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Risque chimique

Contrôles réglementaires

2010 : Quelle évaluation du risque chimique pour savoir si le contrôle réglementaire doit s’appliquer

petite question sur le risque chimique.

Dans le cadre du nouveau dispositif réglementaire sur le risque chimique, désormais, les agents chimiques dangereux ou CMR pour lesquels des valeurs limites d'exposition professionnelle ont été définies par la réglementation doivent donner lieu à au moins un contrôle annuel effectué par un organisme accrédité.

En revanche, si notre évaluation des risques conduit à un risque faible pour la santé et la sécurité des travailleurs, nous sommes exemptés des contrôles.

Quid des critères de définition d'un risque faible ? Nous savons tous qu'il y existe plusieurs méthodologies d'évaluation du risque chimique avec des niveaux de risque faible qui peuvent être très différents quant aux critères d'évaluation.

Que pensez-vous de la mise en place de ce système en pratique ?

En effet, je viens de recevoir un charmant courrier de l'inspection du travail pour une startup (laboratoire de biologie) qui me demande la mise en place de cette réglementation dans un délai de un mois !

Attention, on ne rigole pas ! Merci pour vos retours d'expériences et vos lumières...

Pour ma part je suis parti dans l'idée de prioriser les produits à mesurer afin que le coût soit raisonnable et de tester chaque année quelques produits.

Pour cela je suis parti des fiches individuelles d'exposition qui recensent pour chaque agent les produits dangereux manipulés et notamment les CMR.

Mon critère de priorisation a été le suivant: les 3 produits les plus manipulés, CMR et présentant une VLEP réglementaire. (on aurait pu prendre les produits manipulés en plus grande quantité...ou d'autres critères de départ). Il en est ressorti que le chloroforme, le toluène et le n-hexane étaient ces 3 produits pour l'activité chimie. Je suis alors allé interroger des chimistes pour savoir dans quelles conditions ces produits étaient manipulés (quelles techniques, sous quels systèmes de captation, avec quels EPI). Je me suis renseigner également sur les caractéristiques

physicochimiques de ces produits. J'en ai déduit que globalement ces produits étaient manipulés sous système de captation mais que la mise en poubelle, la vaisselle, de transvasement des déchets dans un plus gros contenant, le rotavapor, la distillation sur gros montage de l'hexane pour avoir un produit plus pur pouvaient être des phases d'exposition.

J'ai donc considéré que les mesures d'exposition me permettraient d'évaluer le risque car je ne suis pas capable de dire à priori si le risque est faible, moyen ou fort. C'est peut être une approche à l'envers mais pour ma part je pense que ces mesures participent de l'analyse du risques.

J'ai fait appel à un organisme accrédité pour définir une stratégie de prélèvement et avoir un chiffrage des prestations. Un chargé d'affaire est venu sur place pour essayer de définir des groupes homogènes d'exposition (GEH) afin de pouvoir définir une stratégie de prélèvement. Comme ces trois produits sont utilisés pour plusieurs techniques en des quantités différentes il nous a demandé de lui définir des groupes de manipulateurs qui utilisent le même produit avec les mêmes

techniques et des journées type de manipulation pour chaque produit. J'ai demandé ces infos aux chimistes et j'en suis là c'est-à-dire en attente de transmettre ces données nécessaires à la

détermination des GEH afin d'avoir une proposition de stratégie de prélèvement et un devis.

J'ai mené la même démarche sur le domaine des sciences de la vie, nous allons lancer une

campagne de mesure sur le phénol et le formaldéhyde (pas encore VLEP réglementaire mais CIRC cat 1). Il est ici plus simple de définir les GEH car ces produits sont utilisés du moins chez nous pour 1 seule technique: le phénol pour l'extraction ARN, ADN, le formaldéhyde pour fixer des tissus.

Voilà pour mon modeste retour d'expérience.

Ventilation, sorbonne, hotte 2011 : Contrôle des sorbonnes

Est-ce que dans le cadre du contrôle des sorbonnes, alors je parle au départ, et non en routine, vous faites réaliser un essai de confinement au SF6 des sorbonnes (il s'agit dans mon cas de sorbonnes installées dans un batiment dont l'université n'avait pas la maitrise d'ouvrage, donc pas d'essai de réception...) ? ça coûte super cher... les prestataires ne jurent que par ça...

C'est aussi super polluant, c'est un gaz à effet de serre redoutable et hyper persistant!!

Dans ma boutique, l'usage de ce gaz est proscrit. On essaie de trouver d'autre alternative pour contrer certains industriels qui ne jurent que par ça également...

selon la norme EN 14175, le test de confinement est justement obligatoire lors de l'essai de réception des sorbonnes sur site mais pas lors des essais de routine. Suite à une étude de l'INRS, il est en revanche recommandé de faire aussi le test de confinement en essai de routine (il s'agit seulement d'une recommandation et non d'une obligation). Pour l'essai de réception : il s'agit bien

d'une obligation car c'est le test de référence.

A l'université de Nice quand on a changé notre parc de sorbonne on a fait faire par DANTEC ces essais de confinement qui rentrent dans les essais de réception. Ci-joint un extrait du rapport pour avoir une idée.

Je les avais contacté pour faire un essai de confinement sur une sorbonne existante, ce n'était pas si coûteux de mémoire (dépend du nombre de sorbonne à évaluer, de la distance avec l'entreprise..) ca vaut le coup de les contacter.

aucune sorbonne n'avait été testée

l'année dernière, on s'y est collé et c'est la société MSIS qui a réalisé les tests si tu veux les coordonnées

2011 : quel équipement pour peser des CMR ?

Petite question sur la pesée des poudres CMR (on a évidement vu si on pouvait substituer le produit, achat solution toute faite : externalisation...) :

Sous quels équipements peut-on peser des CMR?(penser aux solutions alternatives car pas de moyens dans les labos)

Les postes de pesée sécurisé type

HYPERLINK "captairflex.html" http://www.captair.com/fr-fr/1727-2114-postes-de-pesees-securises-captairflex.html

sont -ils vraiment efficaces?

En effet la description du fabricant fait référence aux normes sur les ETRAF (nouvellement appelé sorbonne à recirculation) Mais justement la 15 211, indique qu'il est proscrit clairement de ne pas manipuler de CMR

INCLUDEPICTURE "cid:part1.09090708.02080207@inserm.fr" \* MERGEFORMATINET

Ce n'est par conséquent pas à conseiller pour la manipulation de poudres CMR de manière générale.

j'ai repris un document de juillet 2010 pour la manipulation des nanomatériaux réalisé par le CEA, la problématique est semblable

il préconise après test les équipements suivants : en barrière dynamique :

- skanair : HYPERLINK "laboratoire/poste-de-pesee/skanairr-hfc-sh-1200-mt.html"

http://www.skan.ch/fr-fr/produits/equipement-de-laboratoire/poste-de-pesee/skanairr-hfc-sh-1200-mt.html 15 k€

- Mettler - Safetech : HYPERLINK "http://www.a1-safetech.com/" http://www.a1-safetech.com/

cf documentation jointe : environ 10 k€ (cet équipement est également préconisé par le CNRS délégation Nord pas de Calais pour la pesée des CMR)

en barrière statique :

tente à gants transportable :

HYPERLINK "nvestigation-biologique-captair-pyramid.html" http://www.captair.com/fr-fr/200-280-boite-a-gants-pour-l-nvestigation-biologique-captair-pyramid.html

250€

2011 : sorbonne à air auxiliaire

Dans le cadre d'un gros projet de construction de laboratoires, de chimie en particulier, il nous est proposé de réfléchir à des sorbonnes à air auxiliaire. La brochure de l'INRS n'est pas enthousiaste sur ces équipements, et je voudrais savoir si certains ont ce type d'implantation, les avantages et les inconvénients que les utilisateurs y trouvent.

Si il s'agit de sorbonne a économie d'énergie avec air balayé en façade à Éviter , trop sensible, le moindre courant d'air ou si le labo est en dépression l'étanchéité n'est plus garantie , on est oblige de mettre les débits d'air aspirés sur la sorbonne à fond et ce n'est pas suffisant.

mêmes remarques. Ce type de sorbonne permet de garantir une certaine économie d'énergie car il peuvent faire un réglage de la vitesse d'air frontale parfois en -dessous des 0.3 m/s tout en

garantissant un niveau de confinement correct < 0.1 ppm suivant norme EN 14175.

En revanche, ce type de sorbonne est extrêmement sensible et nécessite une attention, un suivi et des contrôles rigoureux.

2011 : vitre de sorbonne : quelles sont les exigences ?

Suite à la casse d'une vitre SECURIT sur une sorbonne (sans raison apparente d'après le labo - sorbonne de 6 ans d'âge), un laboratoire me demande pourquoi ce vitrage n'est pas un vitrage feuilleté ce qui éviterait de retrouver tous les petits bouts de verre par terre... et de se couper en les ramassant...

Avez-vous connaissance d'exigences particulières sur l'épaisseur (là, on avait du 6 mm) ou la nature du vitrage des sorbonnes?

Voici les éléments exigés par la norme 14175-2...ça peut peut-être te servir pour effectuer une réponse et vérifier la nature de la vitre.

les chapitres 6.2 et 6.3 de la norme 14175-2 abordent respectivement les problème des

caractéristiques des composants en verre (6.2) et de la façade mobile plus spécifiquement (6.3).

Nulle part encore ici il n'est spécifié que la vitre mobile soit en verre feulleté plutôt que Sécurit.

Le chapitre 6.2 précise que "les surfaces en verre doivent être conformes à l'EN 12600 : 2002 et de type 2B ou 2C.." et donc protéger contre les impacts de projection. Ce chapitre ne précise pas s'il s'agit de verre trempé ou laminé.

Le chapitre 6.3 lui précise lui que la vitre frontale doit "être conçue à partir de matériaux

permettant une protection physique optimale contre l'émission accidentelle de substances. Du verre trempé laminé ou trempé conforme à l'EN 12600 /

2002 type 2B ou 2C

ou conforme à l'EN ISO 12543-1(qui elle porte sur les verres feuilletés ou de sécurité) ou des matières plastiques adéquats _*doivent être utilisées*_..."

Verre sécurit, ou verre feuilleté ? Nous avons eu la cruelle expérience d'une explosion ayant entraîné le bris de la vitre en verre sécurit, entre autres dégâts (voire photo ci-jointe).

Heureusement, il n'y a eu aucune personne blessée. L'installateur de sorbonnes m'a expliqué que, selon la norme, les 2 sont autorisés, mais il prévoyait d'intervenir auprès du comité de

normalisation pour signaler ce problème.

Depuis, dans un laboratoire où sont faites les mêmes manips à risques (attaques acides de métaux avec un mélange acide concentré - alcool (methanol ou ethanol), nous avons remplacé le verre

sécurit par du verre feuilleté. Pour un projet de bâtiment neuf, avec les labos concernés, nous avons systématisé la demande de verre feuilleté. Certains fabricants le proposent en option (j'ai

récemment rencontré un représentant de Materlabo), tout comme les évaporateurs rotatifs sont proposés en 2 options, verre filmé ou non. Après, c'est une question de sensibilisation, plus que de différence de prix, qui n'est pas considérable lors de l'investissement.

C'est du matériel ILM agencements SG 120 avec écran VERTAL SECURIT 6 HYPERLINK

"http://www.ilm.fr/index.php?page=pages/postesv" http://www.ilm.fr/index.php?

page=pages/postesv

La casse de la vitre (la fixe, pas l'écran mobile) a eu lieu pendant la nuit. Donc aucune conséquence.

Il existe aussi la possibilité de fixer un film autocollant sur la partie vitrée de la sorbonne permettant ainsi de ne pas voir la vitre voler en éclats lors d'un accident.

2010 : plusieurs sorbonnes à installer : une seule sorbonne par conduit ou plusieurs par conduit ?

pour avoir les deux situations, sans hésiter, prends l'option 1 : une sorbonne, un moteur.

Et refuser un taux de foisonnement au niveau de la compensation.

un conduit, un moteur par sorbonne, sans hésiter !!! ça évites les perturbations et les mauvaises surprises si les produits évacués dans les sorbonnes sont incompatibles carole

Un conduit, un moteur pour une sorbonne!

A la construction de l'école, un moteur par bâtiment (environ 30 sorbonnes/bâtiment x 5) a été installé avec un taux de foisonnement de 70 %.

C'était une mauvaise idée.

Lors de la restructuration de l'IUT de Béthune, "ils" ont mis en place des sorbonnes groupées par 5 sur un même moteur ...

Fonctionnement par défaut (pas d'interrupteur sur les sorbonnes) : 100 m3/h. Dès que l'on lève la vitre de qqs mm, le débit monte à 700 m3/h.

sans gradation.

Donc si l'on a besoin de faire tourner une sorbonne pour une manip durant un week-end ou une semaine, c'est bien 5 sorbonnes qui vont fonctionner !

Vive les économies ...

je suis de l'avis des autres collègues 1 sorbonne, 1 moteur

j'ai le cas de sorbonnes installée en 2002 en "série, c'est un sacré bord...

complication pour les réglages, l'entretien...

par contre qu'est ce que c'était bien sur le papier avant l'utilisation...

taux de foisonnement, à mon avis à proscrire (il faudrait le faire respecter...)

Sur ce sujet, je n'arrive pas à faire passer ce message au Patrimoine qui m'oppose à la sécurité, le coût, la difficulté de gestion de l'air de compensation et la place prise pour faire passer les gaines.

Quels sont vos arguments pour faire admettre : 1 sorbonne - 1 moteur?

L'argument qu'il faut utiliser est:

Les produits chimiques utilisés sous deux sorbonnes, voire plus, reliées à un même conduit peuvent être incompatibles entre eux et provoquer une réaction chimique dangereuse dans ce conduit.

Voici , en vrac, mes remarques sur les deux types de fonctionnement :

premier cas : chaque sorbonne a son extracteur :

avantage : on ne compense que l'air de la sorbonne en fonctionnement et ainsi on chauffe que l'air de compensation de cette sorbonne = économies

un moteur en panne met hors service qu'une sorbonne.

On limite le bruit

inconvénient : être sûr que les clapets fonctionnent comme il faut pour éviter l'inversion de la circulation d'air dans la sorbonne arrêtée.

s'assurer que les dépressions qui assuraient le fonctionnement correct à l'origine sont correctes dans le temps.

Être très prudents pour ne pas dire qu'il faut interdire des débits variables (c. f. ligne supérieure)

deuxième cas : les deux sorbonnes ont le même extracteur :

avantage : a priori pas de risque d''inversion de la circulation d'air dans une des sorbonnes dans le temps.

pas de soucis de dysfonctionnement de clapet anti retour

inconvénient : on doit chauffer un débit d'air de compensation plus important (il parait que l'on parle d'économies d'énergie!!)

le moteur en panne met hors service deux sorbonnes.

Attention aux risques de mélanges qui pourraient se produire malgré les fortes dilutions (ça se calcule).

On a chaque fois le bruit maxi

Bonjour à tous et merci à Gérard pour ses remarques toujours intéressantes.

J'aimerais un peu plus d'explications sur ta prudence par rapport aux moteurs à débit variable, que j'ai, au contraire, tendance à préconiser :

gain en niveau de bruit, en chaleur (limitation de la compensation d'air dès qu'on baisse le panneau frontal), possibilité de relier un placard d'entreposage des solvants en cours d'utilisation au conduit d'extraction qui limite l'encombrement de la sorbonne. Les utilisateurs en sont d'ailleurs très contents.

2009 : Réception des sorbonnes

Notre établissement vient de réceptionner un bâtiment sciences neuf équipé de 25 sorbonnes. Il semblerait que les sorbonnes (bien que

neuves) doivent faire l'objet non seulement d'une vérification "standard" mais aussi d'un essai de

"confinement par gaz traceur".

Si vous avez plus d'explications.

Cela est effectivement notifié dans la norme EN 14175-4

Les sorbonnes normalisées (ayant subi un essai de type EN 14175-3 en usine) doivent subir des essais de réception après installation. Ces essais de réception visent à démontrer que l'installation de la sorbonne est correcte et à rechercher les effets indésirables éventuels du débit d'air dans la pièce et du système d'évacuation sur les performances de la sorbonne vide installée.

Parmi les essais de réception, la mesure de confinement par gaz traceur est demandée.

Ces essais de réception permettent de constituer un dossier d'identité des sorbonnes avec des valeurs de références pour chaque sorbonne en vue de comparaison avec les essais de routine ultérieur.

Ces mesures de confinement coûtent environ 200 euros par sorbonnes et ne peuvent être effectués que si il n'y a pas de fuites constatées lors d'essais fumigènes (fuites fréquentes quand l'extracteur, par impossibilité d'être installé en toiture, est posé au dessus de la sorbonne)

Je conseille à tous ceux qui ont des projets d'installation de sorbonnes d'inscrire ces essais dans leur

CCTP pour l'intégralité du parc installé.

2009 : cabine de travail pour manipulation de particules métalliques ou céramiques

Un de mes labos souhaite manipuler plus en sécurité des particules métalliques ou céramiques de 1 µm, mais aussi des nanotubes de carbone (aujourd'hui cela se fait dans une pièce "normale"). La société aeroflux a été consultée et propose une cabine de travail ISO7 avec des filtres HEPA 14, charbon actif et haute efficacité F9. La vitesse du flux vertical au poste de travail sera de 0,3 m/s.

Rapproche-toi des fabricants de filtres. A froid je ne vois pas l'intérêt du charbon actif ! Il me semble que le plus important soit d'arrêter un max des ces particules de 1 µm ; attention au cout des filtres et à la maintenance.

2009 rejet flux d’air de sortie d’un four utilisé pour cuire des plaques de silicium, ou d'AsGa (arsenic de gallium)

Des chercheurs ont acheté un four récemment et me pose la question (après achat forcément) de la sortie du flux d'air. Le four va cuire des plaques de silicium, ou d'AsGa (arsenic de gallium) notamment avec un flux de gaz .

Les rejets sont donc potentiellement dangereux. Certains d'entre vous ont-ils eu le même genre de cas ? qu'avez-vous préconisé au niveau du flux de rejet ? un filtre à charbon actif ? une sortie en toiture ?

Merci et rdv la semaine prochaine pour ceux qui viennent.

 Je crois qu'il te faut prévoir la filtration la mieux adapté en se rapprochant de fabricants de filtres comme PURAFIL, CAMFIL (TROX?) mais en indiquant la température des gaz car les filtres n'aiment pas les températures élevées (barbotage préalable ? filtre électrostatique ?).

J'ai fait des systèmes de filtration un peu alambiqués (H2S, nucléaire...) et la solution a toujours été de se rapprocher des fabricants de filtres:

c'est leur métier : A partir de là tu connaitras les valeurs de rejets a respecter pour les donner aux services techniques.

2009 : hauteur minimale de sortie d’une cheminée de sorbonne

J'ai une question : y a t il un texte pour indiquer la hauteur minimale de sortie d'une cheminée de sorbonne (outre la norme XPX15206) ?

J'ai un enseignant qui se plaint d'avoir une sortie proche de la fenêtre de son bureau. Elle est effectivement pas très loin, sur un mur perpendiculaire à son bureau (il a son bureau en angle) et la cheminée n'est pas très haute...

"L’implantation des cheminées d’évacuation doit être effectuée de manière à ce qu’il n’y ait pas de refoulement d’air pollué vers des locaux de travail ou vers des prises d’air neuf.

Lorsque les conduits d’évacuation de 2 sorbonnes sont proches, si l’une est en fonctionnement alors que l’autre est à l’arrêt, il peut y avoir une *recirculation *des polluants évacués par le conduit de la sorbonne en marche dans le conduit de la sorbonne qui est à l’arrêt.**

**Ce problème peut en particulier survenir si le dispositif d’air de compensation n’a pas été bien étudié.**

**Dans ce cas, la cheminée d’évacuation de la sorbonne à l’arrêt joue le rôle de prise d’air.**

Pour éviter ce phénomène, il faut :

- éviter l’installation de cheminées champignons ;

- prendre en compte la nécessité d’introduire de l’air de compensation dans les locaux ; - installer des clapets anti retour en sortie de cheminée.

La hauteur et l’implantation des cheminées doivent être étudiés de manière à :

- éviter tout refoulement d’air pollué dans les étages inférieurs ou vers les bâtiments voisins ;

- éviter la présence d’une couche d’air polluée à la base de la cheminée.

- éviter la présence d’une couche d’air polluée à la base de la cheminée.