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La representation future a ces reunions est done d-importance capitale pour tous les pays interesses

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219. Enfin, si la Strategic globale et les objectifs generaux du programme ont ete etablis d'une fa^on claire et sans aucune ambiguites il n'existe pas de roethode etablie de verifier la reussite du programme en terme d'indicateurs significatifs des transports tels que le mouveraent effectif du fret et des passagers, le norabre

de vshicules, etc, D'ailleurs, la Strategic globale et ses objectifs ne sont qu'un

moyen en vue d'une fin ., les augmentations enregistrees dans les mouvements dz marchandises ou de passagers qui sont directement ou indirectement attribuables au

programme constituent la mesure ultirae du succes de celui~ci. A moins d'idantifier

des variables permettant de faire des mesures et de determiner les donnees

exactes applicable^ a l'annee .de base, il sera difficile sinon impossible de dire

de facor. certaine si les mouveiaents de marchandises et de passagers ont auj^nente pendant une periode daterminee en consequence directe de 1°amelioration de

1Tinfrastructure des transports et communications prevue dans le cadre du programme. C'est pourquoi il faut absolument etablir sitot que possible une

base da donnees concernant les statistiques des transports pour tous les secteurs -et certaineiaent au plus tard au debut de la phase II -.en vue de perm-ettre une

analyse cqioparee du succes qu'aura rencontre la Decennie. II importe de souligner que la realisation des projets de la Decennie signifie seulement qu'on a fourni

un moyen neccssaire et ne signifie pas necessairement queon a atteint les fins

qu'on se proposait - car en derniere analyse c*ast l:utilisation des services de

transports et communications qui comptc; et non pas leur simple existence, et cette utilisation ne saurait etre utilisee et comparee qu'en fonetion du tonnages du nombre de passagers ou de 1'expansion des transports exprimes sur une base

annuelle.

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V. DEVELOPPEMEIMTS RECEIPTS CONCERNANT LES FINANCES PUBLIQUES,.LA SITUATION

nONETAIRE ET LES PRIX

Introduction

1. La croissance et le developpement economique de l'Afrique ont ete sntraves en 1981 plus que jamais par dos difficulty financieres. Bien que les gouvernements ont poursuivi leurs efforts de mobilisation des ressources

mais, les depenses budgetaires n'cnt pas ete a la hauteur des besoins, et il a'fallu des appals croissants sur l'appareil bancaire pour soutenir une^

oroissance moderee des depensas d'equipement. La masse monetaire a continue

a augmenter meme si le taux d'augmentation se reduisait, si bien que les prix interieurs ont fait un bond d'environ 25 p. 100. Ces trois elements de la situation financiere interne : les finances publiques, le probleme monetaire

et les prix, sont examines ci-apres :

A. Les financus publiques

2. Dans un climat general de stagnation ou meme de baisse de la production,

les gouvernements africains ont continue en 1981 a mobiliser leurs ressources

financieres internes. Le retic moyen pcndere U entre les recettes ordinaires et le PIB a progresse reguli^roment a partir de 24,8 p. 100 en 1379 pour

atteindre 29,3 p. 100 en 1960 et 30,^ p. 100 en 1981. Cette progression marque

pour une part une tendance continue a la monetisation des economies africaines avec, comme consequence, un felargissement dn la bass fiscale de ces economies

mais aussi 1•introduction d'impots nouveaux et une amelioration relative de

la perception. Toutefois, ce ratio varie considerablement d'un pays a l'autre ce qui indique des circonstances et des evolutions differentes. Pour les Comores, Madagascar, le Mali et la Sierra Leone le rapport recettes ordinaires/PIB est reste7 inferieur a 15 p. 100 pendant toute la periods 1979-1981 tandis qu'en Algarie, au Botswana et en Egypte ce meme rapport a depasse 35 p. 100 2/.

[Pour d'autres details voir 1'annexe statistique].

/cm. 9/5

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3. La particlpatidn locale aux recettes budgetaires a ete relativement stable; on peut attribuer la majeure partie des changements dans les rantrees aux mouvements erratiques du commerce exterieur. En general, les economies africaines sony'reatees assez etroitement tributaires de leurs echanges com-merciaux pour leurs recettes fiscales et parafiscales. Les taxes sur les

transactions commerciales avec 1'exterieur peridant" la periode 1979-1961 comptent pour environ un tiers (valeur mediane) des recettes budgetaires totales et meme pour 50 p. 100 dans le cas de petites economies comme celles des Comores, de la Haute-Volta, de Maurice et du Swaziland. Au Burundi, au Rwanda, eh Sierra Leone, au Swaziland et au Zaire, le recul des recettes procurees par les taxes sur le commerce exterieur a fait baisser le ratio recettes ordinaires/PIB. Au Nigeria le recul des recettes tirees du petrole a defavorablement atteint tous. les impots

et taxes concernant ce secteur. En Repubiique-Unie de Tanzanie la penurie de

devises etrangeres a entrave la production dans divers secteurs economiques si bien que les recettes procurees par la taxe de transaction et d'autres impositions ont diminue.

Tableau V.A.1.

Evolution des grands indicateura financiers

1979 1980 1961

Moyenne Valeur ponde- media-ree a/ ne b/

Moyenne Valeur ponde- madia-ree a/ ne b/

Moyenne Valeur ponde- m§dia-ree a/ ne b/

Recettes ordinaires/PIB 24,8 22,0 Taxes sur le commerce

exterieur/recettes

ardinaires c/ 14,0 30,1

Depenses publiques

totales/PIB 28,1 30,9

Depenses de

fonction-nemeht/PIB 17,1 20,8

Depenses pour I1agri culture /depenses

de fonctionnement c/ - 4,4 Depenses pour les

routes et le trans-port/depenses de

fonctionnement c/ - 4,7

Depenses de sante/depenses

de fonctionnement c/ - 6,0 Depenses

d'enseigne-ment/depenses de

fonctionnement c/ - 18,5

29,0

14,0

32,8

19,4

21,6

32,2

30,7

21,1

4,9

4,3

5,9

19,6

30,4

15,5

34,0

21,1

24,0

34,3

30,6

22,7

4,9

4.4

5,9

18,3

Pa#e 110

Tableau V.A.1 (suite)

Evolution des grands indicateurs financiers

Depenses d'equipe ment/PIB

CSfioit global/PIB Financement exteriuur/

depenses totales Financement interne/

depenses totales