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PROJETS INTERESSANT L'AGRICULTURE

111.5. LES PHOJErS

C. PROJETS INTERESSANT L'AGRICULTURE

Tous cos projets ont cte integres soit dan,; le projct "Centre du Sahel", soit dans le projet "Etudes des Conditions du Developpe-ment agropastoral de la zone soudanienne".

SY-III- 19

111.3.3. TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS

111.3.3.1. Grandes Orientations

Aucun developpement economique et social de la Region ne se-rait possible en l'absence de voies et de moyens de transport assurant la rnobilite des personnes et les echanges de biens tant avec l'exterieur quIa l'interieur de la Region.

L'examen de la situation des voies de transport desservant Ie Liptako-Gourma met en evidence dec carences particulierement graves. Certains des projets routiers en voie de realisation,ou dont Ie financement peut etre considere camme acquis,apporteront une incontestable amelioration

a

cette situation sans remedier touteIuis aux trois problemes fondrtmen-taux qui affectent tant les liaisons avec l'exterieur que les relations internes et que nous esquissons ci-apres.

Considerant les relatione avec l'exterieur, les unes concernent les

e-changes avec les pays voisi~s, :CG autres - leo plu~ irnportantes - con-cernent les echanges avec Ie marche mondial via les porto de mer.

Naus ne nous attaroerons pas aux echan~es avec les pays voisins, essen-tiellement Nigeria, Dahomey, Togo, Ghana et Cote d'Ivoire, echanges re-lativement tres reduits et aux besoins desquels les infrastructures ac-tuelles et les proj€t~ pre~um6o realises

a

court terme repondent de ma-niere satisfaisante (chemin de fer RAN vers Cote d'Ivoirej reseau rou-tier nigerien vers la Nigeria et Ie Dahomey; routes bitumees vera Ie Ghana, Ie Togo et 1e DahomeY ~ partir de la ilaute-Voltal.

Plus lointaine est la realisation presumee de la liaison routiere avec l'Algerie via la Transsaharienne.

Les liaisons actuelles avec Ie marche mondial,transitant en fait par ces memes pays limitrophes, apparaissent par contre tout

a

fait insuffisan-tes des que lion envisage les transports massifs de produits pondereux

(mincrais

a

l'exportation. hydrocarbures et biens d'equipement lourds

a

l'importation, etc ... l.

-SY-III-20

En uri'(,t, ni lIon se r6f~re ~ In carte T 1 (iu I"apport 8Pctoricl nO j (TranDporls el T~lbcommunications),on COIlotutc qu'unc seule liR~son

ferroviaire touche 10. limite du Liptako-Gourma : 10. R.A.N. assurant la liaison avec Ie port dlAbidjan. Trois autres voies ferrees conver-gent vers 10. Region part ant des ports de Cotonou (Dahomey), Lome (Togo) et Dakar (Senegal) mais elles s'arretent a plusieurs centaines de km du Liptako-Gourma et ne sont utilisables que moyennant transport combi-ne rail-route ou rail-fleuve. Seule 10. voie de Cotonou presente actuel-lement une certaine importance, mais e11e n'interesse guere que la par-tie nigerienne du Liptako-Gourma.

Deux routes modernes seulement relient aux ports de mer les zones peri-pheriques de 10. vaste Region du Liptako-Gourma, a savoir :

- Ouagadougou - Tema (Ghana),

Niamey - Gaya - Parakou et,de la,chemin de fer jusque Cotonou.

Deux autres sont en construction ou en projet confirme : Ouagadougou-Koupela - Bittou - Togo et Ouagadougou Koupela Fada N'Gourma -Dahomey.

Quant a 10. navigation fluviale, elle peut assurer,6 mois par an,l'ache-minement entre Port-Harcourt (Nigeria) et les confins du Liptako-Gourma

(Gaya) de convois de env. 2.500 t. Elle ne pourrait etre prolongee jusque Niamey que moyennant rehaussement du grand pont de Malanville. L'exten-sion a 12 mois de 10. navigabilite, de meme que 10. prolongation de 10.

navigation vers l'amont de maniere a rejoindre Ie bief navigable Gao-Koulikoro (Bamako) ne seraient possibles que moyennant amenagements flu-viaux appropries.

On peut en conclure que, si diverses liaisons avec les ports de mer tou-chent 10. peripherie du Liptako-Gourma, aucune ne penetre jusqu'au centre strategique de 10. Region, la ou se concentrent les principales exploita-tions minieres presumees possibles. De plus, aucune de ces voies nloffre actuellement 10. capacite requise pour repondre aux besoins de 10. grosse industrie extractive. Aucune non plus. ne peut offrir des tarifs compati-bles avec les perspectives economiques de cette industrie.

SY-III-21

Cet exposfi succinct situe un premier probl~me fondamental pour Ie dfive-loppement du Liptako-Gourma : la mise au point d'un schfima de desenclR-vemcnt comportant In realisation d'une au plusieurs voies de transport

a

tres grande capacitfi et

a

faible cout de fonctionnement reliant les centres miniers presumes possibles

a

l'Ocean.

Considerant maintenant les relations internes, nous constatons que les liaisons exterieures aboutissant

a

la pfiripherie du Liptako-Gourma se rattachent par Ie Sud et par l'Est

a

la grande maille qui doit consti-tuer l'ossature du rfiseau routier Liptako-Gourmien.

Cette grande maille est encore inachevfie, meme considfirant les projets prfisumfis rfialisfis

a

court ou moyen terme. Elle comporte, en effet, les aXes Ouagadougou - Niamey et Ouagadougou - Mopti dont la modernisation est considfirfie comme acquise et l'axe Niamey -Gao dont seule la section Niamey-Tillaberi serait bitumee. Manque en outre Ie 4eme cote du qua-drilatere : Gao - Mopti. Ces deux faits placent Ie Liptako-Gourma malien dans une position extremement desavantageuse au point de vue des trans-ports ce qui constitue Ie second des problemes fondamentaux fivoqufis ci-avant.

Le troisieme de Ces problemes a trait au caractere prficaire de la quasi-totalitfi des liaisons interieures qui devraient d'une part constituer les feeder-roads convergeant vers les points de dfipart des liaisons ex-tfirieures et, d'autre part permettre Ie developpement des echanges en-tre zones complementaires et la circulation des personnes

a

l'interieur de la Region. Le grand axe du dfiveloppement intfigrfi du Liptako-Gourma, comme l'exprime Ie § 111.2 ci-avant, doit passer par une action dficisive dans Ie sens du dfiveloppement agropastoral. Or,une telle action est

pratiquement impossible aussi longtemps que l'fitat des pistes ne permet pas, en toute saison, Ie transport des marchandises , la collecte des recoltes et la circulation du personnel de l'animation rurale, au sens Ie plus large du terme.

Par la definition de ces trois problemes fondamentaux, nous avons dfifini les grandes orientations

a

assigner au Secteur des Transports,

orienta-SY-III-22

tions qui se retrouvent dans les trois projets presentes en conclusion du rapport sectoriel n°

3

et resumes ci-apres •

Nous faisons abstraction dans cette synthese des considerations plus accessoires relatives au transport aerien et

a

l'organisation des trans-ports. Ces considerations sont developpeec dans Ie rapport sectoriel •

111.3.3.2. Proiets specifiques

L'objectif final est de relier les centres miniers presumes possi-bles du Liptako-Gourma a l'Ccean par un reseau d'infrastructures de transport repondant aux exigences de la grosse industrie extractive en ce qui concerne notamment la capacite, Ie cout du transport, la continuite de fonctionnement, llelasticite, etc ••.

L'etude recommandee consiste a rechercher Ie programme optimum de realisation progressive, dans Ie temps et dans l'espace, d'un reseau d'infrastructures de transport repondant aces exigences et

a

en

de-finir la rentabilite.

L'etude doit etre etroitement coordonnee avec l'etude des possibili-tes de mise en exploitation des ressourees minieres (efr. 111.3.1.

ci-avant "Etude de Suj et s'") de mani e r e

a

presenter un programme con-joint de realisationsd'infrastructures et d'ouverturesd'exploitations etale dans Ie temps.

Les infrastructures envisagees dans Ie but premier de desenclaver les centres miniers presumes contribueront certes

a

ameliorer les conditions de transport interessant les autres secteurs economiques.

L'etude devra donc tenir largement compte des perspectives de deve-loppement de ceux-ci.

5Y -III-23

L'etude procedera par elaboration successive du schema des divers programmes possibles, chaque programme consistant en un ensemble coordonne, dans Ie temps et dans l'espace, d1 i n f r a s t r u c t u r e s

de transport (routieres, ferroviaires et fluviales) et d'equipements appropries (de transport, stockage, manutention, etc •.. ) comple-tant Ie reseau deja exiscomple-tant ou en cours de realisation.

Pour chaque schema seront determines au degre d'approximation d'une etude de pre-factibilite les aspects techniques, financiers, econo-miques et sociaux de maniere

a

reunir tous les elements de compa-raison necessaires

a

la definition du schema optimum.

Pour l'etablissement des donnees relatives au transport fluvial, l'etude devra s'appuyer sur les projets mentionnes plus loin a pro-pos de l'amenagement du fleuve Niger.

ii. ~~~~~~~_:~~!~~:~_~~~_:_~~E!~_E~:_~~_~~~~~~_~~_~~~~:

(Projet pr e s ente ailleurs sous Le titre "De s en c I av ement routier de la Vleme Region malienne)

Ce projet poursuit Ie triple objectif

- de refermer la grande maille du reseau routier Liptako-Gourmien par la realisation de l'axe Gao-Mopti, rattachant ainsi Gao et Ie Niger au reseau routier malien;

- de rompre l'isolement de toutes les localites de la Boucle Nord du Niger (Bourem, Gourma-Rharous, Tombouctou, Goundam, Dire, Tonka et Niafunke) permettant l'essor de divers projets economiques ain-si que Ie developpement des echanges et des activites touristiques par rattachement direct a la Transsaharienne;

- d10uvrir une premiere voie de penetration routiere

a

travers la

zone d'expansion des cruea du Niger dite tlcuvette lacustretl en prevision des importants amenagements hydro-agricoles previsibles en cette zonee

$Y-III-24

Cette etude sera poussee au degre d'approximation d'une etude de factibilite. Elle comport era la comparaison des variantes majeures du projet et notamment :

- comparaison du trace direct Gao-Hombori-Kona-Mopti avec les traces par la Boucle Nord du Fleuve;

- comparaison des deux itineraires possiblffipar la Boucle Nord: Gao-Gourma Rharous- Douentza - Kona - Mopti et Gao- Niafunke - Korientze-Kona - Mopti;

enfin pour Ce dernier, comparaison entre les variantes passage

a

bac

a

Niafunke et pont

a

Tondiferma.

Note. Les deux projets ci-dessus gagneraient

a

etre executes simulta-nement par un ffieme groupe d'etudes de maniere

a

mettre en commun les fonctions de direction et les etudes economiques et

a

uniformiser les hypotheses de developpement.

iii. Centre Inter-Etats d'Entretien routier

Les deux projets ci-avant ont ete consideres comme des elements consti-tutifs possibles de la phase II du projet ED/1335.

Le Centre Inter-Etats d'Entretien routier par contre est presente com-me un projet annexe dont la mise en oeuvre est recommandee

a

l'Autori-te du Liptako-Gourma.

11 a pour objet d'apporter une solution raisonnable au troisieme des problemes fondamentaux evoques ci-avant en assurant la viabilite per-manente d'une partie tout au mains du reseau interieur de routes

se-condaires et de pistes greffees sur la grande maille du reseau rOu-tier.

L1idee maitresse en est la suivante. II slavere pratiquement impossi-ble d'obtenir une assistance financiere exterieure pour couvrir des depenses d'entretien routier d'une part, pour la construction de rou-tes d'un standard inferieur

a

la route moderne bitumee d'autre part.

SY-III-2~

De plus, dans ce dernier cas, l'assistance ne peut etre obtenue que si l'etude de rentabilite demontre que la route est susceptible d' atteindre Ii court terme Le "seuil de bitumage". Ce seuil ni etant ni atteint ni previsible dans un delai raisonnable pour aucune des lia~­

sons considerees et les budgets nationaux ne disposant pas de moyens suffisants pour en assurer la viabilite, la situation paraissait sans issue et l'action decisive souhaitee en milieu rural gravement compromise.

Pour se degager de cette impasse, il est recommande

a

l'Autorite de rechercher les moyens financiers exterieurs necessaires

a

la

consti-tution, Ii l'equipement mecanique et au fonctionnement pendant 5 ans d'un centre Inter-Etats d'entretien routier operant sur un reseau de voies secondaires chevauchant les frontieres des

3

Etats.

II est prevu que ce Centre, auquel seraient affectes, en phase ini-tiale, trois techniciens expatries, pourrait assurer la viabilite permanente d'un reseau de 4.500 km de voies secondaires.

SY-III-26

111.3.4. EAU ET ENERG1E

111.3.4.1. Considerations generales

Deux obstacles physiques majeurs au developpement du 1iptako-Gourma ont deja ete evoques ci-avant :

- l'enclavement au centre du continent africain, a plus de 1.000 km des ports de mer. 1e paragraphe 111.3.3. comporte nos propositions quant aux palliatifs a cette grave situation.

~=~_~~~~~!~~~~_~~~~~~~g~=~_~~~~~=~(sols et climat) qui - considerant la densite de l'occupation humaine et animale - subordonnent tout de-veloppement du secteur agropastoral, prioritaire, a l'intensification des methodes de culture et d'elevage recommandee par notre paragraphe 111.3.2. Cette intensification se heurte a un facteur limitatif grave:

le6 ressources en eauw

Par ailleurs, tout developpement economique et social - et plus particu-lierement tout essor industriel - requierent la disponibilite d'ener-gie abondante et peu onereuse. Or, les ressources energetiques de la Re-gion - Ie rapport sectoriel n° 4 l'etablit a suffisance - sont, dans l'etat actuel des connaissances, fort peu adequates.

Naus avons caracterise ainsi deux autres obstacles physiques majeurs au developpement de la Region :

-

!~~_~~~E~~~~~~~!~~_~~_~~~ constituant un facteur limitatif

a

de

nom-breux points de vue: developpements urbains et industriels, intensi-fication des elevages et des cultures, navigation, etc ..•

-

~=~_~~~~~~~~~~~!~~_=~_~~=~~~=, facteur limitatif se repercutant sur tous les secteurs du developpement : minier, industriel, urbain, so-cial, sans omettre Ie secteur agropastoral ou Ie probleme de l'energie pour Ie pampage des eaux d'irrigation, de drainage, d'abreuvement ou d' usage domestique au niveau des villages est d'une importance particuliere.

SY-III-27

Les consid~ration5 relatives Aces facteurs limitatifs mnjcurs ant ~t~

traitees ensemble dans le rapport sectoriel "Eau et Energie" pour la raison evidente qu'elles se rejoignent souvent tant au stade de la production (amenagements hydrauliques

a

fins mUltiples) qu'au stade de l'utilisation (exhaure et pompage, par exemple).

Ce rapport traite successivement des eaux superficielles - et en parti-culier des problemes de l'amenagement du fleuve Niger - puis des eaux souterraines,et enfin des diverses ressources energetiques possibles dont l'hydroelectricite, ce qui ramene aux problemes du fleuve -les hydrocarbures fossi-les et l'energie solaire.

Les considerations relatives

a

l'energie eolienne et

a

l'energie atomi-que ont ete traitees plus en detail dans le present Rapport de Synthese

(c fr. 1.

6.4. ) .

Synthetisant les conclusions du rapport sur l'Eau et l'Energie, nous ne presentons ci-apres que deux projets specifiques. Tous deux ont trait

a

l'amenagement du fleuve Niger. Ceci resulte non pas d'une mesestima-tioD de l'importance des autres secteurs mais bien des circonstances suivantes.

Le domaine tres important de l'etude hydrogeologique et des realisations d'hydraulique pastorale fait deja l'objet,dans chacun des Etats,d'ac-tions en cours ou en projet qui repondent assez adequatement aux deside-rata. La mission slest bornee

a

appuyer ces actions,

a

en recommander

l'intensification et 1a coordination1 dans l'optique notamment de l'e-quipement systematique de la zone sahelienne d'un reseau de points d' eau de debit moyen tel qu'il est esquisse ci-avant (cfr. p. SY-I-42).

En matiere d'hydraulique villageoise, les programmes en cours et en pro-jet,dans les

3

Etats,ne demandaient pas non plus

a

etre completes par un projet multinational.

SY-III-28

Toutefois il a ete prevu, dans Ie cadre des activites du Centre de Re-cherches ecologiques et de Perfectionnement agropastoral du Sahel, une Division d'Hydraulique chargee des etudes en ce domaine et disposant en outre des moyens requis pour une action concrete de remise en etat et d'extension du reseau existant de puits et de forages a usage domes-tique ou pastoral. Cette meme division, en collaboration avec les equi-pes d'etudes chargees de la sociologie et des institutions rurales

(cfr. 111.3.5 ) se penchera sur Ie difficile probleme de la reglementation de l'usage des points d'eau en vue de la conservation des ressources

agrostologiques.

Dans Ie domaine de l'energie, i l n'est pas presente de projets hydro-electriques specifiques, ceux-ci etant integres dans les projets rela-tifs a l'amenagement du fleuve Niger. Concernant les autres sources dtenergie, une vive recommandation est presentee en faveur de l'inten-sification des recherches et des applications experiment ales de l'ener-gie solaire. Accessoirement, i l est recommande d'investiguer en outre les causes reelles de l'echec des nombreuses applications deja faites de l'energie eolienne et aussi d'etudier les avantages et inconvenients respectifs de ces deux sources d'energie qui pourraient fort bien avoir chacune leurs champs d'application preferentiels. II est insiste parti-culierement sur Ie fait que cette energie gratuite est disponible en tous lieux et se prete admirablement a la production ponctuelle de tres petites puissances correspondant aux caracteristiques de la demande pour l'hydraulique pastorale et villageoise.

Le production d'energie hydro-electrique au contraire, striotement loca-lisee aux sites possibles des barrages, ne se con~oit qulen grosses uni-tes. Elle est particulierement appropriee a l'implantation d'industries grosses consommatrices d'energie_ L1etude des diverses possiblites offer-tes par Ie fleuve a, pour cette raison, ete rattachee a l'etude des ame-nagements fluviaux a fins multiples et a l'etude du desenclavement,coor-donnees l'une et l'autre avec l'etude des possibilites de l'industrie extractive et des activites derivees.

SY-III-29

Concernant les hydrocarbures, i l n'a pas paru utile de presenter de pro-jets pour la recherche petroliere qui peut se poursuivre,dans le cadre des Etats~

a

l'intervention des societes petrolieres interessees. Enfin, les connaissances acquises sur les lignites ne justifient pas actuelle-ment de projet specifique mais une simple recommandation formulee par le rapport sectoriel nO 1 "Geologie et Mines" en vue de la poursuite de la prospection des gisements.

Les seuls grands projets presentes a l'issue de la Phase I du Projet ED/1335 concernent donc les problemes du fleuve Niger. Ces problemes de-passent en importance tous ceux qui viennent d'etre traites

a

propos de

l'eau et de l'energie. Le fleuve Niger est, en effet, pour le Liptako-Gourma, une ressource exceptionnelle,par sea dimensions d'abord, par la multiplicite des bienfaits qu'~lle peut engendrer ensuite. Son cours a travers la Region s'allonge sur 1.400 km avec un debit moyen pluri-annuel de 1.200 m3/sec.a l'amont et 1.000 m3/sec. a l'aval. Dans une re-gion ou l'eau est facteur limitatif de developpement, ce sont bien la des dimensions d'une valeur exceptionnelle.

Particulierement important est le fait que - correctement amenage et exploite - ce fleuve peut lever,pour une tres importante partie de la Region, les quatre obstacles physiques majeurs s'opposant au developpe-ment economique et social

a

savoir :

-

~~~~~~~~~~~~!, par amenagement de la navigabilite;

- les conditions ecologiques en permettant, par amenagements

hydroagri-

---coles, une production intensive des cultures et des elevages dans des zones

au

e11e serait ecologiquement impossible;

-

~~~_~~~E~~~~~~~!~~_~~_~~~

,

la regulation d'un debit interannuel moyen de plus de 1.000 m3/sec. doit permettre de satisfaire les besoins les plus divers dans toute la zone voisine du fleuve;

~~~_~~~E~~~~~~~!~~_~~_~~~~~~~,les amenagements en vue de la naviga-tion et de l'irriganaviga-tion peuvent etre con,us en vue de la producnaviga-tion simultanee d'energie hydro-electrique.

5Y-III-30

Contrairement

a

ce qui a

ete

observe pour les autres ressources hydrolo-giques et energetiques, on constate

a

propos de la mise en valeur de la reSSDurce cxceptionnelle que constitue Ie flcuve,une veritable carence de projets ou tout au mains de projets apprehendant l'ensemble des pro-blemes dans toute leur wnpleur. Or, en matiere d'amenagement fluvial, la preoccupation initiale doit etre la conception globale et non les realisa-tions particulieres.

Enfin les problemes du fleuve Niger debordent largement non seulement les limites des Etats mais encore celles du Liptako-Gourma. II a done paru particulierement opportun de mettre a profit Ie caractere multina-tional du projet ED/1335 pour presenter avec force deux projets d'etude qui doivent constituer Ie fondement de la mise en valeur du fleuve Niger.

111.3.4.2. Projets specifiques

L'amenagement du fleuve poursuit des fins mUltiples auxquelles sont diversement interesses et auxquelles devraient diversement contribuer les Etats riverains. En dehors meme des considerations relevant du caractere multinational du fleuve, i l convient de remarquer que la poursuite simultanee des diverses fins ne peut se concevOlr sans un plan directeur optimisant en quelque sarte la mise en valeur de la ressource globale par sa plus judicieuse repartition entre les divers objectifs poursuivis.

La Mission estime que, a defaut d'un tel plan directeur sanctionne

La Mission estime que, a defaut d'un tel plan directeur sanctionne