête

2000 2006 2012 2018

Herselt CVP CD&V CD&V CD&V+2230

Hoogstraten KVB ² CD&V CD&V Hoogstraten Leeft

Hulshout CVP CD&V–N-VA CD&V CD&V

Kasterlee CVP CD&V–N-VA CD&V CD&V

Laakdal CVP CD&V–N-VA CD&V–LVA ⁹ CD&V

Lille CVP CD&V CD&V N-VA

Par défaut : majorité relative. En italique : majorité absolue en sièges. En grisé : majorité absolue en voix et en sièges.

* Commune qui franchit le seuil de 10 000 habitants en 2018.

1 Ex æquo en sièges avec le CVP ; ² Liste Kristelijke Volksbelangen ; ³ ex æquo en sièges avec le SP ; ⁴ ex æquo en sièges avec OGB-VLD ; ⁵ ex æquo en sièges avec la liste SNR-GB ; ⁶ ex æquo en sièges avec la liste Nieuw Retie ; ⁷ ex æquo en sièges avec le CD&V ; ⁸ ex æquo en sièges avec le CD&V et la N-VA ; ⁹ LVA : dissension de la N-VA locale ; ¹⁰ ex æquo en sièges avec le CD&V ; ¹¹ ex æquo en sièges avec la N-VA ; ¹² ex æquo en sièges avec CD&VpluS ; ¹³ ex æquo en sièges avec la N-VA.

Alors qu’en 2006, le CD&V, seul, était la première formation dans 11 communes de plus de 10 000 habitants et, en cartel avec la N-VA, dans 5 autres, les deux partis, qui se présentent partout séparément en 2012, totalisent 19 positions de premier parti (CD&V, en cartel avec LVA à Laakdal, 11 et N-VA 8). En 2018, les deux formations totalisent 17 positions majoritaires (10 pour le CD&V, 7 pour la N-VA).

Le CD&V conserve la position de première formation qu’il détenait à Balen, à Herselt (liste CD&V+2230 qui perd la majorité absolue en sièges de 2012 ; il détenait la majorité absolue en voix en 2006, de même que le CVP précédemment), à Hulshout (où il acquiert la majorité en sièges), à Kasterlee (où il maintient sa majorité en sièges), à Laakdal, à Olen, à Ravels (où il retrouve la majorité en voix), à Vosselaar (où il perd sa majorité en sièges et en obtient le même nombre que la N-VA) et à Westerlo (où il acquiert la majorité absolue en sièges). Le CD&V ravit la place de première formation à la N-VA à Mol (les deux listes obtiennent toutefois le même nombre de sièges). Le parti chrétien-démocrate perd la première place à Hoogstraten, au profit de la liste Hoogstraten Leeft et à Lille au profit de la N-VA.

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La N-VA maintient sa position de premier parti dans 5 communes où elle était à cette place en 2012 : Arendonk, Geel (ex æquo en sièges avec le CD&V), Oud-Turnhout (ex æquo en sièges avec la liste CD&VpluS), Rijkevorsel et Turnhout. Dans toutes ces communes, la N-VA ne détient pas la majorité absolue, sauf à Rijkevorsel où elle obtient la majorité des sièges (mais pas des voix). Le parti nationaliste ravit la première place au SP.A à Herentals (commune où le parti socialiste était traditionnellement en tête) et au CD&V à Lille (commune majoritairement sociale-chrétienne précédemment).

Le SP.A n’occupe plus aucune position de première formation. À Retie, c’est la liste Nieuw Retie qui est en première position et dispose de la majorité absolue des sièges (comme en 2012, et comme la liste NR en 2000). En 2006, c’est le cartel CD&V–N-VA qui était arrivé en tête et avait obtenu la majorité des sièges.

Bien qu’il s’agisse d’une commune de moins de 10 000 habitants, il convient encore de mentionner que, à Dessel, la N-VA obtient, seule, une majorité absolue en voix, comme en 2012 et en 2006.

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