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RES SOURCES NON RENOUVELABLES Ressources minierc5

la capacite ecologique ce qui, dans un pays exclusivement rural, consti- consti-tue un grave facteur inhibiteur du developpement en meme temps qu'une

1.6. INVENTAIRE SUCCINCT DES RESSOURCES

1.6.3. RES SOURCES NON RENOUVELABLES Ressources minierc5

1.6.3.1.

Considerations generales

Le rapport sectoriel nO 1 comporte, pour l'ensemble du Liptako-Gourma, un inventaire exhaustif des connaissances actuelles sur ces ressources.

Ce rapport distingue

i les indices prometteurs, faisant l'objet de son Ch.III.

lIs concernent les gites miDeraux d'une certaine importance, pour lesquels des chiffres notables de teneurs et de reserves possibles sont deja acquis.

ii. les gisements reconnus et presumes exploitables SOllS certaines con-ditions, traites en son Ch. IV.

Ce sont lea concentrations minerales dont la connaissance ne requiert qu'un complement d'etude (etude de rentabilite ou determination des reserves certaines) pour decider s ' i l faut les considerer camme

exploi-tables dans un avenir proche ou previsible OU, au contraire, lea comp-ter au Dambre des richesees virtuelles dont l'exploitation ne devien-drait possible que moyennant modification profonde de certaines des conditions prevalant actuellement.

La prospection systematique des ressources minieres doit comporter une pre-miere phase dite de prospection generale conduisant a la selection des in-dices prometteurs. Ceux-ci justifient l'execution d'etudes plus poussees aux fins de decider s ' i l y a lieu de les porter au niveau des gisements presumes exploitables. Ces derniers, enfin, requierent les complements d' etude requis pour en demontrer l'exploitabilite economique immediate ou rapprochee.

Considerant ce schema, la question se pose de savoir

a

partir de quel ni-veau de connaissance des ressources i l convient de tenir compte de la presomption d'exploitabilite des gisements pour la definition des grandes orientations du developpement integre.

SY-I-45

Les indices prometteurs sont certainement trop eloignes du stade de la mise en valeur pour qu'il en so it terru compte.

Quant aux gisements presumes exploitables sous certaines conditions, ils peuvent, apres complements d'etude, etre consideres comme exploitables dans un avenir proche ou previsible mais les chances d'aboutir

a

cette

conclusion sont en fait assez minimes. II suffit pour s'en convaincre de considerer l'analyse faite au Ch. IV du rapport sectoriel n° 1 des

8

gisements des

a

present presumes exploitables.

line probabilite d'interet economique apparait sans aucun doute pour cer-tains dlentre eux mais, meme dans les cas les plus favorables, la cer-titude d'exploitabilite n'est pas acquise. Dans l'eventualite ou les etudes complementaires, essais industriels, etc ... que nous recomman-dons conduiraient

a

cette certitude, la mise en exploitation dependrait encore de diverses circonstances telles que constitution d'un organisme exploitant, conclusion de contrats de vente, construction des infrastruc-tures et en premier lieu, decision de financement. La date d'ouverture des exploitations est done necessairement assez eloignee. Enfin, les conclusions emises pour chacun des gisements presumes exploitables lais-sent prevoir que, dans l'eventualite ou l'exploitation de certains d'en-tre eux serait end'en-treprise, son impact sur le developpement economique et social serait certain. Toutefois, i1 apparait aussi que, sauf decou-verte nouvelle exceptionnelle, cet impact serait relativement modeste et ne serait pas de nature

a

modifier profondement les perspectives et les orientations du developpement.

En conclusion, dans l'etat actuel des connaissances, il serait dangereux d'orienter les efforts de developpement du Liptako-Gourma dans l'optlque d'une vocation

a

dominante miniere et industrielle.

La sagesse recommande au contraire de planifier Ie developpement en fonc-tion des ressources, modestes certes mais certaines, de l'agriculture et de l'elevage, tout en reservant une large place aux etudes du secteur minier et tres particulierement aux etudes telles que recommandees par les Ch. III et IV du rapport sectoriel n° 1.

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11 importera toutefois de tenir largement compte des probabilites de developpements miniers au niveau de la conception et de l'etude du rp-Beau des infrastructures de desenclavement et aussi, dans une certaine mesure, au niveau de 1a planification sociale, de maniere

a

etre pret

a

re-orienter la politique eco~omique en cas d'implantation de projets d'importance majeure.

1.6.3.2.

Sommaire des conclusions quant

a

l'exploitabilite des res-sources

a. ~~_~~~~~~_~:~_~~~~~:~_e~~~~!!:~~~,on retiendra l'interet particu-lier de l'etude des indices de manganese d'Ofalikin et de Tera.

L'existence de reserves importantes de minerai exploitable, notam-ment a Of ali kin,

a

45 km de Tambao, apporterait un element impor-tant

a

l'etude de desenclavement actuellement basee sur Ie seul gi-sement presume exploitable de Tambao.

Un interet particulier s'attache aussi aux phosphates de l'Arli et du Gobnangou,de decouverte recente, comparables par leurs teneurs aux phosphates tunisiens et qui presentent une extension importante.

lIs constituent en outre un indice serieux de nickel; leur teneur en cet element, bien que economiquement non interessante, apporte un element encQurageant

a

1a recherche de 1a source sQus-jacente ou voisine.

Nous citerons pour memoire lea autres indices consideres comme pro-metteurs dont l'etude ne peut etre negligee bien que,dans l'etat actuel des connaissances,leurs perspectives soient plus eloignees encore: cuivre, plomb, zinc, molybdene et antimoine; cassiterite, colombo-tantalite, wolfram et monazite; uranium et lithium; kaolin.

b.

~~_~~~:~~_~:~_§~~:~:~!~_e~~~~~~~_:~e~~~!~~~:~_~~~~_~:~!~~~:~_~~~~~:

!~~~~, 8 sujets particuliers ont fait l'objet d'un examen approfon-di dont les conclusions sont reprises ci-dessous :

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1. Or de la Sirba

Une certitude d'exploitabilite existe pour l'or puisqu'une exploi-tation modeste

(6 a

7 kg d'or par an) se poursuit au Niger.

Une meilleure connaissance des ressourceS auriferes du Liptako-Gourma et plus specialement de l'Ouest du Niger pourrait conduire

a

un developpement appreciable de cette activite. Celle-ci aurait l'avantage d'exiger peu d'investissement, de creer divers

em-plois salaries, et de ne pas etre entravee par d'onereux transports.

2. Manganese de Tambao

La meilleure~esomptiond'exploitabilite est fournie ensuite par les gisements de manganese de Tambao et d'Ansongo.

En ce qui concerne Tambao, Ie gisement est suffisamment connu quant aux reserves et aux teneurs. Des essais industriels portant sur 4.000 t de minerai representatif sont toutefois recommandes au su-jet notamment de la teneur en cobalt et des problemes lies

a

un

haut pourcentage de fines. La teneur en cobalt est un element de depreciation du minerai de Tambao mais une possibilite technique de separation du cobalt semble exister,en laboratoire tout au moins, ce qui valoriserait Ie minerai.

La mise en exploitation de Tambao repose essentiellement sur un pro-bleme de politique economique. Elle requiert, en effet, la moderni-sation du rail Abidjan-Ouagadougou d'une part, la construction d' une liaison ferroviaire Ouagadougou-Tambao d'autre part.

Les plus recents calculs economiques donnent un prix de vente FOB Abidjan de 5.680 F.CFA!t et un prix de revient ex-mine de 2.666 F.CFA!

t,laissant une marge de 3.014 F.CFA pour Ie transport Tambao-Abidjan.

Les calculs presentes par Ie rapport sectoriel nO 3 traitant des transports etablissent pour Ie cout de l'acheminement du minerai

8Y-I-48

jusqu'Abidjan, une fourchette allant de

4.975 F.CFA/t - tarif qui couvrirait une participation normale aux charges financieres de la modernisation, les locomoti-ves, lea wagons mineraliers et leur entretien mais non le prolongement ferroviaire Ouagadougou-Tambao;

a

2.336F.CFA/t -tarif qui ne comporterait pas de participation aux charges financieres de la modernisation, ni les wagons mineraliers, ni Ie prolongement ferroviaire, mais uni-quement les locomotives et l'entretien des wagons.

La decision quant ~ l'alternative ci-dessus releve essentiellement d'u-ne politique tarifaire qui deciderait de faire supporter aux autres sec-teurs economiques les charges de modernisation de la voie existante, charges dont serait exonere le manganese.

On remarquera que, dans l'hypothese tarifaire la plus favorable, i l resterait un bani de 678 F.CFA/t, le prix ex-mine couvrant le rembour-sement du capital souscrit, une taxation egale au benefice sur le capi-tal et les frais de chargement

a

Abidjan mais non les charges financie-res du prolongement ferroviaire ni l'amortissement des wagons.

11 resterait

a

etablir si ce bani - qui atteindrait au total 400 millions, soit 4

%

du budget voltaique, pour une exportation

annuelle de 575.000 t, majore de la taxation egale au benefice sur ca-pital, compenserait les charges financieres du prolongement

ferroviai-re tout en laissant un profit justifiant l'inegale ferroviai-repartition des charges entre le manganese et les autres secteurs economiques.

On peut en conclure que l'ouverture des mines de Tambao, dans les con-ditions actuelles du marche, est possible ,sous certaines conditions de politique economique, mais encore incertaine et que, en tout etat de

cause, son incidence sur les ressources financieres de l'Etat sera modeste.

Elle aurait toutefois l'avantage de provoquer la construction d'infrastruc-tures susceptibles de stimuler le developpement des autres secteurs de l'economie.

3.

Fer de Say

Conclusion peu encQurageante : minerai peu interessant sur Ie plan 5i-derurgique, reserves suffisantes. Le traitement sur place serait one-reux du fait de l'exiguite du marche et du cout du transport des ma-tieres requises. L'exportation est impraticable.

4. Magnetites vanadiferes d'Oursi

L'idee du traitement local est

a

ecarter du fait notamment des in-vestissements demesures qu'il requiert.

La vente du minerai sur la marche mondial semble offrir tres peu de possibilites. Des essais industriels sur un tonnage de quelque 4.000 t seraient toutefois susceptibles de fournir une reponse de-finitive et de susciter peut-etre l'interet d'eventuels utilisateurs.

Resterait alors

a

etudier la rentabilite de l'exploitation en fonc-tion des prix de realisafonc-tion possibles.

5.

Lignites de Bourem

La mise en exploitation parait fort aleatoire, par necessite d'ope-rer en mine sQuterraine et par insuffisance dffireserves connues pour etaler l'amortissement des installations de mine. Une etude comple-mentaire permettrait peut-etre de majorer les reserves connues et, dans ce cas,d'etudier les caracteristiques d'une centrale

a

alimen-ter par le lignite et les aspects economiques de la production d'e-nergie (prix de revient compare avec groupe diesel et utilisations possibles).

6.

Calcaires a ciment de Tin Hrassan

L'analyse conduit a decourager l'idee d'implanter une grosse cimen-terie permettant de realiser les meilleurs prix de revient. L'absen-ce de marchesd'exportation (tous les pays voisins du Liptako-Gourma, y compris le Mali et le Niger, ont leur propre cimenterie couvrant leurs besoins et au-dela) reduit les debouches au marche local

SY-I-50

voltaique, lequel est faible et ne justifierait pas une usine de plus de 50.000 t dont i l est

a

craindre que le prix de revient soit superieur

a

celui du ciment importe.

Une etude est toutefois en cours : elle examine notamment l'execu-tion conjointe des projets Tambao et Tin Hrassan avec mise en com-mun de certains services tels que eau et energie. Les conclusions de cette etude permettront de porter un jugement plus objectif sur ce projet.

7. Phosphates du Tilemsi

II faut renoncer

a

baser sur ce gisement une industrie des engrais chimiques. Cependant, une exploitation semi-artisanale en vue de la production de phosphate de roche moulu semble possible,sous reserve de confirmation de la rentabilite de l'amendement au phosphate de roche des perimetres hydroagricoles et sous reserve aussi des pos-sibilites d'achat par les paysans utilisateurs au encore par les organismes de mise en valeur des perimetres.

L'exploitation envisagee aurait l'avantage de n'exiger que peu d' investissement et de creer de nombreux emplois salaries.

Les essais agronomiques sQuhaites pourraient relever du Centre de Recherche ecologique et de Perfectionnement agricole du Sahel sugge-re par le rapport sectoriel n° 2.

8. Bauxites de Koungoussi

La nature du gisement et les caracteristiques du minerai, de meme que la localisation reduisent les possibilites d'exploitation

a

la

production de bauxites refractaires au abrasives.

Les reserves sont trop faibles pour justifier un investissement im-portant, par ailleurs la composition laisse

a

desirer.

SY-I-5 1

II reste toutefois une possibilite d'exploitation artisanale de bauxites blanches bien choisies. Compte tenu des cours sur Ie marche

europe en et du fret maritime, i l resterait quelque 7.000 F.CFA pour Ie transport terrestre, l'exploitation et les manutentions.

La consultation d'industriels interesses pour l'execution d'essais industriels (1.000 t) est recommandee.

1.6.3.3.

Conclusions d'ensemble

En conclusion, de toutes les reSSQurces du sOlls-sol connues

a

l'etat d'indices prometteurs ou de gisements presumes exploitables, on ne peut retenir comme certairnqu'une modeste exploitation aurifere deja en cours et peut-etre developpable.

Deux autres exploitations de modeste envergure egalement seraient pos-sibles, la premiere, les bauxites de Koungoussi SOllS reserve d'essais industriels eoncluants menant

a

des contrats de vente, la seeonde, les phosphates du Tilemsi sous reserVe d'essais agronomiques eoncluants et de dispositions appropriees pour l'utilisation dans les programmes a-gricoles loeaux.

Toutes deux - et l'exploitation aurifere presente les memes caracteris-tiques - seraient des entreprises

a

tres faible intensite de capital et haute intensite de main d'oeuvre ne necessitant pas de lourds investis-sements en infrastructures. Elles seraient de ce fait particulierement bien adaptees aux necessites de la Region.

La grande exploitation miniere, exigeant des equipements industriels importants et une onereuse infrastructure de transport affre deux pers-pectives. La plus proche cone erne Ie manganese de Tambao, eventuel-lement supporte par ceux d'Ofalikin et Ansongo. Seules des conditions de financement particulierement favorables rendraient Ie projet econo-mique a condition que soit adoptee une politique tarifaire par laquel-le les Autorites accorderaient une preference au manganese aux depens

des autres secte~rs economiques~

SY-I-52

Plus lointaine est celIe relative aux magnetites vanadiferes d'Oursi subordonnee

a

des essais industriels et, sur base de ceux-ci,

a

une

etude economique des possibilites d'exploiter Ie minerai pour la ven-te sur Ie marche mondial.

A l'avantage toutefois de ces deux grands projets, i l faut relever

qu'ils sont les seuls

a

apporter une justification -fut-elle imparfaite-aux grandes infrastructures de desenclavement si importantes pour Ie developpement economique et social de la Region.

Situation actuelle

Dans la situation presente, la Region du Liptako-Gourma tire toute son energie des hydrocarbures importes et en particulier du fuel pour l'a-limentation des centrales electriques.

Deux consequences de cette situation sont

i Ie prix de revient du Kwh est eleve parce que supportant la lourde incidence du cout du transport sur Ie cout du fuel;

ii. la Region est dependante de l'etranger pour un facteur essentiel de son developpement economique.

Deux dispositions ont ete envisagees pour importer dans la Region non pas du fuel mais de l'energie electrique.

La premiere concernait la Haute-Volta et consistait en un projet de transport de force allant de la centrale hydroelectrique d'Akosombo, au Ghana,

a

Ouagadougou (distance

a

vol d'oiseau environ 700 km). Le pro-jet a

ete

abandonne pour diverses raisons dont les Buivantes :

SY-I-53

dependance plus marquee encore vis-a-vis de l'etranger;

- cout eleve du transport de force considerant Ie faible appel de puis-sance

a

Ouagadougou;

necessite de maintenir une puissance therrnique susceptible de relayer Akosombo en cas de coupures supposees frequentes en raison de la lon-gueur de la ligne.

La seconde concerne un transport de force

a

partir des ccntrales hydro-electriques de Kainji au Nigeria jusque Niamey et autres centres de consommation du Niger. La distance a vol d'oiseau Kainji-Niamey est d' environ 500 km. Le projet cst finance par l'aide canadienne. Bien que presentant senaiblement les memes inconvenients que ceux qui ant jus-tifie l'abandon du projet Ghaneo-Voltaique, i l est neanmoins poursuivi.

Aucune indication definitive n'a pu etre obtenue quant au prix de l'e-nergie qui Sera fournie; toutefois, une information verbale de source gouvernementale indiquait un prix de 12 F.CFA par Kw~ livre au rcscau nigerien a Birni-Nkonni contre 15 F.CFA, prix de revient aux bornes de la centrale thermique

a

Niamey (donnees citees sous toutes reserves).

Orientations du Developpement

Le developpement integre de la Region serait grandement favorise s ' i l pouvait disposer d'energie

a

bon marche et etre libere de sa dependan-ce vis-a-vis de l'etranger.

Le probleme de l'electrification du Liptako-Gourma est domine d'une part, par les caracteristiques geographiques, d'autre part, par les ressources energetiques localement disponibles.

Les caracteristiques geographiques consistent en un eparpillement ex-treme de tres petites demandes de puissance, Ie plus souvent

a

des

dis-tances tres considerables les unes des autres. Beules les deux capita-les nationacapita-les ont une consommation d'energie appreciable

SY-I-54

- puissance installee a Niamey deux centrales 6.000 kW et Niamey II

(1966)

=

6.

1' 0 0 kW

Niamey I

(1956)

=

- a

Ouagadougou:

8.550

kW par ndjonction d'un nouveau groupe de

1.500

kW en avril

1972.

Gao se contente d'une puissance de 600

kw.

Cinq sources possibles d'energie ont ete considerees pour liberer la Region de sa dependance economique vis-a-vis de l'etranger.

Seul Ie fleuve Niger et son affluent Ie Mekrou offrent des sites pos-sibles dont deux dans les limites du Liptnko-Gourma (Tossaye et

Kandadji sur Ie Niger) et deux a l'aval, Ie site de W sur Ie Niger et Ie site du Mekrou.

Quelques details sur les barrages et centrales edifiables en ces si-tes sont donnes au rapport sectoriel nD 4.

D'une fag on generale ces projets sont peu satisfaisants pour les rai-BonS suivantes :

- les sites sont tres eloignes de tout centre de consommation active;

- la puissance disponible est Ie plus souvent disproportionnee aux consommations previsibles

a

court et moyen terme dans un rayon eco-nomique aut our du site;

- Ie relief particulierement attenue de toute la Region est peu favo-rable

a

l'erection de barrages:

la construction est onereuse,

la zone d'inondation est enorme d'ou pertes d'eau par eva-poration et infiltration et pertes de terrains agricoles valables,

faibles hauteurs de chute.

SY-1-55

En consequence, la production d'energie seule ne peut justifier les projets. 11 conviendrait meme de la considerer comme une ressource de-veloppable ulterieurement au prorata des besoins, les fins essentiel-les etant l'amenagement pour la navigation et l'irrigation. Concernant cette derniere toutefois, i l faut que le gain en perimetre irrigable compense en premier lieu la perte en terres utilisables par les metho-des du polder fluviatile ou de la culture de decrue.

Cette ressource deviendrait toutefois extremement importante pour le developpement dans l'eventualite ou les ressources du sous-sol permet-traient un grand essor de la demande d'energie suite

a

l'installation d'industries extractives et de traitement des minerais dans un rayon raisonnable autour du site des centrales. 11 faut cependant noter que l'energie demandee pour Tambao et la cimenterie de Tin Hrassan ne depas-serait guere 2.000 KW.

11 conviendrait

a

ce propos qu'une etude preliminaire etablisse le cout previsible de l'energie hydroelectrique rendue aux sites miniers ou industriels envisages

a

partir des sites de barrages consideres et que le prix de revient des produits ex- mine ou ex-usine soit recal-cule sur cette nouvelle base afin de determiner tous les developpements industriels qui pourraient etre induits.

Ceci pourrait conduire

a

des conclusions plus encourageantes que cel-les donnees ci-avant Ccfr. 1.6.3) surtout si l'amenagement fluvial de-vait permettre une amelioration des couts de transport.

Ces divers problemes demandent un examen attentif et coordonne. La Mis-sion ED/1335 a propose de les englober dans deux grandes etudes de synthese : l'etude du desenclavement du Liptako-Gourma qui releve du Secteur des Transports, et l'etude du Plan directeur de l'amenagement du fleuve Niger qui r-e Le ve du Secteur "Energie et Eau".

8Y-1-56

Un complement d'etudes a ete recommande

a

ce propos (cfr.Rapport sectoriel nO 1, Chapitre 1V.5) mais les perspectives ne sont pas tres encourageantes.

N'a pas encore ete decouvert. Mais les recherches principalement par prospection geophysique se pour sui vent au Niger dans Ie bas-sin des 1ullemmeden. D'autre part, la presence de schistes bitu-mineux au Mali dans la region d'Agamor est un indice encourageant.

Les donnees anemometriques, de la region sahelienne notamment, indi-quent une possibilite tres satisfaisante d'utilisation de cette

Les donnees anemometriques, de la region sahelienne notamment, indi-quent une possibilite tres satisfaisante d'utilisation de cette