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CONSEILS DE DISTRICT À ANVERS

Carte 7. Élections communales (Flandre, 2006-2018)

5. CONSEILS DE DISTRICT À ANVERS

Les membres des conseils de district de la ville d’Anvers ont été élus directement pour la première fois le 8 octobre 2000. Ces conseils ont été créés au niveau des anciennes communes constituant le « grand Anvers » pour sauvegarder les caractéristiques de celles-ci et surtout pour rapprocher les autorités locales et la population. L’administration du district repose sur une structure semblable à celle du conseil communal : conseil de district, bureau, président. Neuf districts ont été créés : Anvers-centre, Berchem, Berendrecht-Zandvliet-Lillo, Borgerhout, Deurne, Ekeren, Hoboken, Merksem, Wilrijk.

Tableau 39. Élection des conseils de district de la ville d’Anvers (2018) Première et deuxième liste

Première liste Deuxième liste

Sièges Liste % voix Sièges Liste % voix Sièges

Anvers-centre 33 N-VA 28,5 10 Groen 23,1 8

Berchem 25 SP.A - Groen 35,4 9 N-VA 32,6 9

Berendrecht-Zandvliet-Lillo 15 N-VA 35,9 6 PRO2040 27,4 4

Borgerhout 25 Groen 32,0 9 N-VA 21,4 6

Deurne 29 N-VA 35,7 12 Groen 17,6 5

Ekeren 21 N-VA 40,5 9 Vlaams Belang 17,3 4

Hoboken 23 N-VA 32,5 8 Vlaams Belang 14,8 4

Merksem 25 N-VA 37,8 11 Vlaams Belang 17,2 4

Wilrijk 25 N-VA 38,3 10 Groen 14,7 4

Dans les districts de la ville d’Anvers, le Vlaams Blok obtenait en 2000 la majorité relative partout sauf dans le district de Berendrecht-Zandvliet-Lillo (où le SP le surpassait en voix et où il était à égalité de sièges avec lui). En 2006, le Vlaams Belang, associé à Vlott sauf dans le district de Merksem, était encore premier dans 6 des 9 districts anversois, le cartel SP.A–Spirit, éventuellement élargi à Groen!, l’étant dans les 3 autres. En 2012, le Vlaams Belang n’est plus arrivé en tête dans aucun des 9 districts : la N-VA occupait cette première position dans 6 districts, le SP.A dans les 3 autres, seul (à Borgerhout) ou en cartel (avec le CD&V à Anvers-centre, et avec Groen à Berchem). En 2018, la N-VA est désormais le premier parti dans 7 des 9 districts, ayant remporté le scrutin à Anvers-centre également. Les seules exceptions sont Borgerhout, où la première place est occupée par Groen, et Berchem, où cette première place est occupée par le cartel SP.A–Groen ; la N-VA est deuxième dans ces deux districts. Le Vlaams Belang arrive deuxième dans 3 districts (Ekeren, Hoboken et Merksem) alors que, en 2012, il n’occupait cette place qu’à Ekeren.

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88 LES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS COMMUNALES DU 14 OCTOBRE 2018 EN FLANDRE

CH 2396-2397

Aucune liste ne dispose de la majorité absolue en sièges dans un district de la ville d’Anvers.

Sur les 221 sièges à pourvoir dans les 9 districts, la N-VA en décroche 81 (soit 36,7 % des mandats, contre 37,8 % en 2012) 52. Le deuxième parti est Groen, qui, avec 44 sièges, soit 19,9 % des mandats (contre 4,1 % en 2012) a réalisé une très forte progression. Le VB (27 sièges, soit 12,2 % – contre 12,4 % en 2012) demeure troisième, tandis que le SP.A occupe désormais la quatrième place 53. Il est talonné par le PVDA, qui, avec 19 sièges, augmente légèrement son score de 2012 (8,6 % des sièges, contre 7,8 % en 2012). Un nouveau parti a fait son apparition : ancré dans la multiculturalité de la métropole, D-SA (Democratisch-Solidair Appèl Vlaanderen) avait présenté des listes à Anvers, Deurne, Hoboken, Merksem et Wilrijk. Il a obtenu un élu à Anvers et un à Hoboken. Be One, le parti lancé par Dyab Abou Jahjah et Meryem Kaçar, qui avait déposé une liste à Deurne et à Merksem, n’a pas obtenu d’élu.

Les coalitions mises en place au lendemain du scrutin du 14 octobre 2018 associent : - la N-VA, le SP.A et l’Open VLD (soit la coalition formée pour gouverner la ville

d’Anvers) à Deurne et à Ekeren ;

- la N-VA, Groen et l’Open VLD à Anvers-centre (comme en 2012) ;

- la N-VA, l’Open VLD et le CD&V à Berchem et à Wilrijk (comme en 2012) ; - la N-VA, le SP.A et le CD&V à Merksem et à Hoboken ;

- Groen, le PVDA et le SP.A à Borgerhout ;

- la N-VA et le CD&V à Berendrecht-Zandvliet-Lillo.

Dans le district de Berendrecht-Zandvliet-Lillo, les négociations relatives à la formation d’une coalition ont été longues, bien que la seule possibilité de dégager une majorité sans le VB ait résidé dans la conclusion d’un accord entre la N-VA et Pro 2040, éventuellement ouvert au CD&V. Toutefois, un accord entre les deux principales formations n’a pu être trouvé, et le conseil de district finalement installé et composé de la N-VA et du CD&V l’a été grâce au soutien d’une élue de la liste du VB.

Comme en 2012, la conclusion d’un accord de majorité entre Groen, le PVDA et le SP.A à Bogerhout fait de ce district le seul où la N-VA n’est pas dans la majorité. Il s’agit également de la seconde entité, avec la commune de Zelzate, où le PVDA participe au pouvoir. Il en faisait toutefois déjà partie en 2012, dans une coalition qui associait, outre Groen et le SP.A, le CD&V.

Groen, qui est le grand gagnant du scrutin, est le grand perdant de la formation des coalitions, n’étant présent dans la majorité qu’à Anvers-centre et à Borgerhout. Après les élections de 2012, en dépit d’un score beaucoup plus modeste, il était présent dans les coalitions de 4 districts (dont 3 par le biais d’un cartel avec le SP.A).

52 Cf. le tableau A3 en annexe.

53 Il convient de noter toutefois que l’ensemble des sièges de la liste Groen-SP.A de Berchem ont été attribués à Groen dans notre calcul.

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CONCLUSION

Au soir des élections communales du 14 octobre 2012, la question était sur toutes les lèvres : la N-VA, qui avait réalisé des résultats très remarqués lors des élections régionales, communautaires et européennes du 7 juin 2009 et était devenue la première formation flamande lors des élections fédérales du 13 juin 2010, confirmait-elle ces scores et s’implantait-elle sur un plan local ? La réponse était nuancée : la N-VA sortait du scrutin avec un bilan qui n’était pas entièrement satisfaisant pour elle. Selon la plupart des différents indicateurs utilisés pour évaluer les performances des listes (nombre de listes déposées, majorités acquises, implantation dans les grandes villes, nombre d’élus, etc.), la N-VA était certes (loin) derrière le CD&V, mais par contre elle devançait largement tous les autres partis. Pour une première participation à des élections locales affrontées seule, la N-VA avait assurément réalisé une implantation significative. Néanmoins, tous les espoirs nourris par le parti n’avaient pas pu se réaliser : ainsi, la majorité qu’il visait à Gand n’avait pas été atteinte et sa participation aux coalitions communales, si elle était importante, n’était sans doute pas à la hauteur des espoirs nourris avant le scrutin (hormis en province d’Anvers, où elle décrochait le poste de bourgmestre dans nombre de communes, dont celle d’Anvers, qui compte à elle seule plus d’un demi-million d’habitants).

Qu’en est-il six ans plus tard ? À l’issue des élections du 14 octobre 2018, la N-VA confirme ses résultats de 2012, mais pas de manière spectaculaire. Le parti nationaliste progresse selon certains critères d’évaluation et demeure globalement deuxième. La N-VA dépose des listes sous son numéro régional dans 265 des 300 communes flamandes (88,3 %, contre 87,0 % en 2012), soit plus que le CD&V (250 communes).

En termes de majorités, la N-VA arrive en deuxième position (55, contre 105 pour le CD&V). Parmi les villes de plus de 50 000 habitants, la N-VA arrive en tête dans 4 cités comme en 2012. Elle décroche la majorité dans 20 villes de 20 000 à 49 999 habitants (1 absolue en voix et en sièges, 2 en sièges uniquement et 17 relatives) alors que le CD&V en obtient 39 au total. En revanche, avec 1 470 conseillers communaux, elle est bien en deçà du CD&V (1 943) et même de son résultat de 2012 (1 626 élus).

Le CD&V reste le parti à l’implantation locale la plus forte. La comparaison avec le scrutin précédent ne lui est toutefois pas très favorable : moins de majorités qu’en 2012, moins de majorités dans les villes de plus de 20 000 habitants, moins d’élus. Le parti chrétien-démocrate demeure néanmoins le premier parti dans 105 communes (contre 130 en 2012) et décroche une majorité absolue en voix et/ou en sièges dans 44 d’entre elles (contre 58 en 2012).

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90 LES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS COMMUNALES DU 14 OCTOBRE 2018 EN FLANDRE

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Comme lors des élections précédentes, l’Open VLD et le SP.A occupent respectivement la troisième et la quatrième place dans la hiérarchie issue du scrutin de 2018. Sur tous les critères (nombre de listes déposées, nombre de majorités, nombre de mandataires élus, résultats dans les villes de grande et de moyenne dimension), ils sont loin derrière le CD&V et la N-VA. Il faut cependant tenir compte du fait que les deux partis se présentent dans un certain nombre de communes sous un numéro local.

Groen et le Vlaams Belang apparaissent comme les deux partis gagnants des élections communales en Flandre. Cela même si, dans un certain nombre de communes, Groen est associé à un autre parti dans le cadre d’un cartel. C’est le cas principalement avec le SP.A, mais il y a aussi des alliances avec le CD&V ou l’Open VLD, ce qui rend plus difficile l’évaluation du résultat du parti vert. Celui-ci dépose des listes sous son numéro régional dans 146 communes (contre 106 en 2012) et double le nombre de ses élus : 398, contre 199 en 2012.

Même s’il dépose des listes dans moins de communes qu’en 2012 (150, contre 186 six ans plus tôt), le Vlaams Belang améliore son implantation en Flandre en 2018. Il décroche une majorité relative (aucune en 2012) et il enregistre une nette progression du nombre de conseillers communaux élus sur ses listes : 341, contre 190 en 2012. Il convient de se souvenir que les résultats de 2012 du parti d’extrême droite étaient particulièrement en recul par rapport à ceux du scrutin précédent de 2006 54.

S’il ne dépose pas plus de listes que dans les années 1990 (38 en 2018, contre 22 en 2012 mais 49 en 1994), le PVDA enregistre là où il est présent des résultats en progrès. C’est dans les villes d’Anvers (8,7 %, soit + 0,7 %, et 4 sièges) et de Gand (7,1 %, soit + 4,2 %, et 3 sièges) qu’il réalise ses meilleurs scores après la commune de Zelzate (22,8 %, soit + 0,8 %, et 6 élus). Au total, il ne décroche toutefois que 24 des 7 398 sièges dévolus en Flandre en 2018 et n’est représenté que dans 11 conseils communaux sur 300. Mais en accédant au pouvoir à Zelzate, il participe pour la première fois de son histoire à la gestion d’une commune.

Dans les communes de la périphérie bruxelloise et dans certaines communes situées le long de la frontière linguistique, qui sont des communes où le contentieux communautaire demeure très présent, l’enjeu des élections communales se situe prioritairement dans la répartition des voix et des sièges entre les francophones et les néerlandophones. L’analyse de ces résultats est toutefois compliquée par la présence de listes bilingues, plus nombreuses en 2018 qu’en 2012 ; en effet, ce que l’on mesure en fonction de l’appartenance linguistique, ce sont les résultats des listes, et non ceux des candidats ou des élus, dont l’appartenance linguistique n’est pas systématiquement connue.

Il convient donc de prendre les considérations qui suivent avec prudence. Dans les six communes à facilités de la périphérie bruxelloise, le pourcentage de suffrages se portant sur une liste néerlandophone est en net recul : avec 19,5 %, il s’établit désormais à environ 1 voix sur 5, contre 1 sur 4 en 2012. Ce recul bénéficie essentiellement aux listes bilingues

54 Alors que le Vlaams Belang (Vlaams Blok jusqu’en 2004) était apparu comme une des formations qui progressaient dans une grande majorité des communes flamandes de 1982 à 2006, il était le grand perdant des élections de 2012. S’il déposait plus de listes que Groen, le parti d’extrême droite obtenait pour la première fois moins d’élus que le parti écologiste. Ses résultats étaient en net recul et il n’obtenait plus aucune position majoritaire, contrairement à 2006. Le Vlaams Belang arrivait régulièrement en dernière position dans les communes, ou du moins derrière les autres partis représentés au Parlement flamand.

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qui, avec 26,4 % des suffrages, séduisent désormais environ 1 électeur sur 4, contre 1 sur 5 en 2012. Le pourcentage de voix qui se portent sur des listes francophones est globalement stable et représente toujours une majorité d’électeurs : 54,0 % d’entre eux, contre 53,5 % en 2012. Ces résultats globaux masquent naturellement des contrastes locaux ; c’est ainsi, par exemple, que la liste bilingue recule légèrement à Linkebeek et fortement à Wemmel, commune où la liste néerlandophone est en léger progrès. Au niveau de la répartition linguistique des postes d’échevin – postes qui, rappelons-le, sont répartis en fonction du résultat des listes à l’élection du conseil communal –, les résultats sont différents : avec 4 postes, les listes néerlandophones progressent d’une unité, tandis que les listes francophones, avec 17 postes, en perdent une, et que les listes bilingues (6 postes), obtiennent un résultat stable. Seule une des six communes à facilités (Wemmel) a proposé à la nomination un bourgmestre néerlandophone. À Linkebeek, Rhode-Saint-Genèse et Wezembeek-Oppem, le conseil communal a proposé à la nomination un bourgmestre élu sur une liste francophone. À ce jour, la ministre des Affaires intérieures du gouvernement flamand Bourgeois (N-VA/CD&V/Open VLD), Liesbeth Homans (N-VA), a refusé la nomination de quatre bourgmestres (Drogenbos, Rhode-Saint-Genèse, Linkebeek et Wezembeek-Oppem) pour non-respect de la législation linguistique en matière de convocations électorales. Cet épisode témoigne du non-apaisement du conflit communautaire dans la périphérie bruxelloise.

Dans les communes néerlandophones de la grande périphérie bruxelloise où des listes francophones ont été déposées, le nombre total de voix et de sièges récoltés par celles-ci est en nette diminution, passant de 24 638 à 21 189 voix et de 42 à 34 sièges. Il est à noter que des listes francophones avaient été déposées dans 9 communes, contre 10 en 2012.

Le pourcentage de suffrages qui se sont portés sur des listes francophones est en baisse dans toutes les communes, sauf à Beersel. Le nombre de sièges obtenus par des listes francophones de la périphérie dans les communes sans facilités est historiquement bas ; il faut remonter à 1988 pour un résultat comparable.

Par contre, l’analyse sur une base linguistique n’est pas possible dans les communes à facilités de la frontière linguistique. Dans les quatre communes wallonnes à facilités contiguës à la région de langue néerlandaise (Comines-Warneton, Mouscron, Flobecq et Enghien), seules des listes francophones (dont certaines comptent en leur sein l’un ou l’autre candidat néerlandophone) ont été déposées.

Dans les communes flamandes à facilités hors périphérie bruxelloise, il y a des listes bilingues et des listes néerlandophones (qui comprennent éventuellement des candidats francophones), sauf à Fourons, où s’affrontent traditionnellement une liste néerlandophone et une liste francophone. Depuis 2000, première élection au cours de laquelle les étrangers ont pu prendre part au vote (de nombreux citoyens des Pays-Bas sont installés à Fourons), c’est la liste néerlandophone qui l’emporte. En 2018, l’écart entre les deux listes apparaît stabilisé (environ 63 % des voix contre 37 %).

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ANNEXES

Tableau A1. Élections communales (Flandre, 2018) Situations de duel

Liste majoritaire % votes

Nombre

sièges Liste minoritaire % votes

Nombre sièges Province de Brabant flamand

Rhode-Saint-Genèse IC-GB 69,3 18/25 Engagement1640 30,7 7/25

Wezembeek-Oppem LB-Union 76,7 18/23 WOplus 23,3 5/23

Province de Flandre occidentale

Alveringem GemeentebelangenCD&V 59,7 10/17 Pro & N-VA 40,3 7/17

Dentergem Eendracht 59,2 12/19 Focus8720 40,8 7/19

Espierres-Helchin LB-2018 53,2 6/11 TeAm+ 46,8 5/11

Lo-Reninge Dynamisch 61,9 8/13 Inspraak 38,1 5/13

Messines MLM 68,3 7/9 Respect! 31,7 2/9

Oostrozebeke Oostrozebeke.nu 51,2 10/19 Inspraak.nu 48,8 9/19

Province de Flandre orientale

Kaprijke CD&V-NVA-Groen-Onafh 50,8 9/17 Samen 49,2 8/17

Province de Limbourg

Fourons Voerbelangen 63,1 10/15 RAL 36,9 5/15

Herstappe GB-IC 58,2 4/7 Herstappe + 41,8 3/7

Tableau A2. Élections communales (Flandre, 2018) Pourcentage de conseillers communaux, par province et par liste

CD&V N-VA Open

VLD SP.A Vlaams

Belang Groen Autres 1 Total

Anvers 21,9 38,0 11,4 15,7 41,1 30,9 17,5 23,7

Brabant flamand 18,5 19,8 24,2 19,1 7,3 26,6 24,5 20,9

Flandre occidentale 24,1 13,6 12,9 23,5 15,2 13,1 26,1 20,3

Flandre orientale 19,8 16,9 37,9 19,3 26,1 23,9 16,7 20,8

Limbourg 15,7 11,8 13,5 22,3 10,3 5,5 15,3 14,2

Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

1 Y compris des élus appartenant aux partis précités, élus sur des listes sans numéro régional.

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Tableau A3. Élection des conseils de district de la ville d’Anvers (2018) Répartition des sièges

A Be BZL Bo D E H M W Total

(2018) Total (2012)

N-VA 10 9 6 6 12 9 8 11 10 81 82

Groen 1 8 9 9 5 3 3 3 4 44 9

Vlaams Belang 2 1 4 1 4 4 4 4 3 27 27

SP.A 1 4 3 3 2 3 3 2 20 53

PVDA 3 2 0 4 3 1 3 1 2 19 17

Open VLD 3 2 0 1 1 1 0 1 2 11 12

CD&V 2 2 1 1 1 1 1 2 2 13 11

Pro 2040 ² 4 4 5

D-SA 1 0 1 0 0 2

Be.one 0 0

Partij Vlaanderen 0

Volkspartij 0

Total 33 25 15 25 29 21 23 25 25 221 217

En grisé : partis associés à la coalition.

A : Anvers-centre ; Be : Berchem ;

BZL : Berendrecht-Zandvliet-Lillo ; Bo : Borgerhout ;

D : Deurne ; E : Ekeren ; H : Hoboken ; M : Merksem ; W : Wilrijk.

1 Groen et le SP.A sont associés à Berchem.

² Pro 2040 est une nouvelle liste, d’inspiration sociale et écologiste. Elle ne succède pas à Team 2040 qui, en 2012, associait le SP.A à l’Open VLD et au CD&V.

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94 LES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS COMMUNALES DU 14 OCTOBRE 2018 EN FLANDRE

CH 2396-2397 Carte A1. Provinces, arrondissements et communes de Flandre

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Carte A2. Communes de la province d’Anvers

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96 LES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS COMMUNALES DU 14 OCTOBRE 2018 EN FLANDRE

CH 2396-2397 Carte A3. Communes de la province de Brabant flamand

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CH 2396-2397

Carte A4. Communes de la province de Flandre occidentale

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98 LES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS COMMUNALES DU 14 OCTOBRE 2018 EN FLANDRE

CH 2396-2397 Carte A5. Communes de la province de Flandre orientale

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CH 2396-2397

Carte A6. Communes de la province de Limbourg

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