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Rayonnements non ionisant

Wi-f 2008 : Wi-fi : psychose du personnel (suite)

L'installation (sans concertation aucune) de bornes wifi commence à faire réagir les personnels et les syndicats. Je crains que le Pdt me demande de répondre aux inquiétudes de mes collègues (chose que j'ai déjà faite en réponse à un premier courrier). Le problème c'est que je partage ces même inquiétudes et m'insurge contre le gaspillage que représente cet investissement (comment justifier la pose d'une borne dans l'atelier ?).

Comment géreriez vous cette situation : votre point de vue personnel prend le dessus, ou vous faites fi de vos convictions (quitte à produire un document manquant cruellement d'arguments techniques). La conséquence la plus évidente et de se mettre le Pdt à dos, avec toutes les répercussions qui en découlent ...

documentation sur le site de l'OMS :

HYPERLINK "emf/fr/index.html" http://www.who.int/peh-emf/fr/index.html HYPERLINK "http://www.who.int/peh-emf/publications/riskfrench/fr/"

HYPERLINK "emf/publications/riskfrench/fr/" http://www.who.int/peh-emf/publications/riskfrench/fr/

HYPERLINK "http://www.sante-radiofrequences.org/" http://www.sante-radiofrequences.org/ =>

fondation santé et radiofréquence

Quels industriels participent au financement de la Fondation ? Huit industriels ont contribué à la création de la Fondation :

-des constructeurs : Alcatel-Lucent, Ericsson France et Motorola,

-des opérateurs français de téléphonie mobile : Bouygues Telecom, Orange France et SFR, -des opérateurs de télédiffusion : TDF et Towercast

cela permet de connaître avant de les avoir lu l'appréciation sur les risques pour la santé (ÔOOH la mauvaise langue !!!!! )

Cette question a été abordée par le CHS de l'Université de Caen (des agents de la BU sont

inquiets de la présence de bornes wifi et l'ont signalé dans le registre hygiène et sécurité). La Présidente a proposé d'adresser un courrier au ministère demandant les éventuelles mesures de prévention qui seraient à prendre (le rapport de l'AFSSET étant prévu fin d'année). Cette

proposition a été validée par les membres du CHS et le courrier est parti voilà quelques jours . Je vous tiendrai informés de la réponse!

Dans mon université comme dans beaucoup d'autres apparemment, des personnels s'inquiètent surtout quand la borne se trouve dans (ou très proche) le local de travail. Pour tenter de lever les inquiétudes, l'université de Nice a fait réaliser des mesures de champs électromagnétiques par la société APAVE (Marseille). Il s'agit d'une mesure de champs globale de 100 Khz à 3000 MHz.

Ensuite avec un spectromètre le contrôleur peut discriminer par bande de fréquence et voir la contribution de chaque gamme dont le WIFI qui se situe vers 2400 MHZ. Les valeurs obtenues en V/m sont comparées aux seuils réglementaires du travailleur de la directive européenne

2004/40/CE du 29/04/2004 et au décret n°2002-775 du 03/05/2002 qui fixent les seuils pour le public. Les mesures sont en plus extrapolées par rapport à un trafic maximum puisque le champs émis dépend de l'importance du trafic.

La conclusion des mesures réalisées dans deux locaux situés à proximité d'antennes WIFI de marque CISCO et de type ANT 2560 est la suivante : "la mesure spectrale a été réalisée au niveau du bureau..., le cumul des émissions, en considérant un trafic maximum sur les émetteurs

radiotéléphones, équivaut à un champ électrique total de 0,5 V/m soit environ 85 fois inférieur à la limite minimale d'exposition (28 V/m protection du public) soit environ au moins 100 fois inférieur à la limite minimale d'exposition (61 V/m protection des travailleurs). Le champ émis, à trafic maximum, par les émetteurs WIFI est à 0,48 V/m soit 58 fois inférieur

à la limite d'exposition 28V/m (protection du public) soit 127 inférieur à limite d'exposition 61 V/m (protection des traveilleurs)"

Donc il ne semble pas y avoir de problème en l'état actuel des connaissances et de la

réglementation avec le WIFI (du moins pour ces types d'antenne) vu qu'on est très en deçà des seuils réglementaires expositions du public ou du travailleur aux champs électromagnétiques.

petite chose amusante concernant les bornes WIFI. Des personnels de Bibliothèque m'ont fait part de leur inquiétude face à une borne WIFI présente à proximité immédiate de leur bureau Sur 5 personnes présentes dans ces bureaux 3 ont des symptômes étranges (maux de tête, vertiges....) venant selon elles de la borne WIFI. Seulement il y a un souci : cette borne a été déconnectée il y a quelques semaines à leur demande mais sans qu'on les préviennent ! Alors ? Maladie imaginaire? inconscient qui provoque les symptômes ? Qu'en pensez vous ?

Je pense que les problèmes de WIFI sont à rapprocher du syndrome des bâtiments malsains.

Les agents sont inquiets et estiment que leur environnement de travail n'est pas sûr. S'ils ne sont pas rapidement rassurés, si de plus ils ont la perception de conditions de travail insatisfaisantes (hygrométrie, température, renouvellement d'air) , il peut se produire un phénomène de

sensibilisation et de contagion communautaire. De nombreux agents vont présenter des symptômes divers (céphalées, fatigue, irritation, ...) . Les agents sont comme "sensibilisés" et certains peuvent devenir réellement malade.

2008 : installation d’une borne wi-fi – psychose du personnel

Depuis janvier dernier, les personnels des BU de notre université me pressent de questions concernant la WIFI et ses prétendues dommages sur la santé.

"L'affaire" de la BNF les a dopés, la BNF ayant décidé de supprimer tte s les bornes WIFI ds ses locaux. Bien que ne ressentant pas de maux de temps ou autres malaises comme à la BNF, ces collègues stressent, voire "psychottent" ...

Etes-vous confrontés à ce type de "psychose" ? Que conseillez-vous en pareils cas ?

J'ai été confronté à une situation similaire. Le conservateur d'une BU a alerté le Pdt sur

l'installation généralisée des bornes wifi dans l'université (et ce, sans avis du CHS !). J'ai rédigé la réponse pour le Pdt alors que je suis plutôt de l'avis du conservateur.

Même type d'interrogation à Besançon de la part de certain personnel. Nous avons évoqué le sujet en CHS. La réponse du SG a été :

- pas de certitudes quant aux risques

- les universités sont "notés" en fonction du nombre de bornes déployées donc, on continue à déployer

2007 : danger du Wifi

L'université va prochainement installer des bornes wifi. Le conservateur d'un BU alerte le Pdt sur les conséquences encore méconnues des ondes pulsées et sur la fréquence utilisée. Le pdt souhaite faire une réponse officielle. J'ai lu dans la newsletter du Journal de l'Environnement que certaines universités (canadiennes) ont proscrit l'installation de bornes wifi sur la base du principe de

précaution.Qu'en est-il chez vous et quelles sont les arguments développés par les installateurs pour rassurer les personnels exposés ?

L’Union Européenne appelle pour une action urgente sur les rayonnements micro-onde Dimanche 16 Septembre 2007 par Geoffrey Lean - THE INDEPENDENT(Uk) - Traduction : HYPERLINK "http://www.next-up.org/" \t "_blank" www.next-up.org

L’organisme de contrôle au sommet de l’Europe lance un appel pour une action immédiate pour réduire l’exposition au rayonnement du Wifi, des téléphones mobiles et de leurs pylônes.

Il suggère qu’un délai pourrait conduire à une crise sanitaire similaire à celles causées par l’amiante, la cigarette et le plomb dans l’essence.

L’avertissement, de l’Agence Environnementale Européenne (EEA) fait suite à une revue

scientifique internationale qui conclut que les limites de sécurité fixées pour le rayonnement sont « des milliers de fois trop indulgentes », et un rapport officiel britannique de la semaine dernière qui conclut qu’elles ne pourraient pas exclure le développement de cancers venant de l’utilisation de téléphone portables.

Le Professeur Jacqueline McGlade, la directrice administrative d’EEA, a dit hier : « La recherche récente et les revues de la littérature (relectures) sur les effets à long terme des rayonnements venant des télécommunications du mobile suggèrent qu’il serait prudent pour les autorités de la santé de recommander des actions pour réduire les expositions, spécialement envers les groupes vulnérables, tels que les enfants. »

L’initiative d’EEA va augmenter la pression sur les gouvernements et les organismes de santé publique pour qu’ils prennent des mesures de précaution pour prévenir les rayonnements électromagnétiques de s’étendre rapidement avec les nouvelles technologies.

Le gouvernement allemand est déjà en train de conseiller ses citoyens d’utiliser les connections Internet avec câble au lieu du Wifi et les lignes téléphoniques plutôt que les téléphones mobiles.

La revue (relecture) scientifique, produite par le ‘International Bio Initiative Working Group‘

(Groupe international de travail Bio Initiative) composée de scientifiques de premier plan et

d’experts dit que « l’exposition à de nouvelles sources a crée des niveaux sans précédent de champs électromagnétiques artificiels qui couvrent toutes les zones de l’espace habitable sur Terre, causant une exposition cumulative et à long terme à des rayonnements massifs et accrus qui sont sans précédent dans l’histoire humaine. »

Elle dit : « On a besoin de corrections dans la façon dont nous acceptons les tests et le déploiement les technologies de façon à prévenir les problèmes de santé de nature globale.

Le principe de précaution n'a pas été retenu à l'UFC. Le discours a plutôt été : "il n'y a pas de preuve formelle du danger... donc on installe". Pour rassurer une personne qui s'inquiétait, on a juste déplacé une borne de quelques centimètres pour qu'elle ne soit pas dans son bureau. Une façon d'acheter la paix.

Un extrait du CHS où le problème a été évoqué suite à une remarque notée sur les registres hygiène-sécurité (une borne faisait du bruit) :

"Les nuisances sonores de la borne WIFI défectueuse ont cessé car la borne a été arrêtée. Elle va être changée. Mme RACOIS indique la crainte des personnes se trouvant à proximité vis-à-vis de

ces ondes. Aucune étude à ce jour ne permet de confirmer ou d’infirmer la crainte des personnels.

Selon M X toutes les ondes peuvent alors être mises en accusation (téléphone, micro-ondes…). La décision d’installation du WIFI est une résultante des demandes du Ministère d’implantation du WIFI dans les établissements d’enseignement supérieur. Mme Y précise que l’effet des ondes dépend de la distance entre l’émetteur et les usagers. M X demande que soient appliquées les lois et pas plus. La décision de couvrir un maximum de zone a été prise au sein de l’UFC."

2005 : mise en place d’un reseau par Wi-Fi : Nous sommes en train de mettre en place le

cartable électronique pour les étudiants de l'école. Celà implique la mise en place d'un réseau local sans fil à haut débit (par Wi-Fi), pour relier les ordinateurs portables. Le transport de ces

informations se fera naturellement par des ondes magnétiques à des fréquences très élevées de quelques G Hz. Si vous avez été confronté à cette installation dans votre établissement, merci de me donner les réglementations applicables, je pense aux niveaux d'exposition (les rayonnements), à la proximité des bornes qui seront installées, ... D'avance merci pour vos infos.

Les risques liés au WiFi - 9 septembre 2004 : HYPERLINK "http://oasi.ac-aix-marseille.fr/article136.html" http://oasi.ac-aix-marseille.fr/article136.html

RMN

2006 : risque lié à une installation RMN j'ai un labo qui veut installer 2 appareils de RMN. quid des précautions particulières et des règles techniques d'installations ? est-ce que quelqu'un a déjà traité ce genre d'installation ?

 Ce type de matériel est maintenant très sécurisé.

Toutefois le fournisseur devra dans son cahier des charges indiquer le risque du au rayonnement, le blindage des aimants. Il faudra malgré tout prévoir une zone interdite au public dans le proche environnement:

signalétique au sol. Sur la porte du laboratoire prévoir les pictogrammes informant tout utilisateur et visiteur.

Par ailleurs une formation et information: manipulation de liquides cryogéniques (azote et hélium liquide) devra être faite à l'attention des manipulateurs.

 Attention au poids de l'appareil.

Prévoir éventuellement de l'installer sur une poutre porteuse avec une plaque de répartition.

 Demander au fabiquant qu'il vous donne la cartographie des champs magnétiques autour du centre magnétique de l'appareil de manière à pouvoir délimiter la ligne des 5 gauss, valeur du champ magnétique statique au-delà de laquelle il peut y a voir des risques pour les porteurs d'implants électroniques (pacemakers, etc) mais aussi pour les porteurs d'implants

ferromagnétiques (broches, sondes, hanche artificielle, prothèses, etc). Attention aussi aux

personnes qui ont des éclats métalliques dans le corps (suite à un accident. Exemple : mécaniciens qui peuvent avoir des éclats métalliques près des yeux).

Une fois l'appareil installé et mis en service, le fabriquant doit vérifier (par des mesures) que les périmètres de sécurité correspondent bien à la cartographie théorique (à préciser dans le cahier des charges).

Concrètement, il faut :

- interdire l'entrée d'une salle de RMN à tout porteur d'implants électroniques ou d'implants ferromagnétique (il existe une signalétique particulière - voir le fichier joint).

- Il faut délimiter la zone des 5 Gauss à l'aide d'un marquage au sol (peinture) ou à l'aide d'une chaîne en plastique et généralement, on délimite aussi la zone des 10 gauss (seuil au-delà duquel il ne faut absolument pas porter d'objets métalliques sur soi. Risque de projection d'objets à grande vitesse et donc de heurt et même d'arrachement)

La ligne des 5 Gauss peut être située tout prêt du centre magnétique de l'appareil (quand la bobine supra est blindée. Ce qui est le cas des appareils modernes). Elle peut aussi être située à 3 voir 4 mètres autour du centre magnétique (ce qui est le cas pour les bobines les plus puissantes et non blindées)...

Tout ça, c'est pour le risque lié au champ magnétique intense. A noter qu'il faut aussi éviter d'installer des postes de travail permanent autour (genre bureaux à l'étage au-dessus surtout si le volume des 5 gauss est important et sort de la pièce...). S'il y a des bureaux aux alentours s'assurer que l'on est en-dessous des 5gauss et même que les limites définies par la directive européenne sont respectées (Cf Puiblication INRS sur les champs magnétiques statiques). La non perturbation des écrans d'ordinateurs (à tube cathodique. Attention, pas les écrans plats) peut être un critère.

Ensuite, il faut penser au risque d'asphyxie lié à la présence d'Hélium et d'Azote liquide dans l'appareil (ça sert à conserver la bobine à très basse température pour assurer la supraconductivité).

Il faut considérer le rapport volume de liquides présents dans l'appareil/volume de la pièce, en reprenant les formules du taux d'oxygène (Cf. un précédent fichier).

Si le volume est insufisant, il faut prévoir :

- Un système de ventilation mécanique susceptible d'évacuer toute émission de gaz lors des opérations de remplissage de l'appareil. Prévoir l'hypothèse d'un accident de remplissage (déversement accidentel lors du remplissage)et calculer le débit de la ventilation en fonction de cette donnée

- Prévoir également la survenue possible d'un Quench. Un Quench survient lorsque la bobine supraconductrice de l'appareil se réchauffe brutalement au point que l'hélium et l'azote contenus dans l'appareil s'évaporent brutalement. Ça peut arriver si un objet métallique entre

accidentellement en contact avec l'appareil (même petit...) (ce qui peut perturber la bobine...)...

D'où la nécessité de délimiter cette fameuse ligne des 5 Gauss au-delà de laquelle il faudra absoliment ne pas porter d'appareils métalliques sur soi.

Un Quench peut aussi arriver si la bobine n'est pas bien entretenue (cuve pas remplie à temps comme le prévoit le fabriquant). D'où la nécessité de consignes d'entretien et de l'existence d'une organisation pour cet entretien(personne désignée et formée).

Les Quench sont rares mais lorsqu'ils surviennent, tout l'hélium liquide contenu dans l'appareil est relargué en quelques minutes dans la pièce d'où un risque d'asphyxie mais aussi un risque de surpression importante si le volume de la pièce n'est pas suffisant.

C'est pour cela que :

-1 les portes d'une salle de RMN doivent toujours s'ouvrir vers l'extérieur de la pièce (dans le cas contraire, impossibilité d'évacuer si la surpression est trop élevée

-2 il faut prévoir l'installation d'un conduit d'évacuation relié directement à l'appareil et permettant d'évacuer vers l'extérieur les gaz émis en cas de Quench.

Il y a toute une gamme de solutions entre celle que je viens de vous indiquer et la solution minimale et la moins coûteuse (tolérée uniquement dans le cas de la mise en sécurité d'une salle existante) et qui consiste, au minimum, à avoir des ouvrants qui pourront s'ouvrir en cas de surpression importante, une ventilation mécanique avec alarme et éventuellement à 2 vitesses (1 vitesse pour la ventilation permanente et courante et une vitesse supérieure dans le cas d'un

Quench, à mettre en route par une commande manuelle située à l'extérieur de la pièce), l'utilisation d'un détecteur d'oxygène portable avant toute entrée dans la pièce, une consigne affichée indiquant les précautions à prendre en cas de Quench (s'assurer que la ventilation fonctionne quand on entre dans la pièce, quitter la salle en cas de Quench, fermer la salle et indiquer par un panneaux

l'interdiction d'entrer en raison du Quench ; ne pas réintégrer les locaux tant que le taux d'O2 est en dessous de 17%...).

Enfin, penser à la charge au sol (calcul à faire faire par un ingénieur structure d'un BE ou d'un BC).

 J'oubliais, le Quench se repère très facilement : bruit et fumées massives s'échappant de l'appareil.

 En plus de la portance au sol, de la signalitique à la porte du labo. Il faut matérialiser au sol le périmetre des 5 mT (50 Gauss), 1 mT et 0,5 mT. Ne pas installer à l'intérieur de la sphère

(ellipsoide) des 0,5 mT des zones permanentes de travail : console de commande, ordinateur d'acquisiition de données, bureau ou des zones de passage: circulations extérieures ou une autre installation RMN. Faire attention à l'étage supérieur. Les deux périmetres 0,5 mT des deux appareils ne doivent pas se recouvrir. Avec les appareils, nouvelle génération, blindés, les périmetres sont moinslarge que ceux des appareils installés il y a une dizaine d'année. On trouve les données dans les notices, caractéristiques techniques des appareils. En raison de la présence de fluides cryogèniques, installer un controleur de taux d'oxygène avec alarme et consigne sur la porte d'entrée. Faire attention aux matériels ou accessoires utilisés par les chercheurs dans la zone de champ intense. Ce matériel doit etre amagnetique : escabeau, réservoir cryogénique, canne de transfert, ....mobilier, outils,...; Attention aux extincteurs, ceux ci ont une carcasse en acier et peuvent etre attirés par l'aimant. Le local recevant les appareils de RMN sera de préference en rez de chaussée proche de l'aire de livraison ou de(s) citerne(s) de liquide cryogéniques pour eviter des trajets longs et pénibles aves des réservoirs de 200 L. Il faudra également privilégier un reservoir de transport de liquide cryogènique trapu avec une embase large plutot que haut et longiligne.

 Un dernier point , faire visiter l'installation aux pompiers si vous avez des relations avec eux , ça peut éviter des accidents.

 A prendre aussi en considération : le stockage éventuel des produits chimiques nécessaires au fonctionnement de l'appareil :

- y a les échantillons à analyser (solutions liquides ds des tubes en verre - diamétre 5 mm), - peut-être l'acétone pour nettoyer ces tubes après usage ? ( = à faire ds 1 local à part) - y a le solvant utilisé ( chloroforme deutérié = 2 ou 3 flacons de 0,5 l

prévoir une salle attenante de préparation ? et / ou une armoire réfrigérée..

Je signale que selon le document INRS ED 785.

Les VLE varient de quatre ordres de grandeur entre 0 et 10 000 hertz, dépendant à peu près de l'inverse de la fréquence du champ magnétique. "En l'absence de données précises, il est recommandé de la réduire d'un facteur 10" en ce qui concerne les salariés portant un implant cardiaque.

On observe que cela concerne les agents exposés dans un local RMN mais aussi des nettoyeurs de vitres à l'extérieur du local, des agents intervenant à l'étage supérieur ou inférieur, les entreprises en général ... en particulier des visiteurs ou stagiaires dont certains peuvent être très jeunes (< 25 ans).

Portent-ils un implant? Est-on assuré de leur aptitude médicale préalable? Les remarques sur les matériaux constituant les outils sont pertinentes. Le marquage des zones de champ n'est pas règlé par les pictogrammes sur les accès.

La valeur la plus restrictive est de 50µT, quand la fréquence dépasse 1500 Hz environ (voir la courbe). Les farraillages de parois en béton sont des mirroirs EM, les éléments métalliques plans sont parfois des réflecteurs: une mesure du champ réél par organisme agréé est plus pertinente qu'une abaque commerciale ou de manuel universitaire comme on en trouve.

Document Unique et consignes adaptées sont de rigueur: comme par hasard dans le champ de la

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